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ah bon...il parle...lol.......moi qui pensait qu'il communiquait par telepathie
Publié le 12.04.2014, 21h20 | Mise à jour : 13.04.2014, 00h37
Si les Algériens de France ont commencé à voter samedi, de l'autre côté de la Méditerranée ils sont appelés aux urnes jeudi pour élire leur président. A priori, le scrutin est sans surprise. A 77ans, le sortant Abdelaziz Bouteflika, qui se présente pour un quatrième mandat, est le grand favori, même s'il ne peut faire campagne lui-même, affaibli par un AVC qui a conduit il y a un an à son hospitalisation à Paris.
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Quoiqu'il en soit, le président candidat est apparu samedi soir à la télévision, alors qu'il recevait le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Garcia-Margallo. Il s'agit de sa deuxième apparition pendant la campagne électorale. Selon le site d'«Algerie-Focus», il a accusé sans le nommer son adversaire Ali Benflis d'avoir appelé à la violence.
«Qu'un candidat vienne menacer les walis (préfets) et les autorités de faire attention à nos familles et à nos enfants en cas de fraude, cela veut dire quoi ?» C'est «du terrorisme à travers la télévision», a souligné Abdelaziz Bouteflika en français d'une voix basse.
Il faisait a priori allusion aux propos tenus mercredi par Ali Benflis, qui a appelé les responsables locaux à ne pas s'impliquer dans d'éventuelles opérations de fraude et à «penser à préserver leurs familles». «La fraude est haram (illicite). Le faux et usage de faux est haram. Je m'adresse aux walis, aux chefs de daïras (sous-préfets) : vous avez de la famille, pensez à la préserver», avait-il déclaré à la télévision.
Le président a également estimé que «par certains moments», la campagne électorale avait «manqué d'élégance». «Il y a des appels à la violence et des comportements peu orthodoxes et anti-démocratiques», a-t-il dit. Pour Abdelaziz Bouteflika, qui suit une rééducation pour récupérer toutes ses facultés d'élocution et sa mobilité, il y a un code déontologique «duquel on ne doit pas s'écarter».
Benflis accuse le président sortant de clientélisme
Les quelque 23 millions d'électeurs doivent choisir entre six candidats. Ali Benflis, considéré comme le principal challenger du président sortant, a pronostiqué jeudi un «violent séisme qui va ébranler les bases des partisans d'une présidence à vie». Ce samedi, il a mené campagne dans un fief du président , dont il a brocardé le clientélisme. A Relizane, théâtre de grands massacres en 1998, Mostaganem, fief d'une importante zaouïa (une confrérie religieuse) et à Oran, la grande métropole de l'ouest algérien, Ali Benflis a reçu un accueil enthousiaste et s'est exprimé à chaque fois devant une salle pleine à craquer.
En affirmant qu'il ne ramènerait pas ses «frères» et ses «amis» à la présidence pour leur «confier des responsabilités», il visait directement le président Bouteflika qui s'est entouré de nombreux proches, notamment son frère cadet Saïd, 57 ans, conseiller spécial, et à qui la presse indépendante attribue d'immenses pouvoirs.
Ali Benflis, l'homme de confiance de Bouteflika devenu son principal adversaire
Cheveux gris, moustache impeccablement taillée, costume bleu marine et cravate bleue, Ali Benflis est apparu comme un candidat confiant face au président sortant, pourtant donné grand favori du scrutin du 17 avril. La voix discrète et le verbe rare, cet ancien avocat est réputé pour sa gentillesse et sa courtoisie. Secrétaire général de la présidence, directeur de Cabinet, puis Premier ministre, il fut brutalement limogé alors que la presse voyait déjà en lui le «dauphin», notamment après un voyage en 2003 à Paris où le tapis rouge lui fut déroulé. Mais par la suite, il n'en finit pas de manger son pain noir. Il affronte Abdelaziz Bouteflika en 2004 mais sort humilié de la confrontation, avec à peine 6% des suffrages, soit 600.000 voix. «Le vainqueur a été la fraude et le grand perdant la démocratie», dit-il aujourd'hui.
La fraude, qu'il considère être son «principal adversaire», constitue d'ailleurs un thème majeur de sa campagne. Un Etat construit sur la fraude et le mensonge ne peut fonctionner», affirme-t-il. Et il s'est étonné que l'actuel président ait pu réunir «en 48 heures quatre millions» de parrainages pour sa candidature lorsque lui-même a mis «plus d'un mois» pour en récolter seulement 180.000.
Alors qu'il était hyper-actif pendant ses précédentes campagnes, M. Bouteflika a chargé sept proches de sillonner l'Algérie à sa place; ils ont vanté le bilan de ses trois mandats et l'ont présenté comme le garant de la stabilité. Abdelaziz Bouteflika a en effet conduit une politique de réconciliation nationale après une décennie de violences qui ont fait officiellement 200.000 morts.
Mais les blessures restent vivaces et les risques certains comme l'a montré la spectaculaire prise d'otages début 2013 par un commando islamiste sur le site gazier d'In Amenas (au sud-est d'Alger), qui s'était soldée par des dizaines de morts. L'Algérie partage 7.000 km de frontières avec des pays du Sahel, comme le Mali où Al-Qaïda est actif, et des pays du «Printemps arabe», un «environnement explosif», mettent en garde les proches du chef de l'Etat.
Au cours des révolutions arabes de 2011, l'Algérie a connu des frémissements de révolte, cependant vite contenus. M. Bouteflika a rapidement annoncé des réformes, jugées insuffisantes par l'opposition. Pour éviter de nouvelles tensions, alors que plus de 20% des moins de 35 ans sont sans emploi, le futur président sera confronté à un défi de poids : diversifier une économie ultra-dépendante des hydrocarbures, où l'industrie représente moins de 5% du PIB.
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