
1. Il n'y a pas de mal si on sèche une robe propre sur une corde où on a déjà séché une autre souillée.
2. Si un liquide touche un homme et qu'il ne sait pas s'il s'agit de l'eau ou de l'urine, il ne doit pas s'enquérir à ce sujet même s'il interroge [le responsable], ce dernier ne doit pas répondre et éclaircir les choses même s'il s'agit que ce liquide est impur, et l'homme touché par ces choses n'est pas obliger de les laver.
3. Si une chose humide touche pendant la nuit le corps d'un homme ou le pan de ses vêtements et qu'il ne sait pas sa nature il n'est pas obligé de la sentir pour la connaître car on a rapporté qu'un jour, `Omar est passé avec un ami sous une gouttière, alors quelques gouttes ont coulé sur sa tête, son compagnon a crié : " O propriétaire de la gouttière ! Ne nous la dites pas ". Et ils ont continué leur chemin.
4. Il n'est pas obligatoire de laver ce qui est taché par la boue de la rue. Karim ben Ziyad a dit : " J'ai vu Ali (que Dieu l'agrée) marcher dans la boue causée par la pluie ensuite il est entré dans la mosquée et a prié sans se laver les pieds "
5. Si après avoir terminé sa prière, un homme trouve sur ses vêtements ou son corps une impureté qu'il ignorait ou qu'il connaissait mais qu'il avait oublié ou qu'il n'avait pas pu enlever, sa prière est valide et il ne doit pas la refaire car Allah dit : "Vous n'encourez pas de responsabilité quand vous vous trompez"). Beaucoup de compagnons et leurs adeptes ont adopté cet avis qui faisait l'objet de leur conseil juridique.
6. Celui qui n'arrive pas à préciser le lieu de la tache d'une impureté collée sur ses vêtements, doit laver la robe toute entière. Car il ne peut pas être sur de sa pureté que lorsqu'il la lave entièrement. Ce sujet entre sous le titre : " Ce qui est nécessaire pour accomplir une action obligatoire est lui-même obligatoire. "
7. Si les vêtements purs sont mélangés avec d'autres impurs de façon qu'il est difficile à l'homme de savoir lequel est pur, il peut alors porter l'un d'eux et prier une seule prière comme c'est le cas de la direction de la quibla, peu importe le nombre des vêtements purs.
|