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Re : gaza
SALAM ET SALUT À TOUS : POUR CEUX QUI AVAIENT ENCORE UN PEU DE DOUTE!!! Gaza ne disparaîtra pas ?
Sitôt réalisée l’occupation des Territoires, les discussions ont démarré bon train au sein de la hiérarchie politique et du renseignement, autour de l’expulsion de centaines de milliers de réfugiés de la Bande de Gaza, dans l’hypothèse où la région resterait sous contrôle israélien : vers El-Arsh, vers l’Irak, vers le Maroc.
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A propos de l'auteur
Yitzhak Laor
Comme toujours, y prirent part également des professeurs, pour consultation. Le professeur Aryeh Dvoretzky proposa de transférer les Gazaouis dans les maisons de ceux qui avaient fui la Cisjordanie en 67. « Vous provoquez (ainsi) des dissensions internes entre les habitants eux-mêmes parce qu’ils ne voudront pas d’un afflux de population sur leurs territoires. De cette façon, vous vous débarrassez d’un surplus d’habitants dans la Bande de Gaza et vous empêchez le retour des réfugiés en Cisjordanie. »
La Bande de Gaza était fichée comme une épine dans l’imaginaire sioniste. On ne savait quoi en faire. Dans une tentative des plus « sérieuse », le Premier Ministre, Levi Eshkol, nomma Ada Sereni, qui avait déjà un certain passé dans l’activité secrète, à la tête d’une équipe chargée d’envisager comment se débarrasser de cette population. Sereni croyait possible d’ « évacuer » un quart de million de personnes vers la Jordanie, pour un coût – relativement – insignifiant. Lors d’une des discussions, Eshkol déclara : « Je les verrais bien s’en aller tous, et même sur la lune » (Tom Segev, « 1967. Six jours qui ont changé le monde »).
Si ce n’est qu’Israël n’est pas totalement libre de faire ce qu’il veut et qu’aucune autorité extérieure ne lui aurait permis de concrétiser son désir de se débarrasser d’une population. C’est de là qu’ont germé ces délires de destruction qui ont pris forme avec les années.
Une occupation fait naître de la résistance. Une occupation brutale engendre une résistance brutale. Et aussi du terrorisme. Israël – qui ne permettait pas même que des grèves commerciales aient lieu dans les Territoires sans les frapper de lourdes sanctions : fermeture de magasins, arrestations, torture – a bâti au fil des années la seule voie sur laquelle il se réjouissait d’aller en découdre : celle des « opérations ». Le meurtre de deux enfants israéliens à Gaza au début de l’année 1971 constitua le signal pour l’unité « Shaked ».
L’unité « Rimon », placée sous le commandement de Meir Dagan, fut elle aussi créée pour cette « opération ». Torture, chasses à l’homme, emprisonnement, démolitions, assassinat de civils dans leurs baraquements ainsi que de quelques dizaines de membres de la résistance armée. Cette glorieuse « guerre contre le terrorisme », c’est Ariel Sharon qui l’a menée. Des soldats qui avaient pris part à ce débroussaillage en revinrent horrifiés. Notamment, par la vue de cadavres au pare-choc des jeeps dans les rues.
Pourtant, le consensus sur l’oppression dans la Bande de Gaza était solide, parce qu’aucun parti sioniste ne soutenait une indépendance palestinienne et moins encore une indépendance intégrant la Bande de Gaza. D’où, très tôt, son enfermement et son lent étranglement. D’où aussi la duperie sur la question du lien terrestre entre la Bande de Gaza et la Cisjordanie, promis dans les accords d’Oslo. D’où encore les compliments adressés à Sharon pour son plan de « désengagement » (se débarrasser de Gaza). Des massacres le précédèrent et d’autres vinrent ensuite.
Des centaines de Palestiniens ont été tués et des milliers ont été blessés depuis 2004 dans les opérations « Arc-en-ciel » (mai), « Jours de pénitence » (septembre – octobre), « Pluies d’été » (de juin à novembre 2006), « Hiver chaud » (février - mars 2008). Même ceux qui font profession de victimes et ceux qui ont la mémoire courte et ne vivent que la dernière guerre en date se souviennent de l’horreur que le gouvernement Olmert a portée à un nouveau sommet avec l’opération « Plomb durci » (hiver 2008-2009). Jamais il n’y a eu de lien réel entre les événements et les coups portés par l’armée israélienne en « riposte » : ils ne furent jamais que des occasions de dévastations. La politique [israélienne] des assassinats fournissant son déclencheur habituel.
Plus l’oppression était féroce, plus la résistance se faisait radicale. En comparaison avec le Hamas, le « Front populaire de Libération de la Palestine » d’autrefois apparaît maintenant comme un cercle de marxisme humanitaire. Mais la ténacité du Hamas dans l’engagement actuel ne témoigne pas seulement de l’aveuglement de nos dirigeants mais aussi du degré d’absence de choix des habitants du ghetto assiégé et bombardé depuis des années.
Ceux qui multiplient les vexations à l’adresse de Benjamin Netanyahou pour son échec feraient bien de se détendre. Même si on nous a présenté les « objectifs de l’opération » et même s’ils n’ont pas été atteints, les planificateurs font toujours au moins l’hypothèse d’un résultat concret : Gaza ne disparaîtra pas ? Alors, nous tuerons là-bas, nous détruirons, « nous les ramènerons à l’âge de la pierre », qu’ils passent encore des années à se confronter au deuil, à la douleur de vivre parmi des ruines, sans électricité ni eau. Après cela, ils tireront de nouveau depuis leurs taudis, et nous dévasterons. Ils tireront. Nous dévasterons. Mais les gens de « l’enveloppe de Gaza » alors ? Le peuple est avec vous. Il n’y a pas d’appâts plus formidables que vous !
Haaretz
Traduction de l’hébreu Info Palestine : Michel Ghys
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Re : gaza
6 milliards d'euros pour reconstruire Gaza (vidéo)
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https://www.youtube.com/watch?featur...;v=qpsO1E16uoY
Gaza: 550 millions de dollars de pertes agricoles
Pendant la guerre, Israël a ciblé les terres agricoles, de manière directe et préméditée pour ruiner le sol et les récoltes (Responsable palestinien).
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Le secteur agricole de la Bande de Gaza a accusé des pertes de l’ordre de 550 millions de dollars à cause de la guerre israélienne contre l’enclave palestinienne, selon les premières estimations du ministère palestinien de l’Agriculture.
Lors d’une conférence de presse, tenue samedi, dans la ville de Gaza, le directeur de de la planification et des politiques auprès du ministère de l’Agriculture, Nabil Abou Chmala, a indiqué que « Les pertes du secteur agricole, durant la guerre israélienne contre la Bande de Gaza ont atteint 550 millions de dollars, dont 350 millions de dollars de pertes directes et 200 millions de dollars de pertes indirectes ».
Le ciblage du secteur agricole, durant cette guerre, a-t-il ajouté, a provoqué de graves baisses des récoltes et une envolée des prix des produits agricoles, ce devient une menace réelle sur la sécurité alimentaire de la Bande de Gaza.
Israël a ciblé des terres agricoles, de manière directe et préméditée, a-t-il souligné, pour ruiner le sol et les récoltes. Les raids israéliens ont visé, principalement, les vergers d'arbres fruitiers, d’orangers et les oliveraies, a-t-il indiqué.
La production animale et la pêche n’ont pas été épargnées, a-t-il ajouté, mentionnant que des écuries, des ruches et des barques ont été bombardés durant la guerre, ainsi que des puits et des bassins de récupération d'eau.
Dans ce même contexte, le réseau des associations civiles (non gouvernemental) a dénoncé le bombardement des terres agricoles. « Il s’agit de crime contre l’humanité », a estimé le représentant de ce réseau, Mohamed al-Bakri, appelant l’organisation onusienne "FAO" à dépêcher une mission d’enquêteurs pour constater les crimes perpétrées par Israël contre le peuple palestinien.
La trêve n'a rien changé au trafic commercial des passages frontaliers
Le terminal Karam Abou Salem est ouvert juste aux produits alimentaires et aux aides humanitaires, mais même les listes des produits autorisés à l'importation n’ont pas changé.
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Des responsables palestiniens ont fait part, jeudi, de l'absence d'évolution dans le trafic commercial à travers les passages frontaliers de la Bande de Gaza après la conclusion de l’accord de cessez-le-feu entre Palestiniens et Israéliens, le 26 aout dernier.
Dans des déclarations à Anadolu, ces responsables ont souligné qu’Israël n’a pas encore entamé les procédures pour la levée du blocus imposé sur la Bande de Gaza, après plus d’une semaine de la conclusion de l’accord de cessez-le-feu.
Cet accord de cessez-le-feu permanant signé par les Palestiniens et les Israéliens, le 26 aout dernier au Caire, prévoit la cessation des hostilités après une guerre de 51 jours, et l’ouverture des terminaux frontaliers commerciaux, simultanément.
Le directeur du passage frontalier Karam Abou Salem, Mounir al-Ghalban, a indiqué «Le trafic commercial du terminal n’a pas changé jusqu’à jeudi. Il est au même régime d’avant-guerre» ajoutant que le terminal est ouvert pour le transit des produits alimentaires et des aides humanitaires. Il a tenu également à préciser que les listes des produits autorisés à l'importation n’ont pas changé.
Le passage Karam Abou Salem a été ouvert, jeudi, pour permettre le passage de 380 camions dont 200 chargés d’aides humanitaires.
«Les Israéliens travaillant au terminal n’ont reçu aucune directive pour améliorer le rendement du passage frontalier durant les prochaines semaines», a-t-il souligné.
Deux passages frontaliers avec Israël sont actuellement opérationnels, celui de Beit Hanoun, dans le nord de la Bande de Gaza, et celui de Karam Abou Salem (sud), l’unique passage commercial de Gaza, depuis 2007.
Les autorités israéliennes ont ouvert, jeudi, le passage Erez de Beit Hanoun devant les hommes d’affaires et les malades se rendant en Cisjordanie et en Israël.
Pour ce qui est du terminal de Rafah, le directeur des points de passages à Gaza, Maher Abou Sobha, a fait savoir que le passage frontalier est «partiellement ouvert », comme il l’était lors de la guerre israélienne contre Gaza. Il a indiqué que 400 personnes avaient quitté, mercredi, la Bande de Gaza à travers ce terminal, ajoutant que les caravanes des aides et les cas humanitaires sont autorisés à passer.
Le directeur des passages à l’Autorité palestinienne a, lui aussi, précisé que la situation des terminaux frontaliers de Gaza n’a pas changé.
Dans une déclaration à Anadolu, il a espéré une amélioration de l’activité commerciale des terminaux frontaliers au cours des prochains jours. Il a tenu à mentionner, par ailleurs, que la partie palestinienne n’a reçu aucun avis portant sur l’importation des matériaux de construction.
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Re : gaza
Gaza : les Palestiniens veulent reconstruire, mais les matérieux nécessaires restent interdits (Middle East Eye)
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Rafah - Au moment où Mounir al-Ghalban a entendu parler des conditions du cessez-le-feu, il a appelé tous les membres de son personnel du côté palestinien de la frontière de Kerem Shalom à revenir au travail.
Peu après, des camions chargés avec des marchandises et de l’aide humanitaire entraient dans la bande de Gaza déchirée par la guerre. Mais al-Ghalban attend toujours les matériaux de construction dont ont désespérément besoin les habitants du territoire assiégé, et il n’y a aucun signe indiquant qu’ils arriveront de sitôt.
Des chaises en plastique, des boissons gazeuses, des bonbons, des boîtes de conserve, des chaussures et du papier toilette : al-Ghalban décompte tous les produits attendus à travers le passage de Rafah, mais ce ne sont pas les seules choses dont les habitants de Gaza ont besoin, dit-il.
Des Gazaouis comme Abou Khaled al-Jammal attendent aussi des sacs de ciment.
Il y a plusieurs années, al-Jammal a perdu sa maison, détruite par des missiles israéliens. Avec le financement de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA), il a emménagé dans une autre maison il y a deux ans.
Ce mois-ci, cette seconde maison a subi quelques dommages à cause des obus de chars israéliens.
Et maintenant, au lieu d’attendre l’aide des organisations internationales et des gouvernements, al-Jammal explique qu’il veut du ciment pour réparer les dégâts de sa propre maison, ainsi que ceux des maisons de ses amis et de sa famille.
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« Si nous attendons l’aide de la communauté internationale, mes enfants devront subir les 10 prochains hivers, » dit-il. « Oui, le cessez-le-feu est une bonne chose, il stoppe les massacres, mais nous voulons reconstruire nos maisons. Je ne peux pas regarder mes enfants devoir geler en hiver ».
Après sept semaines des attaques les plus meurtrières sur la bande de Gaza, il a appris par les nouvelles que les matériaux de construction devaient arriver. Depuis mardi, jour où le cessez-le-feu a été déclaré, il attend que al-Ghalban annonce l’arrivée de ces matériaux.
A la frontière de Kerem Shalom, Abou Ahmed Siam, un chauffeur de camion, attend dans un endroit plein de poussière et rempli de camions. La situation au poste est devenu « un peu plus facile » depuis le cessez-le feu, dit-il, et certains articles réglementés par les Israéliens ont été autorisés à nouveau.
« Nous avons des camions d’aide de la Cisjordanie, du PAM (Programme alimentaire mondial), et de l’UNRWA (Office de secours des Nations Unies et de travaux), » explique-t-il, alors que l’un de ses collègues lui fait signe pour un nouveau camion qui entre avec des fruits pour les commerçants de Gaza .
Siam dit que les fournitures scolaires, aussi, ont été autorisées, mais le moment était amer : les écoles de Gaza devaient ouvrir la semaine dernière, mais cela a été reporté pour deux semaines de plus jusqu’à ce que l’UNRWA et les écoles publiques soient en mesure de trouver un abri pour les familles de sans-abri qui vivent à l’intérieur des salles de classe et des salles de sport.
Il y a sept semaines, seul du carburant et de l’aide humanitaire ont pu passer. Maintenant que des marchandises entrent pour la première fois, de nombreux produits nécessaires au quotidien comme le lait, le fromage et les couches pour bébé sont à nouveau présent dans les magasins. Mais il n’y a aucun ciment.
« Rien n’est entré ici qui concerne de près ou de loin des matériaux de construction », a déclaré Siam à Middle East Eye (MEE).
Les matériaux de construction et les matières premières ont été sur la liste des produits interdits par Israël depuis 2006, comme le ciment, l’acier et le béton. Israël a toujours pris le prétexte que ces articles pourraient être utilisés par des groupes de la résistance dans Gaza pour construire des constructions à vocation militaire.
Pendant des années, la bande de Gaza a compté sur les tunnels pour se procurer les matériaux de construction. Maintenant la majorité des tunnels ont été scellés par l’armée égyptienne, dans sa tentative d’écraser le Hamas, un allié des Frères musulmans. En décembre dernier, après le coup d’État qui a renversé le président Mohamed Morsi de l’organisation des Frères musulmans, l’Égypte a déclaré le Hamas organisation terroriste.
Au Caire, les négociateurs israéliens ont convenu d’assouplir les restrictions à la frontière et d’autoriser les matériaux pour la reconstruction de Gaza. Al-Ghalban avait l’impression que ce serait immédiat. Mais cela n’a pas été le cas.
« Maintenant, tout le monde attend de matériaux de construction, » dit-il. « C’est un besoin immédiat dans Gaza. »
Al-Ghalban explique que pendant la guerre, Israël a autorisé l’entrée de 200 camions, mais en réalité et vu que c’est l’endroit le plus densément peuplé du monde, Gaza a besoin de 600 camions par jour.
Selon l’association israélienne Gisha, de juin 2007 à juin 2010, une moyenne de 2400 camions par mois est entré à Gaza en provenance d’Israël, contre 10 400 camions par mois qui entraient dans la bande de Gaza en 2005.
Kerem Shalom est censé être utilisé pour l’exportation des produits agricoles et des produits manufacturés. Selon Gisha, depuis mars 2012 à peine 55 camions de marchandises ont quitté Gaza pour la Cisjordanie et Israël : 49 camions chargés de caisses de dattes pour un projet du Programme alimentaire mondial et quatre camions chargés de bancs d’école et de chaises commandés par l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, ainsi que deux camions de feuilles de palmier pour Israël.
« Pendant les mois de janvier à juin 2014, une moyenne de 10 camions de marchandises quittait la bande de Gaza chaque mois, soit moins d’un pour cent de ce qui sortait mensuellement avant 2007 », a écrit Gisha dans le Gaza Cheat Sheet, le 19 août.
Kerem Shalom est situé à côté du passage de Rafah, où des centaines de voyageurs attendent de quitter Gaza. Mais l’Égypte n’accorde pas de permission à ceux qui tentent de quitter le territoire sous blocus. Au cours des sept dernières semaines de guerre, l’Égypte a verrouillé le passage, faisant juste une exception pour ceux qui détiennent des passeports étrangers et égyptiens, pour quelques dizaines de blessés graves et pour ceux qui détiennent un permis de résidence.
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Le passage de Rafah ne fait pas partie de l’accord de cessez-le-feu signé au Caire la semaine dernière. Les responsables égyptiens ont refusé de négocier la question avec les organisations palestiniennes dans le cadre de pourparlers avec les Israéliens, prétendant qu’il s’agissait d’une affaire égypto-palestinienne.
Les salles d’arrivée et de départ à Rafah sont cependant restées ouvertes, en dépit des frappes aériennes israéliennes sur le poste-frontière la semaine dernière. Le responsable du passage frontalier, Maher Abou Sabha, a déclaré : « Nous voulons défier [le Premier ministre israélien Benjamin] Netanyahu en gardant le passage ouvert, malgré les dégâts. »
Parmi la foule en attente se trouvaient des étudiants dont les universités à l’étranger ont commencé leurs cours, alors qu’ils sont piégés dans la bande de Gaza. D’autres ont besoin de suivre des traitements médicaux, mais ils attendaient aussi.
« C’est un passage censé être pour les Palestiniens, et ils (les Égyptiens) n’autorisent le passage que pour les étrangers », a déclaré Amjad Yousef, 21 ans, qui attendait sous le soleil d’été. Yousef est venu à Gaza après deux ans d’absence pour suivre des études au Maroc. Il avait prévu de rester pendant un mois, mais la guerre l’a bloqué dans la bande de Gaza depuis deux mois.
« Je ne veux pas entrer en Égypte. Je veux juste aller prendre mon vol du Caire vers le Maroc », dit-il.
Derrière Yousef, une patiente atteinte de cancer est debout. Elle dispose de tous les documents nécessaires pour passer la frontière, y compris un certificat du ministère de la Santé palestinien expliquant qu’elle ne peut plus être traitée dans l’un des hôpitaux de la zone qui ont largement endommagés dans les lourds bombardement du mois passé.
Yousef fait savoir sa déception à propos de l’accord de cessez-le-feu : « Nous espérions que la façon dont nous étions traités allait changer et qu’il en serait fini de l’humiliation aux passages à la frontière. »
« C’est pourquoi, je vais soutenir les demandes de la résistance palestinienne pour que nous obtenions notre propre aéroport. »
Mohammed Omer
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Re : gaza
L’Argentine souhaite participer à la reconstruction de la bande de Gaza
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Le 15 septembre dernier au Caire, Héctor Tímerman, le ministre argentin des Affaires étrangères, a annoncé la volonté de son pays de participer au prochain sommet pour la reconstruction de la Bande de Gaza.
L’Argentine se dit prête à collaborer activement si elle reçoit une invitation le 12 octobre prochain en Egypte. Héctor a souligné le travail du gouvernement égyptien pour obtenir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Le ministre argentin a également mis l’accent sur l’importance d’une paix entre Palestiniens et Israéliens, en souhaitant l’indépendance le plus rapidement possible du peuple palestinien.
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Re : gaza
Interview choc : un militaire israélien dénonce les crimes de guerre de Tsahal sur la bande de Gaza
Interviewé par Abby Martin, Eran Efrati, un ancien militaire israélien ayant participé aux attaques de Tsahal de cet été sur la bande de Gaza, dénonce les crimes de guerre de l’armée israélienne ainsi que l’omerta entourant les actions de cette armée, que certains osent qualifier de« plus morale au monde ».
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=kZkcZefXGXc