Code neuf 9

Tous les versets coraniques dans cette analyse ont été tirés du « LE CORAN traduit par Kasimirski (1840) – il faut ajouter que la numérotation des versets chez Kasimirski diffère des autres traductions et c’est pour cela que nous allons utiliser sa traduction mais on suit toujours la numérotation existante dans le coran arabe courant..

Au nom du charitable et de Dieu bienveillant. La louange serait gouvernée à Dieu, seigneur des gens dans le monde entier, au bienveillant charitable régnant le jour du jugement dernier, nous te servons et nous te demandons l'aide. Dirige nous sur le chemin droit, le chemin de ceux auxquels Tu as prouvé la grâce. Non le chemin de ceux qui sont tombés en ruine en provoquant ta colère.

Le secret du Coran est une chose très surprenante qui n'est jusqu'à présent pas découverte malgré les recherches différentes du côté des Islamologues, Imams et des spécialistes dans les études coraniques.
Derrière chaque verset, derrière chaque mot, derrière chaque lettre et derrière chaque Sourate se cache, un code qui traverse les différentes sourates ou même tout le Coran. Le plus grand nombre des musulmans lisent le Coran tout à fait superficiellement. Nous répétons ou redonnons ses versets, peut-être, nous les chantons aussi avec la belle voix qui plaise très bien à nos auditeurs mais cette manière de lecture empêche que nous puissions découvrir les contenus et les secrets qui sont cachés derrière les versets, et les comprendre.
La lecture du Coran doit d'après notre opinion utiliser l'œil du cœur, l'œil de Dieu et de notre intelligence, et non pas l'œil, qui voit la couleur et ne peut la reconnaître, qui voit la beauté des choses sans pouvoir estimer sa valeur précieuse.
Maintenant, chers musulmans, laissant nous ouvrir notre trésor et admirer son contenu. Laissant nous lire le Coran attentivement et correctement. Nous voulons éviter les répétitions qui ne mènent à rien, et pour cette raison, nous devions avoir le Coran sous nos yeux et le lire doucement, le lire au pas le pas pour que ses versets puissent prendre leur place dans notre cœur et dans notre Conscience. C'est la place qui est prédestinée à eux par Dieu – notre âme.
Essayons nous d'analyser les sourates une par une et en petit pas. Pour atteindre la lecture approfondie de ces sourates, nous ne nous apporterons pas dans la contrainte de la chronologie coranique, mais nous nous donnons la liberté chaque fois de choisir une des 114 Sourates et de l’examiner auprès son code.

Commençons-nous maintenant avec la sourate 18 „la caverne“.
Comme nous le savons tous, cette sourate reflète un conflit très acharné entre les groupements chrétiens différents. Nous allons éviter de rentrer dans la discussion des raisons de la descente de cette sourate selon la tradition musulmane car on croit – au contraire à tout ce qui a été dit- que ce vieux conflit chrétiens sur les habitants ou les réfugiés de la grotte a atteint l’époque ou l’islam commença à se diffuser ce qui a fait que ce dernier était dans l’obligation en tant que nouvelle religion prétendant le remplacement et la correction des anciennes religions voir le judaïsme et le christianisme – de donner son opinion et d’intervenir dans ce conflit pour en satisfaire la petite communauté musulmane déjà convertie et essayer à tout pris de minimiser l’influence chrétienne sur la petite communauté déjà hésitante.

Nous n’allons pas répéter l'histoire des compagnons de la caverne après la vue chrétienne parce que celle-ci est à relire partout. Ce qui nous intéresse dans cette sourate c’est l’hypothèse que la solution du conflit se trouve caché en elle-même. Ce conflit sur les réfugiés de la caverne peut-être résumé selon les données chrétiennes en 3 points :

1. Le nombre des jeunes qui ont cherché la protection dans la caverne.
2. La durée de leur sommeil dans la caverne et leur résurrection.
3. Leurs noms (l'Islam ne traite pas cette troisième question).

A 1. A présent il y a un accord entre les différents mouvements chrétiens sur le nombre des jeunes de la caverne ; il étaient sept et un chien. Et c’est pour cette raison que nous rencontrons, par exemple dans toutes les langues la même indication de ce nombre : die Siebenschläfern en allemand, les sept dormants en français ou seven sleepers en anglais. Ce même nombre a été pris par la tradition musulmane en tant que nombre juste malgré que les versets de la sourate 18 « la caverne » nous disent autre chose.
Rappelons nous dans ce contexte de la révélation traditionnelle concernant Ibn Al Abas qui, quand il lisait les versets du conflit sur leur nombre, disait, „je suis l'un de ces personnes qui connaissent leur nombre – ils étaient sept“. Le verset 21 „ On disputera sur leur nombre. Tel dira : Ils étaient trois ; leur chien était le quatrième. Tel autre dira : Ils étaient cinq, et leur chien était le sixième. On scrutera le mystère. Tel dira : Ils étaient sept, et leur chien faisait le huitième. Dis : Dieu sait mieux que personne combien ils étaient. Il n'y a qu'un petit nombre qui le sait, 22. Aussi ne dispute point à ce sujet, si ce n'est pour la forme, et ne demande point à aucun chrétien des avis à cet égard.

Nous verrons après coup que c'est impossible qu'Ibn Al Abas l'a dit ainsi.

A 2. Le Coran a caché ici aussi la durée de leur sommeil dans la grotte – exactement comme dans le cas de leur nombre –. Le plus grand nombre des penseurs et des imams pensent que la durée de leur séjour qui était mentionnée dans le Coran, est de 300 ans ou 309. Bien que ce chiffre ne correspond pas aux indications historiques, les traditionnels restent sur leur opinion et évitent toute tentative d'examen. D'après les indications historiques, le déroulement de cette histoire a trouvé lieu à l’époque du césar Decius qui gouvernait vers 249 ou à partir de 251 apr. J.-C., celui-ci était connu par son acharnement à poursuivre tout ce qui est chrétiens et c’était lui qui était derrière la fuite des jeunes de la caverne.
Leur résurrection a eu lieu durant le régne de l'empereur byzantin Theodosius II. (De 408 à 456 apr. J.-C.). Les plus grands historiens pensent que le séjour des jeunes hommes durait environ 200 ans. Avec ce chiffre, nous sommes très loin du chiffre cité dans le Coran (309 années). Cela est du à une mal interprétation des chiffres donnés par le coran dans le verset 24. Ces jeunes gens demeurèrent dans leur caverne trois cents ans, plus neuf. Nous allons voir que cette interprétation est fausse.

Si nous retournons en arrière et nous tentons d’analyser le contenu des premiers 26 versets de la sourate 18 comme suite :
Du vers de 1 au verset 8.

1. Louange à Dieu qui a envoyé à son serviteur le Livre, où il n'a point mis de tortuosités,
2. . Un livre droit destiné à menacer les hommes d'un châtiment terrible de la part de Dieu, et à annoncer aux croyants qui font le bien une belle récompense
3. dont ils jouiront éternellement,
4. . Un livre destiné à avertir ceux qui disent : Dieu a un fils.
5. . Ils n'en ont aucune connaissance, pas plus que leurs pères. C'est une parole coupable qui sort de leurs bouches. C'est un mensonge.
6. . S'ils ne croient pas à ce livre (le Coran), tu es capable de t'anéantir de chagrin en les poursuivants de ton zèle.
7. . Tout ce qui sert d'ornement à la terre, nous l'avons donné pour épouser les hommes, pour savoir qui d'entre eux se conduira le mieux.
8. . Mais tous ces ornements, nous les réduirons en poussière.
9. As-tu fait attention que l'histoire des compagnons de la Caverne et d'Al-Raqîm* est un de nos signes et une chose extraordinaire ?

*On n'est pas d'accord sur la signification du mot Raqîm Les uns croient que c'est le nom du chien des Sept-Dormants, d'autres que c'est le nom d'une table sur laquelle étaient inscrits les noms des hommes qui s'étaient retirés dans la caverne.( remarque de Kasimirski)

Dans ces huit versets nous retrouvons le thème principal de la sourate « la caverne ». L'objectif du message coranique que nous trouvons aussi partout dans le Coran, était montré par le verset 1 à trois, son message constant est de rappeler les incrédules et renforcer les croyants en montrant que les incrédules finissent dans l'enfer et les croyants dans le paradis. En même temps ils sont avertis ceux qui affirment, Dieu a un fils. Avec cette affirmation, les chrétiens se sont mis dans une position blasphème sans pareil. Cette déclaration est d’une importance extrême parce qu'elle est à identifier avec le blasphème. Quand Dieu dit à la fin du verset 4. Ils n'en ont aucune connaissance, pas plus que leurs pères. C'est une parole coupable qui sort de leurs bouches. C'est un mensonge. Il fait référence à ce qui’il a été déjà dit dans la sourate Marie 19 :
90. Nul ne saura faire valoir une intercession, si ce n'est ceux qui avaient fait une alliance avec le Miséricordieux.
91. Ils disent : Le Miséricordieux a des enfants (un fils). Vous venez de prononcer une impiété.
92. Peu s'en faut que les cieux ne se fendent à ces mots, que la terre ne s'entrouvre, et que les montagnes ne s'écroulent,
93. De ce qu'ils attribuent un fils au Miséricordieux. Il ne lui sied point d'avoir un fils.
On remarque avec klarté ce que le coran pense du principe de lui associer un fils ; il le compare avec une catastrophe naturelle ou tout est déstabilisé.

Les versets sept et huit sont une manière de consolation au prophète pour le calmer et lui faire rappeler que la question de foi est plus loin une affaire divine. Il ne doit pas se faire des soucis sur ce sujet.
Après ces deux versets et dès le verset neuf la courte histoire des compagnons de la caverne commence. Le verset neuf commence par une manière d’avertissement qui démontre aussi à ce lieu déjà que le prophète était impliqué dans Le conflit concernant les jeunes de la caverne.

9 As-tu fait attention que l'histoire des compagnons de la Caverne et d'Al-Raqîm est un de nos signes et une chose extraordinaire ?

Mais nous voyons que cette traduction ne rencontre pas exactement le contenu juste de ce verset. Ce que Kasimirski avec „As-tu fait attention“ traduisait, signifie en réalité „As-tu cru ou pensé faussement“. Cette expression arrive plus souvent dans le Coran, quant il s'agit d'un reniement et elle a toujours un lien avec la non- foi. On remarque aussi que cette expression « Ahassibta » est toujours attachée dans plusieurs sourates avec la notion "s'étonner" « A’jaba » dans le sens négatif. Cela montre en quelque sorte la liaison entre les deux termes croire faussement et s’étonner parce qu’on n’a pas cru.

Prenons quelques exemples du coran pour montrer cette relation :

18. Tu aurais cru qu'ils veillaient, et cependant ils dormaient ; nous les retournions tantôt à droite et tantôt à gauche ; leurs chiens étaient couchés, les pattes étendues, à l'entrée de la caverne. Si, arrivé à l'improviste, tu les eusses vus dans cet état, tu t'en serais détourné et enfui ; tu aurais été transi de frayeur. « Sourate la caverne 18 »

102. Les infidèles ont-ils pensé qu'ils pourront prendre pour patrons ceux qui ne sont que nos serviteurs ? Nous leur avons préparé la géhenne pour demeure.
„ Sourate la caverne“

21. Ceux qui font le mal pensent-ils que nous les traiterons à l'égal de ceux qui croient, qui pratiquent le bien ; en sorte que la vie et la mort des uns et des autres soient les mêmes ? Qu'ils jugent mal ! Sourate 45.

55. Pensent-ils que les biens et les enfants que nous leur avons accordés à profusion leur ont été donnés pour les rendre heureux au plus tôt ? Ils ne le comprennent pas. Sourate 23.

42. Ne pensez pas que Dieu soit inattentif aux actions des méchants. Il leur donne un délai jusqu'au jour où tous les regards se fixeront sur le ciel. Sourate 14.

180 Que ceux qui sont avares des dons que Dieu leur a dispensés ne croient point y trouver leur avantage. Loin de là, ces dons ne tourneront qu'à leur perte. Sourate 3

188. Ne pensez pas que ceux qui se réjouissent de leurs œuvres, ou qui veulent être loués de ce qu'ils n'ont point fait, soient à l'abri des châtiments. Un châtiment douloureux les attend. Sourate 3

Et c'est cela que Dieu ne veut pas faire avec son prophète au sujet des jeunes de la caverne. Il ne veut pas le laisser dans la fausse opinion et la fausse foi, mais le libère de cette charge dans quoi il lui déclare :
13. Nous te racontons leur histoire en toute vérité. C'étaient des jeunes gens qui croyaient en Dieu, et auxquels nous avons ajouté encore des moyens de suivre la droite voie.

Ce qui concerne le mot Miracle ou s'étonner, on le trouve dans le Coran toujours en rapport avec le reniement d'une vérité, il fut la résurrection ou autour d'une action qui contredit les lois de la nature.
Exemples du Coran :

72. Ah ! Moi, enfanter ? Moi, lorsque je suis si vieille et mon mari un vieillard. Ceci est bien extraordinaire. (Extraordinaire veux dire miraculeux ).Sourate 11.
63. Vous étonnez-vous de ce que la parole de votre Seigneur vous arrive par un homme d'entre vous chargé de vous exhorter à craindre Dieu, afin que vous éprouviez sa miséricorde ? Sourate 7.

69. Vous étonnez-vous de ce que la parole de votre Seigneur vous arrive par un d'entre vous chargé de vous exhorter ? Rappelez-vous qu'il vous a fait succéder au peuple de Noé, qu'il vous a rendus puissants parmi les êtres. Souvenez-vous des bienfaits de Dieu, afin que vous soyez heureux. Sourate 7.

2. Les hommes s'étonnent-ils de ce que nous avons accordé la révélation à un homme pris parmi eux, en lui disant : Avertis les hommes, et annonce à ceux qui croient qu'ils ont auprès de Dieu une récompense de leur loyauté antérieure. Les infidèles disent: Cet homme est un sorcier avéré. Sourate 10.

2. Ils s'étonnent de ce que de leur sein s'éleva un homme qui les avertit. Ceci est surprenant, disent les infidèles. Sourate 50.

5. Si quelque chose doit t'étonner de leur part, étonne-toi quand tu les entends dire : Se peut-il qu'étant changés en poussière, nous devenions ensuite une création nouvelle ? Sourate 13.

Le verset neuf joue, comme nous verrons, un rôle clé dans la Sourate „la caverne“.

9- As-tu fait attention que l'histoire des compagnons de la Caverne et d'Al-Raqîm est un de nos signes et une chose extraordinaire

Comme nous avons déjà mentionné ci-dessus, ce verset concerne la fausse opinion faite du prophète (sas) sur le conflit. Ce verset contient dans lui-même une sorte d'avertissement que nous pouvons aussi trouver au cours du Coran dans les versets différents et qui sont destinés au prophéte lui-même.
En vue de celui-ci et d’autres versets, nous pouvons constater que l'utilisation des mots „tu as cru ou pensé“ mentionne toujours la fausse foi et ainsi fait remarquer au croyant son hérésie.
Le vers neuf note que le prophète (sas) était impliqué dans le conflit sur les compagnons de la caverne et avait déjà formé son opinion, car le conflit se passait dans sa proximité directe, dans la Mecque. Non, comme la tradition traditionnelle affirme, deux hommes de la tribu Koraisch étaient envoyés à la Medine pour demander aux Juifs s'ils connaissent les vieilles histoires, qui pourraient mettre le prophète à l'étroitesse.“ Les Juifs et les chrétiens étaient résidents au temps signifié déjà dans la Mecque, même la péninsule arabe était peuplée entre-temps par les soi-disants „gens du livre.
Ainsi nous pouvons traduire ce verset comme c'est indiqué plus loin : „Ou que tu as pensé faussement, que les compagnons de la caverne et leur nombre (Raquim) était supposé par nous seulement (simplement) comme un signe dont on peut s'étonner (sans comprendre le vrai sens).“
Le prophète (sas) était bien portant dans la discussion de son époque et avait certainement formé son opinion sur le miracle des compagnons de la caverne. Tout cela, nous le trouverons confirmé plus tard dans le dialogue mené dans la sourate.

Nous pouvons diviser le vers 9 en deux parties ou mieux, il nous livre la préface pour toute l'histoire de la caverne en deux réponses et cela nous le sentons en lisant :„ si tu as cru (faussement pensé) que les compagnons de la caverne et (Raquim)“ Nous voyons ici deux déclarations liées l'une avec l'autre :

1) Les compagnons de la caverne (qui sont-ils? Pourquoi se sont-ils caché dans la caverne ? Comment s'est passé leur long sommeil? Comme nous les avons préservé, font ressusciter et comment leur histoire s’est faite public ? (du verset de 9 au 21)
2) Raquim commence par le vers 22 et finit par le vers 26. Ici nous apprenons la discussion en chiffre (raquim) du conflit entre tous les partis concernées sur leur nombre et sur la durée de leur séjour dans la caverne. Cela, chers musulmans, est la preuve que Raquim ne signifie en aucun cas comme affirme la tradition musulmane ; le nom du chien ou de la vallée, où la caverne se trouve ou le panneau, sur lequel l'histoire des compagnons était notée qui était trouvée à l'entrée de la caverne après leur découverte. Tout ces prétentions ne sont que des fables que l'on a inventé autour des versets pour leur donner un sens.

Raquim n'est pas autre chose que le nombre ou le chiffre qui indique les compagnons de la caverne en les comptant. Les gens de la caverne sont devenus connus dans toute l'histoire seulement par leur nombre et ils le sont encore jusqu’à nos jours. Les chrétiens disent jusqu'à aujourd'hui „sieben Schläfer ou les septs dormants ou the seven sleepers pendant que nous Arabes, nous les qualifions avec la désignation : compagnons de la caverne. C.-à-d. le verset est si formulé que les deux groupes comprennent de quoi il s'agit „les compagnons de la caverne“ est l'expression arabe tandisque Raquim est l'expression chrétienne.
Cela montre aussi que la deuxième partie de l'histoire qui commence avec le verset 22 traite seulement des chiffres.
En résumant, nous pouvons dire que Raquim, est le nombre ou l'énumération des gens de la caverne qui ait caractérisé leur histoire et a fait en sorte que leur identification passe par leur nombre et non par leurs noms. On parle des septs ; d’un Raquim ou Raqm.

Le verset neuf nous racontera encore plus. Mais avant d’approfondir l’analyse du conflit, nous voulons faire quelques reflexions sur les versets quatorze et quinze.

14. Nous fortifiâmes leurs cœurs, lorsque, amenés devant le prince*, ils dirent : Notre Seigneur est le Maître des cieux et de la terre ; nous n'invoquons point d'autre Dieu que lui, autrement nous commettrions un crime. (chatata)

*Selon les commentateurs, ce dut être Decianus (Decius). (Remarque de Kasimirski).

15. Nos concitoyens adorent d'autres divinités que Dieu ; peuvent-ils nous montrer une preuve évidente en faveur de leur culte ? Et qui est plus coupable que celui qui a forgé un mensonge sur le compte de Dieu ?

Ces deux versets affermissent la raison, pourquoi les jeunes compagnons étaient choisis ainsi. Ils ne voulaient adorer aucune autre divinité à part Dieu et ne voyaient dans leurs alentours aucune possibilité de pratiquer leur foi que de quitter la ville.
La fin du verset quatorze rappelle au contenu de la sourate „les Djinn“, dans le verset 4 :“ Un d'entre nous, insensé qu'il était, a proféré des extravagances (chatata) au sujet de Dieu.

„Extravagances“ ne peut pas traduire correctement le mot arabe„chatata“ qui signifie approximativement „dire des méchancetés sur Dieu “ ou "le blasphème" Nous trouvons cette expression tout simplement à ce lieu et justement dans la sourate „La caverne“. Cela nous montre qu'un lien se compose entre ces deux Sourates (Djinn et caverne) et cela nous pouvons le constater, en outre, non seulement dans le choix de mots des deux Sourates, mais aussi dans les terminaisons des versets. Cette manière du lien existe entre les différentes sourates du coran, comme par exemple aussi entre Joseph et « Ghafir » ou entre Taha et „l'étoile“. Nous ne voulons pas approfondir ces liens à ce lieu, puisque notre sujet à ce lieu est „la caverne“.

Les versets dix au quinze doivent être vu en tant qu’introduction. Chaque verset nous mène ou nous conduit à un autre.
Par exemple le verset dix nous dirige directement au verset seize.

10 Lorsque ces jeunes gens s'y furent retirés, ils s'écrièrent : Seigneur, accorde-nous ta miséricorde, et assure-nous la droiture dans notre conduite.

16 Ils se dirent alors l'un à l'autre : Si vous les quittiez, ainsi que les idoles qu'ils adorent à côté de Dieu, et si vous vous retiriez dans une caverne. Dieu vous accorderait sa grâce et disposerait vos affaires pour le mieux.

Nous voyons que les demandes qu'ils ont exprimés dans le verset dix, étaient exaucés dans le verset seize.

Nous le verrons aussi à l'exemple du verset onze :

11 Nous avons frappé leurs oreilles de surdité dans la caverne pendant un certain nombre d'années.
L'analyse de cet acte „nous leur frappions sur l'oreille“ se retrouve dans les versets dix-sept et dix-huit :

17 Tu aurais vu le soleil, quand il se levait, passer à droite de l'entrée de la caverne, et, quand il se couchait, s'en éloigner à gauche ; et ils se trouvaient dans un endroit spacieux de la caverne. C'est un des miracles de Dieu. Celui-là est bien dirigé que Dieu dirige ; mais quiconque Dieu égare, on ne saurait lui trouver ni patron ni guide.

18. Tu aurais cru qu'ils veillaient, et cependant ils dormaient ; nous les retournions tantôt à droite et tantôt à gauche ; leurs chiens étaient couchés, les pattes étendues, à l'entrée de la caverne. Si, arrivé à l'improviste, tu les eusses vus dans cet état, tu t'en serais détourné et enfui ; tu aurais été transi de frayeur.

Le choix de la formulation dans le verset 11 „leur frappaient dans la caverne sur l'oreille“ se produisait pour confirmer que l'oreille ou le fait d'entendre est responsable de notre sommeil et avec cela sa qualité. C'est exactement ce que nous voyons chaque jour : nous ne trouvons aucun sommeil, sur une place où le bruit est répandu, et c’est seulement le coup sur l'oreille – qui nous apporte d'une manière de l'état d'anesthésie - peut sauver notre sommeil. Cela explique aussi pourquoi nous avons besoin des bruits ou le bruit pour se réveiller : Le réveil, la musique, des cris, etc. cette expression dans le Coran fait soupçonner que les jeunes étaient placés dans un état de narcose de plusieurs années ou un état comateux.
Les versets 17 et 18 sont d’une grande importance en raison de leurs messages secrets qui se cachent en arrière-plan et, en outre, ils nous montrent ce qui s'est passé dans et autour de la caverne pendant ce sommeil.

1. La mention du soleil, qui frôle la caverne le matin et dans l'après-midi sans que les rayons s’infiltrent à l’intérieur de la caverne, démontre comment la température des corps des jeunes hommes a été maintenue stable sans les mettre dans le danger de sécheresse. Est aussi captivant que la chaleur était transmise tout simplement par la roche de la caverne du dehors vers le dedans, ce qui permet des températures constantes sans fluctuations particulières.

2. Tourner les corps de droite à gauche continuellement prouve une haute connaissance sur la physionomie de la personne et c'est exactement la technique qui est appliquée dans la médecine actuelle dans le traitement des patients de coma. Les patients sont tournés régulièrement pour que la musculature ne soit pas renforcée et la circulation travaille continuellement. Ainsi des thromboses ou autres phénomènes menaçants la vie sont évitées et des inflammations sont exclues.

3. Pour protéger Les compagnons de la caverne de leur environnement, ils étaient si positionnés que chacun qui jouait avec l'idée de pénétrer dans la caverne, courrait immédiatement de nouveau dehors parce qu'il aurait de manière procurée l'impression que les jeunes sont des brigands qui se cachent dans la caverne et forgent là leurs plans de vol.

12 Nous les réveillâmes ensuite pour voir qui d'entre eux saurait mieux compter le temps qu'ils y étaient restés.

Ce verset est un résumé des versets suivants 19 au 21 :
19 Nous les éveillâmes ensuite, afin qu'ils s'interrogeassent mutuellement. L'un d'entre eux demanda : Combien de temps sommes nous restés ici ? Un jour, répondit l'autre, ou une partie seulement du jour. Dieu sait mieux que personne, reprirent les autres, le temps que nous y avons demeuré. Envoyé quelqu'un d'entre vous avec cet argent à la ville ; qu'il s'adresse à celui qui aura les meilleurs aliments, qu'il vous en apporte pour votre nourriture, mais qu'il se comporte avec civilité, et ne découvre à personne votre retraite.
20. Car si les habitants en avaient connaissance, ils vous lapideraient, ou bien vous forceraient à embrasser leur croyance. Alors tout bonheur disparaîtrait pour vous.
21. Nous avons fait connaître à leurs concitoyens leur aventure, afin qu'ils apprennent que les promesses de Dieu sont véritables, et qu'il n'y a point de doute sur l'arrivée de l'heure. Leurs concitoyens se disputaient à leur sujet. Elevons un édifice au-dessus de la caverne. Dieu connaît mieux que personne la vérité à leur égard. Ceux dont l'avis l'emporta dans leur affaire dirent : Nous y élèverons une chapelle.
Ce verset 21 nous indique le sens de l'histoire totale. Cela indique que personne ne doit s'étonner de la dernière résurrection après la mort, mais le reconnaître comme la vérité ferme. Cette vérité est aussi une réponse au conflit qui avait éclaté au temps de l'empereur Theodosius II parmi les chrétiens parce qu'il y avait des groupements qui niaient la résurrection.

Dans le même verset, les jeunes hommes sont décédés et on a construit en leur honneur une église sur la caverne.

13 Nous te racontons leur histoire en toute vérité. C'étaient des jeunes gens qui croyaient en Dieu, et auxquels nous avons ajouté encore des moyens de suivre la droite voie.

„ Nous te racontons leur histoire en toute vérité “: cette phrase sert en même temps comme une réponse au prophète (sas) et comme la réponse au contenu du conflit dans les versets de 22 au 26 :

22. On disputera sur leur nombre. Tel dira : Ils étaient trois ; leur chien était le quatrième. Tel autre dira : Ils étaient cinq, et leur chien était le sixième. On scrutera le mystère. Tel dira : Ils étaient sept, et leur chien faisait le huitième. Dis : Dieu sait mieux que personne combien ils étaient. Il n'y a qu'un petit nombre qui le sait.
Aussi ne dispute point à ce sujet, si ce n'est pour la forme, et ne demande point à aucun chrétien des avis à cet égard.

23. Ne dis jamais : Je ferai telle chose demain,

24 sans ajouter : Si c'est la volonté de Dieu. Souviens-toi de Dieu si tu viens à l'oublier, et dis : Peut-être Dieu me dirigera-t-il vers la vraie connaissance de cette aventure*.

*Muhammad, questionné par les juifs au sujet des Sept-Dormants, leur promit de leur répondre le lendemain. Il oublia d'ajouter : s'il plaît à Dieu. La révélation ne vint pas pendant plusieurs jours en punition de cet oubli. (Cette prétention n’a aucune base historique et rentre dans le drame musulman d’essayer de trouver un ventile ou un issue de secours pour comprendre les versets). (Remarque de Kasimirski, prise elle-même de la tradition musulmane).

25. Ces jeunes gens demeurèrent dans leur caverne trois cents ans, plus neuf.

26. Dis : Dieu sait mieux que personne combien de temps ils y demeurèrent ; les secrets de Dieu et de la terre lui appartiennent ; prétends-tu lui faire voir ou entendre quelque chose ? Les hommes n'ont point d'autre patron que lui ; Dieu n'associe personne dans ses arrêts.

Les versets cités sur le conflit concernant leur nombre nous montrent deux aspects.

Les chiffres quatre et six – y compris leur chien – sont exclu catégoriquement du verset, ils sont considérés comme une simple conjecture, comme une attaque sur le caché. Le nombre huit était rejeté facilement, cela s’exprime dans le fait que Dieu dit directement après la révélation de ce chiffre „ Dis : Dieu sait mieux que personne combien ils étaient “. Cette expression a incité la tradition musulmane à accepter le chiffre sept. (Nous nous souvenons d'Ibn Al Abbass quand il affirmait aussi cela on prétendant qu’ils sont sept). Mais comme nous avons vu, le chiffre sept était lui aussi refusé par Dieu – bien que cela se passe en forme plus douce pour ainsi dire.
Si le nombre sept et le chien comme huitième correspondaient à la vérité, ce conflit serait absurde car les plus grands mouvements chrétiens sont d'accord que sept est le nombre correct des dormants (Siebenschläfer, seven sleepers, les sept dormants).
C’est pour cette raison qu’il y a un autre chiffre qui se trouve caché là-derrière et que nous montrerons plus tard.

Revenons encore une fois au vers 22 :

22. On disputera sur leur nombre. Tel dira : Ils étaient trois ; leur chien était le quatrième. Tel autre dira : Ils étaient cinq, et leur chien était le sixième. On scrutera le mystère. Tel dira : Ils étaient sept, et leur chien faisait le huitième. Dis : Dieu sait mieux que personne combien ils étaient. Il n'y a qu'un petit nombre qui le sait.

Dans ce verset, Dieu nous a mentionné tous les chiffres, qui se trouvaient dans le foyer du conflit et seulement par son listage! – et l'indication à la fin „ Dis : Dieu sait mieux que personne combien ils étaient “ il montre indirectement que ces chiffres listés sont faux. Dieu voulait nous exprimer avec ce verset et le suivant que l'examen du passé lointain et de l’avenir représente une tâche pleine d'exigence.

23. Ne dis jamais : Je ferai telle chose demain,

24 sans ajouter : Si c'est la volonté de Dieu. Souviens-toi de Dieu si tu viens à l'oublier, et dis : Peut-être Dieu me dirigera-t-il vers la vraie connaissance de cette aventure.

Comme nous allons le voire, le verset 23 concerne l'avenir et le verset 24 le passé. Cela s'exprime dans le vers 24 par le verbe " oublier ".

La traduction citée de Kasimirski concernant le verset 24 n'est pas probante selon notre opinion. Il écrit à la fin du verset „ Dieu me dirigera-t-il vers la vraie connaissance de cette aventure, (c.-à-d., comme action préalable). Cette interprétation ne reflète pas le sens originaire du texte arabe. C'est pourquoi, notre approche s'énonce comme c'est indiqué plus loin :

Et souvient toi de ton Dieu, (ou bien ramène toi Dieu dans ton esprit) si tu oublies et dis “Dieu pourrait me diriger que je viens plus près de ce que je souhaite faire (ou penser) “. Cela signifie d'après notre opinion que la connaissance du passé et de l'avenir ne peut être atteinte que d’une manière probable. Cette probabilité s'exprime par l'addition de la „volonté de Dieu“. L'avenir est symbolisé par la formulation „ainsi Dieu veut“ et le passé par la formule „se souvenir du Seigneur, si tu oublies“.

Le point central de la Sourate „la caverne“ se trouve dans les versets 23 et 24 : ici la capacité humaine se reflète, dans les deux dimensions de l’avenir et du passé. Donc, cette capacité est limitée par l'ignorance des facteurs cachés dans la chaîne de la cause et de l'effet. Ces facteurs X sont responsables de notre accès scientifique limité dans les disciplines différentes comme par exemple dans la science de l’histoire ou dans l'archéologie ou dans la géologie ou dans les prévisions météorologiques ou aussi dans tous les domaines des sciences sociales, psychiques ou économiques. Toutes ces disciplines reposent sur les valeurs statistiques et les calculs de probabilité qui comptent les effets seulement rapprochant et sont exacts tout simplement avec une marge de 20 à 30%.
Et c'est cette marge, Dieu (la cause de toutes les causes) que représente l'expression apportée dans les versets 23 et 24 :“ Et ne dis pas compte tenu de quelque chose que tu projettes, je le ferai demain “*“ sans ajouter, si Dieu veut. Et souvient-toi de ton Seigneur si tu as oublié et dis „mon Seigneur pourrait me diriger que je viens plus près de ce que je souhaite faire (ou penser) “ et il me dirigera peut-être à quelque chose qui est plutôt plus correct.

Cela rencontre naturellement notre sujet : La sourate „la caverne“ qui se partage dans les domaines Passé et Avenir.

1. Les compagnons de la caverne : représentent le passé lointain perdu que l'on ne peut pas saisir avec la sécurité de 100% parce qu'elle apporte un déficit humain vis-à-vis de l’histoire.
2. L'histoire du propriétaire de jardin, qui a fait une erreur en prétendant de savoir avec 100% son devenir et son évolution et de déterminer l'avenir de son jardin. En se comportant ainsi, il a blessé avec cela les lois de la clandestinité et du caché.
3. L'histoire de Moses, qui était convaincu ainsi de sa connaissance, mais plus tard constatait que les actions de son compagnon sortaient des limites de la raison et violaient à son avis les lois de la causalité et il perdait à ce sujet sa patience.
4. L'histoire de (di-Alqarnain : celui avec les deux cornes) qui a reçu cependant la cause de Dieu et agissait proportionnellement ainsi.

Le Coran, chers musulmans, est dans la mesure de s’analyser et de s’éclaircir lui-même: laissons nous aller plus loin pour essayer de constater que la liaison physique des versets ne diminue pas pendant une seconde :

A 1 : La partie „des compagnons de la caverne“ révèle ce déficit - (en particulier les versets 23 et 24) Et ne dis pas compte tenu de quelque chose que tu projettes, je le ferai demain “*“ sans ajouter, si Dieu le veut. Et souvient-toi de ton Seigneur si tu as oublié et dis „mon Seigneur me dirigera peut-être à quelque chose qui est plutôt plus proche de cela“ - et détruit avec cela l'arrogance humaine dans la matière de connaissance.
A 2 : Le propriétaire du jardin était exhorté par son compagnon compte tenu de son arrogance en lui affirmant avec un ton menaçant :
„ 37. Que ne dis-tu pas plutôt en entrant dans ton jardin : II arrivera ce que Dieu voudra ; il n'y à point de force si ce n'est en Dieu. Bien que tu me voies plus pauvre et ayant moins d'enfants.
38. Il se peut que Dieu m'accorde quelque chose qui vaudra mieux que ton jardin ; il fera tomber des flèches du ciel, et tu seras un beau matin réduit en poussière stérile.
39. Les eaux qui l’arrosent peuvent disparaître sous terre, où tu ne saurais les retrouver.
Le compagnon du propriétaire du jardin a exactement dit ici ce que Dieu a recommandé au prophète (sas) de dire, s'il s'agit de l'avenir ou du passé. Sans ajouter, si Dieu le veut - et dis „mon Seigneur me dirigera peut-être à quelque chose qui est plutôt plus proche à cela.
A 3 : Dans l'histoire de Moses, ce fait est couvert par le verset 68 : Comment veux-tu supporter donc quelque chose sur quoi tu n'es pas au courant (de quoi tu n’a saisi aucune connaissance) ?
A 4 : Dans l’histoire de (Di Alqarnain – celui avec les deux cornes), cette chose s'exprime comme c'est indiqué plus loin dans le vers 91 :“Cette narration est véritable. Nous connaissons tous ceux qui étaient avec Dhoul'Qameïn. » Cette traduction ne reflète pas le texte arabe écrit : Cette narration est véritable. Nous connaissons tous ceux qui étaient avec Dhoul'Qameïn. » Cette traduction est complètement vide de toute signification et ne reflète en aucune façon l’expression arabe résumée dans le verbe „ahatnaa bimaa ladayhi khubra“ ahatnaa „ signifie cerner, encercler c.-à-d. dans la conséquence „nous avons perfectionné sa connaissance de tous les côtés et l’avons cacheté hermétiquement, rien ne manque et rien ne pourrait s'enfuir“. „ Et il suivait la cause“ V92 c.-à-d. la cause on qualifiait du chemin parce qu'il n'y a aucun chemin qui mène à l'objectif sans connaissance de causes. C’est cet encerclement hermétique de la connaissance et la connaissance des causes cachées que Moses n'a pas reçu. Pour cette raison on lui disait
66. Puis-je te suivre, lui dit Moïse, afin que tu m'enseignes une portion de ce qu'on t'a enseigné à toi-même par rapport à la vraie route ?
67. L'inconnu répondit : Tu ne pourras jamais supporter ma société.
68. Et comment pourrais-tu supporter certaines choses dont tu ne comprendras pas le sens ? Comment tu peux apporter de la patience pour des propos délibéré (des connaissances) dont tu n’encercle point ? C.-à-d. dont tu ne peux en connaitre tous les facteurs. Avec ce Verset Ma lam tuhit bihi khubra, Dieu voulait nous informer par l’intermédiaire de Moses que notre connaissance est pleine de lacunes.

Nous apprenons plus loin en trouvons cette approche à l'interprétation confirmé dans les versets 25 et 26.

Dans le verset 25 chaque lecteur pense que Dieu a donné la réponse sur leur séjour dans la caverne et nos Imams ont aussi cru cela, mais le code se cache dans les détails et dans la formulation du 25ème verset Dieu dit : „ ils demeuraient dans leur caverne trois –centaines d'années et ils étaient additionnés comme neuf“
Kasimirski et d’autres islamologues ont choisi la plus simple et banale interprétation de ce verset : « Ces jeunes gens demeurèrent dans leur caverne trois cents ans, plus neuf »
Nous pouvons remarquer que toutes les interprétations sur ce sujet se révèlent jusqu'à présent fausses. Ils lisaient 300 et 9 en plus, dont le résultat est 309. Certains Imams pensaient que le delta se trouve de manière justifiée entre 300 et 309 à la différence entre le calendrier lunaire et le calendrier solaire : 300 ans de calendrier solaire = à 309 ans de calendrier lunaire. Malheureusement nous devons décevoir ces gens et dire que les chiffres que nous voyons dans ce verset, soient les suivant : 3, 100, 300 et 9. Cela signifie que le chiffre 300 représente le facteur x dans la langue arabe pour calculer le séjour des gens dans la caverne.
Si Dieu voulait vraiment donner 309 comme réponse à leur demeure dans la caverne, pourquoi Il a réfuté directement ce verset dans le verset suivant 26 :

26. Dis : Dieu sait mieux que personne combien de temps ils y demeurèrent ; les secrets de Dieu et de la terre lui appartiennent ; prétends-tu lui faire voir ou entendre quelque chose ? Les hommes n'ont point d'autre patron que lui ; Dieu n'associe personne dans ses arrêts.

Cette réponse ressemble à la réponse donnée sur le nombre des gens de la caverne :
22…. Dis : Dieu sait mieux que personne combien ils étaient. Cette déclaration a été évoquée pour nier exactement les chiffres donnés. La différence entre les deux versets dans lesquels cette réponse apparait, tient au fait que le nombre des jeunes est reconnaissable par l'examen des versets - et pour cette raison, Dieu fait l'exception „Seulement quelques-uns en connaissent la réponse (sur leur nombre) “ la partie V22. C.-à-d. nous pouvons découvrir leur nombre à l'aide de Dieu par un examen juste des versets, mais leur demeure dans la caverne est un cadeau de Dieu qu'il offre à celui qu'il choisit.

Cette déclaration claire sur „Seulement quelques-uns en connaissent la réponse (sur leur nombre) “a ramené certains à affirmer qu'Ibn Al-Abass se sentait comme l'un de cette minorité qui connaissait le nombre des jeunes de la caverne et cela l’avait poussé à déclarer: Seulement quelques-uns sont au courant sur eux - j'en fais partie. Ils étaient sept.
Cependant cela ne peut pas être vrai parce que Dieu qualifie le chiffre sept et le chien en tant que huitième aussi comme Faux dans quoi Il disait : Dis : Dieu sait mieux que personne combien ils étaient.
Comme déjà mentionné, tous les chiffres nommés dans le verset 22 sont faux – pour la simple raison qu’ils représentaient la source du conflit.
Aussi d’autres Imams ont tenté, de presser le verset 19 pour essayer de trouver à tout prix le chiffre 7.

19. Nous les éveillâmes ensuite, afin qu'ils s'interrogeassent mutuellement. L'un d'entre eux demanda : Combien de temps sommes nous restés ici ? Un jour, répondit l'autre (les autres), ou une partie seulement du jour. Dieu sait mieux que personne, reprirent les autres, le temps que nous y avons demeuré. Envoyé quelqu'un d'entre vous avec cet argent à la ville ; qu'il s'adresse à celui qui aura les meilleurs aliments, qu'il vous en apporte pour votre nourriture, mais qu'il se comporte avec civilité, et ne découvre à personne votre retraite.

Ces Imams ont construit leurs examens sur une addition simple. Ils disaient "les autres“ indiqué dans le verset représente 3 personnes parce que dans la langue arabe le pluriel commence par 3. Cela signifierait = 1 et les deux, 3+3 = 6;
1+6=7 ce raisonnement enfantin a suffit en fin pour qu’ils déclarent glorieusement que le nombre des jeunes dans la caverne selon leur opinion est 7. C'est beau mais trompeur parce que la somme commence dans l'arabe réellement par trois. Cependant il pourrait être aussi bien 4 ou 5 etc.

Nous ne pouvons pas non plus dire, par exemple que l'entretien qu’on trouve dans la sourate 23 « les croyants » dans les versets 112, 113 et 114 est un entretien entre 4 :

112„ Dieu leur demandera : Combien d'années êtes-vous restés sur la terre ?
113. Ils répondront : Nous n'y sommes restés qu'un jour, ou même une partie de jour. Interrogez plutôt ceux qui comptent.
114. (Il répondit) Vous n'y êtes restés que peu de temps ; mais vous l’ignorez.

Dieu = 1 et ils répondront =3; donc : 3+1=4 (la deuxième Il répondit se réfère au premier C –à –d Dieu comme dans le verset 112).
Comme on voit, cet argument est très faible et repose sur une compréhension superficielle des versets.

Maintenant, nous revenons au verset 25 :

25. Ces jeunes gens demeurèrent dans leur caverne trois cents ans, plus neuf.
Comme venu dans la traduction de presque tous les islamologue et chez Kasimirski aussi.

Mais notre traduction est la suivante, elle est plus nuancée comme la formulation même du verset :

25 Ils demeuraient dans leur caverne trois – centaines d'années et ils étaient additionnées comme neuf“
Si nous lisons ce verset avec les yeux de Dieu, nous découvrirons certainement entre les lignes et les mots de ce verset un grand secret.

1. Il procure l'unique réponse affirmative dans la sourate „la caverne.

2. Il procure la réponse à deux choses différentes.

3. Ce verset est la meilleure interprétation et explication de la dernière partie du verset 22 : ... Aussi ne dispute point à ce sujet, si ce n'est pour la forme, (? miraa'an zaahiran) et ne demande point à aucun chrétien des avis à cet égard.

C.-à-d. si quelqu'un te questionne à leur propos, dis ce que je t'ai enseigné et ne tombe pas dans des discussions trompeuses avec les chrétiens sur cette histoire. Réponds sans oublier d’ajouter la volonté de Dieu. Et malgré que nous avons mis des différentes suppositions sur leur (raquim) = nombre, tu ne devras jamais tomber dans l'arrogance de la connaissance et prétendre ce que tu ne peux pas savoir. Car l'arrogance mène à des prétentions qui dépassent les limites du raisonnable et tombe dans des traités métaphysiques et comme tu le sais déjà, le métaphysique est un domaine divin. Dieu ne permet à personne de pénétrer dans ce domaine sans son autorisation. C’est pour cette raison que la prétention de connaître le caché ou non dévoilé voir métaphysique à 100% est égale au fait d’associer quelqu’un à Dieu est dans ce cas c’est le prétendant lui-même.

4. Les chiffres compris dans ce verset sont 300 ou 309. Et ils sont refusés par le verset suivant. « Dis : Dieu sait mieux que personne combien ils étaient. »

Comme déjà mentionné - et volontairement répète - Dieu donnait deux réponses dans le verset 25 :

A/ Il nous montre le facteur caché qui nous aide à trouver la durée de leur demeure dans la caverne : „ils demeuraient dans sa caverne trois –centaines d'années“. Regarde, cher musulman, Dieu ne dit pas trois cents ans mais ils les séparent et disait trois - centaine, il divisait 300 en deux chiffres, c'est-à-dire, 3 et 100. En l'arabe, on peut mieux l’identifier : ثلاث مائةٍ et non ثلاث مائةِ
B/ La deuxième réponse concerne le nombre des compagnons dans la caverne et ce nombre, chers musulmans, se trouve depuis 1430 ans dans notre Coran et nous le voyons tous les jours : à chaque fois que nous ouvrons notre livre pour lire la sourate 18 „la caverne“ dans le verset 25. C'est le chiffre 9 – et ils étaient additionnés 9. وازدادوا تسعا c.-à-d. 8 jeunes et le neuvième est le chien.

Pourquoi est-ce que le chiffre 9 est juste ?!

A/ Nous remarquons que le nombre des jeunes de la caverne ne serait connu est devenu le sujet d’un conflit qu’après la résurrection des jeunes. Quand les jeunes s'enfuyaient dans la caverne, ils étaient inconnus et personne ne savait combien ils étaient ou quels étaient leurs noms il n'y avait au temps de leur refuge aucune discussion théologique et aucun conflit. Car le miracle des compagnons de la caverne ne se passait pas, quand ils se sont réfugiés dans la caverne mais quand ils étaient réveillés d’un long sommeil de plusieurs années. C’est la résurrection qui fait le miracle. Dès que ce miracle devenait connu, un conflit éclatait entre les générations suivantes sur leur nombre etc. Et c’est pour cette raison que le chiffre 9 venait dans le vers 25 après la durée du sommeil et cette vérité est dans les vers 11 et 12 :

11 Nous avons frappé leurs oreilles de surdité dans la caverne pendant un certain nombre d'années.
12 Nous les réveillâmes ensuite pour voir qui d'entre eux saurait mieux compter le temps qu'ils y étaient restés.

Cela veut nous dire que le fait de compter chez les gens a commencé après la résurrection des jeunes de la caverne et c’est la raison pourquoi cette phrase „et ils devenaient 9 de plus “ vient donc tout à la fin des versets de chiffrage (la dernière partie du verset 25). Cette formulation a un rôle central dans la connaissance divine parce qu'elle se trouve en lien direct avec le mot compter du passage 18.12.

Les compagnons de la caverne n'ont rien à faire avec le nouveau monde dans lequel ils étaient éveillés à neuf comme des gens supplémentaires. Ils sont à neuf dans ce monde nouveau pour eux et c’est ça la signification de la phrase, «..Et ils devenaient 9 de plus ». C.-à-d. Ils ont augmenté le chiffre de la population du monde de la résurrection de 8 et un chien. Dieu utilise le mot compter et non calculer comme d’autres traducteurs du coran l’ont pensé, car le comptage a à faire avec la population (c’est un principe de statistique) et non avec une simple opération de calcul. Le chiffre de la population dans le monde, dans lequel les jeunes de la caverne ont apparu à nouveau, a augmenté de 8 personnes : « …. Il embrasse toutes leurs démarches et tien un compte exact de toutes choses ». Le verset 28 Sourate LES GENIES

.B/ Dieu a choisi ce chemin pour nous faire savoir de cette manière le nombre des compagnons de la caverne et cette méthode était utilisée aussi presque exactement comme ça dans le verset 14 de la sourate 29 „L'araignée“.

13 Nous envoyâmes Noé vers son peuple ; il demeura au milieu d'eux neuf cent cinquante années. Le déluge les surprit plongés dans leurs iniquités.

Cette traduction de Kasimirski n’est pas fidèle au texte arabe car il fait déjà la soustraction en traduisant. La vraie traduction du verset est la suivante :

13 Nous envoyâmes Noé vers son peuple ; il demeura au milieu d'eux mille ans sauf (moins) cinquante. Le déluge les surprit plongés dans leurs iniquités.


Pourquoi Dieu n'a pas parlé ici directement de 950 ans. La réponse est exactement comme dans le verset 25 de la caverne, le verset traite deux choses en même temps.
Si nous tentons de diriger nos idées loin de la confusion ramassée de la tradition islamique qui a obscurci notre sens pour la vérité. Si nous ouvrons les yeux et nous regardons l'illumination divine dans les deux versets :

18-25. Ils demeuraient dans leur caverne trois – centaines d'années et ils étaient additionnés 9

29-14 il demeura au milieu d'eux mille ans sauf (moins) cinquante.

Le première remarque que nous constatons ici, est le fait que le mot "demeure" dans le Coran se trouve toujours en lien avec la résurrection : Là où لبث (labitha) dans le Coran se trouve, elle est toujours lié avec بعث (ba'th).
Cela signifie dans le vers 14 sur Noah qu'il ressuscitait 5 fois dans sa vie qui a duré 950 ans, et chaque fois durait son Prosélytisme à Dieu 10 ans. Dans la langue arabe, il y a une grande différence entre (sana) et (´aam) سنة et عام.

(sana) est l'année de calendrier de 12 mois, mais (´aam) est toujours lié à un événement. Par exemple, on ne dit pas que le prophète (sas) soit né dans (sanat) d'éléphant, mais dans (´aam) d'éléphant parce que cette année était déterminée par l'événement de l'attaque sur la Mecque par roi venu sur des éléphants. Les Arabes disent -´aam de famine ou -'aam de la marée haute, c.-à-d. toujours, quand une année certaine n'est pas nommée, alors on utilise ´aam. La traduction juste de ce verset s'énonce comme suite:

Nous envoyâmes Noé vers son peuple ; il demeura au milieu d'eux mille ans (sana) sauf (moins) cinquante (‘aam). (Ici nous entendons en arrière-plan que cinquante est lié à des événements et pour préciser son prosélytisme à l'unité de Dieu) => 5-fois la résurrection x 10 ans de Prosélytisme = 50 (´aam)

Chaque fois, que Noah (AS) venait à son peuple, il les trouvait sur le faux chemin et chaque fois ils adoraient un autre Dieu et nous trouvons cette vérité sur eux dans la sourate 71 „Noah“ le verset 23 :
Leurs chefs leur criaient : N'abandonnez pas vos divinités, n'abandonnez pas Wodd et Soa' ; ni laghouth, ni lacne, ni Nesr (des divinités arabes).

Comme on a dit, Noah (AS) tentait chaque fois de convaincre son peuple que ce qu'ils adoraient n’a rien à voir avec le vrai Dieu (5-fois, 5 dieux).

Nous avons vu que dans ces deux versets il n’est pas question simplement de faire une addition ou une soustraction en prétendant que c’est ça l’objectif voulu ; nous ne pouvons pas retirer simplement „50“ de 1000 pour arriver à 950 et ne pas non plus ajouter 300 à 9 pour atteindre 309. Car les versets veulent montrer une autre réalité cachée ; un code.

Certains gens ne sont pas encore peut-être convaincus malgré nos analyses rationnelles. Pour ceux-ci nous avons encore d’autres arguments qui peuvent faire revivre leurs cœurs pétrifiés : à tous les musulmans, nous présentons les données suivantes comme la preuve de la justesse de notre théorie :



1) Le numéro de la sourate „la caverne est 18 → 1+8 =9
2) Le premier verset sur les compagnons de la caverne est le verset 9
3) Il a 18 versets qui agissent des gens dans la caverne : du verset 9 à 26 => 18 versets 1+8 =9
4) Le conflit sur leur nombre : trois avec leur chien quatre etc. “ dans le vers 22 incl. le chien „: 4+6+8 = 18 → 1+8=9
5) Tous les chiffres donnés dans le verset 22 : 3+4 (le chien); 5+6 (le chien); 7+8 (le chien) = 33 → 3x3 = 9
6) La somme des versets dans la sourate moins le numéro de la sourate
110-18 = 92→9x2=18→1+8 = 9
7) La somme des versets dans la sourate multiplié par le numéro de la sourate => 110x18 = 1980→1+9+8+0 = 18→1+8 = 9
Le verset 25 : „Trois – cent – et en plus 9“ => 3x100x9 = 2700→2+7+0+0 = 9
Ou avec le facteur 300x9 = 2700→2+7+0+0 =9
9) Le chiffre 9 traverse toute la sourate. Si nous voyons ce qu’il y a avec (Waaĥed) et (AĤAD) dans la sourate on trouve le suivant :
Je me suis contenté ici de révéler le Mot AHAD ou Waahed avec l’indication du numéro du verset ou il se trouve sans le citer entièrement :

AĤAD → le verset (19)
AĤAD → le verset (22)
AĤAD → le verset (26)
AĤAD → le verset (3
AĤAD → le verset (42)
AĤAD → le verset (47)
AĤAD → le verset (49)
Waaĥed et AĤAD → le verset (110)

Nous remarquons qu’AĤAD se répète 8x et Waaĥed 1x. Cela signifie que les jeunes étaient 8 et le chien est le neuvième. La différence entre AĤAD et Waaĥed dans la langue arabe comme dans les autres langues sémitiques se compose dans le genre du mot. AĤAD ne qualifie jamais un animal, chez l’être humain, Aĥad est utilisé seulement en forme négative (représenter comme autour d'une exclusion).

AĤAD dans sa valeur représente et dessine Dieu. Seulement Dieu est AĤAD. Pour cette raison le Coran dit toujours : „ Dis Dieu est AĤAD. “ Et non „ Dis Dieu est Waaĥed“. Waaĥed est toujours un chiffre qui a la possibilité potentielle d’augmenter et de devenir un multiple : 2 ou 3. Waaĥed porte en lui-même les autres chiffres et avec cela il est changeable. Dieu est AĤAD en lui-même et personne ne lui ressemble et Il n'a aucun associé.
Nous disons toujours AĤADUN AĤAD et non Waaĥedun Waaĥed. Si nous lions Waaĥed à Dieu, nous fermons le cercle avec AĤAD et diront Waaĥedun AĤAD. AĤAD étreint Waaĥed c.-à-d. nous avons mis Dieu au premier lieu et rang, mais nous l'avons mis aussi au-delà de toute addition en ajoutant AĤAD (unique)

Nous pouvons aussi constater que Waaĥed n'a reçu aucun propre verset, comme c'est le cas avec AĤAD. Waheed se réunit avec AĤAD dans le vers 110. Waaĥed fait partie exactement d'AĤAD comme un animal appartient à une personne et dans notre cas le chien appartenait à l'un des jeunes et non pas à tous.
On trouve 7 AĤADS dans sept versets et le huitième AĤAD est lié à Waaĥed (son chien) dans le verset 110 ; 1+1+0 = 2.

10) La somme des numéros des versets avec AHAD et Waahed :
19+22+26+38+42+47+49+110 = 353 = 3x5x3 = 45→4+5 =9
11) Le chiffre des lettres d'AHAD = 4 x 8 fois = 32 et Wahd
(Comme il arrive dans la sourate = 4 x1 fois; alors nous avons 32+4 = 36→3+6 = 9)

A ce lieu, nous ferons référence au système de calcul de lettre - appelé chez les Arabes "Hissabu Al-Jumal"
Définition : Le calcul de la somme à l'aide des lettres. Dans ce système de calcul, chaque lettre reçoit une valeur:



Lettre Valeur
ا/Alif 1
ب/Ba 2
ج/Djim 3
د/Dal 4
ه/Ha 5
و/Wa 6
ز/Za 7
ح/Ĥa 8
ط/Ţ 9
ي/Ya 10
ك/Kaf 20
ل/Lam 30
م/Mim 40
ن/Nun 50
س/Sin 60
ع/Ajin 70
ف/Fa 80
ص/Sad 90
ق/Qaf 100
ر/Ra 200
ش/Schin 300
ت/Ta 400
ث/Tha 500
خ/Cha 600
ذ/Dhal 700
ض/Dad 800
ظ/Za 900
غ/Ghajn 1000

Si nous comptons le vers 110 avec ce système, nous trouvons que 100 = Qaf et 10 = Ya et cela pourrait indiquer les premières lettres de l'un des jeunes de la caverne : son nom est connu sous Yamblicha. Dans la tradition arabe Yamblicha était le berger et son chien s’appelait Quitmir.
Si nous continuons l'examen à base du système de Jumal pour étayer notre théorie : si nous calculons sur les valeurs des lettres :

1) AHAD = A=1; H=8; A=1; D=4; 1+8+1+4 = 14→1+4 = 5x 8 fois = 40
Wahd = W=6; A=1; H=8; D=4→6+1+8+4 = 19→1x9 = 9
AHAD x Wahd = 40 x 9 = 360→3+6+0 = 9
2) Si nous prenons Al-Khf (caverne), nous avons = A=1; L=30; K=20M H=5; F=80→1+30+20+5+80 = 136→1x3x6 = 18→1+8 = 9
3) Si nous prenons Al-Khf W Al-Klb (La caverne et le chien);
Alors nous avons Al-Khf=136; W=6; A=1; L=30; K=20; L=30; B=2→136+6+83 = 225→2+2+5 = 9
4) Si nous prenons Ahl Al-Khf W Al-Klb (Les gens de la caverne et le chien), nous avons : A=1; H=5; L=30; Al-Khf=136; W=6; Al-Klb = 83 → 36+136+6+83 = 261 → 2+6+1 = 9
5) Ou Ashab Al-Khf W Klb (Les compagnons de la caverne et chien) : A=1; S=90;
H=8; A=1; B=2; Al-Khf=136; W=6; Klb=52→102+136+6+52 = 296 = 2x9x6=108 1+0+8 = 9
6) Nous prenons complètement le vers 9 :
As-tu fait attention que l'histoire des compagnons de la Caverne et d'Al-Raqîm* est un de nos signes et une chose extraordinaire ?

أََمْ حَسِبْتَ أَنَّ أَصْحَابَ اٌلْكَهْفِ وَ اٌلرَّقِيمِ كَانُواْ مِنْ ءَآيَاتِنَا عَجَبًا
Am Hsbt An Ashab Alkhf W Alrqim etc…
41+470+51+102+136+6+381+78+90+463+76 = 1894→1x8x9x4 = 288→
2+8+8 = 18→1+8 = 9
7) Nous prenons le vers 25 :
Ces jeunes gens demeurèrent dans leur caverne trois cents ans, plus neuf.

وَلَبِثُواْ فِي كَهْفِهِمْ ثَلاَثَ مِاْئَةٍ سِنِينَ وَاٌزْدَادُواْ تِسْعاً
W Labtu Fi Khfhm Thlath Snin W Azdadu etc..
6+593+90+150+1031+442+170+30+531 = 2989→2x9x8x9 = 1296→1+2+9+6→ = 18→1+8 = 9.