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  1. #21
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    Re : Soudan : une chrétienne condamnée au fouet et à la pendaison pour apostasie et a

    Salut

    Il suffit de lire les post precedents de certains intervenants pour comprendre d ou vient le probleme

    Ils avouent ne rien comprendre a l islam mais il y adherent cependant sans aucune restriction

    Ce sont les gens sans cerveau qui sont capables de cela mais en aucun cas les etres humains civilises doues normalement de raison

    A+
    Les dieux ont été inventés par les hommes pour manipuler les peuples

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  3. #22
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    Re : Soudan : une chrétienne condamnée au fouet et à la pendaison pour apostasie et a

    Les generations passent bigfat, les gens evoluent contrairement aux livres sacrès, aujourdhuis une bonne partie des musulmans ne vois la vie que par la religion, et justifie l'injustifiable par les ecrits, ils manquent ancore d'une mentalitè humaniste et sourtout contradictoire qui ferais evoluer les peuples et vivre sereinement dans les difference et la paix avec les mecreants et meme avec les autres musulmans.
    Les ecoles privès chretienne enseignent l'evolutionisme, ils arrangent un peut avec la creation mais ils n'osent nier l'evolution, c'est pour te dire, donne temps au temps

    Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse

    Woody Allen

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  4. #23
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    Re : Soudan : une chrétienne condamnée au fouet et à la pendaison pour apostasie et a

    Citation Envoyé par BigFat Voir le message
    Salut

    Et pourquoi utiliser toujours le terme de sioniste a propos des ressortissants de l etat juif ?
    Les palestiniens qui defendent leur patrie sont donc aussi des sionistes non ?

    A+
    salut big

    le sionisme fut inventé en 1892 par un homme concernant le retour en terre sainte qui est la palestines

    les juifs sont destins à errer sur terre car il ont encouru la colère d'Allah a cause des falsifications des textes sacrès et notammant la thora

    beaucoup de juifs orthodoxes sont contre le retour en terre sainte, car, ils courent à leur perte (contre le commendement d'Allah)

    les sionistes manipulent le monde contre l'islam car c'est la religion de vérité descendu à cause des falsifications

    l'histoire






    Theodor Herzl, fondateur d’Israël : Un antisémite ? [Vidéo]



    En 1893, le journaliste Theodor Herzl, Juif de naissance mais adepte convaincu de la culture allemande, propose sa propre solution au « problème juif ». Au nom de l’amitié entre les races, il invitera le Pape de l’époque à baptiser et convertir tous les juifs d’Autriche, lors d’une cérémonie spéciale qui aura lieu dans l’église de Saint Stéphane à Vienne.

    Dans son journal (Journal 1, page 14), il écrit : « Voici environ deux ans, j’ai entrepris de résoudre le problème juif, au moins en Autriche, avec l’aide de l’église catholique. J’ai demandé l’aide des hauts prélats de l’église autrichienne, afin d’obtenir par leur biais, une entrevue avec le Pape, pour lui dire : "Aidez-nous avec les antisémites, et je déclencherai un mouvement formidable parmi les Juifs, qui se convertiront de façon fière et spontanée au christianisme" ».
    Herzl décrit aussi dans les moindres détails, la cérémonie de conversion de masse qu’il prépare.

    « La conversion sera effectuée en plein jour, un dimanche midi, dans la cathédrale de Saint Stéphane, par une procession joyeuse au son du clocher. Pas en cachette, selon la coutume des Juifs jusqu’à ce jour, mais la tête haute. Le fait que des leaders juifs qui conservent leur Judaïsme accompagnent leur peuple jusqu’aux portes de l’église, garantira la sincérité de la démarche. Nous, qui avons résisté courageusement, sommes la dernière génération attachée à la fois de nos pères.Mais nous voulions convertir nos enfants au christianisme avant qu’ils n’arrivent à l’âge de la raison, âge auquel la conversion revêt une forme de lâcheté […] ».

    Autre extrait, tiré de la revue de Theodor Herzl « Tmurah », No 2, pages 12 et 13 : « Les prêtres sont au top de l’échelle, car ils ne sont pas attirés par l’argent ».
    La vidéo qui suit dévoile la facette méconnue de Theodor Herzl, fondateur de l’entité sioniste. Il méprisait les Juifs qui observaient la Torah et la tradition juive. Herzl avait des idées antisémites et décrivait les Juifs comme porteurs du mal…







  5. #24
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    Re : Soudan : une chrétienne condamnée au fouet et à la pendaison pour apostasie et a

    Salut

    @Rino
    Tu parles mieux que moi et tu es plus mesure aussi dans tes propos

    Et tu as 200% raison

    Bravo a toi

    A+
    Les dieux ont été inventés par les hommes pour manipuler les peuples

  6. #25
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    Re : Soudan : une chrétienne condamnée au fouet et à la pendaison pour apostasie et a

    Citation Envoyé par BigFat Voir le message
    Salut

    @Rino
    Tu parles mieux que moi et tu es plus mesure aussi dans tes propos

    Et tu as 200% raison

    Bravo a toi

    A+
    salut big, rino

    ce que j'associe à ton post et à votre manière de pensée......................

    "Puisque Tu m'as mis en erreur, dit [Iblis], je m'assoirai pour eux sur Ton droit chemin, puis je les assaillirai de devant, de derrière, de leur droite et de leur gauche. Et, pour la plupart, Tu ne les trouveras pas reconnaissants." [Al 'A`râf, V.16-17]

  7. #26
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    Re : Soudan : une chrétienne condamnée au fouet et à la pendaison pour apostasie et a

    Citation Envoyé par safir97 Voir le message
    salut big, rino

    ce que j'associe à ton post et à votre manière de pensée......................

    "Puisque Tu m'as mis en erreur, dit [Iblis], je m'assoirai pour eux sur Ton droit chemin, puis je les assaillirai de devant, de derrière, de leur droite et de leur gauche. Et, pour la plupart, Tu ne les trouveras pas reconnaissants." [Al 'A`râf, V.16-17]
    Salam Safir,
    Ils sont mal barrés, les pauvres, à leur mort, il vont se rappeler de ce tu as dit et de TOI, mssakines ( les pauvres ).....
    Forever HD 7420, Géant 2500 HD

    "Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console"

    "Qui que tu sois, viens, viens. Même si tu es un athée, c'est ici la demeure de l'espoir"

  8. #27
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    Re : Soudan : une chrétienne condamnée au fouet et à la pendaison pour apostasie et a

    J'ais hate de mourir rien que pour voir mon safir se pointer et dire.........bordel t'avais raison

    Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse

    Woody Allen

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  9. #28
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    Re : Soudan : une chrétienne condamnée au fouet et à la pendaison pour apostasie et a

    salam harroud....salut rino

    ah, franchement, vos réactions........mdrrrrrrrrr

    on en rigole......le feu, un élément de l'enfer...oui rino tu l'utilises tous les jours, n'est ce pas une preuve, un rappel ?

  10. #29
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    Re : Soudan : une chrétienne condamnée au fouet et à la pendaison pour apostasie et a

    J'utilise l'eau, le PC, le feu non, beaucoup moins depuis que je suis passè a la clope electronique

    Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse

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  11. #30
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    Re : Soudan : une chrétienne condamnée au fouet et à la pendaison pour apostasie et a

    L’islam ne force pas les non-musulmans vivant en pays musulmans à se conformer aux lois islamiques. Ils n’ont pas, par exemple, à payer la zakat[1], tandis que sous la loi islamique, un musulman refusant de payer la zakat et niant son obligation devient un mécréant. Aussi, la loi islamique oblige les hommes musulmans à faire leur service militaire, s’ils en sont capables, mais en exempte les non-musulmans, malgré le fait qu’une telle obligation, pour eux, rendrait service à tous, musulmans et non-musulmans. En contrepartie de ces deux exemptions, les citoyens non-musulmans paient une taxe de résidence connue sous le nom de jizya. Sir Thomas Arnold a écrit : « La jizya était si minimale qu’elle ne constituait un fardeau pour personne, surtout si l’on considère qu’elle les exemptait du service militaire, qui était pourtant une obligation pour leurs concitoyens musulmans. »[2]
    L’islam permettait également aux non-musulmans d’observer leurs lois civiles dans des domaines tels que le mariage et le divorce. Pour ce qui est de la justice criminelle, les juristes musulmans prononçaient des sentences contre les non-musulmans sur ce qui était considéré comme péché dans leur religion, mais ne les inculpaient point sur ces choses considérées comme licites, pour eux, tels que la viande de porc et le vin.[3] Cela est clairement basé sur la façon de faire du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) lorsqu’il vint à Médine et qu’il y établit une « constitution ». Il permettait aux tribus non-musulmanes de se référer à leurs propres écritures religieuses et à leurs propres érudits en ce qui concernait leurs affaires personnelles. S’ils le souhaitaient, cependant, ils pouvaient demander au Prophète de juger entre eux. Dieu dit, dans le Coran :
    « S’ils viennent à toi, (ô Mohammed), juge entre eux ou alors refuse d’intervenir. » (Coran 5:42)
    Le Prophète, donc, permettait aux membres de chaque religion de juger entre eux concernant leurs propres affaires et ce, sur la base de leurs écritures, dans la mesure où cela n’allait pas à l’encontre de principes établis dans la constitution; c’était une façon de faire qui tenait compte du bien commun et de la coexistence paisible des membres de la société.
    Omar ibn Abdoulaziz, un dirigeant musulman, avait de la difficulté à accepter que les non-musulmans continuent de suivre leurs propres règles sociales lorsque celles-ci allaient à l’encontre d’injonctions islamiques. Il écrivit une lettre à Hasan al-Basri,[4] lui demandant ainsi conseil : « Comment se fait-il que les califes bien-guidés qui nous ont précédés aient laissé les Gens de l’Alliance faire comme bon leur semblait, les laissant épouser de proches parents[5], et garder du vin et des porcs? » Hasan répondit : « Ils payaient la jizya pour qu’on les laisse agir en fonction de leurs croyances. Tu ne dois suivre que la loi islamique et non pas inventer de nouvelles règles. »[6]
    Les Gens de l’Alliance avaient leurs propres tribunaux où ils allaient régler leurs différends, mais s’ils le souhaitaient, ils pouvaient avoir recours aux tribunaux islamiques. Dieu dit à Son prophète, dans le Coran :
    « S’ils viennent à toi, (ô Mohammed), juge entre eux ou alors refuse d’intervenir. Et si tu refuses d’intervenir, jamais ils ne pourront te faire de mal. Mais si tu les juges, alors que ce soit en toute équité car certes, Dieu aime ceux qui jugent de façon équitable. » (Coran 5:42)
    Adam Metz, un historien occidental, a écrit dans son ouvrage intitulé Islamic Civilization in the Fourth Century of the Hegira (La civilisation islamique au quatrième siècle de l’hégire) :
    « Comme la loi islamique s’adressait particulièrement aux musulmans, l’État islamique permettait aux membres des autres religions d’avoir leurs propres tribunaux. Ce que nous savons au sujet de ces tribunaux, c’est qu’il s’agissait de tribunaux d’église et que leurs leaders spirituels en étaient les juges. Ils écrivirent un grand nombre de livres sur le droit canon et leurs jugements ne se limitaient pas aux affaires personnelles. En effet, ils incluaient des problèmes comme l’héritage et la plupart des litiges entre chrétiens qui n’impliquaient pas l’État. »[7]
    Force est donc de constater que l’islam ne sanctionnait pas les non-musulmans s’ils faisaient des choses permises par leurs lois religieuses, même si ces choses étaient interdites par l’islam. La tolérance de l’islam envers les non-musulmans demeure inégalée et aucune loi religieuse, aucun gouvernement laïque ou système politique ne peut s’y comparer, même de nos jours. Gustave LeBon a écrit :
    « Les Arabes auraient facilement pu être aveuglés par leurs premières conquêtes et maltraité leurs opposants ou les forcer à embrasser l’islam, qu’ils souhaitaient répandre à travers le monde. Mais ils évitèrent cela. Les premiers califes, qui possédaient un génie politique que l’on retrouve rarement chez les adhérents aux nouvelles religions, avaient compris que la religion et les systèmes de pensée ne s’imposent pas par la force. Alors, ils traitèrent les peuples de Syrie, d’Égypte, d’Espagne et de tous les pays dont ils prirent le contrôle avec beaucoup de considération, comme on a pu le voir. Ils leur permirent de conserver intactes leurs lois, leurs règles et leurs croyances et ne leur imposèrent que la jizya, qui était d’un montant dérisoire lorsque comparé à ce qu’ils avaient du payer comme taxes, auparavant, en échange de leur sécurité. La vérité est que jamais les nations n’avaient connu de conquérants plus tolérants que les musulmans ni de religion plus tolérante que l’islam. »[8]


    Footnotes:[1] Zakat: l’un des piliers de l’islam. Il s’agit d’une charité obligatoire due sur certains types de biens.

    [2] Arnold, Thomas, ‘Invitation to Islam,’ p. 77

    [3] Maududi, Abul ‘Ala, ‘The Rights of The People of Covenant In The Islamic State,’ p. 20-21

    [4] Hasan al-Basri fut l’un des plus grands érudits musulmans de la seconde génération de musulmans. Il était connu pour son ascétisme et son vaste savoir. Né à Médine en 642, il était le fils d’un esclave capturé à Maysan, qui avait été libéré par le secrétaire du Prophète, Zayd bin Thabit. Il grandit à Basra, en Irak. Hasan rencontra plusieurs compagnons du Prophète et transmit plusieurs hadiths de ce dernier. Sa mère avait été au service d’Oum Salama, une des épouses du Prophète. Il mourut en l’an 728, à Basra, à l’âge de 88 ans.

    [5] Jusqu’à ce jour, les zoroastriens considèrent permis d’épouser les gens de leur propre famille.

    [6] Maududi, Abul ‘Ala, ‘The Rights Of The People of Covenant In The Islamic State,’ p. 22

    [7] Metz, Adam, ‘Islamic Civilization in the Fourth Century of the Hegira,’ vol 1, p. 85

    [8] Lebon, G, ‘The Civilization Of The Arabs,’ p. 605



    L’islam ne force pas les non-musulmans vivant en pays musulmans à se conformer aux lois islamiques. Ils n’ont pas, par exemple, à payer la zakat[1], tandis que sous la loi islamique, un musulman refusant de payer la zakat et niant son obligation devient un mécréant. Aussi, la loi islamique oblige les hommes musulmans à faire leur service militaire, s’ils en sont capables, mais en exempte les non-musulmans, malgré le fait qu’une telle obligation, pour eux, rendrait service à tous, musulmans et non-musulmans. En contrepartie de ces deux exemptions, les citoyens non-musulmans paient une taxe de résidence connue sous le nom de jizya. Sir Thomas Arnold a écrit : « La jizya était si minimale qu’elle ne constituait un fardeau pour personne, surtout si l’on considère qu’elle les exemptait du service militaire, qui était pourtant une obligation pour leurs concitoyens musulmans. »[2]
    L’islam permettait également aux non-musulmans d’observer leurs lois civiles dans des domaines tels que le mariage et le divorce. Pour ce qui est de la justice criminelle, les juristes musulmans prononçaient des sentences contre les non-musulmans sur ce qui était considéré comme péché dans leur religion, mais ne les inculpaient point sur ces choses considérées comme licites, pour eux, tels que la viande de porc et le vin.[3] Cela est clairement basé sur la façon de faire du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) lorsqu’il vint à Médine et qu’il y établit une « constitution ». Il permettait aux tribus non-musulmanes de se référer à leurs propres écritures religieuses et à leurs propres érudits en ce qui concernait leurs affaires personnelles. S’ils le souhaitaient, cependant, ils pouvaient demander au Prophète de juger entre eux. Dieu dit, dans le Coran :
    « S’ils viennent à toi, (ô Mohammed), juge entre eux ou alors refuse d’intervenir. » (Coran 5:42)
    Le Prophète, donc, permettait aux membres de chaque religion de juger entre eux concernant leurs propres affaires et ce, sur la base de leurs écritures, dans la mesure où cela n’allait pas à l’encontre de principes établis dans la constitution; c’était une façon de faire qui tenait compte du bien commun et de la coexistence paisible des membres de la société.
    Omar ibn Abdoulaziz, un dirigeant musulman, avait de la difficulté à accepter que les non-musulmans continuent de suivre leurs propres règles sociales lorsque celles-ci allaient à l’encontre d’injonctions islamiques. Il écrivit une lettre à Hasan al-Basri,[4] lui demandant ainsi conseil : « Comment se fait-il que les califes bien-guidés qui nous ont précédés aient laissé les Gens de l’Alliance faire comme bon leur semblait, les laissant épouser de proches parents[5], et garder du vin et des porcs? » Hasan répondit : « Ils payaient la jizya pour qu’on les laisse agir en fonction de leurs croyances. Tu ne dois suivre que la loi islamique et non pas inventer de nouvelles règles. »[6]
    Les Gens de l’Alliance avaient leurs propres tribunaux où ils allaient régler leurs différends, mais s’ils le souhaitaient, ils pouvaient avoir recours aux tribunaux islamiques. Dieu dit à Son prophète, dans le Coran :
    « S’ils viennent à toi, (ô Mohammed), juge entre eux ou alors refuse d’intervenir. Et si tu refuses d’intervenir, jamais ils ne pourront te faire de mal. Mais si tu les juges, alors que ce soit en toute équité car certes, Dieu aime ceux qui jugent de façon équitable. » (Coran 5:42)
    Adam Metz, un historien occidental, a écrit dans son ouvrage intitulé Islamic Civilization in the Fourth Century of the Hegira (La civilisation islamique au quatrième siècle de l’hégire) :
    « Comme la loi islamique s’adressait particulièrement aux musulmans, l’État islamique permettait aux membres des autres religions d’avoir leurs propres tribunaux. Ce que nous savons au sujet de ces tribunaux, c’est qu’il s’agissait de tribunaux d’église et que leurs leaders spirituels en étaient les juges. Ils écrivirent un grand nombre de livres sur le droit canon et leurs jugements ne se limitaient pas aux affaires personnelles. En effet, ils incluaient des problèmes comme l’héritage et la plupart des litiges entre chrétiens qui n’impliquaient pas l’État. »[7]
    Force est donc de constater que l’islam ne sanctionnait pas les non-musulmans s’ils faisaient des choses permises par leurs lois religieuses, même si ces choses étaient interdites par l’islam. La tolérance de l’islam envers les non-musulmans demeure inégalée et aucune loi religieuse, aucun gouvernement laïque ou système politique ne peut s’y comparer, même de nos jours. Gustave LeBon a écrit :
    « Les Arabes auraient facilement pu être aveuglés par leurs premières conquêtes et maltraité leurs opposants ou les forcer à embrasser l’islam, qu’ils souhaitaient répandre à travers le monde. Mais ils évitèrent cela. Les premiers califes, qui possédaient un génie politique que l’on retrouve rarement chez les adhérents aux nouvelles religions, avaient compris que la religion et les systèmes de pensée ne s’imposent pas par la force. Alors, ils traitèrent les peuples de Syrie, d’Égypte, d’Espagne et de tous les pays dont ils prirent le contrôle avec beaucoup de considération, comme on a pu le voir. Ils leur permirent de conserver intactes leurs lois, leurs règles et leurs croyances et ne leur imposèrent que la jizya, qui était d’un montant dérisoire lorsque comparé à ce qu’ils avaient du payer comme taxes, auparavant, en échange de leur sécurité. La vérité est que jamais les nations n’avaient connu de conquérants plus tolérants que les musulmans ni de religion plus tolérante que l’islam. »[8]


    Footnotes:[1] Zakat: l’un des piliers de l’islam. Il s’agit d’une charité obligatoire due sur certains types de biens.

    [2] Arnold, Thomas, ‘Invitation to Islam,’ p. 77

    [3] Maududi, Abul ‘Ala, ‘The Rights of The People of Covenant In The Islamic State,’ p. 20-21

    [4] Hasan al-Basri fut l’un des plus grands érudits musulmans de la seconde génération de musulmans. Il était connu pour son ascétisme et son vaste savoir. Né à Médine en 642, il était le fils d’un esclave capturé à Maysan, qui avait été libéré par le secrétaire du Prophète, Zayd bin Thabit. Il grandit à Basra, en Irak. Hasan rencontra plusieurs compagnons du Prophète et transmit plusieurs hadiths de ce dernier. Sa mère avait été au service d’Oum Salama, une des épouses du Prophète. Il mourut en l’an 728, à Basra, à l’âge de 88 ans.

    [5] Jusqu’à ce jour, les zoroastriens considèrent permis d’épouser les gens de leur propre famille.

    [6] Maududi, Abul ‘Ala, ‘The Rights Of The People of Covenant In The Islamic State,’ p. 22

    [7] Metz, Adam, ‘Islamic Civilization in the Fourth Century of the Hegira,’ vol 1, p. 85

    [8] Lebon, G, ‘The Civilization Of The Arabs,’ p. 605



    L’islam ne force pas les non-musulmans vivant en pays musulmans à se conformer aux lois islamiques. Ils n’ont pas, par exemple, à payer la zakat[1], tandis que sous la loi islamique, un musulman refusant de payer la zakat et niant son obligation devient un mécréant. Aussi, la loi islamique oblige les hommes musulmans à faire leur service militaire, s’ils en sont capables, mais en exempte les non-musulmans, malgré le fait qu’une telle obligation, pour eux, rendrait service à tous, musulmans et non-musulmans. En contrepartie de ces deux exemptions, les citoyens non-musulmans paient une taxe de résidence connue sous le nom de jizya. Sir Thomas Arnold a écrit : « La jizya était si minimale qu’elle ne constituait un fardeau pour personne, surtout si l’on considère qu’elle les exemptait du service militaire, qui était pourtant une obligation pour leurs concitoyens musulmans. »[2]
    L’islam permettait également aux non-musulmans d’observer leurs lois civiles dans des domaines tels que le mariage et le divorce. Pour ce qui est de la justice criminelle, les juristes musulmans prononçaient des sentences contre les non-musulmans sur ce qui était considéré comme péché dans leur religion, mais ne les inculpaient point sur ces choses considérées comme licites, pour eux, tels que la viande de porc et le vin.[3] Cela est clairement basé sur la façon de faire du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) lorsqu’il vint à Médine et qu’il y établit une « constitution ». Il permettait aux tribus non-musulmanes de se référer à leurs propres écritures religieuses et à leurs propres érudits en ce qui concernait leurs affaires personnelles. S’ils le souhaitaient, cependant, ils pouvaient demander au Prophète de juger entre eux. Dieu dit, dans le Coran :
    « S’ils viennent à toi, (ô Mohammed), juge entre eux ou alors refuse d’intervenir. » (Coran 5:42)
    Le Prophète, donc, permettait aux membres de chaque religion de juger entre eux concernant leurs propres affaires et ce, sur la base de leurs écritures, dans la mesure où cela n’allait pas à l’encontre de principes établis dans la constitution; c’était une façon de faire qui tenait compte du bien commun et de la coexistence paisible des membres de la société.
    Omar ibn Abdoulaziz, un dirigeant musulman, avait de la difficulté à accepter que les non-musulmans continuent de suivre leurs propres règles sociales lorsque celles-ci allaient à l’encontre d’injonctions islamiques. Il écrivit une lettre à Hasan al-Basri,[4] lui demandant ainsi conseil : « Comment se fait-il que les califes bien-guidés qui nous ont précédés aient laissé les Gens de l’Alliance faire comme bon leur semblait, les laissant épouser de proches parents[5], et garder du vin et des porcs? » Hasan répondit : « Ils payaient la jizya pour qu’on les laisse agir en fonction de leurs croyances. Tu ne dois suivre que la loi islamique et non pas inventer de nouvelles règles. »[6]
    Les Gens de l’Alliance avaient leurs propres tribunaux où ils allaient régler leurs différends, mais s’ils le souhaitaient, ils pouvaient avoir recours aux tribunaux islamiques. Dieu dit à Son prophète, dans le Coran :
    « S’ils viennent à toi, (ô Mohammed), juge entre eux ou alors refuse d’intervenir. Et si tu refuses d’intervenir, jamais ils ne pourront te faire de mal. Mais si tu les juges, alors que ce soit en toute équité car certes, Dieu aime ceux qui jugent de façon équitable. » (Coran 5:42)
    Adam Metz, un historien occidental, a écrit dans son ouvrage intitulé Islamic Civilization in the Fourth Century of the Hegira (La civilisation islamique au quatrième siècle de l’hégire) :
    « Comme la loi islamique s’adressait particulièrement aux musulmans, l’État islamique permettait aux membres des autres religions d’avoir leurs propres tribunaux. Ce que nous savons au sujet de ces tribunaux, c’est qu’il s’agissait de tribunaux d’église et que leurs leaders spirituels en étaient les juges. Ils écrivirent un grand nombre de livres sur le droit canon et leurs jugements ne se limitaient pas aux affaires personnelles. En effet, ils incluaient des problèmes comme l’héritage et la plupart des litiges entre chrétiens qui n’impliquaient pas l’État. »[7]
    Force est donc de constater que l’islam ne sanctionnait pas les non-musulmans s’ils faisaient des choses permises par leurs lois religieuses, même si ces choses étaient interdites par l’islam. La tolérance de l’islam envers les non-musulmans demeure inégalée et aucune loi religieuse, aucun gouvernement laïque ou système politique ne peut s’y comparer, même de nos jours. Gustave LeBon a écrit :
    « Les Arabes auraient facilement pu être aveuglés par leurs premières conquêtes et maltraité leurs opposants ou les forcer à embrasser l’islam, qu’ils souhaitaient répandre à travers le monde. Mais ils évitèrent cela. Les premiers califes, qui possédaient un génie politique que l’on retrouve rarement chez les adhérents aux nouvelles religions, avaient compris que la religion et les systèmes de pensée ne s’imposent pas par la force. Alors, ils traitèrent les peuples de Syrie, d’Égypte, d’Espagne et de tous les pays dont ils prirent le contrôle avec beaucoup de considération, comme on a pu le voir. Ils leur permirent de conserver intactes leurs lois, leurs règles et leurs croyances et ne leur imposèrent que la jizya, qui était d’un montant dérisoire lorsque comparé à ce qu’ils avaient du payer comme taxes, auparavant, en échange de leur sécurité. La vérité est que jamais les nations n’avaient connu de conquérants plus tolérants que les musulmans ni de religion plus tolérante que l’islam. »[8]


    Footnotes:[1] Zakat: l’un des piliers de l’islam. Il s’agit d’une charité obligatoire due sur certains types de biens.

    [2] Arnold, Thomas, ‘Invitation to Islam,’ p. 77

    [3] Maududi, Abul ‘Ala, ‘The Rights of The People of Covenant In The Islamic State,’ p. 20-21

    [4] Hasan al-Basri fut l’un des plus grands érudits musulmans de la seconde génération de musulmans. Il était connu pour son ascétisme et son vaste savoir. Né à Médine en 642, il était le fils d’un esclave capturé à Maysan, qui avait été libéré par le secrétaire du Prophète, Zayd bin Thabit. Il grandit à Basra, en Irak. Hasan rencontra plusieurs compagnons du Prophète et transmit plusieurs hadiths de ce dernier. Sa mère avait été au service d’Oum Salama, une des épouses du Prophète. Il mourut en l’an 728, à Basra, à l’âge de 88 ans.

    [5] Jusqu’à ce jour, les zoroastriens considèrent permis d’épouser les gens de leur propre famille.

    [6] Maududi, Abul ‘Ala, ‘The Rights Of The People of Covenant In The Islamic State,’ p. 22

    [7] Metz, Adam, ‘Islamic Civilization in the Fourth Century of the Hegira,’ vol 1, p. 85

    [8] Lebon, G, ‘The Civilization Of The Arabs,’ p. 605


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