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Discussion: Algèrie-France

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    Post Accords de partenariat Algéro-Français signés à Alger

    A la une/Algérie-France_Accords de partenariat Algéro-Français signés à Alger
    10/04/2016 - 11:29


    signature de 9 accords de coopération institutionnelle
    et 15 protocoles d’accord entre entreprises


    L'Algérie et la France ont signé, ce dimanche à Alger, neuf (9) accords de coopération dans les domaines
    de la Justice, l'Education, l'Enseignement supérieur et les Assurances sociales, à l'issue de la 3ème session
    du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN).
    Il s'agit d'un accord additionnel au protocole judiciaire algéro-français signé à paris le 28 aout 1962.
    Cet accord a été paraphé par le ministre de la Justice, Garde des sceaux Tayeb Louh
    et son homologue français Jean jaques Urvoas.
    Dans le domaine de l'Education, trois documents de coopératon bilatérale ont été également signés.
    Il s'agit de trois avenants : un lié à l'accord entre les deux pays relatif au lycée international Alexandre Dumas
    d'Alger, signés à Alger le 21 octobre 2001, alors que le second avenant est lié à l'accord entre l'Algérie
    et la France relatif à l'ouverture, à Alger, d'une Ecole primaire destinée à la scolarisation d'enfants
    de cadres d'expatriés d'entreprises signé en juillet 2006.
    Le troisième avenant signé par la ministre de l'Education national, Mme Nouria Benghebrit,
    et la ministre française de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,
    Mme Najat Valaud-Belkacem, est relatif au programme d'actions du 19 juin 2013 entre les ministères
    de l'Education des deux pays.Par ailleurs, une convention cadre de partenariat pour la formation doctorale
    d'exellence en mathématiques entre le ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de
    la Recherche scientifique, et le ministère français de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur
    et de la Recherche a été signée.Ce document a été paraphé par M.Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement
    supérieur et de la Recherche scientifique, et la ministre française de l'Education nationale,
    de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. M. Hadjar et Mme Valaud-Belkacem ont également paraphé
    un avenant à l'accord entre les gouvernements des deux pays relatif à la création de l'Ecole supérieure des affaires,
    signé à Alger le 13 juillet 2004.Dans le domaine de la Santé, les deux parties ont signé un arangement administratif
    entre le ministère algérien de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et le ministère français
    des Affaires sociales et de la Santé. Ce document a été paraphé par le ministre de la Santé M. Abdelmalek Boudiaf
    et son homlogue française, Mme Marisol Touraine.D'autre part, un protocole de soins annexe à la convention générale
    entre les gouvernements algérien et français sur la sécurité sociale du 1er octobre 1980 a été signé ainsi
    qu'un arrangement administratif relatif aux modalités d'application du protocole de soins annexe à la convention
    générale entre les deux gouvernements sur la sécurité sociale du 1er octobre 1980.
    Ces deux documents ont été paraphés par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale,
    Mohamed El Ghazi, et la ministre française des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine.
    Signature de 15 protocoles d’accords entre des entreprises algériennes et françaises
    Au total quinze protocoles d’accord de partenariat ont été signés dimanche à Alger entre des entreprises
    algériennes et françaises publiques et privées dans différents domaines de coopération.
    Douze accords de coopération portant notamment sur la mécanique, le numérique, la formation et
    la logistique ont été signés dans l’après-midi, en marge des travaux du forum d’affaires algéro-français
    ouvert mardi par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et son homologue français Manuel Valls.
    Parmi ces accords, un accord a été signé entre le Forum des chefs d’entreprise (FCE) et le groupe français
    d’ingénierie, de montage de projets et d’exploitation (EGIS) pour « la réalisation sur le long de l’autoroute
    Est-Ouest d’un parc industriel de 3.000 hectares au minimum », a déclaré à l’APS M. Mehdi Bendimerad,
    vice-président du forum.« Ce sera un parc industriel moderne à l’instar des parcs qui existent dans les autres
    pays développés. Il comprendra une zone industrielle avec tous les aménagements autour pour permettre
    un cadre adéquat aux entreprises et à l’investissement en Algérie », a-t-il ajouté. Plus tôt, dans la matinée
    trois protocoles d’accords ont été signés.Ces accords portent sur la création d'une joint-venture pour
    la production d'engrais phosphatés et l'aliment de bétail, l'extension de l'activité de l'usine de l'assemblage
    et la maintenance de tramways (Cital) et la création dune usine pour la production industrielle,
    le conditionnement et la commercialisation en Algérie et à l'international des produits de la marque
    Lesieur (groupe Avril) (agroalimentaire).
    APS

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    Post Patrick Mennucci, Président du groupe parlementaire d’amitié France-Algérie

    Patrick Mennucci, Président du groupe parlementaire d’amitié France-Algérie
    le 02.06.16|11h54

    «Nos relations bilatérales sont trop profondes, trop fondamentales,
    pour être tributaire des remous de l’actualité au quotidien»


    Patrick Mennucci, député des Bouches-du- Rhône et président du groupe
    parlementaire d’amitié France-Algérie a défendu en mars dernier la volonté
    du président français François Hollande de commémorer le cessez-le- feu
    de la guerre d’Algérie. Se disant très attaché à l’Algérie où il compte de nombreux
    amis, il fait partie de la délégation parlementaire conduite par le président de
    l’Assemblée française, Claude Bartolone, qui est attendue aujourd’hui à Alger.
    A cette occasion, Patrick Mennucci, a bien voulu nous faire le point sur l’état
    des relations parlementaires entre l’Algérie et la France.


    Propos recueillis
    Par Zine Cherfaoui

    Peut-on connaitre, monsieur Mennucci, l’objet de votre visite en Algérie ?
    Tout d’abord, c’est toujours un honneur et un plaisir pour moi de me rendre
    dans votre pays auquel je suis très attaché par des liens aussi bien politiques
    que personnels et affectifs. Ensuite, en tant que président du groupe
    parlementaire d’amitié France-Algérie, il est normal que j’accompagne.
    Le Président Bartolone, qui présidera avec son homologue M. Ould Khalifa
    les travaux de la grande commission parlementaire algéro-française.

    Quel est l’état de la coopération parlementaire entre l’Algérie
    et la France ? Quels sont les principaux dossiers que vous aborderez
    avec vos homologues algériens ?

    La coopération parlementaire est un élément essentiel des relations bilatérales
    entre nos deux pays car elle est moins sujette aux fluctuations liées à l’actualité
    immédiate. Par ailleurs, depuis 4 ans, j’ai noué des relations de confiance et
    d’amitié avec mes homologues algériens, en particulier le Président du groupe
    parlementaire algérien M. Belkacem Bellabes. Ce climat de confiance et de respect
    mutuel a donné des résultats appréciables, par exemple le fait d’être arrivés,
    à notre initiative, à une reconnaissance commune des massacres du 8 mai 1945
    à Setif, Guelma et kherrata. Enfin, nous avons pesé en coulisses pour faire
    avancer de nombreux dossiers, en matière sécuritaire et économique notamment.

    Justement, vous nous avez récemment indiqué qu’il sera aussi question
    lors de vos échanges avec vos collègues députés algériens de la sécurité
    en Afrique. Au niveau parlementaire, cela est assez inédit.
    De quoi parlerez-vous exactement ?

    Comme vous le savez, la France est engagée sur plusieurs théâtres d’opération
    en Afrique afin de lutter contre notre ennemi commun, je veux bien sûr parler du
    terrorisme. Il est clair que l’Algérie est la clef de voûte de la sécurité pour une
    grande partie du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. Par ailleurs, vous savez
    que notre constitution prévoit que le parlement doit être consulté en matière
    d’opérations militaires extérieures, notamment si celles-ci doivent se prolonger.
    Notre intervention dans ce domaine est donc parfaitement légitime dans le respect
    des prérogatives du Président, du gouvernement et des forces armées.

    Évoquerez-vous plus généralement la question de la coopération sécuritaire
    entre l’Algérie et la France ? De votre point de vue, elle en est où actuellement ?

    Bien sur, et cela constitue même le thème central de ma communication devant la grande commission. Actuellement, la coopération sécuritaire entre nos 2 pays est excellente
    pour la bonne et simple raison que nous faisons face ensemble à la barbarie terroriste.
    La France a connu les attentats barbares que vous savez, quand au peuple algérien,
    il a expérimenté dans sa chair cette horreur durant la décennie noire.
    Les perspectives de coopération resteront, je le crois, excellente, jusqu’à ce que
    l’hydre terroriste soit définitivement mise hors d’état de nuire.

    Des observateurs pensent que le conflit du Sahara occidental, dans le cas
    où il venait à perdurer, pourrait déteindre sur les relations algéro-françaises
    qui n’ont probablement jamais été aussi bonnes (Du moins, cela jusqu’au
    tweet du Premier ministre français, Manuel Valls). Cela, disent-ils, en raison
    du soutien franc accordé par la France au Maroc. Qu’en pensez-vous ?

    Tout d’abord, permettez-moi d’adresser par votre intermédiaire mes plus sincères
    condoléances au peuple sahraoui suite à la disparition de leur leader
    M. Mohamed Abdelaziz. J’ai eu l’occasion de le rencontrer lorsque je me suis rendu
    au camp de réfugiés en septembre 2014. Je garde le souvenir d’un homme
    entièrement habité par la cause qu’il défendait et représentait. Ensuite, sur votre
    question je vous répondrai que je ne suis pas un observateur, mais un acteur politique,
    et à la place qui est la mienne, je n’ai pas à commenter des commentaires.
    Ceci dit, la position française est connue, basée sur le respect du droit international,
    et non pas dictée par des considérations conjoncturelles. J’ai, d’ailleurs, moi même
    récemment prononcé le discours d’ouverture d’un colloque de soutien au
    peuple sahraoui qui s’est tenu le 19 Avril 2016 à l’Assemblée Nationale. Enfin, comme
    je l’ai indiqué au début de notre entretien, la relation bilatérale est trop profonde,
    trop fondamentale, pour être tributaire des remous de l’actualité au quotidien.

    Z.C

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