Indices
le 29.10.16 | 10h00
La confiance économique dans la zone euro s’est encore
améliorée plus nettement que prévu en octobre pour le
deuxième mois consécutif, selon les données publiées hier
par la Commission européenne. L’indice du sentiment
économique de la Commission européenne s’est inscrit en
octobre à 106,3 points, en hausse de 1,4 point, par rapport
au mois de septembre, montre l’étude mensuelle réalisée
dans les 19 pays de la zone euro, alors que les économistes
tablaient sur une baisse de la confiance économique en
octobre à 104,8. Cet indice du sentiment économique est
ressorti en septembre à 104,9 contre 103,5 en août et un
consensus le donnant inchangé. L’indice se détache ainsi
encore un peu plus de la moyenne à long terme de 100 points.
La croissance économique aux Etats-Unis a accéléré plus
que prévu au troisième trimestre et atteint son rythme
d’expansion le plus fort depuis deux ans, selon la première
estimation du ministère du Commerce publiée hier à dix jours
de l’élection présidentielle. Grâce à un bond des exportations
et à un retour des investissements dans les stocks, le Produit
intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a crû de 2,9% en rythme
annualisé et en données corrigées des variations saisonnières.
Les analystes tablaient sur 2,5% pour cette première évaluation
de la croissance de l’été, un des derniers indicateurs économiques importants publié avant les élections du 8 novembre, avec les
chiffres de l’emploi pour octobre qui doivent paraître le 4
novembre.L’euro montait un peu face au dollar hier dans un
marché hésitant avant la décision de politique monétaire de la
Réserve fédérale américaine (FED) la semaine prochaine et à
moins de deux semaines de l’élection présidentielle aux Etats-
Unis. L’euro valait au matin 1,0912 dollar contre 1,0898 dollar
jeudi soir. La monnaie européenne gagnait également du terrain
face à la monnaie nippone, à 114,90 yens contre 114,64 yens
jeudi. Le dollar aussi montait face au yen, à 105,28 yens, contre
105,20 yens jeudi. Les mouvements sont actuellement faibles
sur le marché des devises, dans un contexte «de volatilité réduite globalement alors qu’approche l’élection présidentielle aux
Etats-Unis», observaient les analystes.