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Vue hybride

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    Post Assassinat de Saïd Mekbel,cela s’est passé un 3 décembre

    Saïd Mekbel, billettiste de talent, a été assassiné le 3 décembre 1994.

    Cela s’est passé un 3 décembre 1994, assassinat de Saïd Mekbel. Son dernier billet
    (voir ci-contre) paru dans l´édition du « Matin » Ce voleur qui... Les lecteurs du Matin
    lisaient la chronique « Mesmar J’ha » pour la dernière fois.
    Ce voleur qui, clans la nuit, rase les murs pour rentrer chez lui, c’est lui.
    Ce père qui recommande à ses enfants de ne-pas dire dehors le méchant métier
    qu’il fait, c’est lui. Ce mauvais citoyen qui traîne au palais de justice, attendant de passer
    devant les juges, c’est lui. Cet individu, pris dans une rafle de quartier
    et qu’un coup de crosse propulse au fond du camion, c’est lui. C’est lui qui,
    le matin, quitte sa maison sans être sûr d’arriver à son travail et lui qui quitte,
    le soir, son travail sans être sûr d’arriver à sa maison. Ce vagabond qui ne sait plus
    chez qui passer la nuit, c’est lui. C’est lui qu’on menace dans les secrets d’un cabinet officiel,
    le témoin qui doit ravaler ce qu’il sait, ce citoyen nu et désemparé... Cet homme qui fait
    le vœu de ne pas mourir égorgé, c’est lui. C’est lui qui ne sait rien faire de ses mains,
    rien d’autres que ses petits écrits. Lui qui espère contre tout parce que,
    n’est-ce pas, les rosés poussent bien sur les tas de fumier.
    Lui qui est tout cela et qui est seulement journaliste.
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    Post Cela s’est passé un 1er février 1968 … Naissance de Cheb Hasni.

    Cela s’est passé un 1er février 1968 … Naissance de Cheb Hasni.

    téléchargement.jpg

    Fév 01, 2016


    Surnommé le rossignol du raï ou roi de la chanson sentimentale,
    cheb Hasni aurait fêté ses 48 ans aujourd’hui.
    De son vrai nom Hasni Chakroune, Cheb Hasni est né le 1er février 1968 dans le quartier populaire de Gambetta à Oran au sein d’une famille modeste et déchirée. Son père soudeur quitte très tôt le foyer. Sa mère est femme de ménage. C’est au CEM Bachir Kebabti, alors qu’il fait partie de la chorale de l’école que lui sont reconnues des capacités vocales présageant un fulgurant parcours.Hasni arrête ses études à la quatrième année moyenne et retrouve le chemin des stades en jouant au sein de l’Asco, sans pour autant renoncer à sa première vocation. A seize ans il commence à chanter dans des soirées et des fêtes, à l’insu de ses parents, seul Laâredj, son frère et complice, est au courant. A dix huit ans, sans répertoire propre, il interprète dans les casinos les succès des Chebs Benchennet et Khaled. C’est à travers ce circuit obligé que pointe sa première chance : remarqué par un producteur en 1986, il se voit proposer un duo avec la déjà star Zahouania. Le succès estival de cette collaboration, sous le titre Barraka Mranka, une chanson dont la paternité du texte est sujet à controverse, lui ouvrira ses première portes. L’intitulé de ce tube est décidément très prometteur.Au lieu de marcher sur la trace de ceux qui’ l’ont précédé, il se jette corps et âme dans le pop raï, un rythme nouveau, empreint d’un sentimentalisme débordant, exprimant le drame d’être d’une jeunesse tiraillée par le poids des tabous et la douleur de la marginalisation. Tal ghiabek y ghzali et Ma tgouli hada maktoubi qui ont un franc succès traduisent bien cette orientation. Visa, Ki netfakkar, Khalitlek amana et surtout Gaâ N’sa (Toutes les femmes) le consacrent meilleur chanteur dans son style. Autobiographique, Madhanitek Netfarkou (Je ne pensais pas que nous allions nous séparer) évoque son propre divorce. Ce tube sera vendu à 70.000 exemplaires.La plupart du temps c’est lui-même qui fait la musique de ses chansons, alors que Miloud Mohamed et son frère s’occupent des paroles. Sur scène, il donne toute sa mesure, malgré sa corpulence dissimulée sous des habits très amples. Le plus prolifique des Cheb – il avait plus d’une centaine de cassettes- fascine les jeunes et plus particulièrement les filles. Ses concerts drainent les grandes foules pour des danses endiablées, tard dans la nuit. Ses fans qui se comptent par milliers lui ont attribué de nombreux titres : Prince du raï, roi de la chanson sentimentale, Joselito ou Julio Igelsias l’Oranais. Quant aux critiques, relevant que la femme et l’amour déchiré constituent les deux thèmes majeurs de son chant, ils situent son style de raï entre « néoclassicisme et futurisme » avec des «lamentos facétieux ». Bref, les airs langoureux de ses tubes ont imposé la mélodie dans un genre voué au rythme.Ses innombrables sorties le mèneront en France où il fait la connaissance d’une émigrée algérienne Mlouka avec laquelle il aura en 1990 un enfant prénommé Abdallah. Deux autres évènements vont être décisifs dans sa carrière : La mort en 1991 d’un homonyme l’obligera à produire la fameuse Galou Hasni Mat (Ils ont dit que Hasni est mort) et, en 1993, la mort de son frère Laâradj, le troublera au plus profond de son âme.Celui qu’on présentait à l’époque comme le plus sérieux rival de Khaled sera assassiné par balles, au beau milieu d’une admirable carrière, le 29 septembre 1994 à Oran. Hasni avait 26 ans et de beaux jours encore devant lui.Quelques jours après sa mort le GIA, le Groupe islamiste armé, revendiquait l’attentat dans son bulletin clandestin. Le tract, stipulait que le chanteur était aux yeux du GIA «un ennemi de Dieu qui propageait le mal dans le pays». Ce mal, toute une jeunesse en était bercée. L’annonce de son assassinat sera un véritable choc pour ses fans qui, cependant, continuent, aujourd’hui encore, à écouter ses chansons. Hasni restera une légende.Source :
    • « Dictionnaire encyclopédique de l’Algérie », par Achour Cheurfi. Editions ANEP, 2007.


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    Post C'était le 11 février 1996-Il y a 20 ans, la presse frappée au cœur

    A la une/Actualité_Attentat terroriste à la voiture piégée
    le 11.02.16 | 10h00

    Il y a 20 ans, la presse frappée au cœur

    Dimanche 11 février 1996. 21e jour du Ramadhan. Il est un peu plus de 15h.
    Un fourgon Master explose aux abords de la Maison de la presse Tahar Djaout,
    à l’orée du quartier populaire de Belcourt, pulvérisant tout sur son passage

    Les alentours de la Maison de la presse, quelques instants après l’explosion du véhicule piégé, .jpg

    La déflagration a l’effet d’un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de la terreur. Dar Essahafa,
    cible désignée des terroristes, est sévèrement touchée, de même que les immeubles et
    les commerces alentour. Un premier bilan fait état de 18 morts, chiffre qui sera rapidement revu
    à la hausse. La majorité des victimes sont à déplorer parmi les automobilistes et les passants qui
    étaient à proximité de la voiture piégée, à une heure où le trafic est particulièrement dense.
    A l’intérieur de la Maison de la presse, un spectacle de guerre. Des scènes de fin du monde.
    «On avait l’impression d’avoir survécu à un tremblement de terre ou bien à un bombardement»,
    écrivait Omar Belhouchet dans El Watan du lendemain.
    Le Soir d’Algérie est sans doute celui qui a le plus accusé le coup : ses locaux sont quasiment réduits
    en poussière par le souffle de l’explosion. Dans la foulée, le grand journal populaire du soir perdait trois
    de ses piliers, retirés douloureusement des décombres : Allaoua Aït Mebarek, directeur de la rédaction,
    Mohamed Dorbhan, alias Tewfik Dahmani, chroniqueur, et Djamel Derraza, cruciverbiste,
    animateur de la page «Détente», très appréciée par les lecteurs.Suite...
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    Post C'était Libération de Nelson c'était 11 février 1990

    11 février 1990, libération de Nelson Mandela
    Le fait du jour
    11 Février 2016
    Il y a 26 ans, le leader de la lutte contre l'apartheid était libéré, après 27 ans de prison.

    Le leader de la lutte contre l’apartheid en Afrique du sud aura passé 27 ans 6 mois et 6 jours e.jpg

    Il y a 26 ans, dans l’après-midi du 11 février 1990, Nelson Mandela était libéré.
    Le leader de la lutte contre l’apartheiden Afrique du Sud aura passé 27 ans 6 mois
    et 6 jours en prison.
    Peut-être vous rappellez vous les images de cette libération,
    ce grand homme aux cheveux gris, à la démarche hésitante, dans sa main gauche,
    la main de sa femme Winnie son point droit, levé et ce sourire presque étonné.
    Un peu moins d’un an plus tard,l’apartheid est définitivement aboli en Afrique du sud.
    Et en avril 1994, 30 ans après avoirété condamné à la prison à vie, Nelson Mandela est
    élu président de la République sud-africaine. Il devient le premier
    président noir dans un pays qui comptait 24 millions de noirs pour 5 millions de blancs.
    26 après cette libération, l’Afrique du sud est le pays le plus richedu continent africain,
    mais les inégalités restent très fortes.Un seul chiffre : au pays de Mandela, les revenus
    des familles blanches sont 6 fois plus élevés que ceux des familles noires.
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    Post Lâchement assassiné le 4 mars 1957.

    A la une/Histoire_Hommage à Larbi Ben Mhidi
    04 Mars 2016


    Lâchement assassiné le 4 mars 1957.

    Ben Mhidi-et-Zighout.jpg

    L’assassinat de Larbi Ben Mhidi par les paras, commandés par le criminel de guerre,
    Paul Aussaresses, représente l’un des coups les plus terribles que la révolution algérienne
    ait subis. En effet, au moment où la révolution est reprise en main par les plus probes
    des hommes politiques, Larbi Ben Mhidi et Abane Ramdane, voilà que les parachutistes
    donnent un coup de massue à la révolution en arrêtant Larbi Ben Mhidi le 23 février 1957.

    Bien que le chef historique soit précautionneux, il n’en reste pas moins que le quadrillage
    de la ville blanche, depuis le lancement de la grève des huit jours, la marge de manœuvre
    des dirigeants du CCE (comité de coordination et d’exécution), issu du congrès de
    la Soummam, se rétrécit telle une peau de chagrin. Néanmoins, selon le témoignage
    de Paul-Albert Lantin, dans la revue Historia, le scénario de l’arrestation
    de Larbi Ben Mhidi tient au fait du hasard.

    D’après la même source, « ce sont ainsi des policiers amateurs du DPU qui signalent
    la présence, dans l’appartement de la rue Claude Debussy, d’un nouveau locataire arabe,
    dont il serait peut-être bon d’examiner les activités…Lorsque les policiers, accompagnés
    de parachutistes du 3eme RCP viennent interpeller, le 23 février, l’hôte du studio de
    la rue Debussy, ils ont très vite la certitude qu’il s’agit bien de Ben Mhidi qui, cette fois,
    n’a pas eu la baraka », écrit-il.
    Bien évidemment, les récits que vont faire a posteriori
    les historiens-militaires français consistent à brouiller les cartes en présentant l’arrestation
    de Larbi Ben Mhidi comme étant le résultat de la coopération des dirigeants de la révolution,
    arrêtés avant lui. Pour mieux arranger le scénario, ils n’hésiteraient pas à dater
    cette arrestation du 25 février afin d’accabler Brahim Chergui, arrêté, lui, le 24 février.
    De la même manière, les mauvaises langues vont jusqu’à impliquer Ben Youcef Ben Khedda,
    son collègue au CCE, pour avoir occupé avant lui le même studio.

    Quoi qu’il en soit, après la capture de Larbi Ben Mhidi, le souci des militaires est de punir
    l’homme qui a osé défier leur autorité. Bien que certains paras, à l’instar de Bigeard, tiennent
    des propos élogieux à l’égard de Larbi Ben Mhidi, la vérité en est tout autre.
    Car, ces hommes ont une seule mission : éliminer leurs adversaires. Ainsi, que ce soit Massu,
    Bigeard ou Aussaresses, il est difficile de concevoir une fin heureuse après avoir été pris
    dans leur filet.
    Par ailleurs, bien que le témoignage de Paul Aussaresses soit d’une monstruosité
    incommensurable, force est de reconnaître que c’est le récit qui se rapproche le plus de la réalité.
    Selon le criminel de guerre, le sort de Larbi Ben Mhidi était le dernier de ses soucis.
    « Nous nous sommes arrêtés [le 4 mars 1957] dans une ferme isolée qu’occupait le commando
    de mon régiment… Une fois dans la pièce, avec l’aide de mes gradés, nous avons empoigné
    Ben Mhidi et nous l’avons pendu, d’une façon qui puisse penser à un suicide », écrit-il dans
    son livre témoignage à la page 169.

    Pour conclure, il va de soi que le sort des révolutionnaires en cas d’arrestation est impitoyable.
    Mais, là où le sort s’est acharné sur la révolution algérienne, c’est que, dans la même année,
    elle perd deux de ses meilleurs organisateurs : Larbi Ben Mhidi et Abane Ramdane.
    Une perte lourde de conséquences dans la mesure où la révolution tombe entre
    de mauvaises mains. Ce qui explique, cinquante-neuf ans après les faits, la défaite de
    la ligne démocratique et républicaine de la révolution algérienne.

    Aït Benali Boubekeur
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    Post Voilà 54 ans, Mouloud Feraoun fut assassiné

    A la une/Histoire_Mouloud Feraoun
    15 Mars 2016

    Voilà 54 ans, Mouloud Feraoun fut assassiné

    Mouloud Feraoun
    Écrivain

    Mouloud Feraoun.jpg
    Mouloud Feraoun est un écrivain algérien kabyle d'expression française
    né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel en Haute Kabylie. Il a été assassiné à Alger
    par l’OAS le 15 mars 1962. Wikipédia
    Naissance : 8 mars 1913, Tizi Hibel, Algérie
    Date d'assassinat : 15 mars 1962, Alger, Algérie

    Il ne restait que quatre jours pour l’instauration du cessez-le-feu,
    moins d’une semaine avant que les armes ne se taisent définitivement en Algérie


    Assassinat de Mouloud Feraoun avec cinq autres inspecteurs des Centres Sociaux
    Éducatifs d’Algérie par un commando de l’OAS.
    Le jeudi 15 mars 1962, Mouloud Feraoun se trouvait en réunion au centre social
    Château-Royal à Ben Aknoun avec cinq autres inspecteurs de l’éducation nationale
    Marcel BASSET, Robert EYMARD, Ali HAMMOUTENE, Max MARCHAND et Salah OULD AOUDIA.
    Vers 10h30, deux voitures avec à bord huit hommes, arrivent sur les lieux. Six d’entre eux
    descendent, pendant que les deux autres manœuvrent pour remettre les véhicules en position
    de départ. Parmi les quatre hommes, deux vont neutraliser le personnel du centre
    et arrachent les fils de téléphone au standard. Les autres iront chercher les six inspecteurs
    en réunion au fond de la cour. Ils les fusillent contre un mur d’une façon méthodique,
    remballent leurs armes et quittent les lieux.
    Le lendemain, l’écrivain pied noir Jules Roy, écrivait dans L’Express : «Pourquoi Mouloud Feraoun ?
    Parce que, ayant reçu le don d’écrire, il avait, lui, un raton, l’audace de l’exercer. Parce qu’il osait
    conter son enfance pauvre et son pays, son attachement à ses amis et à sa patrie, et que
    cette liberté représentait à elle seule un outrage intolérable et une provocation
    à l’égard des seigneurs de l’O.A.S. »
    Mouloud Feraounn né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel, est pour toute une génération de l’époque
    c’est « Le Fils du pauvre », un roman autobiographique publié en 1939 qui avait reçu
    le Grand Prix Littéraire de la ville d’Alger en 1950. Il était l’ami d’Albert Camus
    et d’Emmanuel Roblès. Instituteur, puis directeur d’école, il publia « La Terre et le sang »
    qui reçut le Prix Populiste, puis « Jours de Kabylie » et « Les chemins qui montent ».
    Il devient par la suite directeur adjoint des Centre Sociaux Educatifs (CSE).
    Son « Journal » publié à titre posthume, dévoilera une personnalité humaniste.
    Les Centres socio-éducatifs avaient été créés en 1955 par Germaine Tillion, à la demande
    du gouverneur général, Jacques Soustelle, qui voulait contrecarrer la dynamique
    du 1er Novembre 1954. De nombreuses personnes de bonne volonté, dont Mouloud Feraoun,
    se sont mobilisées pour la réussite de cette action, convaincus de l’importance
    de l’alphabétisation, en arabe et en français, des enfants algériens,
    dont 90% étaient exclus du système scolaire à l’époque.
    Ce crime commandité par l’OAS, sera désigné comme « l’assassinat de Château-Royal ».
    Le 15 mars 1987, 25 ans après l’attentat, naitra, en France, l’Association des amis de
    Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs compagnons, en souvenir de ces
    six hommes assassinés dans l’exercice de leur fonction et dont l’objectif est de
    poursuivre leur œuvre humaine.
    Zineb Merzouk
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    Post Cela s’est passé un 24 avril 1958, exécution du chimisite de la bataille d’Alger

    LA UNE/ACTUALITÉ_Éxécution du Chimisite de la Bataille d’Alger
    publié le Avr 24,2014

    Cela s’est passé un 24 avril 1958, exécution du chimisite de la bataille d’Alger

    Taleb Taleb Abderrahmane, artificier de l’Armée de libération nationale (ALN)
    affecté à la Zone autonome d’Alger (ZAA), est guillotiné à la prison
    de Barberousse (Serkadji) à l’âge de 28 ans après
    avoir été arrêté en juin 1957, lors de la Bataille d’Alger.


    Le chahid Taleb Abderrahmane est né le 5 mars 1930, rue des Sarrazins, au cœur de
    la Casbah d’Alger. Enfant précoce et studieux, il entra à l’âge de six ans à l’école
    Brahim Fatah. Admis à l’examen de sixième, il passe au cours complémentaire Sarrouy.

    Le brevet en poche, il entre, en 1948, en classe de seconde du collège moderne de
    l’ex-boulevard Guillemin, (aujourd’hui Taleb Abderrahmane), à Bab el Oued.

    Il rencontre Nour Eddine Rebah qui est en classe de Première. Ils deviennent vite de bons
    copains. Après un bref passage ensemble dans les groupes El Islah et El Kotb des Scouts
    musulmans (SMA), les deux amis se retrouvent au cercle El Mokrani de l’Union de la Jeunesse
    Démocratique Algérienne (UJDA), face à la Medersa d’Alger. Ils ont des amis communs
    Ahmed Ould Amrouche, (militant du PPA-MTLD, Abderrahmane Akkache, Tayeb Bouheraoua,
    Hadj Omar, comédien de la troupe El Mesrah El Djazaïri. Le cercle était également fréquenté
    par Mohamed Zinet.Dans ces années cinquante où le mouvement national se déploie,
    Abderrahmane Taleb est en contact avec Hamid Méraoubi, Ahmed Laghouati, H’Didouche Bouzrina,
    Sadji, Ahcène Laskri. Il les rencontre au café Tlemçani. L’été 1954, il est très affecté par la crise qui
    scinda le PPA-MTLD en deux parties et a vu des militants s’affronter durement.

    Pendant les vacances universitaires de l’été 1955, il organise, pour les djounoud de l’ALN,
    un stage d’artificiers, dans la forêt d’Azzefoun. Omar Gaitouchen, son voisin de la Casbah, est à
    ses côtés. Suite à la grève du 19 mai 1956, il quitte les bancs de l’Ecole de Chimie de l’Université d’Alger,
    et rejoint le maquis des monts de Blida où le futur colonel de la Wilaya IV, Amar Ouamrane,
    l’affecte à l’infirmerie.Il prend pour nom de guerre Mohand Akli. Sur instruction du commandant militaire,
    Slimane Dehilès, il quitte le maquis pour Alger où il intègre l’atelier de fabrication de bombes créé par
    la Zone autonome d’Alger. Il retrouve son jeune camarade de quartier, Salah Bazi. H’didouche Bouzrina,
    à qui Ahmed Laghouati avait parlé, l’introduit chez son beau-frère Yacef Saadi, alors chef de la Zone
    autonome, témoigne Youcef Zani dont la maison familiale servait de refuge.

    L’artificier de la Casbah
    Yacef Saadi charge Abderrahmane Taleb de fabriquer des explosifs. Il accepte à la condition que les cibles
    soient exclusivement militaires, témoigne Yacef Saadi.L’atelier est installé impasse de la Grenade,
    chez un vieux militant du PPA et de l’OS, Abdelghani Marsali. Il y avait avec ce premier groupe,
    Tayeb Khemsan. Par mesure de sécurité, ce laboratoire fut transféré chez les Bouhired puis au quartier
    de La Scala.
    Dans le réseau de la Zone Autonome, les frères Bouchouchi étaient chargés, entre autres,
    de l’acheminement des bombes, raconte Youcef Zani.
    Fin janvier 1957, passant à travers les mailles du
    filet tendu par le général Massu, Abderrahmane Taleb quitte la Casbah et rejoint de nouveau le maquis
    de Blida, au djebel Béni Salah.
    Sur dénonciation, il est capturé au mois d’avril par les parachutistes.
    Il venait d’échapper à une embuscade tendue la nuit dans une clairière par les mêmes parachutistes.
    Conduit à la ferme Chenu, au faubourg de Blida, il fut identifié après avoir été sauvagement torturé.

    Trois fois condamné à la peine capitale, Abderrahmane Taleb fut exécuté, le 24 avril 1958, à l’aube,
    malgré les pressantes démarches effectuées auprès du président de la République française, René Coty,
    par d’éminentes personnalités françaises comme Jean-Paul Sartre, François Mauriac, Henri-Lévy Brühl,
    Francisque Gay, Maurice Duverger, Henri Laugier, Maurice Haudiou, Pierre Emmanuel et par de grands
    écrivains et publicistes. Réunies à Londres, vingt-deux associations nationales d’étudiants de différents
    pays avaient demandé, en vain, la révision du procès. Son nom et son parcours furent présentés au
    Collège de France, dans les Instituts de recherche, les Facultés et dans les Grandes Ecoles.

    Le journal l’Humanité, organe central du PCF, titrait : « Taleb ne doit pas mourir ».
    Le jour de son exécution, il dit au Cheikh, désigné par l’administration coloniale pour lire la Fatiha
    « Prends une arme et rejoins le maquis! ». Aucun mot ne sortit de la gorge nouée de l’imam,
    raconte Hamid Guerrab, un rescapé de la guillotine. Les lunettes qu’avait retirées à Abderrahmane Taleb,
    Fernand Meissonnier, l’exécuteur des basses œuvres, se trouvent toujours en France, à Fontaine-de-Vaucluse.

    » Je les ai gardées en souvenir », a dit son bourreau.« Pour ma patrie, pour mon idéal et pour mon peuple,
    périr n’est qu’un sublime sacrifice auquel je suis résigné… Je saurais mourir. L’Algérie sera libre envers et
    contre tout », avait-il lancé à la face de ses bourreaux




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