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Par «philantropie», Ed Houben est devenu le père biologique de près d'une centaine d'enfants, avec qui il reste en contact pour certains. Un record. Les dons de sperme de ce Néerlandais s'adressent à des couples homosexuels ou hétérosexuels qui ne peuvent avoir d'enfant. EnFrance, depuis la loi sur la bioéthique, le nombre d'enfants par donneur a été limité à dix enfants.
A 43 ans, ce guide touristique de Maastricht (Pays-Bas) serait le donneur de sperme le plus prolifique au monde. Dans son petit trois pièces, des dizaines de photos de ces bébés trônent sur les meubles, comme le montre ce reportage du
«Supplément» de Canal +, diffusé dimanche 5 mai. «J'essaie d'aider les gens à être heureux» explique-t-il à l'équipe de tournage.
Donneur «militant» depuis 2002
Souvent découragés par le recours aux banques de sperme qui peut se révéler long et parfois coûteux selon les pays, les parents potentiels prennent directement contact avec lui sur son site internet. Donneur «militant» depuis 2002, le processus qu'il a mis en place est entièrement gratuit et identifié, car le don de sperme anonyme est interdit aux Pays-Bas. «J'attends un couple qui vient de Biélorussie, c'est la troisième fois qu'ils font le déplacement. J'espère pour eux que ce sera la dernière fois», explique Ed, en préparant la chambre d'accueil. Ses invités, Boris et Karina, tentent d'avoir un enfant depuis seize ans.
«Nous avons fait cinq fécondations in vitro, neuf inséminations artificielles et pris beaucoup de traitements lourds» témoigne Boris. Pendant les trois jours d'ovulation de sa compagne, ils sont accueillis chez Ed, qui propose différents moyens de procréation : par injection ou par voie naturelle. Karina a choisi, «pour augmenter ces chances de procréation», la méthode «naturelle» de fécondation. En clair, elle va coucher avec Ed et s'éclipser cinq minutes avec son hôte dans la chambre d'amis... pendant que son mari attend dans le salon. «Une situation bizarre», concède son compagnon.
Un père naturel concerné
Ed couche en moyenne avec une dizaine de femmes par mois. Il n'avait pas eu de relation sexuelle jusqu'à l'âge de 34 ans. Mais comme dans le film canadien «Starbuck», de Ken Scott, Ed assume son rôle de père naturel et part à la rencontre de ses enfants, à qui les parents n'ont pas caché leur histoire. C'est ainsi qu'il rencontre Tom, un petit garçon d'un an environ, dans un parc de Maastricht. Sa maman homosexuelle, qui l'a conçu avec Ed, a souhaité faire les présentations.
Dans cette affaire, personne n'est protégé juridiquement. Aucun contrat n'est signé et les enfants sont déclarés de père inconnu. Rien n'empêcherait Ed de revendiquer ses droits paternels de père biologique. Ni les enfants de faire une demande de reconnaissance en paternité. «Tout se passe sur la confiance » explique le journaliste, avant d'ajouter. «Malgré sa centaine d'enfants, Ed est aussi sans doute un papa très seul au monde. Il rêve un jour de fonder sa propre famille». Reste à s'interroger sur les motivations de cet homme et son état psychologique de géniteur insatiable.
leparisien.fr
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