Créé le 23/01/2013 à 07h19 - Mis à jour le 23/01/2013 à 08h24
Dans quel état d'esprit sera Nikola Karabatic ce mercredi soir pour le quart de finale du Mondial de handball France - Croatie ? / AFP / Archives

Alors que la France est en quête de stabilité dans le Mondial espagnol, de nouveaux éléments troublants dans l'affaire des paris truqués viennent perturber sa préparation pour son quart de finale face à la Croatie (21h15). Selon les informations RTL de Georges Brenier, les analyses des téléphones portables auraient montré que Nikola Karabatic est resté connecté pendant deux heures sur le site Internet de la Française des Jeux, le jour du fameux match Cesson-Montpellier, en mai 2012. Vraisemblablement pour vérifier l'évolution des côtes.
ECOUTERGeorges Brenier | 23/01/2013 - 08h08Même si il n'y a rien d'illégal, la défense de Karabatic est mise à mal par ces révélationsYann Bouchery | 23/01/2013 - 12h56Karabatic et l'équipe de France sont restés muets et invisibles mercredi à quelques heures de leur 1/4 de finale du Mondial contre la CroatieDeux heures sur le site Internet de la FDJ

La justice a de nouveaux éléments qui mettent à mal la stratégie de défense du champion, en porte à faux avec ses propres déclarations. Les juges d'instruction chargés du dossier ont récupéré ces derniers jours tout un tas de données techniques : les analyses des téléphones portables et des disques durs d'ordinateurs des mis en cause, et notamment des joueurs, tous accusés d'avoir parié sur leur propre défaite à la mi-temps de ce fameux match Cesson-Montpellier, le 12 mai dernier.

En fouillant dans le smartphone de Nikola Karabatic, les experts ont remarqué deux choses. D'abord que la star venait de télécharger l'application de la Française des jeux. Mais surtout qu'il serait resté connecté pendant près de deux heures sur le site internet de la FDJ, peu de temps avant le coup d'envoi du match, vraisemblablement pour regarder l'évolution des cotes. Les juges vont l'interroger sur ce point précis en début de semaine prochaine. Il n'y a cependant rien d'illégal dans ce comportement. Rien ne dit non plus qui de Karabatic ou de sa compagne a utilisé ce téléphone ce jour là, mais cela fragilise forcément sa défense, qui tient depuis le début en quelques mots : "je n'ai jamais parié"
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