Pour ce qui est de l'aspect sémantique, le terme Zakât a une acception de purification. C’est d’ailleurs de là que l’on trouve le terme dérivé « Tazkiyah », qui a donné l’expression de « Tazkiyatou n-nafs », qui est la branche de l’effort religieux qui est consacré à la purification de l’âme. Le Qour'aane, faisant allusion à une des missions dont le Prophète Mouhammad a été investi affirme :






"C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie (youzakkîhim) et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant
dans un égarement évident (...)" [ Sourate 62 - Verset 2 ]


La racine « Zakkâh » est employée ici dans une forme dérivée pour faire allusion à la notion de purification spirituelle. Mais ce terme a également une autre acception littérale : c’est celle de la croissance, ce que l’on appelle en arabe « An noumâ ». Et on va voir Incha Allah que l’on retrouve ce sens dans l’accomplissement de la Zakât.


Dans le vocabulaire religieux, les juristes définissent la Zakât comme étant un impôt institué par Allah sur le musulman, lorsqu’il atteint un certain seuil de richesse. Il doit alors obligatoirement prélever un pourcentage de ses biens pour le distribuer aux personnes nécessiteuses.