Re : Ailleurs .........En Afrique
Les intenses combats reprennent au Soudan du Sud
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D'intenses combats ont éclaté, vendredi 15 août, autour de Bentiu , capitale de l'Etat pétrolier d'Unité dans le nord du Soudan du Sud, ainsi que dans la localité d'Ayod, malgré les menaces de sanctions brandies par les Nations unies. Le conflit, qui oppose des partisans de l'ancien premier ministre Riek Machar à ceux du président Salva Kiir, dure depuis près de neuf mois.
L'ambassadeur britannique dans la capitale Juba a qualifié cette situation de« décevante », deux jours après une visite des représentants des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Ces derniers se sont entretenus avec les chefs des deux camps, le président sud-soudanais Salva Kiir et M. Machar, leur rappelant fermement les risques de sanctions pesant sur eux. « La situation est déjà suffisamment désespérée, a estimé M. Hughes, les chefs doivent contrôler leurs troupes. »
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BASES ETHNIQUES
Des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes ont été tuées et plus de 1,5 million chassées de chez elles depuis le début du conflit, il y a neuf mois. Celui-ci a éclaté le 15 décembre 2013 au sein de l'armée sud-soudanaise, minée par des antagonismes politico-ethniques exacerbés par l'âpre rivalité entre Salva Kiir et Riek Machar à la tête du régime.
Des milices tribales se sont jointes aux combats, accompagnés de massacres et d'atrocités sur des bases ethniques, qui ont poussé la plus jeune nation du monde, indépendante depuis juillet 2011 après des décennies de guerre contre Khartoum, au bord de la famine.
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Re : Ailleurs .........En Afrique
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Des tombes remplies de trésors découvertes au Soudan
Dans la ville de Dangeil au Soudan, une équipe d'archéologues a mis au jour un cimetière de 2.000 ans avec plusieurs tombes souterraines. Après excavation, de nombreux artefacts antiques reposant avec les squelettes des défunts ont été découverts.
Tout a commencé au Soudan pendant l'été 2002, lorsque les habitants du village de Dangeil ont fait la découverte accidentelle d'un cimetière antique. Voulant simplement creuser un fossé de drainage, les villageois sont tombés sur un ensemble de tombes vieux de 2.000 ans. Depuis, les archéologues se sont attelés à mettre au jour le site. Et ce n'est que récemment que les travaux de ces fouilles ont été rapportés dans un livre paru en ligne.
Le cimetière a été construit pendant la période où le royaume de Koush prospérait au Soudan. Situé dans la cité antique de Méroé, le pays s'étendait jusqu'au nord de la Nubie. Bien que les koushites ont la réputation d'avoir construit des centaines de pyramides, aucune structure de ce genre n'a été retrouvée sur le site.
La Société national des Antiquités et Musées du Soudan (NCAM) et le British Museum ont étroitement collaboré pour réaliser les fouilles. Toutefois, les recherches sont encore loin d'être terminées. "Pour l'instant, nous ne connaissons pas exactement la taille du cimetière", a précisé Mahmoud Suliman Bashir, un archéologue travaillant pour la NCAM.
Des trésors pour l'au-delà
En excavant les tombes, les archéologues ont découvert de nombreux artefacts destinés à une utilité divine : aider le défunt dans l'au-delà. "La tradition funéraire des Koushites démontre une croyance largement répandue de la vie après la mort. C'est pourquoi les biens et les aliments accompagnaient généralement le cadavre", ont expliqué Bashir et Julie Anderson, auteurs du livre. "Ces éléments ont été nécessaires pour maintenir et fournir l'individu dans l'au-delà".
Dans une des tombes, les chercheurs ont trouvé une bague en argent soigneusement gravée d'une divinité à cornes. D'après les spécialistes, il s'agit du dieu Amon qui, dans le royaume Koush, était fréquemment représenté par une tête ressemblant à celle d'un bélier. D'après Bashir, les bagues en argent sont particulièrement rares et avaient pour fonction de servir d'empreintes à sceaux pour les fonctionnaires de l'époque. D'autres trésors exceptionnels ont également été découverts. Par exemple, une boîte de faïence finement décorée de grands yeux, en guise de symbole protecteur, que les Koushites et Égyptiens appelaient "Oudjat". "Une tradition bien connue en Égypte", a affirmé Bashir. "C'était une sorte de rituel pour se (protéger) contre le mauvais œil", rajoute-t-il interrogé par LiveScience. Un rôle important L'ouverture d'une autre tombe a permis de découvrir des pointes de flèches et les restes d'un homme portant un anneau de pierre sur le pouce. "Les anneaux de pouce sont des objets bien connus associés à l'arc, utilisés pour reculer la corde", peut-on lire dans le livre. À cette époque, le tir à l'arc jouait un rôle important dans la société et religion Koush. Bon nombre de rois et de reines étaient représentés portant fièrement un anneau. Dans la mythologie koushite, le dieu de la guerre, Apedemak, était décrit comme un archer, précise l'archéologue. De plus, les archers du royaume de Koush étaient réputés pour leur précision. Situé au sud de la cinquième cataracte du Nil, le site archéologique est menacé par l'expansion des villages, de la construction de routes et d'usines, mais aussi des nouveaux projets agricoles. Véritable richesse historique du Soudan, la NCAM a d'ores et déjà demandé au gouvernement de préserver le site comme un parc archéologique, et ainsi, éviter sa potentielle destruction.
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Re : Ailleurs .........En Afrique
Un lac turquoise mystérieusement apparu dans le désert tunisien pourrait être radioactif
L'eau de ce nouveau lac pourrait être cancérigène, en raison de la présence de phosphate dans le sol.
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Son eau limpide a viré au vert vaseux. Un lac apparu mystérieusement début juillet dans le désert tunisien a d'abord fait le bonheur des habitants de Gafsa et sa région, avant d'inquiéter les autorités. "Il y a un risque réel que l'eau soit contaminée et cancérigène", explique le journaliste tunisien Lakhdar Souid, cité par France 24, jeudi 31 juillet.
Il a fait jusqu'à 40°C en Tunisie au mois de juillet. La découverte inattendue de ce nouveau plan d'eau, dont la profondeur atteint 18 mètres par endroits, a été perçue par certains comme "un miracle". Pourtant, le "lac de Gafsa", est apparu "au milieu d'un alignement montagneux connu pour ses mines de phosphates", précise Courrier international. Or, les phosphates peuvent laisser des résidus radioactifs dans l'eau.
Deux semaines après sa découverte, les autorités ont déclaré le lac "impropre à la baignade", le temps que les experts analysent la qualité de l'eau et déterminent son origine. L'activité sismique a pu ouvrir une faille dans la roche, laissant remonter l'eau des nappes phréatiques, selon des géologues. D'autres estiment qu'il peut s'agir d'eaux de pluies, collectées dans ce canyon d'environ un hectare. "Dans les premiers jours, l'eau était claire comme le cristal, bleu turquoise. Elle est désormais verte et pleine d'algues, ce qui laisse penser qu'elle n'est pas renouvelée", ajoute le journaliste Lakhdar Souid.
Re : Ailleurs .........En Afrique
Re : Ailleurs .........En Afrique
Le CADTM Afrique dénonce le Traité néo-colonial de défense et de coopération militaire entre la France et le Mali
Comité pour l'annulation de la dette du tiers monde
La France, après avoir méthodiquement mis au point son plan d’occupation militaire du Mali, vient d’obtenir la signature d’un nouveau pacte colonial qui place définitivement le Mali sous sa tutelle au nom de la lutte contre le terrorisme. Le document signé permet à l’armée française d’agir en dehors de tout contrôle de l’État malien.
Le contenu reste strictement confidentiel, pourtant le parlement malien va le ratifier sans en connaître réellement le contenu.
Désormais, les forces françaises pourraient circuler sans restriction sur le territoire malien. Elles n’auront pas à solliciter un accompagnement des forces maliennes. Et l’État du Mali n’aura aucun droit de regard, encore moins de contrôle, sur les agissements des troupes présentes sur son sol.
Bien au contraire, c’est l’armée française qui pourra intégrer au sein des unités maliennes, des détachements de liaison et d’appui afin de mieux les surveiller et de les espionner. Cette action s’étendra aux écoutes téléphoniques de dirigeants politiques, d’acteurs sociaux, de toute personne pouvant représenter un danger quelconque à la stratégie de mise sous tutelle du Mali.
De plus, les autorités maliennes chargées de l’ordre et de la sécurité publique autoriseront les membres du détachement français à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des personnes, y compris sur la voie publique ! Cela veut dire que toute manifestation démocratique peut-être réprimée sans ménagement par un détachement français.
Il s’agira aussi de donner une couverture juridique à d’éventuelles opérations d’évacuations des ressortissants français du territoire malien. Laquelle fera l’objet d’interprétations de toute sorte par la France qui, comme par le passé, a toujours étouffé les tentatives d’émancipation des peuples en venant au secours des régimes les plus corrompus, les plus antidémocratiques du continent et les plus soumis aux intérêts occidentaux.
Rappelons-nous les opérations « Barracuda » en Centrafrique, « Manta » puis « Épervier » au Tchad, « Requin » au Gabon, « Turquoise » au Rwanda, « Licorne » en Côté d’Ivoire.
Il est clair que le nouvel accord franco-malien ira au-delà de la simple coopération de défense classique. Paris agira selon ses besoins. Officiellement il s’agit d’améliorer l’échange de renseignements entre les deux pays mais dans les faits la France ne sera pas tenue, du fait de ce nouvel accord de défense, d’informer les autorités maliennes des actions qu’elle entreprend sur le territoire malien.
Pour rompre avec le néocolonialisme, le Réseau CADTM Afrique exige :
- l’annulation pure et simple de cet accord de défense militaire qui n’a pas bénéficié du consentement du peuple malien ;
- le respect de la souveraineté du peuple malien ;
- l’annulation de toutes les dettes illégitimes du Mali à l’égard de la France, mais aussi envers d’autres créanciers multilatéraux comme la Banque mondiale et le FMI qui utilisent l’arme de la dette pour imposer leurs politiques néolibérales.
»»http://cadtm.org/Le-CADTM-Afrique-denonce-le-Traite
Re : Ailleurs .........En Afrique
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Re : Ailleurs .........En Afrique
Qui a dit que la France n'est pas un pays des droits de l'homme ?
Plus colon que l'état français y a pas.
Sous prétexte que ........Terroristes, où autre danger imaginaire, les gaulois viennent coloniser par-ci par-là pour des raisons d’intérêt personnel. Et ceci avec la bénédiction des régimes corrompus à la botte de ceux qui les ont placés au pouvoir . Crise économique obligé chez eux, ........ ils se disent venir et intervenir comme sauveurs des peuples opprimés .
Ebola : l'angoisse dans la zone de quarantaine en Sierra Leone
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A plus de 350 km de la capitale sierra-léonaise, le point de contrôle de Kenema est le dernier avant d'entrer dans la zone touchée par l'épidémie d'Ebola. Faute de laisser-passer, une vingtaine de personnes y est bloquée depuis plus de dix heures, dimanche 10 août, espérant pouvoir rentrer dans leur village. France 2 a pu se rendre dans la zone de quarantaine, à Kailahun.
"Une personne que j'ai transportée avait Ebola, elle est morte", raconte un chauffeur de taxi, qui confie avoir eu "très peur", avant que ses tests ne s'avèrent négatifs. Les autorités tentent de sensibiliser les populations aux précautions à prendre pour éviter la propagation de l'épidémie. Les habitants doivent ainsi se laver les mains avec une solution chlorée avant d'entrer dans des lieux publics. Même la messe du dimanche est l'occasion de mettre en garde les fidèles.
Re : Ailleurs .........En Afrique
Détruire le monde colonial c'est ni plus ni moins abolir une zone, l'enfouir au plus profond du sol ou l'expulser du territoire.
Frantz Fanon, LES DAMNÉS DE LA TERRE. http://sciencepoparis8.hautetfort.co...2897114115.pdf
Re : Ailleurs .........En Afrique
Merci pour ton livre, je ne le connaissait pas:)
Re : Ailleurs .........En Afrique
L’Algérie, le Maroc et la Tunisie en alerte maximale
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Le renversement du colonel Khadafi a ouvert la boîte de Pandore en Libye. Il y a trois ans, en août 2011, le régime de Mouammar Kadhafi tombait, suite à l’intervention militaire d’une coalition menée par la France.
Aujourd’hui, la Libye est embourbée dans une guerre interne entre les milices qui règnent en maître des lieux. Tripoli, Benghazi et Misrata sont les théâtres de violents affrontements entre fractions rivales qui se disputent le pouvoir, incarnés par un Parlement très fragile et qui n’a aucune capacité de faire régner l’ordre et la sécurité.
Le "désordre" qui règne en Lybie fait craindre le pire sur les pays du Maghreb. Le chaos grandissant qui s‘installe dans l‘ex-Jamahiria inquiète sérieusement les responsables maghrébins.
La situation en Libye où les milices font la loi depuis la chute du colonel Kadhafi met les dirigeants des trois pays maghrébins sur les dents. Le récent bombardement de Tripoli par des avions "inconnus" a sonné l‘état d‘alerte maximum en Algérie, au Maroc et en Tunisie. La France et les Etats-Unis ont-ils déjà répondu à l‘appel lancé par le Parlement pour une intervention étrangère en Lybie pour protéger la population civile prise entre les feux des belligérants qui se disputent le pouvoir ?
Les deux puissances ont démenti et se sont dits étrangers aux raids qui ont visés la capitale libyenne. Qui a bombardé Tripoli ? Des chasseurs de l‘aviation libyenne ? Peu probable en raison de l'absence de toutes autorités civiles ou militaires à Tripoli, le pays n‘a plus de gouvernement, depuis des mois, qui puissent ordonner ce genre d‘opérations qui exigent une minutieuse préparation au sol et dans les airs.
Le suspense a été levé avant hier, mardi. Le général Khalifa Hattar, officier libyen dissident, a annoncé être à l‘origine du bombardement de Tripoli. Les autorités libyennes, eux soutiennent que les avions sont étrangers. D'où viennent, alors, ces avions qui n‘ont pas été signalés ou interceptés par les libyens où les autorités de pays lorsqu‘ils survolaient l‘espace aérien du ou des pays traversés ?
Les informations parues dans la presse algérienne et tunisienne qui ont évoquées des tunnels creusés en divers endroits des frontières algéro-libyennes et tunisiennes, malgré les démentis par les responsables tunisiens ont fait monter d‘un cran la vigilance et renforcé les dispositifs de sécurité déployés par les pays du Maghreb en particulier au Maroc, en Algérie et en Tunisie, notamment après des informations américaines fournies à la mi-août, aux différentes capitales de ces pays.
Quoiqu‘il en soit, les menaces terroristes sont prises au sérieux par les responsables algériens, marocains et tunisiens. Les rumeurs se multiplient sur des menaces islamistes de djihadistes liés à Al-Qaïda - voire à l‘État islamique - qui prépareraient une campagne d‘attentats à partir de la Libye.
Les "Travel warning" concernant les mises en garde émises à leurs ressortissants résidents en Algérie ou envisageant de s'y rendre par les USA, l‘Italie ou la Canada, reposent-ils sur des considérations d‘objectivité ou sur ces rumeurs qui sont souvent infondées. Des rumeurs aussi, et celles-ci sont plus inquiétantes, avancent que des djihadistes maghrébins s‘apprêteraient, comme leurs "frères" d‘Irak et de Syrie, à lancer l‘organisation de l‘État islamique du Maghreb el-Aqsa sur le modèle de l‘État islamique en Irak et au Levant.
L‘information est donnée par un quotidien qui indique que des représentants des djihadistes du "grand" Maghreb (du Maroc à l‘Égypte) et du Sahel (du Soudan au Mali, via le Tchad, le Niger, le nord du Nigeria) s‘apprêteraient à se réunir en "conclave" pour élire leur émir.
Le lieu de cette réunion serait encore secret et mettrait les services de sécurité de la région sur les dents, toujours selon ce journal. La menace terroriste pèse sur le Maroc, affirmait en mai dernier, le département d‘Etat américain dans un rapport, selon lequel de petites cellules indépendantes, radicales et violentes existent encore au Royaume. Ces groupuscules qui adoptent la doctrine djihadiste Al Qaïda, ont malgré tout très peu de moyens, nuançait cette source. La menace virtuelle est devenue sérieuse quelques jours plus tard.
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Les FAR déploient des missiles à Casablanca
Le Maroc serait sérieusement visé par des attentats terroristes d‘après des sources des services de renseignement, a affirmé récemment Mohamed Hassad, ministre de l‘Intérieur devant le conseil du gouvernement. Le Royaume a même décrété un état d'alerte maximale pour faire face à cette situation.
L‘état d'alerte maximale est le niveau de vigilance sécuritaire le plus élevé qui soit. Les informations font état d‘une menace terroriste réelle dirigée contre le Maroc par les membres de l‘État islamique, appelé Daesh. Les grands moyens sont employés pour contrecarrer des "attaques" du Daesh.
Les Far (Forces armées royales) ont déployé un vaste dispositif (missiles sol-air, batteries de défense anti-aériennes...) depuis le 15 août, pour s‘assurer de la sécurité des lieux stratégiques. Du matériel militaire est visible près du phare, sur la côte, au centre de Casablanca. Tanger et Marrakech sont aussi ostensiblement gardés.
En Algérie, la menace terroriste inquiète aussi. L‘Algérie au contraire du Maroc partage un long tracé frontalier avec la Libye et la Tunise quoique moindre avec ce dernier pays où une activité terroriste est présente. Le déploiement de forces est certes moins spectaculaire, mais l‘inquiétude est tout aussi perceptible. La gendarmerie et l'Armée nationale populaire ratissent en particulier les régions frontalières avec la Libye et la Tunisie. L‘état d‘alerte maximale est également au maximum.
Le niveau de vigilance sécuritaire est au plus élevé qui soit sur toute la ligne frontalière de l‘Algérie et la Tunisie. Vigilance toute aussi extrême en Algérie où l‘institution sécuritaire algérienne a appelé les unités de sûreté à plus de vigilance et à renforcer le contrôle au niveau des frontières après avoir obtenu des informations sur des mouvements de certains éléments terroristes dans le sud de la Libye et dans le nord du Mali et du Niger.
L‘Algérie a demandé aux autorités tunisiennes de revoir les mesures de sécurité sur ses frontières terrestres pour combattre la prolifération des armes et de renforcer la coopération bilatérale en matière de sécurité. Selon des sources algériennes, le chaos provoqué par la chute du colonel Kadhafi a aidé des groupes armés liés au réseau Al Qaïda à acquérir plus de 3.000 missiles sol-air et plus d‘un million de tonnes d‘armes, munitions et autres pièces d‘armes.
Des sources révèlent aussi que les commandements des armées tunisienne et algérienne se sont mis d‘accord sur des opérations conjointes, dans les régions frontalières communes, contre les terroristes. Les commandements militaires tunisiens et algériens se sont mis d‘accord sur le déploiement de 14.000 soldats, dans des opérations menées dans cinq principales régions frontalières entre les deux pays.