Coopération algéro-britannique
L’éducation, une référence

PUBLIE LE 08-01-2017

La coopération entre l’Algérie et la Grande-Bretagne dans le domaine de l'éducation se renforce à l’occasion
de l’ouverture, hier au Lycée des mathématiques de Kouba, de la première session de formation portant sur
le développement des compétences pédagogiques des inspecteurs et autres cadres.

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«Ce sera au total trois sessions destinées à plusieurs spécialités et dont la finalité est d’accompagner les enseignants, améliorer leur rendement et contribuer au développement de la langue anglaise», a expliqué Nouria Benghabrit. La ministre de l’Éducation nationale parle, à cet effet, de l’élaboration, à la fin de cette formation, d’une base de référence de nos compétences et insiste, à ce sujet, sur la formation continue et l’importance de bénéficier de l’expertise internationale dont celle de la Grande-Bretagne qui n’est plus, selon elle, à prouver. «C’est une référence en la matière, ce qui nous a poussés à solliciter nos amis britanniques pour nous aider dans cette entreprise. Nous sommes convaincus que cette démarche sera profitable pour le secteur eu égard au niveau de compétence de l’enseignement au Royaume-Uni», a-t-elle ajouté, en évoquant la nécessité d’élargir la coopération, notamment en matière de contenus des programmes et d'orientation scolaire. Nouria Benghabrit estime, à propos de la formation continue, que celle-ci évolue «sans arrêt» et est le «secret» de la réussite de n’importe quel système éducatif. Elle voit en cette coopération algéro-britannique un «plus» pour le secteur de l’Éducation nationale, et assure que son département veille à définir les besoins en la matière, comme il l’a fait dans cette convention de formation des inspecteurs. Tout en rappelant les réformes entreprises depuis plusieurs années dans le but d’atteindre un enseignement de qualité, la ministre considère qu’il est urgent d’arriver à un processus d’enseignement de base.«D’un côté, nous avons les nouveaux enseignants, des jeunes qui ont besoin de formation et de mise à niveau. De l’autre, on a des anciens enseignants chevronnés qui traînent derrière eux une longue expérience. Pour cette catégorie, nous devons exploiter comme il se doit leurs compétences», a-t-elle noté en présence de l’ambassadeur britannique à Alger. Ce dernier s’est dit heureux de cette coopération et assuré que la volonté politique affichée par les dirigeants des deux pays a fait la différence.
«Le Président algérien et notre Premier ministre ont clairement fait part de leur volonté de hisser le niveau
de coopération dans tous les domaines, notamment dans le secteur de l’éducation. Preuve en est de cette dynamique, la visite effectuée par Mme Benghabrit au Royaume-Uni et, tout dernièrement, la signature
d’une convention pour le développement de la langue anglaise», a-t-il indiqué, non sans saluer les efforts
du gouvernement dans le secteur de l’éducation.
S. A. M.