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sindbad001
aisha, la femme du prophète, fut reconnue dès son jeune âge pour sa mémoire extraordinaire à un tel point qu'elle attira l'attention du prophète (saws). Elle fut une des femmes les plus instruites, beaucoup plus que les hommes de l'époque. étant donné sa proximité du prophète, elle fut une des rares personnes à rapporter plus de 2000 traditions.
Elle vécut près de 50 ans après la mort de muhammad et ses connaissances furent indispensables et appréciées de tous. D'ailleurs les compagnons du prophète venaient souvent la voir lorsqu'ils avaient des doutes sur un sujet donné.
abu musa al-ashari dit un jour :
si nous, compagnons du messager de dieu, avions des difficultés concernant un sujet donné, nous demandions l'aide d'aisha.
abu musa al-ashari dit dans une autre tradition :
jamais aisha ne nous a mal informé sur la solution à un problème sur lequel nous avions des doutes. (sirat-i-aisha, sous l'autorité de trimidhi, p. 163)
urwah bin az-zubair dit à son sujet :
je n'ais jamais trouvé quelqu'un d'aussi versée (qu'aisha) dans la connaissance du coran, du licite, de l'illicite, de la généalogie (ilmul-ansab) et de la poésie arabe. C'est pourquoi même les compagnons les plus sages consultaient aisha pour résoudre des sujets complexes.
(jala-ul-afham par ibn qaiyem et ibn sa’ad, vol.2, p.26)
aisha fut une grande enseignante et oratrice. Les hommes et les femmes de l'époque venaient de partout pour l'entendre. Elle fut décrite par al-ahnaf dans des termes élogieux :
j'ai entendu, jusqu'à ce jour, des discours d'abu bakr, d'umar, d'uthman et d'ali et des caliphes (khulafa), mais je n'ai jamais entendu de discours aussi persuasifs et aussi beaux que ceux qui sortent de la bouche d'aisha.
les discours de 'aisha (que dieu l'agrée) sont étudiées dans les facultés de littérature, ses déclarations juridiques sont étudiées dans les ecoles de droit et sa vie ainsi que ses œuvres sont étudiées par des étudiants et des enseignants en histoire islamique depuis un millier d’années.
L’essentiel de ses vastes connaissances fut acquis alors qu’elle était encore jeune. Dans sa petite enfance, elle fut élevée par son père qui était très aimé et respecté car c’était un homme qui disposait d’un grand savoir, de manières courtoises et d’une présence agréable. De plus, il était l’ami le plus proche du noble prophète — paix et bénédictions sur lui — qui lui rendait souvent visite, et ce, depuis les tous premiers jours de sa mission.
dans sa jeunesse, déjà connue pour sa frappante beauté et sa formidable mémoire, le prophète lui-même lui porta un soin et une attention particuliers. En tant qu’épouse et compagne du prophète — paix et bénédictions sur lui —, elle acquit un savoir et une perspicacité qu’aucune autre femme n’a atteints à ce jour.
`â’ishah avait l’âme généreuse et patiente. Elle supporta la pauvreté dans le foyer du prophète ainsi que la faim qui duraient souvent de longues périodes. Pendant plusieurs jours, aucun feu n’était allumé dans la demeure très pauvrement meublée du prophète — paix et bénédictions sur lui — pour cuisiner ou préparer du pain, et ils se nourrissaient surtout de dattes et d’eau. La pauvreté ne fut pas une cause d’humiliation ou de chagrin pour elle ; se contenter du peu qu’elle avait, quand cela fut nécessaire, ne troubla en rien son style de vie.
après khadiîjah al-kubra (la plus grande) et fâtimah az-zahrâ’ (la resplendissante), `â’ishah as-siddîqah (la véridique) est considérée comme la meilleure femme en islam.
traduit de l’anglais à partir de companions of the prophet, vol.1, de abdul wâhid hâmid.