-
Re : Le port du voile est-il une obligation faite aux musulmanes?
(traduction pour rino) As salam alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouhou (Que la paix ainsi que la miséricorde et la bénédiction d'Allah soient sur vous .)
on va décortiquer cette ayat
1) Concernant les atours,
Ibn Abbas a expliqué qu’il s’agit du visage, des bagues
et des mains. C’est aussi l’interprétation de Aïcha qui rajoute les pieds.
Les savants musulmans sont d’accord majoritairement que la femme ne doit pas couvrir son
visage et les mains (sauf une faction hanbalite en Arabie saoudite). C’est ainsi que Dieu demande
aux hommes (sourate 24, verset 30) de baisser leur regard mais non de cacher « le regard » des
femmes ! Certaines femmes cachaient leur visage du temps du prophète pour êtres
reconnues et ne pas être offensées, c’était lié au contexte particulier de l’époque (cf S33 v59)
2) Concernant le voile,
les savants considèrent à l’unanimité que le voile
(khimar) recouvre la tête et se rabat sur les épaules ; c’est ainsi qu’est
compris le voile mentionné dans des hadiths authentiques comme :
«La salat d'une femme après la puberté ne sera pas acceptée sans un khimaar »
Les avis des quatre écoles sunnites :
Ecole Hanafite: C'est la plus souple, car l'Imâm Abu Hanifa déclare que les mains, le
visage et même les pieds de la femme ne sont pas une nudité (‘awra)
Ecole malikite: Dans la Mudawana (malikite), l’Imâm Mâlik fut interrogé sur la
possibilité de voir le visage d’une femme qui nous est étrangère et il répond : oui
Il en est de même dans Mokhtasar Khalîl : « sa nudité avec l’étranger est tout son
corps sauf le visage et les mains »
Ecole Shafiite: L'imâm An-nawawî rapporte: « la nudité de la femme libre est tout son corps sauf son visage et ses mains »,
Ecole Hanbalite: Deux tendances : Une tendance, des savants de l’Arabie Saoudite, qui
cite l'obligation de couvrir le visage et la tendance rapporté par l'imâm Ahmad qui cite la
non obligation de ceci. » (A Ammar)
une autre traduction du verset (ayat) avec le tafsir (exégèse) de Ismail ibn kathir (une référence en islam comme un bloc de fer)

yyuha-l-mu’minûna la‘allakum tuflihûna (31).
Prescris aux croyantes de tenir leurs yeux baissés et de dominer leurs sens, de ne laisser paraître de leurs charmes que ce qu’elles ne peuvent dissimuler, de couvrir leur gorge d’un voile, de ne laisser voir les parties
découvertes de leurs corps qu’à leurs époux, à leurs père et mère, aux père et mère de leur époux, à leurs enfants, a leurs beaux-enfants, à leurs frères, à leurs neveux, à leurs amies, à leurs esclaves, à leurs domestiques dépourvus de besoin sexuel et aux enfants non initiés aux rapports charnels. Prescris-leur de ne pas frapper du pied pour découvrir leurs bijoux cachés. Soumettez-vous tous à la loi d’Allah, si vous voulez faire votre salut.
Tasfir
Soumettez-vous tous à la loi d’Allah, si vous voulez faire votre salut. (31).C’est un ordre adressé aux femmes croyantes par égard pour leurs maris les croyants, et pour les distinguer de celles qui vivaient à l’époque préislamique, les idolâtres. La raison pour laquelle ce verset fut révélé est ce récit raconté par Mouqatel Ben Hayyan. Il a dit: «Il nous est parvenu que Asma la fille de Marthad avait une boutique dans le quartier de Bani Haritha. Les femmes entraient chez elle les jambes découvertes pour montrer leurs bracelets de cheville, ainsi que les poitrines et les têtes. Elle s’écria: «Que cela est mauvais».
Dieu fit alors descendre ce verset: «Prescris aux croyantes de tenir leurs yeux baissés...».Ce verset interdit aux femmes de regarder avec volupté aux hommes qui ne sont pas leurs maris. Les ulémas ont tiré argument du460récit suivant: «Oum Salama raconte: Etant chez le Prophète -qu’Allah le bénisse et le salue- avec Maïmouna, Ibn Oum Maktoum entra chez lui après que nous eûmes reçu l’ordre de nous voiler. Le Messager de Dieu -qu’Allah le bénisse et le salue- nous dit alors: «Voilez-vous». Je lui répondis: «O Messager de Dieu, cet homme est un aveugle, il ne nous connaît ni nous voit». Il répliqua: «Et vous, êtes-vous aveugles? ne le voyez-vous pas?».
D’autre part, il est permis à la femme de regarder les hommes sans les convoiter, comme il est cité dans le Sahih que Aicha, la mère des croyants, regardait les Abyssinins qui jouaient dans la mosquée en manipulant leurs sabres. Le Messager de Dieu -qu’Allahie bénisse et le salue- se tenait devant elle pour la soustraire aux regards des hommes.«... et de dominer leurs sens» contre la turpitude ou l’adultère. En commentant ce verset, Abou AI-‘Alya a dit: «Tous les versets, où il y a mention des parties génitales, mettent les gens en garde contre l’adultère à l’exception de celui-ci qui les exhorte à ne plus les montrer.«... de ne laisser paraître de leurs charmes que ce qu’elles ne peuvent dissimuler» Ces charmes, selon le texte, sont les atours qui paraissent malgré le voile, tels que: les vêtemnts comme a avancé Ibn Mass'oud, car la femme voulait paraître élégante en ornant les pans et les extrémités de sa robe, ce qui ne constituait aucune transgression aux enseignements; ou son visage, ses mains et les bagues qu’elle portait, selon Ibn Abbas.
Les deux opinions se contredisent car Ibn Mass'oud a précisé: Les parures sont de deux sortes, le première est celle que seul le mari a le droit de la voir comme les bagues, les bracelets et similaires, et la deuxième ce que tout autre homme en dehors du mari peut la voir comme les vêtements.«... ce qu’elles ne peuvent dissimuler» il s’agit des bagues et les bracelets de cheville, et ceci soutient l’opinion d’Ibn Abbas qui s’est basé sur la règle générale que la femme ne peut découvrir que son visage et ses mains. On peut aussi se référer à ce hadith rapporté par Abou Daoud d’après Aicha. Elle a dit: «Asma la fille d’Abou Bakr entra chez le Prophète -qu’Allah le bénisse et le salue- en portant des vêtements minces et transparents. Il se détourna d’elle et lui dit: «O Ásma, sache qu’une femme qui atteint l’âge de puberté, il ne lui convient de montrer que son visage et ses mains».«... de couvrir leur gorge d’un voile» Ce voile doit couvrir toute la poitrine pour se comporter à l’inverse des femmes à l’époque de la Jahiliah où la femme passait et marchait devant les hommes en montrant une partie de sa poitrine, la mèche de sa chevelure et les boucles d’oreille. Dieu ordonne à la femme musulmane croyante d’être différente en couvrant tout cela; tout comme II l’a ordonné au Prophète -qu'Allah le bénisse et le salue-: «O Prophète, recommande à tes épouses, à tes filles et aux croyantes de rabattre leurs voiles sur le front. Cela permettra de les distinguer et les mettra à l’abri de démarches incorrectes.» [Coran XXXIII, 59].
A ce propos, Safia Bent Chaïba raconte: «Etant chez Aïcha, on a évoqué les femmes de Qoraïch et leurs mérites. Aicha -que Dieu l’agrée- a dit: «Certes les femme Qoraïchites ont un grand mérite. Par Dieu, je n’ai vu d’autres femmes plus considérées que les Ansariennes qui se conforment aux prescriptions et enseignements divins contenus dans le Coran poussées par la foi. Lorsque la sourate de la Lumière fut révélée qui comporte ce verset: «de couvrir leur gorge d’un voile» leurs maris se rendirent chez elles en le leur récitant ainsi qu’à leurs filles et sœurs, et toutes proches parentes. Chacune d’elles se voila la tête et la poitrine et, en priant derrière le Prophète -qu’Allah le bénisse et le salue- elles parurent comme une bande de corbeaux.Toutefois ce verset comporte des exceptions. Les femmes peuvent montrer leurs parures: «à leurs époux, à leurs père et mère, aux père et mère de leurs époux, à leurs enfants, à leurs beaux-enfants à leurs frères, à leurs neveux» car ceux-là sont, par rapport à elles, des «Mahrams» c’est à dire que son mariage avec l’un d'eux est illicite et
interdit. Mais, une femme en parfaite toilette ne peut se montrer ainsi que devant le mari seul, «à leurs amies» qui sont les autres femmes musulmanes et croyantes, et non devant les femmes d’autres religions,
étant donné que ces dernières pourraient décrire la beauté et les charmes de la musulmane à son mari. Ceci est inconvenable d’après ce hdaith dans lequel le Messager de Dieu -qu’Allah le bénisse et le
salue- a dit: «Qu’une femme ne fréquente pas une femme et qu’elle aille après décrire sa beauté et ses charmes à son mari à tel point que celui-ci la regarde comme elle se tient devant lui».A ce propos, Omar Ben Al-Khattab avait écrit une lettre à Abou
Oubaïda dans laquelle il lui dit: «Il m’est parvenu que des femmes musulmanes fréquentent les bains publiques avec les femmes idolâtres. Or il n’est plus permis à une femme qui croit en Dieu et au jour dernier de laisser une autre femme en dehors de sa religion voir ses parties intimes».Certains ulémas ont déclaré que les femmes musulmanes sont tenues de ne plus montrer leurs atours aux autres femmes, et d’autres ont souligné qu’il ne lui est du tout permis de les embrasser en se rencontrant.
«à leurs esclaves» même si elles sont polythéistes, d’après Ibn Jarir, soutenu par Sa'id Ben Al-Moussayab. D’autres ont dit qu’il est permis à la femme croyante de laisser paraître ses charmes devant ses esclaves mâles et femelles en tirant argument de ce hadith rapporté par Abou Daoud d’après Anas qui a dit: «Le Prophète -qu’Allah le bénisse et le salue- se rendit chez sa fille Fatima en lui amenant un esclave, alors que celle-ci portait un vêtement tellement court de sorte que si elle voulait en couvrir la tête il laissait les pieds découverts, et si elle voulait en couvrir les pieds, la tête restait à découvert.
Le Prophète -qu’Allah le bénisse et le salue- remarquant sa perplexité, lui dit: «Il n’y a aucun mal à ce que tu restes comme tu étais, nous ne sommes que ton père et ton esclave».«à leurs domestiques dépourvus de besoin sexuel» Il s’agit des serviteurs et de la suite mâles qui sont incapables d’actes sexuels, même s’ils sont sensés mais impuissants. Certains ont avancé que le verset désigne le sot ou l’efféminé. A cet égard, il est cité dans les deux Sahih, d’après Aicha, qu’un efféminé entrait souvent chez la famille du Messager de Dieu -qu’Allah le bénisse et le salue-. Ils le prenaient pour un homme qui n’avait aucune puissance sur les parties
cachées des femmes. Un jour, le Prophète -qu’Allah le bénisse et le salue- entra et le trouva en train de décrire une femme de la façon suivante: «Une telle, quand elle se présente de face, montre quatre
plis (de graisse) autour de la taille, et par le derrière elle montre huit» Entendant cela, le Messager de Dieu -qu’Allah le bénisse et le salue- s’écria: «Que des gens comme celui-là n’entrent plus chez vous».
«et aux enfants non initiés aux rapports charnels» c’est à dire les jeunes qui n'ont aucune connaissance sur les femmes quant à leurs parties intimes, leurs paroles douces et leurs démarches. Ceux-ci sont autorisés à entrer chez les femmes sans aucun inconvénient, mais ceux parmi eux qui sont près de la puberté et qui distinguent les femmes belles des laides, ne sont plus autorisés.«Prescris-leur de ne pas frapper du pied pour découvrir leurs bijoux cachés».
Car la femme à l’époque préislamique marchait et frappait le sol de ses pieds pour faire retentir les bracelets de cheville et attirer l’attention des hommes. Les croyantes ont été interdites de faire une chose pareille ou tout autre acte pour découvrir ce qu’elles portent comme bijoux. Ainsi il leur est interdit de se parfumer quand elles sortent de chez elles et de laisser les hommes flairer leur parfum. A ce
propos le Prophète -qu’Allah le bénisse et le salue- a dit: «Tout œil commet l’adultère. Lorsqu’une femme se parfume et passe auprès des hommes, elle est telle et telle- sous-entendant: fomicatrice».
On a raconté qu’Abou Houraira rencontra une femme dont son parfum fut répandu. Il lui demanda: «O servante du Tout-Puissant! étais-tu à la mosquée?» - Oui, répondit-elle -T’es-tu parfumée?» - Oui.
Et Abou Houraira de poursuivre: «J’ai entendu mon bien aimé Aboul- Qassem -qu’Allah le bénisse et le salue- dire «Dieu n’accepte pas la prière d’une femme dans la mosquée après s’être parfumée jusqu’à ce
qu’elle revienne chez elle et fasse une lotion comme,celle pour se purifier de ses menstrues».
Il est interdit également aux femmes de marcher au milieu de la chaussée, car c’est un acte qui est considéré comme la parure. A ce propos, Hamza ben Abou Oussayd Al-Ansari rapporte que son père a entendu le Messager de Dieu -qu’Allah le bénisse et le salue- alors qu’il venait de sortir de la mosquée et les hommes se mêlaient avec les femmes, dire aux femmes: «Restez derrière les hommes.il ne vous convient plus de marcher au milieu de la chaussée, plutôt aux bords de la route». Les femmes marchaient ainsi et il arrivait parfois que le vêtement de l’une d’elle s’accrochait au mur.
«Soumettez-vous tous à la loi d’Allah, ô croyants, si vous voulez faire votre salut».
dans un autre verset
concernant le voile de la femme, nous demeurons très stricts vis-à-vis du visage. En effet, nous voyons que le dévoilement du visage est l’une des plus grandes causes de la tentation pour les hommes et les femmes.
Nous constatons aussi que dans les pays où les savants ont permis aux femmes de se dévoiler le visage, les gens ne se sont pas limités à ce seul dévoilement, mais sont passé au dévoilement de la tête, du cou et du haut de la poitrine, tout ceci est au vu et au su de tout le monde.
Par conséquent, les croyants doivent craindre Allah, qu’Il soit glorifié et élevé, vis-à-vis d’eux-mêmes. Ils doivent savoir que, comme la tentation peut venir de l’argent - et que les gens transgressent les limites dans leurs transactions par la tricherie, le mensonge, l’escroquerie et les intérêts - elle peut aussi venir par la tentation des femmes. Cette tentation est même la plus importante car Allah, qu’il soit élevé, a commencé par les femmes dans le verset suivant :

« On a enjolivé aux gens l’amour des choses qu’ils désirent : femmes, enfants, trésors thésaurisés d’or et d’argent, chevaux marqués, bétail et champs. » La Famille d’Imrân, v. 14.
Par ailleurs, le Prophète, sur lui la prière et le salut d’Allah, a dit :
« Je n’ai pas laissé après moi une tentation plus grande pour les hommes que les femmes. » Al-Bukhârî, chapitre du mariage (5096) et Muslim dans le chapitre du rappel (2740).
Les musulmans doivent donc craindre Allah vis-à-vis de leurs familles, leurs personnes, leurs épouses, filles ou sœurs pour que la turpitude ne se propage pas parmi les femmes croyantes.
pour ma part, le voile est un élément de protection.....vous les hommes je ne vais pas vous faire un dessin.....méditons sur le haddith 2740
oui rino, Allah
impose le libre arbitre et chacun répondra de sa vie
rino les gens savent bien regarder les femmes pour pratique la turpitude mon pote.....bien souvent on entends ''c'est mon meilleur ami qui est parti avec ma femme ''
rino, on vit une époque ou ce n'est plus l'homme qui court après la femme, mais la femme, tous ce qui est lié ou tends vers la fornication est prohibé
la beauté d'une femme peut tendre vers la fornication....donc il faut l'a protéger, tout comme ses formes..... voilà mon opinion qui pour moi le voile est obligatoire ou plutôt une protection des regards et des envies qui en disent long
Règles de messages
- Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
- Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
- Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
- Vous ne pouvez pas modifier vos messages
-
Règles du forum