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    Re : les versets du Coran.......questions, précisions, contradictions..?

    Quelle est la durée de la prière nocturne ?


    Accusation

    Aux versets 73:1-5 on nous dit que la prière nocturne dure toute la nuit, mais au verset 20, on mentionne que celle-ci représente moins de deux tiers de la nuit.

    Le Coran [73:1-5]
    Ô ! , toi , l'enveloppé [dans tes vêtements] ! Lève-toi [pour prier], toute la nuit, excepté une petite partie; Sa moitié, ou un peu moins; ou un peu plus. Et récite le Coran, lentement et clairement. Nous allons te révéler des paroles lourdes (très importantes).


    Le Coran [73:20]
    Ton Seigneur sait, certes, que tu (Muhammad) te tiens debout moins de deux tiers de la nuit, ou sa moitié, ou son tiers. De même qu'une partie de ceux qui sont avec toi. Dieu détermine la nuit et le jour. Il sait que vous ne saurez jamais passer toute la nuit en prière. Il a usé envers vous avec indulgence. Récitez donc ce qui [vous] est possible du Coran. Il sait qu'il y aura parmi vous des malades, et d'autres qui voyageront sur la terre, en quête de la grâce de Dieu, et d'autres encore qui combattront dans le chemin de Dieu. Récitez-en donc ce qui [vous] sera possible. Accomplissez la Salat, acquittez la Zakat, et faites à Dieu un prêt sincère. Tout bien que vous vous préparez, vous le retrouverez auprès de Dieu, meilleur et plus grand en fait de récompense. Et implorez le pardon de Dieu. Car Dieu est Pardonneur et Très Miséricordieux.





    Réponse

    Il n'y a aucune contradiction. Premièrement, les versets 1-5 sont adressés directement au prophète Muhammad (paix soit sur lui) qui récitatit ce qui lui était révélé pendant la nuit. Il ne s'agit pas de la longueur de la prière de la 5e prière ('isha). L'enveloppé du verset 1 fait donc référence à lui. Quant au verset 20, celui-ci mentionne une récitation en groupe. Afin de ne pas surcharger personne, Dieu précise dans ce verset :

    Dieu détermine la nuit et le jour. Il sait que vous ne saurez jamais passer toute la nuit en prière. Il a usé envers vous avec indulgence. Récitez donc ce qui [vous] est possible du Coran. Il sait qu'il y aura parmi vous des malades, et d'autres qui voyageront sur la terre, en quête de la grâce de Dieu, et d'autres encore qui combattront dans le chemin de Dieu. Récitez-en donc ce qui [vous] sera possible.

    Où est la contradiction ?

    Que le Bon Dieu soit loué !
    Amen !




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    Re : les versets du Coran.......questions, précisions, contradictions..?

    Est-ce l'Humain qui a besoin de Dieu ou est-ce l'inverse ?




    Accusation Au verset 35:15, on nous dit que c'est l'humain qui a besoin de Dieu, mais au verset 51:56, on nous dit le contraire !

    Le Coran [35:15]
    Ô hommes, vous êtes les indigents ayant besoin de Dieu, et c'est Dieu, Lui qui se dispense de tout et Il est Le Digne de louange.


    Le Coran [51:56]
    Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent.




    Réponse Dieu n'a besoin de rien ni de personne. Dieu a créé l'humain pour qu'il l'ADORE. Cela est la nature profonde de l'humain. Dieu n'attend rien de l'humain excepté son entière soumission. Et même si l'humain s'y refuse, cela ne Lui nuit pas, car Dieu se suffit à Lui-même. Voici deux versets qui l'expliquent bien :

    Le Coran [4:131]
    [..]Et si vous ne croyez pas (cela ne nuit pas à Dieu, car) très certainement à Dieu seul appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Dieu se suffit à Lui-même et Il est digne de louange.


    Le Coran [2:267]
    Ô les croyants ! Dépensez des meilleures choses que vous avez gagnées et des récoltes que Nous avons fait sortir de la terre pour vous. Et ne vous tournez pas vers ce qui est vil pour en faire dépense. Ne donnez pas ce que vous-mêmes n'accepteriez qu'en fermant les yeux !Et sachez que Dieu n'a besoin de rien et qu'Il est digne de louange.


    Aucune contradiction entre ces deux versets. De plus les versets qui suivent 51:56 prouvent que Dieu n'a besoin de rien. Il semble toutefois que les détracteurs de l'Islam n'aient pas pris le temps de les lire ...

    Le Coran [51:57-58]
    Je ne cherche pas d'eux une subsistance; et Je ne veux pas qu'ils me nourrissent. En vérité, c'est Dieu qui est le Grand Pourvoyeur, Le Détenteur de la force, l'Inébranlable.


    Que le Bon Dieu soit loué
    Amen !




  4. #33
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    Re : les versets du Coran.......questions, précisions, contradictions..?

    D'où vient le mal ?




    Accusation Contradiction entre ces 2 versets.
    Dans le premier, le mal et le bien viennent de Dieu. Dans le second, seul le bien vient de Dieu.

    Le Coran [4:78]
    Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables. Qu'un bien les atteigne, ils disent : «C'est de la part de Dieu.» Qu'un mal les atteigne, ils disent : «C'est dû à toi (Muhammad).» Dis : «Tout est de Dieu.» Mais qu'ont-ils ces gens, à ne comprendre presque aucune parole ?


    Le Coran [4:79]
    Tout bien qui t'atteint vient de Dieu, et tout mal qui t'atteint vient de toi-même . Et Nous t'avons envoyé aux gens comme Messager. Et Dieu suffit comme témoin.





    Réponse Il n'y a aucune contradiction entre ces deux versets. Dieu nous a donné la raison et nous sommes responsables de nos actes devant Lui. Oui, tout vient de Dieu, mais nos actes en ce monde ont des conséquences. Dieu laisse le mal se produire afin que les hommes goûtent le fruit de leurs actions. Donc, aucune contradiction entre ces deux versets. Voici un second verset du Coran qui l'explique clairement :

    Le Coran [30:41]
    La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains; afin que Dieu leur fasse goûter une partie de ce qu'ils ont oeuvré; peut-être reviendront-ils (vers Dieu).


    Que le Bon Dieu soit loué
    Amen !

  5. #34
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    Re : les versets du Coran.......questions, précisions, contradictions..?

    Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur l'islam par les non-musulmans

    La Musique et l'Islam


    Réponse du Docteur Yûsuf `Abd Allâh Al-Qaradâwî (source : Islamophile - Ressources Islamiques en langue franaise)

    Parmi les divertissements qui réjouissent les âmes, qui égaient les cœurs et qui font plaisir à l’ouïe, il y a effectivement le chant. L’Islam considère le chant comme licite tant qu’il ne contient pas de propos grossiers, obscènes ou incitant à la débauche. Et il n’y a aucun mal à ce qu’il soit accompagné de musique, si, du moins, celle-ci n’excite pas les nerfs.

    Le chant est recommandé lors des occasions heureuses, afin de répandre la gaieté et de divertir les âmes. Cela est d’autant plus valable les jours de fêtes, de noces, de retour d’un absent, ainsi que lors des repas de mariage, des repas en l’honneur d’un nouveau-né et lors de la naissance du bébé.
    Ainsi, 'Aisha assista au mariage d’un couple médinois et lorsqu’elle rentra chez elle, le Prophète lui demanda : « Ô 'Aisha, n’ont-ils pas organisé une fête ? Parce que les Ansâr aiment faire la fête. » Ibn Abbas dit : « 'Aisha assista au mariage d’une femme médinoise parmi ses proches. Le Messager de Dieu arriva et dit : « Avez-vous offert les cadeaux à la mariée ? » On répondit : « Oui ! » Il demanda : « Avez-vous envoyé quelqu’un chanter en son honneur ? » 'Aisha répondit : « Non. » Le Messager de Dieu reprit : « Les Ansâr sont des gens galants. Pourquoi n’avez-vous pas envoyé avec la mariée quelqu’un chantant par exemple : Ataynâkum ataynâkum, Fa-hayyânâ wahayyâkum (Nous voici venus ! Nous voici venus ! Que Dieu nous salue et que Dieu vous salue !) ? »

    'Aisha raconte que Abu Bakr entra chez elle un jour de Fête du Sacrifice (`îd al-ad’hâ) et qu’il trouva deux servantes qui chantaient et jouaient du tambour, alors que le Prophète était recouvert d’un drap. Abu Bakr se mit en colère contre elles. Le Prophète se découvrit alors le visage et dit : "Laisse-les Abu Bakr ! Ce sont des jours de fête."
    L’Imam Al-Ghazâli mentionne dans son livre Al-Ihyâ’ les hadiths sur le chant des deux servantes et sur les jeux pratiqués par les Abyssins dans la Mosquée du Prophète alors que ce dernier les encourageait par des exclamations : "Bravo, enfants de Arfadah !" Ces hadiths précisent également la demande formulée par le Prophète à l’intention de 'Aisha pour savoir si elle voulait regarder le déroulement des jeux ou non. Ces mêmes hadiths ajoutent en outre que le Prophète demeura en compagnie de son épouse jusqu’à ce que celle-ci s’ennuyât et voulût partir. On rencontre enfin des hadiths mentionnant que 'Aisha jouait avec ses amies. Al-Ghazâlî conclut quant à ces hadiths : « Tous ces hadiths sont mentionnés dans les deux Sahîh. Ils constituent de fait un texte explicite prouvant que le chant et les divertissements ne sont pas illicites. On peut par ailleurs en tirer un certain nombre de conclusions concernant diverses permissions :



    1. Le divertissement : tout le monde sait que les Abyssins ont leurs danses et leurs jeux.


    2. Il est permis de se divertir à l’intérieur même de la mosquée.


    3. Le fait que le Prophète dise aux Abyssins : "Bravo, enfants de Arfadah !" montre qu’il leur demande de poursuivre leurs jeux et les encourage à cela. Comment peut-on alors considérer que ces jeux sont illicites ?


    4. Le Prophète a empêché Abu Bakr et `Umar de blâmer, de refuser ou d’interdire le divertissement. Il leur a expliqué que c’était un jour de fête et un moment de gaieté. Or, le divertissement est source de gaieté.


    5. Le Prophète est resté longtemps à regarder les jeux abyssins et à écouter leur musique, après que 'Aisha a exprimé son accord pour rester également. Cela montre qu’en termes de noblesse de caractère (husn al-khuluq), il est meilleur de faire plaisir aux femmes et aux enfants en assistant avec eux à des divertissements que de vivre dans un ascétisme austère, se priver et priver autrui des plaisirs mondains.


    6. Le Prophète a même pris les devants pour demander à 'Aisha si elle désirait regarder le déroulement des jeux.


    7. Le chant est permis, ainsi que le battement du tambour, comme le montre le hadith des deux servantes. » Al-Ghazâlî poursuit tout ceci dans le chapitre de l’écoute.



    On a rapporté au sujet d’un grand nombre de Compagnons et de Successeurs qu’ils écoutaient des chansons sans y voir le moindre mal.

    Quant aux hadiths prophétiques qui interdisent le chant, il faut savoir qu’ils sont complètement défaillants, si bien qu’aucun d’eux n’a été épargné de la récusation des juristes et des traditionnistes. Le juge Abû Bakr Ibn Al-`Arabî dit : « Rien d’authentique n’existe quant à l’interdiction du chant. » IbnHazm dit : « Tout ce qui a été rapporté sur l’interdiction du chant est faux et controuvé. »

    Néanmoins, le chant et la musique sont souvent allés de pair avec des veillées arrosées et débauchées, ce qui a incité un grand nombre de savants à interdire, tout du moins à déconseiller le chant et la musique. Certains d’entre eux ont dit : « Le chant fait partie des plaisants discours mentionnés dans le verset : « Et, parmi les hommes, il en est qui, dénués de science, achètent de plaisants discours pour égarer hors du chemin de Dieu et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant. » [Coran 31.6] »
    Ibn Hazm répond : « Ce verset mentionne un trait de caractère, qui, s’il est présent chez une personne, fait d’elle automatiquement un mécréant. Il s’agit de celui qui prend le Sentier de Dieu en raillerie. Ainsi, celui qui achète un recueil coranique afin d’égarer les gens du Sentier de Dieu et le prendre en raillerie est très certainement un mécréant. Et c’est ce type de personnes que Dieu dénigre dans ce verset. Il ne dénigre nullement celui qui achète des plaisants discours dans le but de se divertir et de détendre son âme, et non dans le but d’égarer les gens du Sentier de Dieu. »

    Ibn Hazm répond également à ceux qui prétendent que le chant, ne faisant pas partie de la vérité divine, fait dès lors partie de l’égarement. Ceux-ci s’appuient sur le verset suivant : « Au delà de la vérité qu’y a-t-il donc sinon l’égarement ? » [Coran 10.32] Ibn Hazm réplique : « Le Messager de Dieu dit : « Les actions sont jugées d’après les intentions, et il en sera tenu compte à chaque homme dans la mesure de son intention. » Ainsi, celui qui a l’intention d’écouter des chansons afin de mieux désobéir à Dieu est un débauché - et cela n’est pas spécifique uniquement au chant. Quant à celui qui a l’intention de détendre son âme, pour mieux obéir à Dieu et pour retrouver son dynamisme dans l’accomplissement d’œuvres pies, est quelqu’un d’obéissant et de bienfaisant. Et ce qu’il fait relève alors de la vérité divine. Quant à celui qui n’a l’intention ni d’obéir à Dieu ni de Lui désobéir, alors celui-là se livre à des futilités pardonnées par Dieu. Il possède alors le même statut que celui qui sort se promener dans son jardin, ou celui qui s’assoit devant sa porte et regarde les gens passer, ou encore celui qui teint son habit en bleu ou en vert, etc. »

    Il existe cependant certaines limites qu’il est nécessaire d’observer, en ce qui concerne le chant.
    Il est ainsi nécessaire que le sujet de la chanson ne contredise pas la morale et les enseignements islamiques. Une chanson qui glorifierait par exemple l’alcool, la fornication, la violence, ect... est illicite, aussi bien pour celui qui la chante que pour celui qui l’écoute.
    Toutefois, le sujet de la chanson peut parfois ne pas être contraire aux directives islamiques mais c’est la manière dont le chanteur l’interprète qui déplace la chanson du domaine licite au domaine illicite. Un exemple caractéristique est celui du chanteur qui interprète les paroles de manière lascive et déliquescente, cherchant à éveiller les instincts et à séduire l’auditeur en excitant ses désirs concupiscents.

    Tout comme la religion combat l’outrance et l’excès, quels qu’ils soient, même au niveau du culte, elle combat l’excès dans le divertissement. Elle n’accepte pas que ce dernier occupe tout notre temps, car le temps, c’est la vie !
    Nul doute que l’excès dans les choses licites déborde sur le temps à consacrer aux obligations, religieuses ou autres. Quelqu’un a dit avec justesse : « Je n’ai jamais pas vu un excès sans qu’il n’y ait à côté un devoir négligé. »

    Il demeure néanmoins des choses pour lesquelles l’auditeur est soi-même son meilleur conseiller. Si les chansons, tout du moins un type particulier d’entre elles, excitent ses instincts, le séduisent, ou font dominer son aspect animal sur son aspect spirituel, alors il doit éviter de les écouter, afin de fermer les portes par lesquelles s’engouffrent dans son cœur, dans sa religion et dans son caractère, les tempêtes de la tentation. Ainsi, il se repose lui-même et repose les autres avec lui.

    Il est consensuellement admis que le chant devient illicite s’il est accompagné d’autres interdits comme l’alcool, l’indécence ou la débauche. C’est de cela qu’a prévenu le Messager de Dieu - paix et bénédiction sur lui : « Apparaîtront des gens de ma Communauté qui boiront l’alcool en lui donnant un autre nom. On jouera pour eux des instruments de musique et des chanteuses chanteront pour eux. Dieu les engloutira alors dans la Terre et il fera d’eux des singes et des porcs. »

    Il n’est pas nécessaire que cette transformation en singes et en porcs soit physique. Il suffit d’une transformation de l’âme et de l’esprit. Ils seront ainsi porteurs d’une âme de singe et d’un esprit de porc.

    Et Dieu est le plus Savant.



  6. #35
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    Re : les versets du Coran.......questions, précisions, contradictions..?

    Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur l'islam par les non-musulmans

    Question: Pourquoi l'homme a-t-il le droit d'épouser plus d'une femme en islam,
    pourquoi la polygamie est-elle permise en islam?



    Réponse:

    Définition de la polygamie
    La polygamie est un type de mariage dans lequel une personne est unie à plus d'une autre. La polygamie est de deux types: l'une dans laquelle un homme épouse plus d'une femme, et l'autre, la polyandrie, dans laquelle une femme épouse plus d'un homme. En islam, la polygamie est permise mais limitée. Quant à la polyandrie, elle est totalement interdite. Mais pour revenir à la question initiale, à savoir pourquoi un musulman a droit à plus d'une épouse, en voici la réponse.

    Le Coran est l'unique écriture religieuse au monde qui stipule "n'en épousez qu'une seule"

    Le Coran est le seul livre religieux, sur cette terre, à contenir la phrase "n'en épousez qu'une seule". Il n'existe aucun autre livre religieux qui, s'adressant à l'homme, lui dit de n'épouser qu'une seule femme. Dans aucun autre livre religieux, que ce soit le Véda, le Ramayan, le Mahabharat, le Gita, le Talmud ou la Bible, nous ne trouvons de restriction quant au nombre d'épouses. Selon ces écritures, un homme peut épouser autant de femmes qu'il le souhaite. Ce n'est que bien plus tard que les prêtres hindous et l'église chrétienne ont restreint le nombre de femmes à une.

    Selon les manuscrits anciens, plusieurs personnalités hindoues ont eu plusieurs épouses. Le Roi Dashrat, père de Rama, a eu plus d'une épouse. Krishna en a également eu plusieurs.

    Il était permis aux premiers chrétiens d'avoir autant d'épouses qu'ils le souhaitaient, puisque la Bible ne fait mention d'aucune restriction à cet égard. Mais il y a de cela quelques siècles, l'Église a restreint le nombre d'épouses à une. La polygamie est permise dans le judaïsme. Selon la loi talmudique, Abraham a eu trois femmes et Salomon, des centaines. La pratique de la polygamie s'est perpétuée jusqu'au moment où Rabbi Gershom ben Yehudah (960 à 1030 de notre ère) a émis un décret contre elle. Les communautés juives sépharades qui vivent dans les pays musulmans ont perpétué cette pratique jusqu'à aussi tard que 1950, année où une loi du rabbin en chef d'Israël le leur interdit.

    (*Note intéressante: Selon le recensement de 1975, en Inde, les hindous sont plus polygames que les musulmans. Le rapport du "Comité sur le statut de la femme en islam", publié en 1975, mentionne, aux pages 66 et 67, que le pourcentage de mariages polygames entre 1951 et 1961 était de 5.06% chezles hindous et de 4. 31% chez les musulmans. Selon la loi indienne, seuls les hommes musulmans ont le droit d'avoir plus d'une femme. Il est illégal pour tout non-musulman, en Inde, d'avoir plus d'une femme. Malgré cela, les hindous sont plus nombreux à faire partie d'un mariage polygame que les musulmans. Par le passé, il n'existait pas de restriction, pour les hindous, quant au nombre de femmes qu'ils pouvaient épouser. Ce n'est qu'en 1954, lorsque la Loi sur le mariage hindou fut adoptée, qu'il devint illégal, pour un hindou, d'avoir plus d'une épouse. Ce qui fait qu'aujourd'hui, c'est la loi indienne qui interdit à l'homme d'avoir plus d'une femme (et non les écritures hindoues).

    Voyons maintenant pourquoi l'islam permet à l'homme d'avoir plus d'une femme.

    Le Coran permet une polygamie limitée

    Comme je l'ai mentionné plus tôt, le Coran est le seul livre religieux, sur cette terre, qui dit:

    "n'en épousez qu'une seule". Cette phrase se trouve dans un verset de la sourah an-Nisa du Coran:"Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre parmi les femmes qui vous plaisent, mais si vous craignez de n'être pas justes envers celles-ci, alors une seule. "[Le Coran, 4:3]

    Avant que le Coran ne soit révélé, le nombre d'épouses n'était pas limité et plusieurs hommes en avaient des dizaines et certains, des centaines. L'islam a limité ce nombre à quatre. L'islam permet à un homme d'épouser deux, trois ou quatre femmes, mais à condition d'être juste envers chacune d'elles.

    Toujours dans la sourah an-Nisa, au verset 129, on peut lire:
    "Vous ne pourrez jamais être équitables entre vos femmes. . . "[Le Coran, 4:129]

    La polygamie n'est donc pas une règle, mais une exception. Beaucoup de gens croient, à tort, qu'il est obligatoire pour un musulman d'épouser plus d'une femme.

    En gros, il y a en islam cinq catégories de choses à faire et à ne pas faire:
    (i) ‘Fard’ i. e. obligatoire
    (ii) ‘Moustahab’ i.e. recommandé ou encouragé
    (iii) ‘Moubah’ i. e. permis ou acceptable
    (iv) ‘Makrouh’ i.e. non recommandé ou déconseillé
    (v) ‘Haraam’ i. e. interdit

    La polygamie fait partie de ce qui est permis. Nul ne peut affirmer qu'un musulman qui a deux, trois ou quatre femmes est un meilleur musulman que celui qui n'en a qu'une.

    L'espérance de vie des femmes est supérieure à celle des hommes

    Il y a à peu près autant de naissances de garçons que de filles. Mais le système immunitaire de la fille est plus fort que celui du garçon, ce qui fait que la fille arrive à mieux combattre les microbes et les maladies que le garçon. C'est pour cette raison qu'au cours de la petite enfance, il y a plus de décès chez les garçons que chez les filles.

    Durant les guerres, plus d'hommes que de femmes sont tués. Aussi, il y a plus d'hommes que de femmes qui meurent de maladies ou dans des accidents. L'espérance de vie des femmes est supérieure à celle des hommes et il y a toujours, dans le monde, plus de veuves que de veufs.

    Il y a plus d'hommes que de femmes en Inde à cause des avortements et des infanticides

    L'Inde est l'un des rares pays, avec quelques-uns de ses pays voisins, où le nombre de femmes est inférieur à celui des hommes. Cela est dû essentiellement au taux très élevé d'infanticides (contre les filles) en Inde, et au fait que plus d'un million de foetus femelles sont avortés chaque année dans ce pays, après que leur sexe ait été identifié. Si ces pratiques inhumaines cessaient, il y aurait en Inde, comme dans les autres pays, plus de femmes que d'hommes.

    Il y a plus de femmes que d'hommes dans le monde

    Aux États-Unis, il y a 7,8 millions de femmes de plus que d'hommes. À New-York seulement, il y a un million de femmes de plus que d'hommes, et parmi ces derniers, un tiers sont gays, i.e. sodomites. Dans tous les États-Unis, il y a plus de vingt-cinq millions de gays. Ces hommes, évidemment, ne souhaitent pas épouser des femmes. En Grande-Bretagne, il y a quatre millions de femmes de plus que d'hommes. En Allemagne, ce sont cinq millions de plus et en Russie, neuf millions.
    Dieu seul sait combien d'autres millions de femmes en plus il y a dans le monde.

    Contraindre chaque homme à n'épouser qu'une femme n'est pas réaliste

    Même si chaque homme épousait une femme, il y aurait toujours plus de trente millions de femmes sans mari aux États-Unis (si l'on tient compte du fait que ce pays compte plus de vingt-cinq millions de gays). Il y aurait plus de quatre millions de femmes en Grande-Bretagne, cinq millions en Allemagne et neuf millions en Russie qui seraient incapables de se trouver un mari.
    Imaginez que ma soeur soit l'une de ces femmes célibataires vivant aux États-Unis, ou supposez que votre propre soeur soit l'une d'elles. Les deux seules options qui s'offrent à elle sont soit d'épouser un homme qui est déjà marié, soit de devenir une femme "publique". Il n'y a pas d'autre option. Et toute femme chaste optera certainement pour la première.
    La plupart des femmes n'aimeraient pas partager leur mari avec d'autres femmes. Mais en islam, lorsque cela devient vraiment nécessaire, les musulmanes en accord avec leur foi pourraient supporter une perte personnelle pour éviter que d'autres soeurs musulmanes deviennent des femmes délaissées dont n'importe qui pourrait abuser.

    Il est préférable d'épouser un homme marié plutôt que de devenir une femme"publique"

    Dans la société occidentale, il est courant pour un homme d'avoir des maîtresses et/ou plusieurs affaires extra-conjugales. Dans ces cas, la femme impliquée mène une vie déshonorante et instable. Ironiquement, cette même société est incapable d'admettre qu'un homme choisisse la polygamie, dans laquelle les femmes conservent une position digne et honorable dans la société et mènent une vie stable.

    Par conséquent, les deux seules options qui s'offrent à une femme incapable de trouver un mari sont d'épouser un homme marié ou de devenir une femme " publique". L'islam préfère donner aux femmes une position honorable en permettant la polygamie et en interdisant la débauche.

    Il y a plusieurs autres raisons pour lesquelles l'islam a permis la polygamie limitée, mais c'est d'abord et avant tout pour protéger la chasteté de la femme.



  7. #36
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    Re : les versets du Coran.......questions, précisions, contradictions..?

    Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur l'islam par les non-musulmans

    Question : Si l'homme a le droit d'avoir plus d'une épouse, pourquoi l'islam interdit-il à la femme d'avoir plus d'un mari?




    Réponse:

    Beaucoup de gens, dont certains musulmans, mettent en doute la logique permettant au musulman d'avoir plus d'une épouse tout en privant les femmes du même "droit".
    Je tiens tout d'abord à affirmer de façon catégorique que le fondement de la société islamique est la justice et l'équité. Allah a créé l'homme et la femme égaux, mais chacun avec des capacités et des responsabilités différentes. L'homme et la femme sont différents, autant sur le plan physiologique que psychologique. Leurs rôles et leurs responsabilités sont différents. L'homme et la femme sont égaux en islam, ce qui ne signifie pas qu'ils soient identiques.
    Dans les versets 22 à 24 de la sourah an-Nisa se trouve la liste des femmes que le musulman ne peut épouser. Le verset 24 mentionne, parmi les femmes qu'il lui est interdit d'épouser, "les femmes qui ont un mari".


    Voici les raisons pour lesquelles la polyandrie est interdite en islam:



    1. Dans le cas de la polygamie, les parents des enfants nés d'un tel mariage peuvent facilement être identifiés. Il est aussi facile d'identifier le père que la mère. Mais si une femme épouse plus d'un homme, seule la mère des enfants nés d'un tel mariage peut être identifiée. Quant au père, il est impossible de l'identifier. L'islam accorde une très grande importance à l'identification des deux parents. Plusieurs psychologues affirment que les enfants qui ne connaissent pas leurs parents, et plus particulièrement leur père, peuvent souffrir de divers désordres mentaux. Souvent, ils vivront une enfance malheureuse. C'est une des raisons pour lesquelles les enfants des prostituées connaissent pour la plupart une enfance malsaine. Si un enfant issu d'une union polyandre était admis à l'école et qu'on demandait à la mère le nom du père de l'enfant, elle devrait forcément donner deux ou plusieurs noms! Je n'ignore pas que les récents progrès en science permettent maintenant d'identifier la mère et le père à l'aide de tests génétiques. Par conséquent, cet argument, qui était valide dans le passé, pourrait l'être moins de nos jours.

    2. L'homme est plus polygame de nature que ne l'est la femme.

    3. Biologiquement, il est plus facile pour un homme de remplir ses devoirs en tant que mari, même s'il a plusieurs femmes. Une femme qui se retrouverait dans une situation similaire, i.e. ayant plusieurs maris, serait incapable de remplir ses devoirs d'épouse. La femme subit plusieurs dérangements psychologiques et comportementaux au cours des différentes phases de son cycle menstruel.

    4. Une femme ayant plus d'un mari et donc plusieurs partenaires sexuels court plus de risques de contracter une maladie vénérienne, ou MTS, et de la transmettre à chacun de ses partenaires, de sorte qu'ils se retrouvent tous avec la maladie même si aucun d'eux n'a eu de relation extra-conjugale. Ce qui ne pourrait pas être le cas d'un homme qui a plus d'une épouse et qu'aucun d'eux n'a de relation extra-conjugale.
    Ces raisons dont nous venons de discuter sont celles qui viennent logiquement à l'esprit. Il y a probablement plusieurs autres raisons pour lesquelles Allah, dans Sa sagesse infinie, a interdit la polyandrie.


    Dernière modification par safir97 ; 12/07/2013 à 17h41.

  8. #37
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    Re : les versets du Coran.......questions, précisions, contradictions..?

    Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur l'islam par les non-musulmans


    Question: Pourquoi l'islam dégrade-t-il la femme en la cachant derrière un voile?


    Réponse:

    Le statut de la femme en islam est souvent la cible d'attaques de la part des médias occidentaux. Le "hijab", ou tenue vestimentaire islamique, est souvent cité comme exemple de "l'assujettissement" de la femme en islam. Avant d'analyser les raisons de l'obligation du hijab en islam, voici d'abord un aperçu de ce qu'était le statut de la femme dans les sociétés pré-islamiques.

    1. Dans le passé, les femmes étaient déshonorées et réduites à être des objets de luxure
    Les exemples historiques suivants illustrent très clairement que le statut de la femme dans les civilisations pré-islamiques était de loin inférieur à celui de l'homme, au point où elles étaient privées de toute dignité humaine:

    a. La civilisation babylonienne :
    Les femmes étaient rabaissées et privées de tout droit sous la loi babylonienne. Si un homme assassinait une femme, plutôt que d'être puni pour son crime, c'est sa femme qui était mise à mort.

    b. La civilisation grecque :
    La civilisation grecque est considérée comme la plus prestigieuse des civilisations anciennes. Dans cette civilisation très "prestigieuse", on méprisait les femmes et on ne leur accordait aucun droit. Dans la mythologie grecque, une femme imaginaire appelée Pandore est la source de tous les malheurs des hommes. Les Grecs considéraient les femmes comme des personnes moins qu'humaines et inférieures aux hommes. Bien que la chasteté des femmes fût considérée comme précieuse chez eux, les Grecs se livrèrent plus tard à toutes sortes de perversions sexuelles, si bien que la prostitution devint chose courante dans toutes les classes de la société grecque.

    c. La civilisation romaine :
    Lorsque la civilisation romaine était au zénith de sa "gloire", un homme avait tout à fait le droit d'ôter la vie à sa femme. Par ailleurs, la prostitution et la nudité étaient choses courantes chez les Romains.

    d. La civilisation égyptienne :
    Les Égyptiens considéraient les femmes comme mauvaises et voyaient en elles un signe du diable.

    e. L'Arabie pré-islamique :

    Avant la propagation de l'islam en Arabie, les Arabes méprisaient les femmes, et très souvent, quand une fille leur venait au monde, ils l'enterraient vivante.
    2. L'islam a élevé la femme à un rang supérieur, lui a donné l'égalité et attend d'elle qu'elle se maintienne à ce niveau
    L'islam a élevé le statut de la femme et lui a accordé ses droits légitimes il y a de cela 1400 ans. Elle se doit de se maintenir à ce niveau et ne rien accepter de moins que ce qu'Allah lui a accordé.

    Le hijab des hommes

    Les gens parlent habituellement du hijab en relation avec la femme. Cependant, dans le Coran, Allah mentionne le "hijab" de l'homme avant celui de la femme. Dans la sourah Noor, le Coran dit:
    "Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Allah est, certes, parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font."
    [Le Coran, 24:30]
    Dès qu'un homme regarde une femme, il doit immédiatement baisser les yeux, surtout si la vue de cette femme a provoqué en lui des pensées inavouables.
    Le hijab des femmes

    Le verset suivant de la sourah Noor dit :

    "Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît, et qu'elles rabattent leur voile sur leur poitrine. Et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leur mari, ou à leur père, ou au père de leur mari, ou à leur fils, ou aux fils de leur mari, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes..."
    [Le Coran, 24:31]
    3. Les six conditions du hijab
    Selon le Coran et la Sounnah, il y a six conditions pour que le hijab soit acceptable :

    a. La superficie du corps qui doit être couverte :
    La premier critère est la superficie du corps qui doit être couverte . Elle est différente chez l'homme et la femme. Ce qui doit être obligatoirement couvert chez l'homme est ce qui se situe entre le nombril et les genoux. Pour la femme, cette obligation s'étend à tout le corps, à l'exception du visage et des mains. Si elle le souhaite, elle peut également couvrir ces parties de son corps. Certains érudits musulmans soutiennent que le visage et les mains doivent obligatoirement être couverts. Les cinq autres conditions sont les mêmes pour l'homme et la femme.

    b. Les vêtements doivent être amples et ne pas révéler les formes.

    c. Les vêtements ne doivent pas être transparents de sorte que l'on puisse voir la peau de la personne.

    d. Les vêtements ne doivent pas être séduisants, de façon à attirer le sexe opposé.

    e. Les vêtements ne doivent pas ressembler à ceux portés par le sexe opposé.

    f. Les vêtements ne doivent pas ressembler à ceux des mécréants, que ces derniers les portent à cause de leurs coutumes ou de leur religion.
    4. Le hijab inclut également le comportement
    Le hijab complet, en plus des six critères vestimentaires, inclut également la conduite morale, le comportement, et l'attitude de la personne. La personne qui ne respecte que les conditions vestimentaires du hijab ne l'applique que de façon restreinte. Le hijab vestimentaire doit être accompagné du hijab des yeux, du hijab du coeur, du hijab de la pensée et du hijab de l'intention. Cela inclut également la façon dont une personne marche, la façon dont elle parle, son comportement, etc.

    5. Le hijab constitue une protection contre les offenses
    La raison pour laquelle le hijab a été prescrit aux femmes est mentionnée dans la sourah Al-Ahzab du Coran:
    "Ô Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs grands voiles; elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux."
    [Le Coran, 33:59]

    Le Coran dit que le hijab a été prescrit aux femmes afin qu'elles soient reconnues en tant que femmes modestes, ce qui leur évitera d'être offensées.

    6. L'exemple des soeurs jumelles
    Supposez que deux soeurs jumelles, toutes deux très belles, se promènent sur la rue. L'une d'elles porte le hijab, i.e. que tout son corps est couvert à l'exception de son visage et de ses mains. Sa soeur, quant à elle, est vêtue à l'occidentale, en mini-jupe. Pas loin de là, il y a un voyou qui n'attend qu'une occasion de draguer une fille. Laquelle draguera-t-il? La fille qui porte le hijab ou celle habillée en mini-jupe? Évidemment, il va draguer la fille qui porte une mini-jupe. Ce genre de tenue vestimentaire, qui révèle plus le corps qu'elle ne le couvre, provoque, pour le sexe opposé, une attirance sexuelle qui peut aboutir à avoir des relations hors mariage. Hors l'Islam interdit la fornication mais également les voies qui y mènent.
    Le Coran a donc raison de dire que le hijab est une protection contre les offenses.

    7. La peine capitale pour les violeurs
    Selon la loi islamique (shariah), un homme reconnu coupable de viol doit être condamné à mort. Beaucoup s'étonnent de la "sévérité" de ce châtiment. Certains vont jusqu'à dire que l'islam est une religion cruelle et barbare! Àdes centaines de non-musulmans, j'ai posé la question suivante: imaginez (Dieu vous en garde) qu'un homme viole votre épouse, votre mère ou votre soeur. Vous êtes le juge et le violeur est amené devant vous. À quel châtiment le condamneriez-vous? Tous ceux à qui j'ai posé cette question m'ont répondu qu'ils le condamneraient à mort. Certains sont allés jusqu'à dire qu'ils le tortureraient à mort. Alors à tous ceux-là, je dis: si quelqu'un viole votre femme ou votre mère, vous voulez le condamner à mort. Mais si le même crime est commis contre la femme ou la fille de quelqu'un d'autre, vous dites que la peine capitale est barbare. Pourquoi devrait-il y avoir deux poids et deux mesures ?

    8. La société occidentale prétend avoir élevé le statut de la femme
    La soi-disant libéralisation occidentale de la femme n'est rien d'autre qu'une forme déguisée d'exploitation de son corps et d'avilissement de son âme qui lui enlèvent toute dignité. La société occidentale prétend avoir élevé le statut des femmes. Mais en réalité, elle a rabaissé leur statut à celui de concubines et de maîtresses qui ne sont que des instruments aux mains des débauchés et des marchands de sexe qui cachent leur commerce derrière les façades trompeuses de "l'art" et de la "culture".

    9. Les États-Unis ont l'un des taux de viols les plus élevés
    Les États-Unis sont censés figurer parmi les pays les plus avancés de notre planète. Pourtant, le taux de viols, chez eux, dépasse ceux de tous les autres pays du monde. Selon un rapport du FBI, au cours de l'année 1990, une moyenne de 1756 viols ont été commis chaque jour aux États-Unis. Selon un autre rapport, publié quelques années plus tard, ce sont 1900 viols qui étaient commis quotidiennement aux États-Unis. L'année de ce rapport n'est pas mentionnée; peut-être était-ce 1992 ou 1993. Peut-être les Américains sont-ils devenus plus hardis au cours des années qui ont suivi.

    Imaginez que toutes les femmes portent le hijab aux États-Unis, i.e que chacune d'elles soit couverte de la tête aux pieds, à l'exception du visage et des mains. Et qu'à chaque fois qu'un homme regarde une femme il baisse le regard dès qu'elle provoque chez lui des pensées inavouables. Suite à cela, imaginez que chaque homme qui commet un viol soit condamné à la peine capitale. Je vous le demande: dans de telles conditions, le taux de viols, aux États-Unis, augmentera-t-il, restera-t-il le même ou diminuera-t-il ?

    10. L'application de la shariah (loi islamique) ne peut que faire diminuer le taux de viols

    Dès que la shariah est appliquée, elle n'apporte que des résultats positifs. Si elle était appliquée partout dans le monde, aussi bien aux États-Unis qu'en Europe, ces sociétés ne s'en porteraient que mieux. Le hijab ne rabaisse pas la femme. Au contraire, il l'élève et protège sa modestie et sa chasteté.






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    Re : les versets du Coran.......questions, précisions, contradictions..?

    Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur l'islam par les non-musulmans


    Question: Comment peut-on prétendre que l'islam est une religion de paix alors qu'il a été propagé par l'épée ?

    Réponse:

    Les non-musulmans font souvent remarquer, sur un ton de reproche, que jamais l'islam ne compterait des millions de fidèles à travers le monde s'il n'avait été propagé par la force. Les éclaircissements suivants permettront de comprendre que, loin de s'être répandu par l'épée, l'islam s'est rapidement répandu grâce à la force de sa vérité, ainsi qu'à son appel au raisonnement et à la logique.


    1. Islam signifie "paix"

    Le mot islam vient de la racine "salam", qui signifie "paix". Le mot islam signifie également la soumission à Allah (swt). L'islam est donc une religion de paix (laquelle ne s'obtient que par la soumission à la volonté du Créateur Suprême, Allah (swt)).

    2. La force est parfois nécessaire pour maintenir la paix

    Tous les êtres humains, sur cette terre, ne sont pas en faveur de la paix. Beaucoup d'entre eux n'hésitent pas à la perturber pour servir leurs intérêts personnels. Il est parfois nécessaire de recourir à la force pour maintenir la paix. C'est précisément pour cette raison que nous avons une police qui utilise la force contre les criminels et les individus qui troublent l'ordre public afin de maintenir la paix dans le pays. L'islam encourage la paix. Mais parallèlement, il exhorte ses fidèles à combattre l'oppression. Et le combat contre l'oppression peut, à certains moments, exiger le recours à la force. En islam, la force ne peut être utilisée que pour promouvoir la paix et la justice.

    3. L'opinion de l'historien De Lacy O’Leary

    La meilleure réponse à l'idée reçue selon laquelle l'islam s'est répandu par l'épée vient de l'éminent historien De Lacy O’Leary dans son livre intitulé "Islam at the cross road" (page 8): "L'histoire démontre clairement que la légende des musulmans fanatiques parcourant le monde et imposant, à des nations conquises, l'islam à la pointe de l'épée est l'un des mythes les plus absurdes que les historiens se sont jamais complu à répéter."

    4. Les musulmans ont gouverné l'Espagne 800 ans durant

    Les musulmans ont gouverné l'Espagne pendant environ 800 ans. Jamais les musulmans d'Espagne n'ont utilisé l'épée pour forcer les gens à se convertir à l'islam. Plus tard, les Croisés chrétiens sont arrivés en Andalousie et y ont expulser tous les musulmans qui refusaient de se convertir au christiannisme.

    5. 14 millions d'Arabes sont des chrétiens coptes

    Les musulmans ont été les maîtres de l'Arabie pendant 1400 ans. Les Britanniques l'ont gouvernée pendant quelques années, de même que les Français, mais dans l'ensemble, les musulmans l'ont gouvernée pendant 1400 ans. Aujourd'hui, pourtant, 14 millions d'Arabes sont des chrétiens coptes et ils le sont depuis des générations. Si les musulmans avaient utilisé l'épée, pas un Arabe ne serait demeuré chrétien.

    6. Il y a plus de 80% de non-musulmans en Inde

    Les musulmans ont gouverné l'Inde pendant environ 1000 ans. S'ils avaient voulu, ils auraient pu forcer la conversion de tous les non-musulmans de l'Inde, car ils en avaient le pouvoir. Aujourd'hui, plus de 80% de la population de l'Inde est non-musulmane. Tous ces Indiens non-musulmans attestent que l'islam, chez eux, ne s'est jamais propagé par l'épée.

    7. L'Indonésie et la Malaisie

    L'Indonésie est le pays qui compte le plus de musulmans dans le monde. La majorité des habitants de la Malaisie sont musulmans. Je vous pose la question: "Quelle armée musulmane est allée en Indonésie et en Malaisie?"

    8. Côte est-africaine

    De la même façon, l'islam s'est rapidement répandu sur la côte est de l'Afrique. À ceux qui prétendent que l'islam s'est propagé à la point de l'épée, on peut à nouveau demander: "Quelle armée musulmane est allée sur la côte est-africaine?"

    9. Thomas Carlyle

    Le célèbre historien Thomas Carlyle, dans son livre intitulé "Les héros", parle de cette idée reçue sur la propagation de l'islam: "L'épée, assurément, mais où trouverez-vous votre épée? Toute idée nouvelle est, à ses débuts, minoritaire, précisément unique. Dans l'esprit d'un seul homme. C'est là qu'elle se trouve pendant un moment. Un seul homme sur la planète y croit, il y a un homme seul contre toute l'humanité. Qu'il utilise une épée comme moyen de propager son idée ne l'aiderait en rien. Vous devez trouver votre épée! En général, une chose se propagera d'elle-même comme elle le peut."

    10. Pas de contrainte en religion

    Avec quelle épée l'islam a-t-il été propagé? Même si les musulmans l'avaient voulu, ils n'auraient pu utiliser l'épée pour répandre l'islam, car le Coran dit:
    "Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement."
    [Le Coran, 2:256]

    11. L'épée de l'intellect

    C'est avec l'épée de l'intellect que l'islam s'est répandu. L'épée qui conquiert le coeur et l'esprit des gens. Dans le verset 125 de la sourah an-Nahl (16), le Coran dit:
    "Par la sagesse et la bonne exhortation, appelle les gens au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon."
    [Le Coran, 16:125]

    12. Expansion des religions dans le monde entre 1934 et 1984

    Un article de l'Almanac du Reader's Digest de 1986 donnait, en pourcentages, l'accroissement des principales religions du monde au cours du demi-siècle précédent, i.e de 1934 à 1984. Cet article est également paru dans le magazine anglophone "The Plain Truth". La religion figurant au sommet de la liste était l'islam, avec un accroissement de 235%, suivie de la chrétienté dont l'accroissement n'avait été que de 47%. Nous vous demandons: quelle guerre a eu lieu, au cours de ce demi-siècle, pour que des millions de gens embrassent l'islam?

    13. L'islam est la religion dont l'expansion est la plus rapide en Amérique et en Europe

    De nos jours, la religion dont l'expansion est la plus rapide, en Amérique, est l'islam. La religion dont l'expansion est la plus rapide, en Europe, est l'islam. Quelle épée force les gens, en Occident, à embrasser l'islam en si grand nombre?

    14. Le Docteur Joseph Adam Pearson

    Le Docteur Joseph Adam Pearson affirme, à juste titre: "Les gens qui s'inquiètent de voir un jour les armes nucléraires tomber aux mains des Arabes ne semblent pas comprendre que la "bombe" islamique a été larguée il y a déjà longtemps; elle est tombée le jour où Mohammed (paix sur lui) est né"



  10. #39
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    Re : les versets du Coran.......questions, précisions, contradictions..?

    Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur l'islam par les non-musulmans


    Question : Pourquoi Dieu utilise à la fois le pronom "JE" et "NOUS" dans le coran?


    Réponse:

    Le ‘Nous’ dans le Coran n’est pas un pluriel de nombre, mais un pluriel de respect et de majesté. Les rois parlent au pluriel, par fierté ou par modestie; il est normal que le Roi des rois fasse de même.
    Dieu parle en utilisant le «Nous» lorsqu’est exprimée une action divine où sont associés tous les Attributs divins comme la Création, la Révélation, la préservation du Coran, etc.
    «Nous avons fait descendre le Rappel; nous en sommes le gardien.» (15.9)
    «C’est nous qui vous avons créés.
    - Si seulement vous déclarez la vérité!» (56.57)

    «Oui, Nous l’avons fait descendre durant la nuit du Décret.» (97.1)
    «Ne voyez-vous pas comment vous engendrez ?
    Est-ce vous qui créez cela, ou bien en sommes-nous le Créateur ?» (56-58-59)

    «Nous les avons créés; nous avons fixé solidement leurs jointures; mais lorsque nous le voudrons, nous les remplacerons par des êtres semblables à eux.» (76.28)
    Dans les cas précités, le «Nous» traduit un ensemble d’attributs divins qui sont tous à l’œuvre dans une initiative grandiose, comme celle de la Création par exemple.
    Mais lorsque le verset relate un entretien entre Dieu et l’un de ses serviteurs (Moïse par exemple), c’est le pronom personnel singulier qui est employé :
    «Moi, en vérité, je suis Dieu ! Il n’y a de Dieu que moi.
    Adore-moi donc!
    Observe la prière en invoquant mon Nom!» (20.14)
    Dieu dit «Je», car c’est le Moi divin qui parle ici et l’attention est attirée sur le fait et la proclamation, dans le culte, de l’Unicité divine.
    C’est dans le même sens que Dieu dit à une certaine élite:
    «ô vous, les hommes doués d’intelligence !
    Craignez-moi » (2.197)

    et qu’il avertit le commun des mortels de cette façon :
    «Craignez le Feu qui a pour aliment les hommes et les pierres!» 2.24



  11. #40
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    Re : les versets du Coran.......questions, précisions, contradictions..?

    L’interdiction
    de la musique en Islam






    Dans un premier temps, nous allons voir quelques passages du Qor’an ainsi qu’un certain nombre de Hadiths portant sur la musique et les chants. Nous débuterons par les textes faisant allusion à leur interdiction.


    Versets du Qor’an interdisant la musique.

    ● Selon les commentateurs du Qor’an, le verset suivant constitue une mise en garde à l’égard de ceux qui s’adonnent à la musique:

    « Et, parmi les hommes, il est [quelqu’un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d’Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux là subiront un châtiment avilissant. » (Sourate 31 / Verset 6)

    L’érudit de la communauté, Ibn ‘Abbas a dit que le terme « plaisants discours » signifie la chanson; quant à Mujâhid dit que ce mot signifie tambour (Tafsir d’Ibn Kathir 21/40).
    Hassan al-Basrî lui, dit que ce verset a été révélé à propos de la musique et des flûtes (Tafsir d’Ibn Kathir 3/451).

    Ibn Qayyim a dit : « la signification que les compagnons du Prophète ont donné à ce mot suffit largement, à savoir la chanson. Cela a été rapporté par Ibn ‘Abbas et Ibn Mas‘oud. »

    Abu As Sahbâ a dit : « j’ai demandé à Ibn Mas‘oud la signification du terme « plaisant discourt » (verset 6 de la Sourate 31) et il m’a répondu en répétant trois fois : « je jure sur Allah, l’unique divinité que ce terme signifie chanson. » »

    ● Dans un autre verset du Qor’an, Allah fait allusion à la voix de Satan:

    « Et lorsque Nous avons dit aux Anges : "Prosternez-vous devant Adam", ils se prosternèrent, à l’exception d’Iblis, qui dit : "Me prosternerai-je devant quelqu’un que tu as créé d’argile ?"
    Il dit encore : "Vois Tu ? Celui que Tu as honoré au-dessus de moi, si Tu me donnais du répit jusqu’au Jour de la Résurrection; j’éprouverai, certes sa descendance, excepté un petit nombre [parmi eux]".
    Et [Allah] dit : "Va-t-en ! Quiconque d’entre eux te suivra ... votre sanction sera l'Enfer, une ample rétribution.
    Excite, par ta voix, ceux d’entre eux que tu pourras, rassemble contre eux ta cavalerie et ton infanterie, associe-toi à eux dans leurs biens et leurs enfants et fais-leur des promesses". Or, le Diable ne leur fait des promesses qu’en tromperie.
    Quant à Mes serviteurs, tu n’as aucun pouvoir sur eux". Et ton Seigneur suffit pour les protéger! »
    (Sourate 17 / Verset 61 – 65)

    Le célèbre commentateur du Qor’an, Moudjâhid (disciple de Ibn ‘Abbas) affirme que la voix de Satan n’est rien d’autre que la musique et les chants (paroles inutiles).



    Hadiths interdisant la musique.

    Abou Mâlik Al Ach‘ari rapporte que le Prophète Mouhammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit: « Il y aura parmi ma "oummah" (communauté) des gens qui considéreront le vin, le porc, la soie (pour les hommes) et les instruments de musique (ma‘âzif) comme étant licites." (Rapporté par Boukhâri)

    Cheikh al Islam Ibn Taymiya a dit : « ce Hadith prouve l’interdiction de tous les instruments de musique. » ( al-Majmou‘ 11/535).

    D’après Abou Houraïra (radhia allâhou anhou) le Prophète Mouhammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit: « écouter (individuellement) les instruments de musique est un péché. Se rassembler pour le faire est un péché plus grave (Fisq). Y prendre du plaisir est du "Koufr"[1]»(Rapporté par Abou Ishâq)

    ‘Ali a cité ceci du Prophète Mouhammad (salla Allahou ‘alayhi wa sallam): « J’ai été envoyé pour briser les instruments de musique. » (Rapporté par Ibn Ghaylân)

    Selon Abou Oumama le Prophète Mouhammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit: « Allah m’a envoyé comme miséricorde et guidée pour les mondes. Et Il m’a ordonné de faire disparaître les "mazâmîr", les "barâbit" et les "ma‘âzif" (différents instruments de musique), ainsi que les idoles qui étaient adorées durant l’Ignorance (Al Djâhiyliyah). » (Rapporté par Ahmad)

    Selon Anas le Prophète Mouhammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam): « Celui qui s’assoit pour écouter une chanteuse aura du plomb fondu coulé dans les oreilles le Jour du jugement dernier. » (Rapporté par Abou Ishâq)

    D’après ‘Omar le Prophète Mouhammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit: « Le salaire du chanteur et de la chanteuse est illicite. » (Rapporté par Tabarani)


    Les thèses des Imams de l’Islam :

    Cheikh Al-Islam Ibn Taymiya a dit : « la thèse des fondateurs des quatre écoles juridiques est que tous les instruments de musique sont interdits. Il a été dit dans le Sahih d’al Boukhari et ailleurs que le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a prédit qu’il y aura parmi sa communauté des personnes qui considéreraient comme permis la soie, l’alcool et les instruments de musique, se rabaissant ainsi au niveau des cochons et des singes. Aucun parmi les disciples des imams n’a évoqué une quelconque dissension entre eux à propos du caractère illicite de l’usage des instruments de musique.»
    (Extrait de al-Majmou‘ 11/576).

    Ibn Qayyim a dit : « la position de Abou Hanifa par rapport à la question est l’une des plus dures. D’ailleurs ses disciples et compagnons ont interdit tous les instruments de musique y compris la flûte et le tambour et même la canne. Ils ont dit que c’est un péché qui entraîne l’adultère et conduit à l’apostasie. Mieux, il disent qu’écouter de la musique c’est commettre un péché et s’en procurer du plaisir c’est faire preuve d’incrédulité vis à vis d’Allah. Ils ont étayé leur position par un hadith qui ne mérite pas d’être cité. Ils disent également qu’on doit s’efforcer pour ne pas l’entendre si l’on passe à côté. »

    Ishaq Ibn ‘Issa qui est un transmetteur de hadith honnête a dit : « J’ai demandé à l’Imam Malik ce qu’il pense des gens de Médine qui écoutent des chansons, est-ce que cela est vrai ? » Il a répondu : « Ceux qui font cela chez nous à Médine sont des pervers ».
    (Source : Tablis Iblis d’Ibn Al Jawzi)

    L’imam Shafi‘i déclara dans "Adab al Qada’" : « Le chant est une distraction détestable comparable à ce qui est faux et absurde, la personne qui s’y prête fréquemment devient un faible d’esprit et son témoignage n’est plus accepté. »

    L’Imam Shafi‘i a dit aussi : « J’ai laissé derrière moi des gens en Iraq qui utilisaient un instrument de musique et ce sont des hypocrites. » L’instrument était un genre d’oreiller en cuir sur lequel ils tapaient avec des baguettes. (Source : Tablis Iblis Ibn Al Jawzi)

    L’auteur de Kifayat al-Akhbâr d’obédience Shafi‘ite a considéré tous les instruments de musique tels que la flûte ou autre, comme étant des choses répréhensibles et que chaque personne qui en est témoin doit les rejeter. Il ajoute : « personne ne doit se soustraire de cette obligation de rejet même lorsque ces actes s’accomplissent en présence de mauvais savants, saboteurs de la Chari‘a ou des sales fakirs, c’est-à-dire les soufis qui se nomment ainsi. Ces soufis là sont des égarés qui répondent à tout appel. Ils ne se laissent pas guider par la lumière de la science, ils se laissent emporter par n’importe quel vent ». (Voir Kifayat al-Akhbar 2/128)

    L’imam Ahmed a dit : « la musique fait germer l’hypocrisie dans le cœur. Elle ne plait pas.»
    (Source : Talbis Iblis Ibn al-Jawzi)

    Ibn Qudama, le vérificateur de l’école hanbalite a dit : « Quiconque les écoute (les instruments de musique) à plein temps est considéré comme un apostat ». (Source : al-Moughnî 10/173)


    Hadiths autorisant certains types de musique.

    Bouraïdah a dit: Le Prophète Mouhammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) partit une fois pour une campagne militaire. A son retour, une jeune fille noire vint le voir et dit:
    « O Envoyé d’Allah ! J’avais formulé le vœu que si Allah vous ramenait sain et sauf, je jouerai du "Douff" (il s’agit d’une sorte de tambourin, qui existait déjà à l’époque du Prophète Mouhammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) et qui était employé aussi bien pour la musique que lors des proclamations et annonces publiques) en votre présence et je chanterai.»
    Le Prophète Mouhammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) lui dit: « Si tu as réellement fait ce vœu, alors tu peux jouer… Au cas contraire, non. »
    Elle commença alors à le faire. Abou Bakr entra et elle continua à jouer. Puis ‘Ali entra et elle continua encore. Ce fut ensuite au tour de Osmân d’arriver et elle ne s’arrêta pas. Enfin, ‘Omar entra: Elle cacha alors son "Douff" sous elle et s’assit dessus.
    Le Prophète Mouhammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) fit alors la réflexion suivante: « Satan a peur de toi, O ‘Omar ! J’étais assis et elle était en train de jouer du "douff". Abou Bakr est entré et elle a continué à jouer. Puis ‘Ali est arrivé et elle a continué encore. Ce fut ensuite au tour de Osmân d’arriver et elle ne s’est pas arrêtée. Enfin, lorsque tu es entré, O ‘Omar, elle a caché le "Douff" ! » (Rapporté par Ahmad et Tirmidhi)

    ‘Aïcha raconte que Abou Bakr est entré chez moi une fois, alors que deux fillettes[2] parmi les "Ansârs" étaient présentes. Elles étaient en train de chanter les actes (de courage et de bravoure) des "Ansârs" lors de la bataille de "Bou‘ath". Mais elles n’étaient pas de véritables chanteuses.
    Abou Bakr dit alors: « Quoi ? La flûte de Satan dans la maison de l’Envoyé d’Allah ? » C’était le jour de ‘Id. Le Prophète Mouhammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit alors : « O Abou Bakr ! Chaque peuple a sa fête et c’est aujourd’hui la nôtre. » (Rapporté par Boukhâri)


    Tentative de conciliation entre ces différents textes.

    Après avoir cité ces nombreuses Traditions qui sont en apparence contradictoires, nous présentons l’explication suivante pour tenter de les concilier.

    Tout d’abord, il rappelle qu’Allah a crée la terre, ainsi que tout ce qu’elle contient, au profit de l'être humain, comme Il le proclame Lui-même dans le Qor’an:

    « C’est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre… » (Sourate 2 / Verset 29)

    Il a donc autorisé à l’homme de jouir et de tirer profit de la création dans son ensemble, exception faite des choses qui lui sont nuisibles et mauvaises. A l’égard de ces dernières, Allah a mis en garde l’être humain et l’a interdit de s’en approcher. C’est ceci qui explique que dans toute chose, la permission prime, tant qu’il n’y a pas d’interdiction formelle ou de prohibition qui soient exprimées par le Créateur. C’est ce concept qui est connu dans le vocabulaire religieux sous l’appellation de "la permission originelle". Cette permission originelle ne s’applique pas seulement aux objets, mais aussi aux actes, aux comportements etc… En d’autres mots, tout ce qui est interdit par Allah est forcément mauvais. Mais ce n’est pas tout. Allah étant le Sage par excellence, il a non seulement interdit à l’homme les mauvaises choses, mais Il lui a aussi interdit de s’approcher de tout ce qui pourrait le conduire progressivement vers celles-ci.

    En résumé donc, la Chari‘a n’a pas interdit à l’homme de profiter des bonnes choses et des plaisirs licites de la Création. Ce qu’il a interdit, ce sont les mauvaises, ou tout ce qui pourrait y conduire. A partir de là, on peut comprendre que les interdits en Islam peuvent être de deux types différents:

    - 1) Il y a les éléments qui sont mauvais en eux-mêmes, comme l’infidélité (Koufr), le polythéisme, l’adultère etc… Ce genre de choses n’a jamais été permis dans aucune religion et à aucun moment de l’Histoire.

    - 2) Il existe aussi cependant d’autres éléments qui ne sont pas mauvais en eux-mêmes, mais qui le deviennent parce qu’ils conduisent au mal et au péché. C’est le cas par exemple de l’interdiction qui frappe toutes formes de transaction commerciales lorsque l’appel de la prière du Vendredi a été lancé. En fait, les transactions en elles-mêmes à ce moment ne renferment pas de mal, mais comme elles représentent un obstacle empêchant au croyant, c’est la raison pour laquelle elles ont été interdites. Ce deuxième catégorie de choses n’a pas été (et n’est pas) toujours interdite. Elles peuvent devenir permises dans certains cas…

    Nous affirmons que la musique fait, tout à fait logiquement, partie de la seconde catégorie. En effet, l’interdiction prononcée par le Qor’an et le Prophète Mohammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) à son égard tient du fait qu’elle détourne progressivement de la pensée d’Allah et même des choses essentielles de la vie. Cette interdiction porte donc sur les instruments qui n’ont pas d’autres fonctions que de produire de la musique et des sons mélodieux (comme la flûte etc...) et qui ne sont donc que des objets de divertissement, sans aucune utilité pratique au niveau matériel ou spirituel. De même, les chants qui ont pour effet de faire oublier à l’homme la vie future sont également concernés par l’interdiction, même s’ils ne sont pas accompagnés de musique. C’est en ce sens qu’il faut interpréter les Hadiths qui condamnent sévèrement la musique.

    Par contre, en ce qui concerne les instruments qui ont aussi bien une fonction musicale qu’une autre fonction, comme c’est le cas du "douff" notamment, qui était employé également lors des proclamations et des annonces, le Prophète Mohammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a autorisé leur emploi dans certaines situations et sous certaines conditions. Les Hadiths faisant allusion au caractère licite de certains instruments concerne donc ces cas spécifiques.

    Cette classification lève ainsi toute contradiction entre les différents Hadiths et elle est tout à fait conforme à la logique islamique: Prendre le bon aspect de chaque chose, en délaissant ce qui pourrait nuire à l’être humain ou le détourner de l’essentiel.

    Nous mentionnerons par la suite les avis de nombreux Compagnons (radhia Allahou anhoum) au sujet de la musique, ainsi que de très nombreux passages relatant les avis des savants des quatre écoles sur la question. Après quoi, nous ferons une synthèse de tous ces avis dans la conclusion de notre étude. Voici, en quelque sorte, le résultat de nos recherches:

    Conclusion et synthèse des avis juridiques sur la question de la musique et des chants.

    _ Il y a certains types de musique et de chants au sujet desquels il y a unanimité entre les savants des quatre écoles de jurisprudence (mâlikite, hanafite, châfi‘ite et hambalite) sur leur interdiction (Il est à noter que le mot employé par les juristes sur ce point pour désigner l’interdiction est bien "Harâm" et non pas "Makrouh"). Les voici :

    ● Tout chant n’ayant pas d’autre cadre et objectif que la distraction et le divertissement, sans aucun but acceptable au niveau religieux ou mondain est interdit, qu’il soit accompagné de musique ou non.
    ● L’emploi d’instruments crées uniquement dans un but musical et n’ayant pas d’autres fonctions est interdit, qu’il soit accompagné de chants ou non.
    ● Tout chant ou musique conduisant à la négligence (à l'égard des devoirs religieux) ou au péché est interdit.
    ● De faire carrière dans la musique et la chanson.

    Il y a donc unanimité entre les savants musulmans sur l’interdiction de ces quatre formes de musique et de chants. Les Hadiths qui interdisent la musique s’appliquent donc à ces quatre éléments.


    _ Il existe d’autres types de musique au sujet desquels il y a unanimité des savants sur leur caractère licite. Les voici:

    ● Le chant de celui qui affine sa voix et l’embellit légèrement et de façon naturelle, sans s’efforcer de suivre les rythmes musicaux, à condition que cela ne soit pas seulement par distraction et divertissement. Il faut que le chant soit motivé par une raison valable: comme le fait d’éloigner un sentiment de solitude,pour faciliter un long voyage, pour se donner du courage quand on fait un travail éprouvant, pour endormir un enfant, pour exciter sa monture, pour éloigner sa déprime, à condition également que les paroles prononcées ne contiennent rien d’interdit et à condition que l’on n’en fasse pas une habitude. Ce type de chants est tout à fait permis.
    ● Il est également permis d’accompagner ces chants par le "douff" (qui, rappelons-le, n’est pas un instrument purement musical), en certaines occasions spéciales, comme les mariages, les occasions joyeuses, les jours de fête etc…

    Encore une fois, il y a unanimité entre les savants musulmans sur le caractère licite de ces deux choses, Les Hadiths qui autorisent les chants s’appliquent donc à ces deux éléments.

    _ Enfin, il existe certains points sur lesquels les avis des savants divergent:

    ● L’emploi du "douff" dans des occasions autres que celles mentionnées ci-dessus.
    ● L’emploi du "douff" auquel sont attachées des clochettes.
    ● L’emploi du "Qadhîb" (des baguettes de tambour) lors d’un mariage ou autre…
    ● L’emploi des autres choses qui ne sont pas des instruments purement musicaux et qui ne produisent pas de sons mélodieux ("Moutribah") tant qu’ils ne sont pas accompagnés par des chants. Exemples: le frappement des mains, le battement sur une jarre etc… D’après certains savants de l'école châfi‘ite,ces choses sont permises; la majorité des savants des quatre écoles cependant les considèrent comme "Makrouh" (déconseillé, blamâble).


    Avertissement :

    Au sujet du hadith suivant où le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit : « Des gens de ma communauté rendront certes licites [...], ainsi que les instruments de distractions (Al Ma‘âzif) » (Rapporté par al Boukhari)

    Ibn Hazm a critiqué ce hadith en disant qu’il est faible et qu’il y a une coupure entre Al-Boukhari et Hicham ibn Amar car il se peut que Al-Boukhari n’ait pas entendu le hadith directement de Hicham car Al-Boukhari n’a pas dit que « Hicham m’a dit » mais « Hicham a dit ».
    L’opinion de Ibn Hazm est erronée. En effet, il existe plusieurs hadîths authentiques et avérés relatifs à l’interdiction du Duff et des instruments de distraction. Ibn Hazm a été vivement critiqué pour ce jugement dénué de tout argument et prononcé sur un récit figurant dans le “Sahîh” d’Al Bukhâri.

    L’Imam Ibn al Qayyim a dit en réponse à Ibn Hazm : « Ibn Hazm, en critiquant ce hadith, n’a fait que renforcer son « batil » (le mensonge). Il a critiqué en voulant chercher à appuyer son mensonge ; pour autoriser les instruments de musique, il a prétendu que le hadith dans Al-Boukhari est coupé entreHicham ibn Amar et Al-Boukhari. Cette critique est tout à fait mensongère. D’une part parce que Hicham ibn Amar est le professeur d’al-Boukhari et d’autre part parce qu’al-Boukhari a mis comme condition avant d’écrire son livre de n’y mettre que les hadiths authentiques. »

    Réponse à l’ambiguïté

    Ibn ‘Omar était un jour avec son esclave affranchi qui s’appelle Nafi‘ et ils marchaient ensemble. Soudain, ibn ‘Omar entend au loin un berger qui joue de la flûte.
    Ibn ‘Omar était sur son âne et a essayé de s’écarter au maximum du chemin en mettant les deux doigts sur ses oreilles pour ne pas entendre et à chaque fois, après quelques pas, Ibn ‘Omar dit à Nafi‘ qui n’a pas mis les doigts dans les oreilles : « Ô Nafi‘, est-ce que tu entends encore ? » Nafi‘ lui répond que oui et ibn ‘Omar garde ses doigts dans ses oreilles. Après quelques pas il renouvelle sa question et reçoit la même réponse jusqu’à ce que Nafi‘ ait dit : « Je ne l’entends plus ».
    Alors ibn ‘Omar s’est remis sur son chemin et a retiré les doigts de ses oreilles et il a dit à Nafi‘ : « Ce que je viens de faire, j’ai vu le Prophète faire la même chose » (extrait du Sahih Abou Dawoud)

    Certains égarés utilisent cet argument pour faire autoriser les instruments de musique et disent que si c’était interdit, le Prophète aurait ordonné à Ibn ‘Omar de boucher lui aussi ses oreilles et que Ibn ‘Omar lui aussi l’aurait ordonné à Nafi‘.

    Réponse :

    Il n’écoutait pas mais il entendait et il y a une grande différence entre celui qui écoute et qui entend.
    Cheikh Al-Islam Ibn Taymiya a dit : « d’après tous les imams, l’homme n’est pas blâmé pour ce qu’il entend sans le vouloir. L’homme se voit blâmé ou loué lorsqu’il écoute et non lorsqu’il entend. Celui qui écoute le Coran se voit récompensé, mais celui qui l’entend, sans le vouloir n’est pas récompensé. Car la grandeur d’un acte est mesurée par rapport à l’intention qui le sous-tend. C’est le cas également de la musique, si on l’entend sans le vouloir, on n’en est pas sanctionné. » (Extrait de al-Majmou‘ 10/78.)
    Reste maintenant la question de savoir ce qu’on doit faire quand on se trouve à un endroit où il y a de la musique interdite… A ce sujet, l’imam Malik avait répondu : « s’il l’apprécie (s’il l’écoute) il doit quitter l’endroit, sauf en cas de nécessité ou d’incapacité. S’il entend le son en passant il doit revenir en arrière ou presser le pas. » (source : Al Djâmi‘ d’al-Qayrawânî, p 262)


    Conclusion

    La musique a pour méfait de creuser un fossé qui empêche les cœurs de profiter du coran et qui les poussent à vénérer constamment la déviance et la désobéissance aux ordres divins. Ainsi nous voyons les gens qui ont l’habitude d’écouter la musique, chantonner l’air de chansons et autres, au lieu de réciter al Qor’an et d’invoquer Allah .... Cette musique est en fait le coran du diable, le rideau opaque qui sépare du Miséricordieux, la porte ouverte à la débauche, la pédérastie et à la fornication, le moyen par lequel l’amant pervers obtient tout ce qu’il attend de l’être désirée…C’est une ruse que Satan a affublée de paillette qui obnubile les esprits égarés. Il leur a suggéré des arguments fallacieux pour les convaincre du bien fondé de cette musique et c’est la raison pour laquelle les gens qui l’acceptèrent ont abandonné le Coran…

    Le Cheikh Ibn Taymiya a dit à propos de celui qui a l’habitude d’écouter de la musique : « c’est pourquoi on constate que celui qui a l’habitude de l’écouter et de le goûter ne s’émeut pas à l’écoute du Coran. Bien au contraire, il se procure plus de plaisir en écoutant ces vers qu’en écoutant du Coran. Pire encore, ils écoutent le Coran en parlant et en jouant, alors qu’ils baissent la voix, cessent tout bruit et se montrent attentifs lorsqu’ils entendent des chants ou des applaudissements. » (Madjmou‘ al-Fatâwâ 11/ 557)

    Wa Allahou A‘lam !


    [1] Koufr mineur
    Les savants ont traduit ici le terme "Koufr" par manque de reconnaissance envers les bienfaits d’Allah.

    [2] Il s’agit de fillettes religieusement dégagées de toute responsabilité qui ont chanté des vers ayant attrait à la bravoure des bédouins, sans clarinette ni tambour, sans danser ni taper des mains…

    L'interdiction de la musique dans l'Islam 2/2
    Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

    Le consensus des savants

    L'imam Ibn Salah (mort en 643) a dit: « En ce qui concerne cette écoute et le fait de la rendre permise, il faut savoir que le tambour, les instruments et la chanson si ils sont rassemblés alors écouter ceci est interditpour les imams des écoles et autres parmi les savants des musulmans. Il n'est confirmé de personne dont on prend l'avis en ce qui concerne le consensus ou la divergence qu'il aurait permis cette écoute ».
    (Ighathatoul Lahfan de Ibn Qayim 1/228)

    Cheikh Albani a dit: « Les quatres écoles juridiques sont en consensus sur l'interdiction de l'ensemble des instruments de musique ».
    (Silsila Sahiha vol 1 p 192)

    Les paroles des imams des 4 écoles :

    L'école Hanafite

    Abou Tayeb Al Tabari a dit: « Abou Hanifa détestait la musique et comptait le fait d'écouter de la musique parmi les péchés ».
    (Al Mountaqa Al Nafis Min Talbis Iblis de Ibn Al Jawzi p 300)

    L'école Malikite

    D'après Ishaq Ibn 'Issa, j'ai questionné l'imam Malik Ibn Anas concernant ce que permettait les gens de Médine concernant la musique, il a répondu: « Pour nous ce sont les pervers qui font cela ».
    (Al Amr Bil Ma'rouf Wa Nahi 'Anil Mounkar de l'imam Abou Bakr Al Khalal n°169)

    L'école Chafi'ite

    Ibn Jawzi a dit: « L'imam chafi'i a mentionné dans son livre 'Adab Al Qada' que lorsqu'un homme persiste à écouter de la musique alors son témoingnage n'est plus accepté et il n'est alors plus une personne de droiture ».
    (Al Mountaqa Al Nafis Min Talbis Iblis de Ibn Al Jawzi p 302, voir également Al Oum de l'imam Chafi'i vol 7 p 518)

    L'école Hanbalite

    Abdallah, le fils de l'imam Ahmed Ibn Hanbal, a dit: j'ai interrogé mon père concernant la musique, il a dit: « La musique fait pousser l'hypocrisie dans le coeur, cela ne me plait pas ».
    (Al Amr Bil Ma'rouf Wa Nahi 'Anil Mounkar de l'imam Abou Bakr Al Khalal n°168)

    Les exceptions

    Ils existent des exceptions à ce qui a été mentionné auparavant:

    Lors des mariages

    Il est permis et recommandé aux petites filles d'utiliser un tambour et de chanter lors des mariages à conditions que les paroles pronocées ne contiennent aucun interdit religieux.

    D'après Yahya Ibn Salim, j'ai dit à Mohamed Ibn Hatib (qu'Allah l'agrée): Je me suis marié avec deux femmes et pour aucune des deux il n'y avait de son, c'est à dire de tambour. Alors Mohamed Ibn Hatib (qu'Allah l'agrée) a dit: Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « La différence entre le halal et le haram est le son du tambour ».
    (Rapporté par Nasai et Tirmidhi et authentifié par Cheikh Albani dans Adab Zifaf p 183)


    عن يحيى ابن سليم قلت لمحمد بن حاطب رضي الله عنه : تزوجت امرأتين ما كان في واحدة منهما صوت ، يعني دفا ، فقال محمد رضي الله عنه : قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : فصل ما بين الحلال والحرام الصوت بالدف


    D'après 'Amir Ibn Sa'd Al Bajali, je suis rentré chez Qourtha ibn Ka'b (qu'Allah l'agrée) et Abou Mas'oud (qu'Allah l'agrée) et il cita un troisième et il y avait des petites filles qui tapaient sur le tambour et chantaient. J'ai dit: Vous acceptez cela alors que vous êtes des compagnons du Messager d'Allah (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui)? Ils ont dit: « Certes il nous a été permis cela lors des mariages et de pleurer sur le mort sans se lamenter ».
    (Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par Cheikh Albani dans Adab Zifaf p 182)


    عن عامر بن سعد البجلي دخلت على قرظة بن كعب وأبي مسعود و ذكر ثالثاً و جواري يضربن بالدف و يغنين.
    قلت : تقرون على هذا و أنتم أصحاب محمد صلى الله عليه و سلم؟
    قالوا: إنه قد رخص لنا في العرسات و البكاء على الميت في غير نياحة


    D'après Aicha (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a entendu des gens chanter dans un mariage et ils disaient: 'Il lui fut offert des béliers / Tranquilles dans leurs terrains / Et ton mari est parmi nous / Et il sait ce qui se passera demain'.
    Alors le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il n'y a que Allah qui sait ce qui se passera demain ».
    (Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Adab Zifaf p 181)


    عن عائشة رضي الله عنها أن النبي صلى الله عليه وسلم سمع ناسا يغنون في عرس وهم يقولون : وأهدي لها أكبش يبحبحن في المربد وحبك في النادي ويعلم ما في غد وفي رواية : وزوجك في النادي ويعلم ما في غد قالت : فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : لا يعلم ما في غد إلا الله سبحانه


    D'après Aicha (qu'Allah l'agrée), j'ai conduit une jeune mariée chez son mari un homme parmi les médinois alors le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Avez vous envoyé avec elle une petite fille qui tape sur le tambour et qui chante? »
    J'ai dit: Que dit-elle?
    Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Elle dit: Nous sommes venus chez vous / nous sommes venues chez vous / vous nous avez salué nous vous saluons / si il n'y avait pas l'or rouge / vous n'aurez pas pris place dans vos désertes / et si il n'y avait pas le froment brun vos joues n'auraient pas grossies ».
    (Rapporté par Tabarani et authentifié par cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil n°1995)


    عن عائشة رضي الله عنها أنها زفت امرأة إلى رجل من الأنصار فقال نبي الله صلى الله عليه و سلم : فهل بعثتم معها جارية تضرب بالدف وتغني ؟ قلت : تقول ماذا ؟ قال : تقول : أتيناكم أتيناكم فحيونا نحييكم لولا الذهب الأحم ر ما حلت بواديكم لولا الحنطة السمراء ما سمنت عذاريكم


    D'après Roubay'i' Bint Mou'awidh (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) est venu lors de mon mariage et il s'est assis sur mon lit. Des petites filles à nous ont tapé sur le tambour et ont chanté les mérites de nos parents qui sont mort le jour de Badr lorsque l'une d'elle a dit: 'Et il y a parmi nous un Prophète qui sait ce qui se passera demain'.
    Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit alors: « Cesse de dire cela et dis ce que tu disais précédemment ».
    (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5147)


    عن الربيع بنت معوذ رضي الله عنها جاء النبي صلى الله عليه وسلم فدخل حين بني علي ، فجلس على فراشي فجعلت جويريات لنا ، يضربن بالدف ويندبن من قتل من أبائي يوم بدر ، إذ قالت إحداهن : وفينا نبي يعلم ما في غد ، فقال : دعي هذا ، وقولي بالذي كنت تقولين


    Lors des jours de 'Id

    Il est permis aux petites filles de taper sur un tambour et de chanter des chants dans lesquels il n'y a pas d'interdits religieux durant les jours de 'Id

    D'après Aicha (qu'Allah l'agrée), Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) est rentré alors qu'il y avait auprès de moi deux petites filles des médinois qui chantaient sur ce qui c'est passé pour les ansars le jour de Bou'ath (*). Elles n'étaient pas des chanteuses.
    Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) a dit: Les instruments du diable dans la maison du Messager d'Allah (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui)? Et cela le jour du 'Id !
    Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Oh Abou Bakr! Certes chaque peuple a un 'Id et ceci est notre 'Id ».
    (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°952 et Mouslim dans son Sahih n°892)

    (*) c'est une bataille qui a eu lieu entre les deux tribus de Médine avant l'islam

    L'imam Ibn Rajab Al Hanbali (mort en 795) a dit dans Fath Al Bari Charh Sahih Al Boukhari 6/77:
    « Il y a dans ce hadith la permission pour les jeunes filles de s'amuser, de chanter les chants des arabes le jour du 'Id même si cela est entendu par les femmes et les hommes, même si il y a avec cela du tambour ».


    عن عائشة رضي الله عنها دخل أبو بكر رضي الله عنه ، وعندي جاريتين من جواري الأنصار ، تغنيان بما تقاولت الأنصار يوم بعاث ، قالت : وليستا بمغنيتين ، فقال أبو بكر رضي الله عنه : أمزامير الشيطان في بيت رسول الله صلى الله عليه وسلم ؟ وذلك في يوم عيد! فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا أبا بكر ، إن لكل قوم عيدا ، وهذا عيدنا

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