L'acteur, qui ne s'est pas présenté mardi devant la justice française, a affirmé mardi soir au sortir d'une rencontre avec le Premier ministre monténégrin qu'il ne se soustraira pas à la justice française. Il est poursuivi pour avoir conduit son scooter en état d'ivresse.
C'était l'info de ce mardi matin : Gérard Depardieu faisant faux bond au parquet de Paris où il était convoqué pour une conduite en état d'ivresse. Conséquence de cette absence : un procès en correctionnelle pour l'acteur de 64 ans dont les tribulations russes défrayent la chronique. Mais ce faux bond ne veut pas dire fuite, a assuré l'acteur mardi soir

A l'issue d'un entretien avec le Premier ministre monténégrin Milo Djukanovic, Gérard Depardieu a affirmé depuis Podgorica être "prêt" à se présenter devant la justice française "quand ils veulent". "Je n'ai pas fui le tribunal, ni la justice. Le voyage au Monténégro était prévu. J'ai averti le tribunal. Moi (...) je suis prêt à les voir quand ils veulent à condition que je sois là et que je me défende", a déclaré l'acteur.
Juste avant ces déclarations, l'agent de l'acteur avait estimé sur RTL que Gérard Depardieu était "quelqu'un qui a le coeur fatigué" et de "malheureux". Selon lui, la taxe à 75% et de la remarque de Jean-Marc Ayrault ont rendu son départ de France "irréversible" : "Gérard cherche une sortie de route et on l'y a poussé" (lire notre article > Depardieu : "les 75% et le 'minable' ont rendu irréversible" son exil).