Un juge fédéral américain a approuvé le projet du gouvernement de mettre en vente un gratte-ciel de Manhattan détenu par des intérêts iraniens et d'en redistribuer les recettes pour indemniser des familles des victimes d'attentats.
"Illégale" ! Le ministère iranien des Affaires étrangères n'a pas apprécié la confiscation d'un gratte-ciel de Manhattan appartenant à la fondation caritative iranienne Alavi. "La confiscation des biens de la fondation Alavi est illégale et viole les engagements des Américains quant à la liberté religieuse de leurs propres citoyens", a déclaré Marzieh Afkham, porte-parole de la diplomatie iranienne, dont les propos ont été rapportés tard vendredi soir par l'agence officielle Irnz.
"La fondation Alavi est une institution caritative privée aux États-Unis, sans aucun lien avec l'Iran", a-t-elle assuré, estimant que la décision de justice était "sans fondement".
Les procureurs américains assurent que les propriétaires de l'immeuble --la fondation Alavi, une organisation à but non lucratif qui promeut la culture islamique et la langue persane, et le groupe Assa-- ont transféré les revenus issus de la location de cet immeuble ainsi que d'autres fonds à la banque nationale iranienne Melli.
En plus de cet immeuble de Manhattan, les autorités américaines vont vendre d'autres propriétés saisies et liées à l'Iran en Californie, dans le Maryland, au Texas, en Virginie et dans le quartier du Queens à New York.
Aucune date n'a été fixée pour la vente de ces propriétés. |