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Vue hybride

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    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    Dimanche 21 Juin 2015
    SVP, arrêtez avec ça !

    Par Hakim Laâlam
    Email : [email protected]
    Je rappelle que le ministère des Affaires religieuses n’a
    émis aucune fatwa interdisant, durant le Ramadhan,
    l’usage régulier du…
    … Dentifrice !
    En général, je ne suis pas quelqu’un de contrariant durant le Ramadhan. Je dois même dire que je vis et je laisse vivre, largement. Mais, malgré cette «cool attitude», j’ai une petite demande à formuler. Ne froncez pas les sourcils, ne vous braquez pas. Je ne vais pas vous demander la lune, de toutes les manières elle appartient déjà au comité national de scrutation du croissant au beurre. Non ! Ma demande est riquiqui. Insignifiante. Pour vous. Par contre, pour moi, elle est énorme de retombées bénéfiques sur mon quotidien, de zénitude enfin retrouvée et de sérénité planante. Non, ma tendre et douce compagne. Ma supplique ne va pas s’adresser à toi. Je n’exigerais pas de ta bonté proverbiale de me concocter tel ou tel plat. Non, cher voisin dont je connais la vie intime en mode «murs transparents». Je ne te demanderais pas de baisser les décibels qui s’échappent de ta demeure quotidiennement et qui sont autant de scans in vivo de la vie d’une famille algérienne en période de carême. Même si, souvent, ce n’est pas l’envie de venir frapper à ta porte, puis sur ta figure qui me fait défaut. Ma requête est pacifique. Ma requête ne vous engage pas à de gros sacrifices. Du moins, je le suppose. Ma requête relève d’une recherche passionnée de la paix intérieure, d’une exploration de mondes sans conventions et sans tics de vie. Ma requête n’est pas financière, matérielle, de convoitise ou de concupiscence veule. Je me crois même autorisé à affirmer que ma requête peut vous aider à faire l’économie d’efforts inutiles en ce mois de privations, de grosses fatigues et de niveaux lipidiques et de glucose torturés. Peut-être même me remercierez-vous une fois ma requête émise et reçue par vous. Vous vous rendrez compte alors de son côté bénin, non contractuel, juste de bonne convivialité. Ma requête ne relève pas d’un effort surhumain ni d’un reniement de vos principes de vie. Je vous demande juste un peu de pitié pour les miens de principes de vie, et donc, je vous supplie, oh ! Toi mon épicier, oh ! Toi mon boucher, oh ! Toi mon marchand de légumes et de fruits, vous tous gens de bonne famille - je n’en doute pas un instant - je vous implore d’arrêter de me susurrer à 8 heures 30, lorsque j’ai terminé mes courses matinales chez vous cette sentence spasmodique et écœurante à ce créneau horaire-là : «Saha f’tourek aâmou !» Ne me souhaitez plus «bon appétit» aux aurores pour un dîner prévu à 20 heures passées. De grâce, arrêtez ça ! Vous ne le voyez pas, mais aussitôt cette formule encaissée comme un violent uppercut dans le foie, je n’éprouve plus qu’une seule envie durant toute la journée, jusqu’au soir : furieusement fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.

    H. L.


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    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    Lundi 22 Juin 2015
    Qui c’est la plus belle ?

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    C’est quoi l’islam selon Hollande ? Une religion qui prône
    un amour sans faille à un Dieu unique…

    … Allah-Crité !Il était sûr d’avoir la plus belle. Non pas que les autres n’en aient pas. Bien sûr qu’ils en avaient une, eux aussi. Mais lui était convaincu que la sienne était la plus belle. La mieux faite. La plus originale. C’est toujours comme ça avec les certitudes. Les autres estiment imbéciles et prétentieuses vos certitudes. Vous, par contre, vous les trouvez juste normales, conformes à la réalité que vos yeux et surtout votre esprit vous renvoient. Et à ses yeux, ainsi qu’à son esprit, il le savait définitivement : la sienne était la plus belle. Il le pensait tellement fort qu’il en était arrivé à devenir superstitieux, à avoir peur que le mauvais œil ne l’atteigne dans ce bien précieux et tellement unique. Les autres l’exhibaient, la sortaient, la mettaient même parfois bien en évidence sur leur bureau. Lui se gardait bien de cet exhibitionnisme insensé, cet étalage sans pudeur. Lui la cachait. Jalousement, il la préservait des regards concupiscents. Il lui suffisait de savoir qu’elle était là, à portée de main, à fleur de pensée. Cette proximité l’emplissait d’un bonheur intense, profond. Ce qui ne l’empêchait cependant pas de se montrer méchant parfois. Disons narquois, le terme «méchant» me semblant après coup un peu fort. Non ! Juste narquois lorsque les autres mettaient la leur sur le bureau. L’affichaient. La donnaient à voir. La dévoilaient sans vergogne. Bien sûr, dans cette assemblée forcément étrange, des cris hypocrites de pseudo-admiration fusaient à l’envi : «Oh ! C’est vrai que la tienne est belle ! Et puis, quelle taille impressionnante ! Elle est d’une couleur magnifique. Ce brun léger, pas trop foncé, mais pas pâle non plus, quelle harmonie tout le long ! Et puis ces sillons, ces nervures qui lui donnent un tel volume !» Lui, mi-amusé mi-agacé, suivait d’un œil écœuré ce bal de rombières qui se seraient étripées si les convenances et le règlement intérieur de l’entreprise ne l’avaient pas interdit, et qui en étaient réduites, là, à s’inter-féliciter. Il regardait les leurs et n’en avait que plus d’admiration secrète pour la sienne. Il avait la plus belle. Cela tenait à un art transmis par ses ancêtres. De génération en génération, dans sa famille, les anciens ont toujours appris à leur progéniture que pour disposer le soir, au f’tour du Ramadhan de la plus belle, la plus longue, la plus croustillante des baguettes briochées, il fallait se lever tôt, et se pointer chez le boulanger dès la première fournée. Ce moment magique où le four est en phase de chauffe, qu’il cuit le pain mais ne le brûle pas, qu’il le dore, mai ne le noircit pas. Ces choses s’apprennent. Comme le reste. Avec aujourd’hui, au bout de ce long apprentissage cette certitude héritée des siens : la sienne était plus belle que toutes les autres. Et ce soir, encore, après avoir croqué dedans à pleines dents et s’en être repu, il fumerait du thé et resterait éveillé à ce cauchemar qui continuait.
    H. L.

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    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    Mardi 23 Juin 2015

    Cette indéfinissable couleur qui me perdra !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    L’homme qui jurait hier aux médecins du SAMU que son
    chardonneret lui avait enfin parlé en arabe classique, à midi
    tapante, est toujours en observation. Les médecins préconisent
    une rupture du…
    Jeûne précoce
    Eugène Lacroix et Etienne Dinet, pour ne citer que ces deux-là, en ont abondamment parlé et de fort belle manière. La lumière algérienne ! Ah ! Cette extraordinaire lumière algérienne. Unique. Incomparable. Pourtant, ces deux peintres en ont vu des lumières à travers le monde, s’en sont copieusement servi pour créer leurs chefs-d’œuvre. Malgré cela, c’est la lumière algérienne qui les a marqués à jamais. C’est peut-être, c’est sûrement cette lumière qui donne à cette chose cette couleur elle-même unique. Insensée de déraison pastel. Je tiens l’objet entre mes mains, je le palpe, je le tourne un peu dans tous les sens, et à chaque fois, à chaque rotation, même infime, les tons changent. La couleur frise, cristallise et s’embrase en mille paillettes. Je me précipiterais que je la dirais verte cette couleur. Mais là, hop ! Elle n’est déjà plus verte, elle vire au bleu. Je lève la chose au ciel, lui fait surplomber mes épaules et ma tête, l’offre aux rayons qui dardent et la voilà repartie sur des tons émeraude-intense. Je sens bien qu’elle vit, elle qui a ce formidable pouvoir de muer, de changer d’apparence au gré de ses caprices que je devine immenses. Elle pousse son ascendant sur moi jusqu’à étendre ses teintes sur mes doigts et mes mains qui la tiennent, la pétrissent, mais pas trop de peur qu’elle ne rompe, car forcément fragile d’autant de beauté. A leur tour, mes mains sont vertes ! Bleues. Mélange furieux et instable que même mes rétines n’arrivent plus à lire, à décrypter. Et cette farandole de tons est prometteuse. Elle me dit ces plaisirs à venir. Elle me suggère des extases en gestation, pour l’heure toutes contenues dans mon objet, confinées même en son centre remuant et liquide, mais prêtes à jaillir lorsque l’heure sera venue. Car la chose, en plus d’avoir le don des couleurs indéfinissables, possède aussi cet art presque oublié des hommes de contrôler le temps. De jouer avec. Presque avec sadisme. Je palpite. Passant du vert, au bleu, du gris au presque noir, parfois, lorsque j’agite un peu plus fort son fond, et j’agonise de ne pouvoir encore m’y plonger complètement, crever sa carapace et éventer enfin son mystère. Ah ! Le mystère du sachet de «Cherbat» ! Ah ! Ce «jus» de fabrication artisanale, ce breuvage sorti d’une cave obscure jamais inscrite au registre des commerces des jus et que je tiens précieusement dans mes mimines. Il est comment ? Vert ? Bleu ? Gris-vert ? Rose ? Voire couleur sable ? Qu’importe ! Poison divin, il finira dans ma glotte en glouglous assassins, avec pour seul témoin de mon meurtre l’appel du muezzin. Et si malgré tout cet enchantement à l’issue tellement incertaine, j’en réchappe, alors, et alors seulement je pourrais fumer du thé et rester éveillé à ce cauchemar qui continue. Etienne ! Eugène ! A taaaaable ! Isabelle a fait un couscous de Aïn-Sefra.

    H. L.
    Dernière modification par zadhand ; 24/06/2015 à 18h18. Motif: Pousse avec eux By Hakim Laâlam
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    Mercredi 24 Juin 2015

    Plutôt crever de faim !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Alerte canicule ! Des pics de chaleur attendus lors des
    prochaines heures en plusieurs régions du pays. Quels
    conseils pour les affronter ?

    Boire ! Boire beaucoup ! Boire à toute heure !30 jours, 30 chorbas ! On se plaint, on se plaint ! Mais imaginez un instant, un instant seulement que nous soyons anglais. Eh ouais ! Et que nous devions rompre le jeûne avec leur «célèbre» gelée frémissante de partout, tellement qu’on la dirait sur le point de se barrer de l’assiette, hein ? Mais si ! T’as au moins dû la voir une fois dans ta vie, ne serait-ce qu’en film. Une sorte de masse translucide de couleur fluo, verte, bleue ou rouge, généralement. Les British en raffolent. Ils lui vouent un culte incroyable. Moi, rien que de la voir bouger tout le temps, ça me donne la nausée et le mal de mer conjugués ! Alors, ferme les yeux et essaie de te représenter un quart de seconde ta maisonnée réunie à table à 20 heures et des poussières, la cuillère prête à entamer cette masse gélatineuse et à s’en mettre plein les fouilles. A ta mère, à ton épouse ou à ta sœur qui a cuisiné cette gelée et qui te pose la question «c’est bon ?» tu ne vas quand même pas répondre «non», bien sûr. Tu vas avaler, et dire tout le bien que tu penses de la rupture du jeûne avec de la gelée anglaise. Wallah que, nous ne réalisons pas vraiment la chance que nous avons d’avoir la chorba. Et puis attends, dans mon cauchemar d’un Ramadhan britannique, je ne t’ai même pas parlé des desserts et gâteaux. Le pudding, khô ! Là aussi, je vais te demander un moment de bravoure : ferme les yeux et imagine qu’à la place de notre kalbellouz national, on te serve après le f’tour une grosse dose de pudding accompagné d’une infusion de thé en sachet. Tu flippes ta race ! Tu prétextes un gros malaise et tu préfères passer la soirée dans un centre de rétention, une pancarte à la main sur laquelle tu auras griffonné «En grève de la faim !». Je te l’ai déjà dit, mais je te le répète encore. Plonge gaiement ta cuillère dans ton bol de chorba, fric, vermicelles ou autre chose, pourvu que ce soit de la chorba, bark. Quelque part, dans notre grande misère, Dieu nous a quand même accordé cette grâce. Quand je pense à ces pauvres Anglais et à leur gelée fluo. Je me dis qu’ils ont dû commettre des péchés énormes qu’ils expient depuis. Pourquoi je me prends la tête là, maintenant avec les Anglais et leur gelée ? Parce que je viens de voir la vidéo de l’ambassadeur de Grande-Bretagne nous souhaitant un bon Ramadhan en arabe. Mon Dieu, pourvu qu’il ne lui vienne pas à l’esprit de m’inviter à rompre le jeûne avec lui. Rabbi yestar ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
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    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    Jeudi 25 Juin 2015
    Le jour où Mister Smith renonça à l’islam !
    Par Hakim Laâlam
    Email : [email protected]
    La NSA est formelle : «Les Etats-Unis ne disposent pas encore
    de logiciel espion assez puissant et performant capable d’écouter
    et surtout de comprendre…
    … ce que dit Abdekka » !
    C’est l’histoire incroyable et donc forcément vraie dans mon univers à moi de cet employé musulman de la NSA chargé par son organisme d’écouter les conversations téléphoniques de Saâdani pendant le Ramadhan. L’histoire de cet «écouteur» mérite qu’on s’y attarde. Au départ, rien ne prédisposait notre homme, le gars de la NSA bien sûr, pas Saâdani, à occuper cette fonction. Quoiqu’à la réflexion, au départ de Oued Souf, rien ne prédisposait non plus Amar à ce destin fabuleux. Mais bon, ceci est une autre fable. Revenons à l’Américain musulman. Un jour, alors que, jusque-là, il remplissait des fiches de synthèse dans un sous-sol miteux de la NSA, fiches que personne ne lisait vraiment, son chef l’appelle : «Mister Smith ! (Oui, je sais ! Vous allez me dire que j’aurais pu faire preuve d’originalité dans le choix du nom de mon gars), durant le mois sacré pour les musulmans, vous allez monter à l’étage des écoutes et noter tout ce que dit le sieur Ammar Saâdani, numéro 2 du FLN, le parti algérien. Prenez cela comme une promotion !» Et effectivement, Smith le musulman prit cela comme une promotion, puisque cette nouvelle fonction lui faisait quitter sa sordide cave. Mais ce qui était un cadeau tombé du ciel en ce premier jour du Ramadhan se révéla vite être une galère dont Mister Smith allait garder des stigmates à vie. Tout alla très vite le deuxième jour du Ramadhan lorsqu’une conversation entre Ammar et son boucher fut interceptée par les services intercepteurs qui alertèrent aussitôt Mister Smith afin qu’il fasse son boulot, écouteur. Selon les rares témoins de la scène, le visage de Mister Smith s’est décomposé à une allure incroyable au fur et à mesure qu’il écoutait. Il blêmit. Il verdit. Il rougit. Et pour finir, il blanchit complètement. Des cheveux. De la barbe. Et même des sourcils. Dans un premier temps, les collègues du musulman pratiquant Mister Smith mirent cette transformation sur le compte d’une hypoglycémie due au jeûne. Mais ils durent réviser leur diagnostic. Mister Smith ne défaillit pas, ne tourna pas de l’œil et ne tomba pas dans les pommes. Ils le virent simplement arrêter de griffonner ses notes, poser le crayon, enlever son casque, puis se diriger vers la salle de bains commune, en ressortir rasé de frais, sans la barbe fournie qu’il avait toujours arborée fièrement dans les locaux de la NSA, et enfin, ils assistèrent à cette scène ahurissante : Mister Smith, employé de la NSA, citoyen américain de confession musulmane se dirigea d’un pas ferme vers la chapelle anglicane située dans l’angle ouest du bâtiment et s’y enferma tout le restant de la journée pour y prier avec ferveur. Au jour d’aujourd’hui, les quelques feuillets de notes de retranscription de la conversation entre Si Ammar et son boucher, griffonnées par Mister Smith, sont classées «Secret Défense Hight-Sensibility» par le département d’Etat américain. Peut-être qu’un jour WikiLeaks… Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

    H. L.

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    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    Samedi 27 Juin 2015
    Amputer maintenant, avant gangrène !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Sarkozy : «Le Maroc est le maillon fort du Maghreb.» Et toi,
    Nicolas, t’es le…

    …Talon faible de l’Europe !Attentat terroriste de Sousse en Tunisie. Attentat terroriste en Isère, en France. Que les amis tunisiens et français m’en excusent, j’éprouve une immense peine pour eux, mais aussitôt ces nouvelles reçues en pleine poire, prises dans la gueule, j’ai immédiatement eu en face de moi d’autres gueules, puantes celles-là. Celles des téléprédicateurs algériens, style Hammadache et consorts. Je ne peux me détacher de ce triptyque mortifère : télévisions supports du terrorisme. Prédicateurs lanceurs de fatwas. Et brigades des mœurs sur nos côtes. Tu laisses une brèche à l’intégrisme, il l’agrandit, se réinstalle dans la cité par petites touches poilues. Ce n’est pas demain qu’il faut «rentrer dans le bon dieu de ces fouteurs de morts». C’est aujourd’hui et maintenant que les mosquées d’Algérie, les mosquées du pays indépendant doivent être à leur tour libérées de l’emprise, du colonialisme salafiste. Ce n’est pas demain qu’il faut écraser les téléprédicateurs avec le pied de caméra et leur passer autour du cou la corde du micro dans lequel ils éructent leur haine. C’est aujourd’hui et maintenant. Reprendre la lutte contre le terrorisme là où l’a laissée feu Mohamed Lammari et l’armée qu’il dirigeait à cette époque. Pas l’armée pâtisserie ! Pas l’armée qui rédige des lettres de soutien aux musiciens. L’armée qui nettoie la vermine verte au Karcher de ses fusils et de sa détermination enfin expurgée des pantalonnades de la réconciliation et du blanchiment de crimes de guerre. Reprendre la lutte au check-point 1999. Revenir à cette borne indicatrice. Ne plus criminaliser l’éradication. Pouvoir se revendiquer fièrement, par mégaphone si besoin, de l’éradication de l’islamisme militant et guerrier sans risquer de se voir mettre en taule pour remise en cause des thawabith de rahma. Aucune rahma ! Pas le bout du bout d’une fenêtre ou d’un porte entrebâillée à ces gens-là. Sinon, Sousse et l’Isère reviendront hanter notre pays. La réconciliation avec les bouchers nous a conduits là où nous en sommes, dans une position de grabataires cloués sur un fauteuil. Attention de croire un instant que cet attentisme de clinique moribonde nous épargnera dans les prochains jours. Fermer toutes les ouvertures. Assaut sur toutes les filières soupçonnées de bosser salafiste. Purifier les espaces de culte de la m… qui y prolifère. Castrer les téléprédicateurs qui ont acquis en quelques mois, grâce à la complicité de chaînes à poils et à vapeur, des statuts de «stars» de la piété. Et ensuite, ensuite seulement, prier pour que les années de braise ne reviennent pas «hémoglobiner» notre quotidien. Qui a vraiment cette volonté-là aujourd’hui peut gagner le challenge. Qui ne le veut pas et qui ne le fait pas veut donc dupliquer Sousse chez nous. Dans la lutte contre le terrorisme, y a pas 36 mille postures. Soit tu flingues. Soit tu invites les barbus dans ta chambre à coucher. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
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    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    Dimanche 28 Juin 2015

    La jurisprudence Akbou !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Cette année, le taux de réussite au bac devrait dépasser les
    50% selon la…
    … NSA !
    Le communiqué de la DGSN démentant l’arrestation de «déjeûneurs» à Akbou est historique. HISTORIQUE ! Je pèse mes mots. En niant que des citoyens algériens aient été questionnés, vérifiés en leur identité, voire embarqués avec confiscation de leurs papiers d’identité, le corps national de la police reconnaît implicitement que manger avant l’adhan durant le mois de carême n’est pas un délit. Si ça avait été un délit, la police aurait pu et aurait surtout dû embarquer ces contrevenants à la loi. Elle ne l’a pas fait, et a même démenti l’avoir fait, c’est donc que rien aux yeux des officiers chargés de faire respecter la loi ne l’y contraint. Donc, si je poursuis ce raisonnement, tout juge qui… jugerait un citoyen algérien pour non-observation du jeûne est un juge hors-loi dont l’action serait passible de sanctions internes et de poursuites judiciaires. Je pense que l’on devrait tous remercier la police algérienne pour son énorme contribution à faire avancer le débat sur cette question du Ramadhan, du jeûne et du droit citoyen de ne pas l’observer. Désormais, je dois même dire qu’il y aura la «jurisprudence Akbou» à la disposition de tous les déjeûneurs qui auraient le malheur, malgré tous les efforts de la DGSN, d’atterrir quand même chez un juge. Forts de cette jurisprudence, les avocats peuvent alors plaider la relaxe immédiate de leurs clients, introduire aussitôt après une demande en indemnisations pour préjudices moral et économique, puisqu’en plus de l’atteinte à la dignité, le déjeûneur aura été contraint de s’absenter de son travail pour cause de convocation au tribunal. Et tout cela, je le répète, a été rendu possible grâce à la police. La DGSN aura fait plus et plus vite pour la démocratie et la liberté de pensée et de culte que tous les grands démocrates réunis. Mon Dieu ! J’en prends acte ici même, officiellement. Et lors de la prochaine fête de la police, j’en fais tout aussi officiellement l’annonce aujourd’hui, dans cet espace, je m’inviterai aux festivités, et j’irai en personne dans le commissariat de ma ville y apporter thé, café, gâteaux et paroles de réconfort et d’encouragement aux camarades policiers. Quoi ? Et si la fête de la police coïncide avec le prochain mois de Ramadhan ? Et alors ? Les policiers jeûneurs ne feront que discuter avec moi. Les autres casseront la croûte, en sus. C’est cela la jurisprudence Akbou, non ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
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