Gèze surfe sur la polémique Daoud-Hamadache : après le «qui tue qui», le «qui menace
		
		
				
				
		
			
				
					  
Menace de mort contre Kamel Daoud
Gèze surfe sur la polémique Daoud-Hamadache 
 après le «qui tue qui», le «qui menace qui»
 
    
  François Gèze renvoie, désemparé, à ses mêmes «sources fiables». D. R. 
  
  Après Bernard-Henri Lévy, c’est au  tour de François Gèze de fourrer son nez dans l’affaire Kamel Daoud.  Inaccessible au découragement, celui qui a monté la campagne du «qui tue  qui» de toute pièce depuis le milieu des années 1990 refait surface et  s’accroche à la polémique née de la menace de mort proférée par un  extrémiste algérien à l’encontre de l’écrivain Kamel Daoud. Le directeur  de La Découverte, maison éditrice de La sale guerre, le livre  qui porte la signature du félon illettré Habib Souaïdia, entrevoit dans  l’appel au crime d’Abdelfattah Hamadache une «nouvelle manipulation du  DRS (…) dont cet imam est un agent». François Gèze attribue de fait la  qualité d’imam à cet extrémiste dont il retrace le parcours dans un  article non signé paru sur le site anti-algérien Algeria Watch,  mais qu’il semble avoir lui-même rédigé, tant le style est à n’en point  douter le sien. Dans son écrit anonyme, intitulé «L’imam salafiste du  régime algérien et l’écrivain camusien : fausse polémique et vraie  manipulation» et relayé par le site français Mediapart d’Edwy  Plenel, François Gèze reprend les mêmes ingrédients d’il y a vingt ans.  Si dans les années 1990, les massacres contre les populations civiles  étaient «commis par l’armée algérienne», désormais, les menaces contre  l’écrivain Kamel Daoud sont une émanation du régime d’Alger, à travers  un «agent» des services secrets algériens. Pour étayer sa thèse,  François Gèze puise dans son placard moisi ; il se réfère aux mêmes  sources, peinant à convaincre de nouvelles recrues depuis que son  opération de désinformation a foiré et, surtout, depuis que les  capitales occidentales ont changé de discours et de politique vis-à-vis  du terrorisme. Le laudateur zélé du «qui tue qui», financé par le  Makhzen et télécommandé par André Azoulay, l’omnipotent conseiller du  roi marocain, tente une nouvelle recette : le «qui menace qui», un  sous-produit du pathétique «qui tue qui». Dans son article publié sans  signature dans Algeria Watch, François Gèze se focalise sur le  passé d’Abdelfattah Hamadache, dont il retrace l’itinéraire dans une  veine tentative d’expliquer au commun des mortels qu’il est un agent des  services de renseignement algériens. En mal d’arguments concrets,  l’auteur se mord la queue et revient à son point de départ faute d’avoir  pu atteindre son objectif. «Des sources fiables ont confirmé à Algeria Watch  que le prétendu imam salafiste est en réalité de longue date un agent  du DRS (Département du renseignement et de la sécurité), la police  politique secrète du régime algérien. Lors de la sale guerre des années  1990, l’agent "undercover" Abdelfattah Hamadache activait dans  les rangs islamistes sous la fausse identité d’Abdelfattah Berriche, dit  aussi Abou Souleïman», écrit François Gèze qui ressasse sa «sale  guerre» et renvoie, désemparé, à ses mêmes «sources fiables»,  c’est-à-dire aux morts et enterrés Habib Souaïdia et Ahmed Chouchane.  Triste parcours pour un éditeur «undercover» qui termine sa  carrière dans les bras du trublion Ali Benhadj qu’il élève au rang  d’annotateur dont il mesure le propos comme la métrique de la juste  peine.
Karim Bouali
  
				
			 
			
		 
			
				
			
			
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