Re : C'est pas un bon signe: EBOLA
Cinq choses que vous ne savez (peut-être) pas sur Ebola
Le nombre de morts causés par le virus Ebola a récemment passé le cap des 4000. L'Express dresse la liste des faits peu connus sur l'épidémie qui sévit en Afrique de l'Ouest depuis plusieurs mois.
Un patient guéri d'Ebola peut encore transmettre la maladie via son sperme
Le sperme d'un homme ayant survécu à Ebola peut encore transmettre le virus jusqu'à 90 jours après sa guérison. En dehors de ce cas précis, "il faut insister sur le fait que les personnes guéries sont saines et immunisées", précise Noël Tordo à L'Express. Ce virologue à l'Institut Pasteur rappelle qu'en Afrique, ces patients guéris souffrent encore trop d'ostracisme.
Rappelons que le virus est transmissible par contact direct avec des surfaces et objets contaminés ou des fluides corporels. Les plus infectieux sont le sang, les selles, les vomissures et, dans une moindre mesure le lait maternel, l'urine et le sperme. "La salive et les larmes peuvent également représenter un risque", souligne l'OMS. Enfin la transpiration ne semble pas représenter de risque: "Le virus entier vivant n'a jamais été isolé dans la sueur", affirme l'Organisation mondiale de la santé. Enfin, il faut savoir que la transmission est impossible lors de la durée d'incubation (de 2 à 21 jours).
Avant d'être un virus, Ebola est une rivière
Le virus est apparu simultanément au Soudan et au Zaïre (aujourd'hui République Démocratique du Congo) en 1976. Dans ce pays, le virus a frappé la ville de Yambuku, située près de la rivière Ebola, qui a fini par donner son nom à la redoutable fièvre hémorragique. Cette année-là, il a tué 280 personnes au Zaïre sur 318 cas, soit un taux de létalité de 88%. L'épidémie qui sévit actuellement en Afrique de l'Ouest tue en moyenne un patient sur deux.
Les victimes d'Ebola sont majoritairement des femmes
Les femmes représentent près de deux tiers des cas de décès en Afrique de l'Ouest, rapporte l'Unicef. Une enquête publiée cet été par le Washington Post souligne que celles-ci sont plus exposées que les hommes car surprésentées parmi le personnel hospitalier: elles occupent les postes d'infirmières, sages-femmes, techniciennes de surface et blanchisseuses dans les hôpitaux. En outre, "les femmes traversent la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone pour commercialiser leurs biens au marché. Et quand quelqu'un meurt dans la famille, c'est une femme qui prépare l'enterrement, généralement une tante ou une membre de la famille plus âgée", expliquait au quotidien américain Julia Duncan-Cassell, ministre libérienne de la Condition féminine. En Afrique de l'Ouest, les rites funéraires consistent pour la famille à laver et préparer le défunt elle-même. Une tradition qui représente un important facteur de risque de transmission, le corps étant hautement contagieux.
Non, on ne peut pas comparer Ebola au sida
"Depuis trente ans que je travaille dans la santé publique, la seule chose comparable a été le sida", a affirmé la semaine dernière Tom Frieden directeur des centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Une déclaration étonnante lorsque l'on compare les conséquences des deux maladies. Ebola a tué en 2014 4033 personnes selon le dernier bilan arrêté au 8 octobre. Le sida, lui a fait 1,5 millions de victimes en 2013, selon l'Onusida. "Il est difficile de comparer l'épidémie d'une maladie chronique à une maladie aiguë comme Ebola, réagit le virologue Noël Tordo. Je pense que la comparaison au sida est surtout un 'argument choc' pour une 'prise de conscience choc' devant la gravité de la situation en Afrique."
Il existe deux épidémies distinctes d'Ebola en Afrique
L'épidémie d'Ebola qui a tué 43 personnes depuis le mois d'août en RDC n'a rien à voir avec celle qui touche plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. Il s'agit d'une souche différente du virus et non d'un déplacement d'Ebola depuis la Guinée, où l'épidémie meurtrière qui frappe l'Afrique de l'Ouest a commencé.
Les pays les plus touchés sont le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone.
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Re : C'est pas un bon signe: EBOLA
Re : C'est pas un bon signe: EBOLA
14/10/2014 à 10:25 Par Jeune Afrique
Du personnel médical luttant contre l'épidémie d'Ebola. © AFP
Un patient est décédé dans la nuit de lundi à mardi en Allemagne des suites d'une infection par le virus Ebola. Cet employé soudanais de l’ONU, en provenance du Libéria, avait été accueilli jeudi dernier à Leipzig.
L'homme, originaire du Soudan et travaillant pour les Nations unies au Libéria, était âgé de 56 ans et avait été transféré dans l'est de l'Allemagne, à Leipzig, pour y être soigné, jeudi 9 octobre. Il n'aura donc survécu que quatre jours à son infection au virus Ebola.
"Le patient malade de la fièvre Ebola est mort dans le courant de la nuit à la clinique Saint Georges à Leipzig", a ainsi annoncé l'institution, mardi 14 octobre dans la matinée. Cet homme était le troisième travailleur humanitaire infecté par le virus Ebola à être admis en Allemagne pour être soigné. Le 4 octobre dernier, le premier des trois, un expert sénégalais de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), avait pu quitter, guéri, l'hôpital de Hambourg. Un autre malade, un médecin ougandais travaillant pour une organisation d'aide italienne, est quant à lui soigné depuis vendredi dans un hôpital de Francfort.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Santé | Ebola : l'employé soudanais de l'ONU soigné en Allemagne est décédé | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Re : C'est pas un bon signe: EBOLA
La situation s'ameliore en afrique parait il.
Re : C'est pas un bon signe: EBOLA
Oui, Il semble que l'épidémie ralentie
Re : C'est pas un bon signe: EBOLA
Ebola : les deux mauvaises nouvelles de l'OMS
Selon l'OMS, l'épidémie d'Ebola pourrait infecter 5 000 à 10 000 nouvelles personnes par semaine en Afrique de l'Ouest. Quant au taux de mortalité des malades contaminés, il peut atteindre 70% dans les trois pays les plus touchés : Liberia, Sierra Leone et Guinée
Les chiffres sont effrayants. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus Ebola pourrait contaminer 5 000 à 10 000 nouvelles personnes par semaine en Afrique de l'Ouest au début du mois de décembre alors qu'on en détecte, actuellement, environ 1 000 par semaine.
Le nouveau bilan global de l'épidémie est de 4 447 morts pour 8 914 cas recensés. L'épidémie continue donc de progresser en Afrique de l'Ouest. Autre chiffre inquiétant : d'après le docteur Bruce Aylward, directeur général adjoint de l'OMS, le taux de mortalité des malades touchés par le virus de la fièvre hémorragique Ebola peut atteindre 70% dans les trois pays les plus touchés : Liberia, Sierra Leone et Guinée.
>> Lire aussi : L'épidémie d'Ebola franchit le cap des 4 000 morts en Afrique de l'Ouest
Un nombre de cas sous-estimé
Si le docteur Aylward note un "ralentissement du taux de nouveaux cas dans des zones qui ont été des épicentres historiques de l'épidémie", comme le comté de Lofa au Liberia, en raison d'un "réel changement dans le comportement et l'approche des communautés" concernées, le nombre d'infections continue d'augmenter de manière exponentielle dans les capitales, Monrovia, Conakry et Freetown. Et le nombre de cas réels serait 1,5 fois plus élevé que recensé officiellement en Guinée, deux fois plus en Sierra Leone, et 2,5 fois au Liberia.
L'ONU s'est fixé comme objectif, pour arrêter l'expansion de l'épidémie, d'assurer d'ici au 1er décembre la sécurité de 70% des enterrements et d'isoler 70% des cas suspects. "C'est un objectif ambitieux. La propagation géographique de l'épidémie est un gros défi", a souligné Bruce Aylward. L'OMS pourrait déclarer vendredi la fin de l'épidémie d'Ebola au Sénégal et lundi la fin de celle au Nigeria si aucun nouveau cas n'est détecté d'ici là dans ces pays.
>> Lire aussi : Hollande et Obama demandent une "mobilisation accrue" contre Ebola
Arrêt de la grève au Liberia
Au Liberia, le syndicat des personnels de la santé a annoncé mardi soir la levée immédiate de son mot d'ordre de grève nationale, au second jour du mouvement, affirmant répondre aux appels à faire prévaloir l'intérêt des malades d'Ebola.
De son côté, le chef de la mission des Nations unies pour la lutte contre Ebola (UNMEER), Anthony Banbury, a réclamé "l'aide de plus de pays, de leurs militaires, de leurs civils, de leurs personnels de santé". Il a demandé toute une série de moyens supplémentaires, dont 2 700 lits d'hôpitaux avant le 1er décembre, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à l'épidémie. Outre ces 2.700 lits manquants, il a dressé une longue liste de moyens supplémentaires indispensables pour maîtriser l'épidémie : 16 laboratoires de diagnostic, 450 équipes pour traiter les corps des victimes, un millier de véhicules et des équipements de protection.
Re : C'est pas un bon signe: EBOLA
Le nom de domaine Ebola.com mis en vente à 150.000 dollars
Re : C'est pas un bon signe: EBOLA
Une idèe simple, peut etre cruelle mais qui rapporte.
Re : C'est pas un bon signe: EBOLA
L’inquiétude aurait gagné l’hôpital Begin de Saint-Mandé. Selon les informations du Parisien, une infirmière sous surveillance ce jeudi, "fortement susceptible d’être infectée" par le virus Ebola. Celle-ci aurait été en contact rapproché avec l’humanitaire de Médecins sans frontières, contaminée au Liberia et rapatriée en France.
Toujours selon le quotidien, elle souffrirait d’une forte fièvre et aurait été transportée sous scaphandre depuis son domicile dans les Hauts-de-Seine. Les pompiers ont été alertés vers 11h00 et sont intervenus pendant deux heures dans le quartier, temporairement bouclé par la police, ont indiqué des voisins sur place. Revêtus d'une combinaison étanche, "ils l'ont sortie vers 13h30, allongée sur un brancard, sous une espèce de bulle", a raconté l'une d'entre eux, qui précise que son hall d'entrée a été "désinfecté".
"Aucun commentaire" de Marisol Touraine
Souffrant d’une forte fièvre, elle a été transportée sous scaphandre depuis son domicile dans les Hauts-de-Seine par les pompiers. Son profil correspond à celui d’une personne particulièrement exposée, puisqu’elle a côtoyé à plusieurs reprises l’humanitaire de Médecins sans frontières, rapatriée dans la nuit du 18 au 19 septembre dernier.
Marisol Touraine, la ministre de la Santé a dit qu'elle ne ferait "aucun commentaire" sur ce cas, précisant ne pas vouloir "entrer dans une alimentation de l'inquiétude, de l'anxiété". "L'inquiétude n'est pas montée d'un cran", a-t-elle affirmé. La Direction générale de la Santé a également décliné tout commentaire.
Un cas suspect similaire a été révélé jeudi en Espagne : une des personnes suivies pour avoir côtoyé l'aide-soignante espagnole infectée a présenté de la fièvre et devait être hospitalisée pour des tests. Air France a par ailleurs annoncé qu'un passager de la compagnie, pris de tremblements, avait été soumis à un contrôle médical jeudi à l'atterrissage d'un de ses avions à Madrid, suivant le protocole d'urgence pour Ebola.
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