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Vue hybride

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    Post Re : Il y a dix ans disparaissait Hachemi cherif

    A LA UNE/Naissance
    13 Août 2015

    Alfred Hitchcock.jpg
    1. Alfred Hitchcock
      Réalisateur

    2. Alfred Hitchcock, Sir Alfred Joseph Hitchcock, est un réalisateur britannique,
      également producteur et scénariste de cinéma, né le 13 août

      images.jpgtéléchargement (1).jpgtéléchargement.jpg

    Alfred Hitchcock, réalisateur de cinéma, trouve la mort un 29 avril.
    Né le 13 août 1899, à Leytonstone, dans la banlieue de Londres (capitale de l’Angleterre et du Royaume-Uni), et mort le 29 avril 1980, à Los Angeles, dans l’Etat de Californie (Etats-Unis d’Amérique), Alfred Joseph Hitchcock a été un réalisateur, un scénariste et un producteur de cinéma de nationalité britanno-américaine. Entre 1922 et 1976, il a notamment été le maître d’œuvre des films suivants

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    Les 39 marches (1935) avec Robert Donat et Madeleine Carroll
    Une femme disparaît (1938) avec Margaret Lockwood et Michael Redgrave
    La taverne de la Jamaïque (1939) avec Charles Laughton et Maureen O’Hara
    Rebecca (1940) avec Lawrence Olivier, Joan Fontaine et Judith Anderson
    Soupçon (1941) avec Cary Grant et Joan Fontaine
    La maison du docteur Edwards (1945) avec Ingrid Bergman et Gregory Peck
    Les enchaînés (1946) avec Ingrid Bergman, Cary Grant et Claude Rains
    La corde (1948) avec James Stewart, John Dall et Farley Granger
    Les amants du Capricorne (1949) avec Ingrid Bergman, Joseph Cotten, Michael Wilding, Margaret Leighton et Cecil Parker
    Le grand alibi (1950) avec Jane Wyman, Marlène Dietrich, Michael Wilding et Richard Todd
    L’inconnu du Nord-Express (1951) avec Farley Granger, Ruth Roman et Robert Walker
    Le crime était presque parfait (1954) avec Ray Milland, Grace Kelly, Robert Cummings, John Williams et Anthony Dawson
    Fenêtre sur cour (1954) avec James Stewart, Grace Kelly, Thelma Ritter, Wendell Corey et Raymond Burr
    La main au collet (1955) avec Cary Grant, Grace Kelly et Charles Vanel
    Mais qui a tu Harry? (1955) avec Edmund Gwenn, John Forsythe, Shirley MacLaine, Mildred Natwick, Mildred Dunnock, Jerry Mathers et Royal Dano
    L’homme qui en savait trop (1956 – remake du film de 1930) avec James Stewart et Doris Day
    Sueurs froides (1958) avec James Stewart, Kim Novak et Barbara Bel Geddes
    La mort aux trousses (1958) avec Cary Grant, Eva Marie Saint et James Mason
    Psychose (1960) avec Anthony Perkins, Janet Leigh, Vera Miles et John Gavin
    Les oiseaux (1963) avec Tippi Hedren, Rod Taylor, Jessica Tandy, Veronica Cartwright et Suzane Pleshette
    Pas de printemps pour Marnie (1964) avec Tippi Hedren, Sean Connery, Diane Baker, Martin Gabel et Louise Latham
    Le rideau déchiré (1966) avec Paul Newman et Julie Andrews
    L’étau (1969) avec Frederick Stafford, Dany Robin, Claude Jade, Michel Subor, John Forsythe, Karin Dor, John Vernon, Michel Piccoli, Philippe Noiret et Roscoe Lee Browne
    Frenzy (1972) avec Jon Finch et Barry Foster
    Complot de famille (1976) avec Barbara Harris, Bruce Dern, William Devane, Karen Black, Cathleen Nesbitt,
    Ed Lauter et Katherine Helmond




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    Post Le 11 novembre 2004,il y a déjà 11 ans

    A LA UNE ACTUALITÉ_Ancien Président de l'Autorité Palestinienne
    11 Novembre 2015

    Yasser Arafat

    Ancien Président de l'Autorité Palestinienne.jpg

    Ancien Président de l'Autorité palestinienne

    Yasser Arafat, né le 24 août 1929 dans la ville du Caire en Égypte
    et mort le 11 novembre 2004 à Clamart en France,
    de son vrai nom Mohamed Abdel Raouf Arafat al-Qudwa al-Husseini et connu aussi sous ...

    Naissance : 24 août 1929, Le Caire, Égypte
    Décès : 11 novembre 2004, Clamart, France
    Épouse : Souha Arafat (m. 1990–2004)
    Parti : Fatah
    Enfant : Zahwa Arafat
    Parents : Abdel Raouf al-Qudwa al-Husseini, Zahwa Abul Saud


    Les larmes de la montagne sacrée

    par Bouchan Hadj-Chikh

    Il y a 11 ans, le 11 novembre 2004, à 3 heures 30 du matin, s'est éteint Abu Ammar, Yasser Arafat, de son vrai nom Mohamed Abdel Raouf Arafat al-Qudwa al-Husseini - Président de l'Autorité palestinienne et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) - à l'hôpital militaire Percy, Clamart, au sud de Paris où il fut évacué de son quartier général de la Mouqata'a, à Ramallah. Son quartier général où il était confiné par les troupes d'occupation depuis décembre 2001.
    Cela ne s'est pas passé ainsi. Pas tout à fait en tous cas. Il ne la reconnut pas. La femme lui sourit. Elle n'était pas une infirmière. Elle ne portait pas de blouse blanche. Quand elle prononça son prénom, Souha, des larmes, raconte-t-elle, troublèrent sa vue. Il lui sourit. Il allait partir, il le savait. Sans doute bientôt. Elle allait rester derrière lui avec leur enfant, Zahwa.
    Elle lui toucha le front. Il souriait toujours. Les mots, qui furent les armes de son combat, ne lui venaient pas. Ses lèvres tremblaient. Elle ne se rappelait plus si elle avait pleuré ni ce qu'elle lui a dit. L'effroi. Son bonnet couvrant la tête est la dernière image que le monde gardera de cet homme qui fut le sien. Qui fit du Keffieh le symbole de la résistance palestinienne. Et de la résistance, tout court. Lui, il fut son mari, son frère, son confident. Et bien d'autres choses encore.
    Elle tira une chaise, s'y assit et se mit à lui parler.
    Lui parler de leur fille, de son voyage, de ses rencontres avec ses proches compagnons.

    Chrétienne pratiquante, elle lui fut présentée, lui le musulman - qui fit ses classes dans le cercle fermé des frères musulmans - par un juif devenu son ami. Mélange, confluence exceptionnelle. Comme une rencontre de destins inévitables pour honorer Jérusalem. La ville trois fois sainte. Elle aussi. Elle surtout.
    Les infirmières vinrent lui demander de le laisser se reposer. Il en aura tout le temps, pensa-t-elle, la gorge serrée. Elle n'insista pas. Pour lui. Pour qu'elle ne lui semble pas vouloir profiter des derniers instants dans la vie. Elle se leva donc doucement en prenant appui sur son lit, lui passa la main sur le crâne, et lui dit, en usant d'un ton jovial qui sonnait faux à ses oreilles, mais un ton qui pouvait inspirer l'espoir : « à demain. J'ai beaucoup de choses à te raconter encore ». Là encore, ses lèvres se mirent à bouger, s'obstinant à exprimer ce qu'il voulait lui répondre.
    Dans le couloir, en se dirigeant vers les ascenseurs, épiée par les agents chargés de la sécurité de son mari, elle ne laissa rien paraître. Elle pensa : « une garde bien inutile à présent ».
    Les larmes qu'il sentit couler sur ses joues l'avaient surpris. Devant sa femme, il fut étonné de ne pas l'avoir reconnue, d'abord, avant de comprendre qu'il n'était déjà plus de ce monde. Il aurait voulu s'excuser de ne pas l'avoir reconnue. Tant de visages le scrutaient depuis quelques jours.
    Tant de langues qui lui mentaient surtout,
    alors que les regards lui disaient que plus rien ne pouvait lui venir en aide.

    A elle, et devant elle seulement, il mit sa vigilance en veilleuse.
    Devant elle, seulement, il laissa échapper ses larmes d'adieu. A Dieu.
    Elle était là, il y a un instant, assise sur une chaise, tout près de son lit. Il se concentra sur ses yeux et engagea avec eux une conversation parallèle, sans tabous, sans restrictions. Lui qui avait vécu dans le mensonge, les trahisons, il voulait cette fois-ci entendre la vérité. Les mots qu'il devinait. Mais que chacun évitait. Plus de mensonge. Plus rien à espérer des sons.
    Lui aussi se demandait pourquoi tant de gardes étaient affectés à sa sécurité, maintenant qu'il était trop tard. Il savait que c'était trop tard, que jamais plus il ne retrouvera ses moyens. Il le comprit quand il reçut l'autorisation de son ennemi mortel d'être transporté de la Moqataa vers un hôpital français.
    Il souffrait. Le mur de la langue arrangeait bien les choses. Les médecins parlaient à ses proches collaborateurs, aux responsables politiques qui l'avaient accompagné, qui lui transmettaient, au début de son séjour, ce qu'ils voulaient bien qu'il entende. Puis, au fur et à mesure de l'aggravation de son cas, plus rien. Jamais il ne s'était imaginé mourir dans un lit, mourir de mort lente lui dont la vie avait été trépidante, peuplée de complots, de batailles, de cliquetis d'armes de tous calibres, qui a survécu à un accident d'avion, sans doute programmé, dont il sortit indemne. Un accident qui aurait arrangé beaucoup de monde. Sans rendre la planète plus sûre pour autant. Tant qu'existera cette entité. Il se revoyait dans les sables du désert libyen, bloqué dans la carlingue du jet privé qui venait d'assurer un atterrissage d'urgence. Les longues heures d'attente et de souffrance et, enfin, le bourdonnement des hélicoptères qui se posèrent non loin avec à leur bord des hommes chargés de l'achever, pensa-t-il. Un 8 avril 1992.
    Il traitait avec des hommes d'Etat comme l'homme d'Etat qu'il était.
    Depuis qu'il prit la tête de l'Organisation de Libération de la Palestine, en 1969.

    A travers les non-dits, les trahisons et les condamnations et damnations de ses ennemis, il avait su naviguer. Il avait disposé de moyens financiers dont aucun chef de guerre n'avait jamais disposé. En sachant que c'était là le prix que les monarchies payaient en échange. En échange de quoi ? Il ne se faisait pas d'illusion. Son combat justifiait les marchandages, les soporifiques. Mais il croyait pouvoir vaincre ou plutôt venir à bout de tout cela. Que le temps viendra du réveil. De tous. Que la vague sera si énorme qu'aucun rocher ne pourra la briser pour devenir écume
    et gouttes d'eau qu'emporteraient les vents.

    Les larmes coulaient. Ni brûlantes ni glacées. De vraies larmes.

    Empoisonné au polonium ?

    Rien ne pouvait venir à bout de sa résistance. Rien. Sauf un poison. Celui qui lui fut distillé. Il sourit. Il se dit que cela devait arriver un jour ou l'autre. La traîtrise était la compagne des Palestiniens. Des années avant la tenue du Congrès sioniste de Bâle du 29 au 31 août 1897. Suivi de la Déclaration de Lord Balfour du 2 novembre 1917 dans sa lettre adressée à Lord Rothchild. Suivie du rapport de la commission présidée par Lord Peel, encore un, qui, le 7 juillet 1937,
    annonçait la partition de la Palestine. Il a grandi avec. Il l'a côtoyée chaque jour.

    Le piège était parfait. Il ne pouvait pas ne pas être aux côtés des siens en territoire occupé. Trop sûr de lui peut-être. Trop sûr des promesses qui lui avaient été faites. Souffrant trop du quotidien de ceux qui n'ont pas fui devant l'invasion et les massacres.
    Il ne pouvait pas ne pas être des leurs.Mais être là, sur ce lit.

    «Je mourrai en martyr», clamait-il devant les caméras des télévisions mondiales.
    Qui pouvait être certain qu'il allait consommer ces produits alimentaires pollués ?
    Quelle est cette main qui les lui a offerts ?

    Des médecins entrèrent dans sa chambre, accompagnés d'infirmières. L'un d'eux consulta les résultats d'analyses de sang et d'urine. Ils ne portaient pas de masque.
    Une heure plus tard, il faisait sombre dans la chambre.
    Une dernière larme coula sur la joue de Arafat.

    Epilogue

    « Le 12 octobre 2013, la revue médicale The Lancet, qui fait autorité mondiale en matière de publications scientifiques, publie un rapport intermédiaire des analyses conduites dans le cadre des procédures judiciaires lancées pour établir les causes du décès de Yasser Arafat28. Les six experts29 qui signent l'article établissent la «possibilité» d'un empoisonnement avec une substance radioactive. Ayant travaillé sur des effets portés ou utilisés par le leader palestinien avant sa mort,
    ils ont mis en évidence une radioactivité élevée au polonium 210. »

    « Les chercheurs suisses confirment que les syndromes gastro-intestinaux ininterrompus constatés lors du décès de Yasser Arafat, trouvent leur explication dans l'irradiation importante
    dont ils viennent de découvrir la cause. »

    Le polonium 210 est «hautement toxique à petite dose» (« 250 000 fois plus que le cyanure ») et «qu'il n'existe aucun traitement pour évacuer cette substance de l'organisme». Le Nouvel Observateur rappelle que l'opposant russe Alexandre Litvinenko a été, en 2006, empoisonné lui aussi au polonium. Une dose de plusieurs microgrammes de polonium dans sa «tasse de thé».
    La controverse prit forme à travers l'étude du mensuel anversois Joods Actueel, auprès de plusieurs experts, qui «démontre que les conclusions ne se basent pas sur des éléments scientifiques ».
    Au contraire de l'expertise suisse, l'agence fédérale russe, par la voie d'une dépêche d'agence, et sans publier de rapport scientifique, rejeta la possibilité d'un empoisonnement, car ses experts « n'ont pas trouvé trace de cette substance » (polonium 210) sur les échantillons qu'ils ont examinés32.
    Cela va permettre enfin l'exhumation du corps de son mari, dans la nuit du 26 au 27 novembre 2012, à Ramallah. La présence de « polonium 210 », substance hautement radioactive, est alors mise en évidence par les experts français, suisses et russes, mais, curieusement, seuls les Suisses concluent, au vu des prélèvements effectués, qu'on peut « soutenir raisonnablement la thèse de l'empoisonnement ».
    Mais au-delà du poison décelé sur les os et les tissus de l'ancien leader palestinien, il y a ces phrases exhumées du récit de la « maladie » de Yasser Arafat entre le 12 octobre 2004 et sa mort, 30 jours plus tard, qui confirment que les médecins de Percy ont conclu trop hâtivement à une « mort naturelle » ou « de vieillesse » du raïs, âgé de 75 ans. La phrase la plus emblématique de ce récit est celle qui parle d'une « défaillance polyviscérale avec atteinte hépatique et rénale ». Ce que les meilleurs dictionnaires spécialisés traduisent par une « violente agression initiale, infectieuse, traumatique ou chirurgicale », en précisant que l'évolution de ce syndrome « conduit à la mort en deux mois maximum ». Après avoir relevé ces observations passées inaperçues en 2004, j'ai donc décidé de soumettre ces éléments à la relecture de 3 grands médecins qui ont eu en mains le « dossier médical » de Yasser Arafat. Avec des nuances que je laisse à l'appréciation du lecteur, ces experts en arrivent à la même conclusion : le « tableau clinique » de l'agonie du leader palestinien n'est pas celui d'un homme décédé naturellement. Ils rejoignent l'ex-médecin jordanien personnel d'Arafat, feu Ashraf Al-Kurdi,
    qui, à la mort du Raïs, avait rendu le diagnostic formel suivant
    « douleurs dans les reins et l'estomac, absence totale d'appétit, diminution des plaquettes, etc.
    N'importe quel médecin vous dira qu'il s'agit là de symptômes d'empoisonnement ».

    Les trois magistrats ont conclu leur enquête par une ordonnance de non-lieu «faute de preuves suffisantes». La décision suit les réquisitions du parquet de Nanterre, qui s'était prononcé dans le même sens le 21 juillet 2015. «Bien entendu, nous allons faire appel», a déclaré Francis Szpiner, avocat de la veuve de Yasser Arafat,
    évoquant un non-lieu «programmé depuis longtemps»
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    Post Le chahid Badji Mokhtar

    Il y a 61 ans tombait au champ d’honneur le chahid Badji Mokhtar


    Par Mourad Arbani | 19/11/2015 | 16:15

    Chahid Badji Mokhtar.jpg

    61e-anniversaire-de-la-mort-du-chahid-badji-mokhtar-a8fe5Le 61ème anniversaire de la mort au champ d’honneur (le 19 novembre 1954) du chahid Badji Mokhtar, membre du groupe des 22 (les initiateurs de la Révolution armée), a été commémoré ce jeudi à Medjaz Essfa Guelma) par une cérémonie en sa mémoire organisée conjointement par les wilayas de Guelma et de Souk Ahras.


    Le village portant le nom du Chahid, situé dans la commune de M’jedz Essfa a reçu à cette occasion la visite d’une délégation conduite par les chefs de l’exécutif des deux wilayas qui se sont recueillis devant la stèle commémorative dédiée à sa mémoire avant de procéder à l’inauguration d’une nouvelle antenne communale.


    L’occasion a été marquée par l’annonce officielle de la mise en place d’une commission commune entre les deux wilayas pour les futures commémorations de la mort de ce héros de la guerre de libération nationale, tombé au champ d’honneur le 19 novembre 1954 dans la commune de Medjez Essfa.


    Une délégation constituée des autorités locales des deux wilayas, de moudjahidine, d’universitaires, d’écoliers, de membres du mouvement associatif et de citoyens s’est recueillie sur le lieu où ce chahid est mort au combat sous les balles de l’armée française, il y a 61 ans à Draâ Chouaf sur les montagnes de Beni Salah.


    La délégation a visité la maison en moellons encore debout, non loin du site de l’accrochage où s’était déroulée l’accrochage avec les soldats de l’armée coloniale qui coûta la vie à Badji Mokhtar 19 jours à peine après le déclenchement de la Révolution armée.


    Le chahid Badji Mokhtar


    Badji Mokhtar est né à Annaba le 17 Avril 1919 au sein d’une famille instruite. Son père était fonctionnaire au tribunal de Souk Ahras où il effectua ses études primaires et secondaires.


    Après cela, il s’engagea dans les rangs des Scouts Musulmans où il apprit les principes du militantisme organisé et grandit dans l’amour de la patrie.


    En 1940, avec un groupe de nationalistes, il créa à Souk Ahras la première cellule des jeunes rattachés au Parti du Peuple Algérien (PPA).


    Badji Mokhtar poursuivit son activité politique dans les rangs du Mouvement des Amis du Manifeste et de la Liberté (AML) . Ensuite, il adhéra au Mouvement pour le Triomphe des Libertés et de la Démocratie (MTLD) après sa création en 1946. L’abnégation et le courage de cet ancien scout lui valurent d’être sollicité par des dirigeants nationalistes influents.


    Grâce à son dévouement, il sera désigné parmi les membres de l’Organisation secrète (OS) et fera preuve d’un comportement exemplaire.Il fut ensuite nommé responsable de la cellule de l’Organisation Spéciale (OS) à Souk Ahras en 1947 jusqu’à son arrestation le 1er avril 1950, dans le cadre de la campagne menée par les appareils de répression coloniale contre les membres de l’Organisation après la découverte de celle-ci.


    Au cours de son interrogatoire, Badji Mokhtar subit toutes sortes de tortures et fut condamné par le tribunal de Guelma à trois années de prison qu’il effectua à la prison de Chlef puis Blida où il rencontra les dirigeants de l’Organisation Spéciale emprisonnés avec lui : Ahmed Ben Bella et Ahmed Mahsas.


    Mis en liberté en 1953, Badji Mokhtar rejoint Souk Ahras pour reprendre ses activités politiques au sein du parti et des scouts.


    En mars 1954, Badji Mokhtar participa à la création du Comité Révolutionnaire pour l’Unité et l’Action(CRUA), l’ancêtre du FLN, ainsi qu’à la réunion des 22(les initiateurs de la Révolution) tenue à Alger en juin 1954 à l’issue de laquelle il sera désigné responsable de la zone frontalière (Souk Ahras- El Kala). Il devait, ainsi, encadrer les préparatifs de la révolution dans cette région où il supervisa en tant que commandant du secteur de Souk Ahras l’entraînement des militants, la fourniture de caches, de ravitaillement, d’armes et de munitions…


    Badji Mokhtar, qui sera à la tête du groupe qui avait attaqué la mine d’El Bernous en début du mois de novembre 54 et le minage du pont du chemin de fer d’Aïn Tahmamine, sera repéré et encerclé avec son groupe par l’ennemi colonial dans la ferme de Dali Bennchouaf près de «M’Djaz Sfa» à sept kilomètres du djebel Beni Salah dans la wilaya de Guelma le 18 novembre 1954.


    Le moudjahid Abderrahmane Bensaïd, ancien membre de l’OS, a relaté le récit que lui avait fait, le moudjahid et proche collaborateur de Badji Mokhtar, Zine Maârouf, blessé lors de l’accrochage de la ferme où le chahid avait trouvé la mort.


    Mort avec 7 martyrs dont Chaïb Dzair (17 ans), la première femme martyre de la Révolution


    Selon ce témoignage, Badji, en compagnie de 7 autres membres de l’ALN, dont la jeune Chaïb Dzaïr âgée seulement de 17 ans, la première femme martyre de la Révolution, se préparait à recevoir un groupe de moudjahidine de la région de Annaba, pour organiser une réunion d’évaluation des premiers attentats ayant suivi le déclenchement de la Révolution dans cette région, lorsque l’armée coloniale avait encerclé le lieu.


    Un accrochage acharné opposera les deux camps durant plus de sept heures. Badji Mokhtar et ses compagnons, dont Chaïb Dzaïr tomberont au champ d’honneur en héros, les armes à la main. Il s’agit de Mohammed Trabelsi, Antar Messaoud, Mohammed « l’Indochine » et la fille de Dali, propriétaire de la ferme qui devait servir de point de rencontre avec des responsables de la révolution de la région de Constantine confiée, alors à Didouche Mourad.


    Harkat Saïd fut fait prisonnier mais Kerkoub Belkacem et Abdallah Nouaouria avaient réussi à s’échapper pour continuer l’œuvre héroïque de Badji Mokhtar qui aura vécu 18 jours de la révolution mais sa mémoire ancrée dans l’histoire de la Révolution s’est perpétuée à travers les générations.


    « Badji Mokhtar s’est sacrifié pour la cause nationale, 18 jours seulement après le déclenchement de la Révolution le 1er Novembre 1954, dans une ferme dans la région de Souk Ahras », ont témoigné ses compagnons de lutte, soulignant que sa disparition, aux côtés de la chahida Chaïb Dzaïr, avait donné un nouveau souffle à la Révolution ».


    Le moudjahid Abdelkader Lamoudi, membre du Groupe historique des 22 et ancien membre de l’Organisation spéciale (OS), a dit que Badji Mokhtar, « deuxième chahid » de la Révolution, après Benabdelmalek Ramdane, « n’est pas venu fortuitement » au combat libérateur de la nation du joug du colonial. « Le chahid était parmi le groupe des 22, dont les deux tiers étaient sous le coup de condamnations et plus de la moitié était recherchée par la police coloniale », a-t-il affirmé.


    A ce sujet, il a soutenu que « les premières armes de l’Armée de libération nationale (ALN) et les bombes artisanales qui ont permis le passage à l’action directe ont été fournies par l’OS ».


    Badji Mokhtar et ses compagnons d’armes sont tombés au champ d’honneur dans la forêt de Beni Salah, dans la région de Medjaz Essfa près de Souk Ahras et non loin de Guelma le 19 novembre 1954 pour que vive l’Algérie.


    Gloire à nos martyrs
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    Post Assassinat de Saïd Mekbel,cela s’est passé un 3 décembre

    Saïd Mekbel, billettiste de talent, a été assassiné le 3 décembre 1994.

    Cela s’est passé un 3 décembre 1994, assassinat de Saïd Mekbel. Son dernier billet
    (voir ci-contre) paru dans l´édition du « Matin » Ce voleur qui... Les lecteurs du Matin
    lisaient la chronique « Mesmar J’ha » pour la dernière fois.
    Ce voleur qui, clans la nuit, rase les murs pour rentrer chez lui, c’est lui.
    Ce père qui recommande à ses enfants de ne-pas dire dehors le méchant métier
    qu’il fait, c’est lui. Ce mauvais citoyen qui traîne au palais de justice, attendant de passer
    devant les juges, c’est lui. Cet individu, pris dans une rafle de quartier
    et qu’un coup de crosse propulse au fond du camion, c’est lui. C’est lui qui,
    le matin, quitte sa maison sans être sûr d’arriver à son travail et lui qui quitte,
    le soir, son travail sans être sûr d’arriver à sa maison. Ce vagabond qui ne sait plus
    chez qui passer la nuit, c’est lui. C’est lui qu’on menace dans les secrets d’un cabinet officiel,
    le témoin qui doit ravaler ce qu’il sait, ce citoyen nu et désemparé... Cet homme qui fait
    le vœu de ne pas mourir égorgé, c’est lui. C’est lui qui ne sait rien faire de ses mains,
    rien d’autres que ses petits écrits. Lui qui espère contre tout parce que,
    n’est-ce pas, les rosés poussent bien sur les tas de fumier.
    Lui qui est tout cela et qui est seulement journaliste.
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    Post Cela s’est passé un 1er février 1968 … Naissance de Cheb Hasni.

    Cela s’est passé un 1er février 1968 … Naissance de Cheb Hasni.

    téléchargement.jpg

    Fév 01, 2016


    Surnommé le rossignol du raï ou roi de la chanson sentimentale,
    cheb Hasni aurait fêté ses 48 ans aujourd’hui.
    De son vrai nom Hasni Chakroune, Cheb Hasni est né le 1er février 1968 dans le quartier populaire de Gambetta à Oran au sein d’une famille modeste et déchirée. Son père soudeur quitte très tôt le foyer. Sa mère est femme de ménage. C’est au CEM Bachir Kebabti, alors qu’il fait partie de la chorale de l’école que lui sont reconnues des capacités vocales présageant un fulgurant parcours.Hasni arrête ses études à la quatrième année moyenne et retrouve le chemin des stades en jouant au sein de l’Asco, sans pour autant renoncer à sa première vocation. A seize ans il commence à chanter dans des soirées et des fêtes, à l’insu de ses parents, seul Laâredj, son frère et complice, est au courant. A dix huit ans, sans répertoire propre, il interprète dans les casinos les succès des Chebs Benchennet et Khaled. C’est à travers ce circuit obligé que pointe sa première chance : remarqué par un producteur en 1986, il se voit proposer un duo avec la déjà star Zahouania. Le succès estival de cette collaboration, sous le titre Barraka Mranka, une chanson dont la paternité du texte est sujet à controverse, lui ouvrira ses première portes. L’intitulé de ce tube est décidément très prometteur.Au lieu de marcher sur la trace de ceux qui’ l’ont précédé, il se jette corps et âme dans le pop raï, un rythme nouveau, empreint d’un sentimentalisme débordant, exprimant le drame d’être d’une jeunesse tiraillée par le poids des tabous et la douleur de la marginalisation. Tal ghiabek y ghzali et Ma tgouli hada maktoubi qui ont un franc succès traduisent bien cette orientation. Visa, Ki netfakkar, Khalitlek amana et surtout Gaâ N’sa (Toutes les femmes) le consacrent meilleur chanteur dans son style. Autobiographique, Madhanitek Netfarkou (Je ne pensais pas que nous allions nous séparer) évoque son propre divorce. Ce tube sera vendu à 70.000 exemplaires.La plupart du temps c’est lui-même qui fait la musique de ses chansons, alors que Miloud Mohamed et son frère s’occupent des paroles. Sur scène, il donne toute sa mesure, malgré sa corpulence dissimulée sous des habits très amples. Le plus prolifique des Cheb – il avait plus d’une centaine de cassettes- fascine les jeunes et plus particulièrement les filles. Ses concerts drainent les grandes foules pour des danses endiablées, tard dans la nuit. Ses fans qui se comptent par milliers lui ont attribué de nombreux titres : Prince du raï, roi de la chanson sentimentale, Joselito ou Julio Igelsias l’Oranais. Quant aux critiques, relevant que la femme et l’amour déchiré constituent les deux thèmes majeurs de son chant, ils situent son style de raï entre « néoclassicisme et futurisme » avec des «lamentos facétieux ». Bref, les airs langoureux de ses tubes ont imposé la mélodie dans un genre voué au rythme.Ses innombrables sorties le mèneront en France où il fait la connaissance d’une émigrée algérienne Mlouka avec laquelle il aura en 1990 un enfant prénommé Abdallah. Deux autres évènements vont être décisifs dans sa carrière : La mort en 1991 d’un homonyme l’obligera à produire la fameuse Galou Hasni Mat (Ils ont dit que Hasni est mort) et, en 1993, la mort de son frère Laâradj, le troublera au plus profond de son âme.Celui qu’on présentait à l’époque comme le plus sérieux rival de Khaled sera assassiné par balles, au beau milieu d’une admirable carrière, le 29 septembre 1994 à Oran. Hasni avait 26 ans et de beaux jours encore devant lui.Quelques jours après sa mort le GIA, le Groupe islamiste armé, revendiquait l’attentat dans son bulletin clandestin. Le tract, stipulait que le chanteur était aux yeux du GIA «un ennemi de Dieu qui propageait le mal dans le pays». Ce mal, toute une jeunesse en était bercée. L’annonce de son assassinat sera un véritable choc pour ses fans qui, cependant, continuent, aujourd’hui encore, à écouter ses chansons. Hasni restera une légende.Source :
    • « Dictionnaire encyclopédique de l’Algérie », par Achour Cheurfi. Editions ANEP, 2007.


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    Post C'était le 11 février 1996-Il y a 20 ans, la presse frappée au cœur

    A la une/Actualité_Attentat terroriste à la voiture piégée
    le 11.02.16 | 10h00

    Il y a 20 ans, la presse frappée au cœur

    Dimanche 11 février 1996. 21e jour du Ramadhan. Il est un peu plus de 15h.
    Un fourgon Master explose aux abords de la Maison de la presse Tahar Djaout,
    à l’orée du quartier populaire de Belcourt, pulvérisant tout sur son passage

    Les alentours de la Maison de la presse, quelques instants après l’explosion du véhicule piégé, .jpg

    La déflagration a l’effet d’un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de la terreur. Dar Essahafa,
    cible désignée des terroristes, est sévèrement touchée, de même que les immeubles et
    les commerces alentour. Un premier bilan fait état de 18 morts, chiffre qui sera rapidement revu
    à la hausse. La majorité des victimes sont à déplorer parmi les automobilistes et les passants qui
    étaient à proximité de la voiture piégée, à une heure où le trafic est particulièrement dense.
    A l’intérieur de la Maison de la presse, un spectacle de guerre. Des scènes de fin du monde.
    «On avait l’impression d’avoir survécu à un tremblement de terre ou bien à un bombardement»,
    écrivait Omar Belhouchet dans El Watan du lendemain.
    Le Soir d’Algérie est sans doute celui qui a le plus accusé le coup : ses locaux sont quasiment réduits
    en poussière par le souffle de l’explosion. Dans la foulée, le grand journal populaire du soir perdait trois
    de ses piliers, retirés douloureusement des décombres : Allaoua Aït Mebarek, directeur de la rédaction,
    Mohamed Dorbhan, alias Tewfik Dahmani, chroniqueur, et Djamel Derraza, cruciverbiste,
    animateur de la page «Détente», très appréciée par les lecteurs.Suite...
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    Post C'était Libération de Nelson c'était 11 février 1990

    11 février 1990, libération de Nelson Mandela
    Le fait du jour
    11 Février 2016
    Il y a 26 ans, le leader de la lutte contre l'apartheid était libéré, après 27 ans de prison.

    Le leader de la lutte contre l’apartheid en Afrique du sud aura passé 27 ans 6 mois et 6 jours e.jpg

    Il y a 26 ans, dans l’après-midi du 11 février 1990, Nelson Mandela était libéré.
    Le leader de la lutte contre l’apartheiden Afrique du Sud aura passé 27 ans 6 mois
    et 6 jours en prison.
    Peut-être vous rappellez vous les images de cette libération,
    ce grand homme aux cheveux gris, à la démarche hésitante, dans sa main gauche,
    la main de sa femme Winnie son point droit, levé et ce sourire presque étonné.
    Un peu moins d’un an plus tard,l’apartheid est définitivement aboli en Afrique du sud.
    Et en avril 1994, 30 ans après avoirété condamné à la prison à vie, Nelson Mandela est
    élu président de la République sud-africaine. Il devient le premier
    président noir dans un pays qui comptait 24 millions de noirs pour 5 millions de blancs.
    26 après cette libération, l’Afrique du sud est le pays le plus richedu continent africain,
    mais les inégalités restent très fortes.Un seul chiffre : au pays de Mandela, les revenus
    des familles blanches sont 6 fois plus élevés que ceux des familles noires.
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