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    Mercredi 08 Juillet 2015
    Les mots bleus !

    Par Hakim Laâlam
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    Peugeot veut bénéficier des mêmes avantages que Renault
    en Algérie.

    Tout un Symbol !Le projet de loi criminalisant les violences faites aux femmes n’a pas été abandonné. C’est le patron du Sénat qui le dit. Il précise que ce projet de texte sera examiné à temps, lors de la prochaine session, celle qui vient de se terminer ayant été consacrée à d’autres textes «plus prioritaires». Voilà un homme qui sait parler aux femmes ! Voilà un homme qui sait qu’avec les femmes, il ne faut pas se précipiter, y aller trop vite, vouloir emballer en cinq sec. Non ! Prendre le temps. L’importance des préliminaires ! Ceux qui crient à la mauvaise volonté, à une manœuvre visant à traîner les pieds pour finalement enterrer le texte sont de mauvaise foi. Ou alors des gamins qui n’ont pas encore atteint l’âge de maturité qui leur conférerait cette capacité adulte de savoir attendre. Attendre que les bleus cicatrisent. Que les larmes sèchent. Que les plaies et les chairs se referment. Que les cœurs s’apaisent. Que vienne la mauvaise saison, celles des pluies et du froid pour que l’on s’inquiétât enfin de l’hébergement d’urgence des femmes battues et mises dehors par «leurs maris». Ceux qui dénoncent la mise sous le coude du texte ne savent pas apprécier le galbe d’un coude. Ce moment délicieux où le coude épouse la table enfin débarrassée violemment de la boustifaille préparée par Madame, nourriture et couverts balancés à terre parce que jugée immangeable par le Mâle Master Chef. Prendre le temps khouya ! Avoir le sens des priorités, mes sœurs ! Le dicton algérien ne dit-il pas «les bonnes choses savent se faire attendre et désirer» ? Le cahier des charges des concessionnaires autos est forcément prioritaire sur celui d’un mari à qui l’on a oublié de préciser que sa meuf n’est pas un cendrier dans lequel il peut écraser son gros cigare. La loi sur la distance réglementaire entre deux panneaux de signalisation en milieu urbain est nécessairement prioritaire sur un bras, une clavicule de femme fracturés et remis aux bons soins des urgences avec mention susurrée à l’oreilles de la femme : «Ferme-là ! Et si le médecin te demande comment tu t’es fait ça, tu réponds que c’est ta faute, parce que tu as trop savonné le parterre en le faisant.» Non, assurément, y avait plus urgent lors de la défunte session du Sénat que de s’embêter avec les violences faites aux femmes. Les femmes peuvent attendre. C’est le plus bel hommage que l’on puisse rendre à une femme. Nous le lui rendons d’ailleurs tous les jours. Post mortem. Consultez juste les statistiques des femmes qui meurent tous les ans sous les coups de leurs conjoints, de leurs familles ou de ch’tarbés qu’elles ont le malheur de croiser.
    Et fumez du thé pour rester éveillés à ce cauchemar non prioritaire qui continue.
    H. L.
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    Jeudi 09 Juillet 2015
    L’état d’urgence !

    Par Hakim Laâlam
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    Que reprochent les Affaires étrangères au dernier rapport
    américain sur l’Algérie ? Son manque…

    … d’alacrité !Non ! Je n’irai pas ce jeudi sur cette hallucinante interview de Saâdani au quotidien Al-Khabar, sur ses réponses psychédéliques concernant son appartement parisien, un bien qu’il aurait été, selon ses dires, obligé d’acheter pour y installer de manière permanente sa fille malade et contrainte à un suivi médical à Paris. J’irai encore moins sur cette information relevant de l’intergalactiquité psychosomatique, Si Ammar affirmant avoir mis au courant Toufik de l’acquisition de ce bien à Paris et lui avoir transmis tous les documents inhérents à cette transaction. Saâdani parlait bien du même Toufik qu’il avait couvert quelques semaines auparavant de tous les noms d’oiseaux dans des interviews à la pelle électronique ! Non ! Au moment où les bilans s’affolent à Ghardaïa, les élucubrations «Century 21» de Saâdani me dégoûtent, tout simplement. L’Etat d’urgence ! Voilà ce qui reste lorsqu’une journée, celle de mercredi, s’est transformée en enfer pour la vallée du M’Zab. On peut, on doit pouvoir déclarer un état d’urgence local quand la situation atteint ce seuil d’«intolérabilité», et surtout, le dépasse de manière aussi mortifère. Des citoyens de Ghardaïa m’ont transmis des photos insoutenables d’Algériens brûlés vifs dans plusieurs localités. Je ne peux me résoudre à rendre publics ces clichés. Il y a une limite au journalisme que je m’impose, même dans le cadre d’une chronique d’humour et d’humeur. Et ces photos-là relèvent de l’horreur, tout bonnement. De l’indicible. Je ne peux me résoudre à l’idée taraudante que des Algériens aient brûlé vifs d’autres Algériens en 2015. Des bêtes du GIA et de l’AIS l’ont fait dans les années 1990. Mais à aucun moment je n’avais considéré qu’il s’agissait à l’époque d’un conflit entre Algériens. Abadan. Des bêtes. Au sens criminel du terme. Par contre, à Ghardaïa, c’est un affrontement entre Algériens. Il y a une ligne de fracture sanglante dans la citoyenneté. On ne peut pas la considérer comme une simple succession d’émeutes, comme des chahuts de gamins, comme des règlements de comptes entre bandes et gangs rivaux. Sinon, on passe à côté et on attend des bilans encore plus lourds. L’état d’urgence comme réponse immédiate à la fracture. Comme une première admission aux… urgences pour pose d’attelle de fortune. En attendant l’hospitalisation, l’intervention chirurgicale, la guérison et la convalescence. L’état d’urgence pour l’autorité républicaine. La seule au-dessus de tous. Ensuite, ensuite seulement, les parties en conflit pourront se mettre à table et discuter. Sans avoir à suffoquer des fumées, des gaz et des râles des mourants parvenant de l’extérieur. Comme c’est le cas aujourd’hui. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
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    Samedi 11 Juillet 2015

    Du droit à tous au logement médicalisé
    des bords de Seine !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Appel au pouvoir ! Que la Grande Prière de l’Aïd se tienne
    cette année dans une mosquée de Ghardaïa, en présence des
    deux communautés et du gouvernement au grand complet.
    Un bon début !
    En fait, l’idéal de développement, l’indicateur infaillible de sortie de crise pour le pays, c’est lorsque tout Algérien dont la fille serait malade – que Dieu la guérisse — pourra lui acheter un appartement à Paris afin qu’elle soit correctement soignée sur place, dans la capitale française, sans avoir à subir les affres des allers-retours entre Alger et Paris, ni devoir subir une chambre d’hôtel parisien, fût-il étoilé. Voilà l’objectif auquel doit absolument s’atteler Boudiaf, le ministre de la Santé. Certes, c’est ambitieux, certes, c’est ardu, certes, c’est costaud, mais les Algériens ont l’habitude des défis ! Cependant, pour arriver à garantir à chaque Algérien dont un enfant ou un parent serait souffrant ou tout bonnement contraint métaphysiquement et transcendantalement à rester en France ou ailleurs dans le monde d’avoir la possibilité constitutionnelle d’acheter un appartement dans les meilleurs quartiers de la ville lumière, il ne faut pas confier ce chantier au seul ministre de la Santé. Non ! Il faut une intersectorialité. Le ministre de l’Habitat doit donner un coup de main au ministre de la Santé. Il est toujours bon de disposer de la compétence d’un ministre de l’Habitat algérien pour se débrouiller un appartement à Paris ! Ça s’appelle l’extension des compétences. Et tant qu’on y est, les Algériens doivent pouvoir aussi compter sur les affaires étrangères dans leur quête d’une piaule parisienne. Il faut absolument mettre toutes les chances du côté de nos citoyens, tous nos citoyens en quête d’un toit en France pour leur enfant malade ou juste stressé. C’est ainsi que nous montrerons et démontrerons au monde ébahi les progrès fantastiques de notre système de santé. Bien sûr, ce droit constitutionnel à la santé française en appartement parisien doit aussi s’accompagner d’obligations de la part des bénéficiaires. Entre autres obligations, celle de transmettre à Toufik, par courrier recommandé, cacheté et écrit à l’encre sympathique tous les documents ayant trait à l’acquisition. Vu le nombre d’enfants algériens malades, vu l’état de nos soins en mode local, et vu ces nouvelles perspectives qui démocratisent l’accès au logement AADL des bords de Seine, je vous le concède, le bureau du patron du DRS va être submergé, vite débordé. Mais ce service en a vu d’autres. On ne lui a pas décerné la médaille de la bravoure comme ça ! 40 millions de dossiers d’achat d’appart’ parisiens à lire, à éplucher, à avaliser et à classer, c’est une mission dans ses cordes. Et comme le dit si bien l’adage algérien, plus on a de cordes à son arc plus la chasse aux percussionnistes sera bonne en septembre. Si ! Si ! Je vous assure que ce dicton existe bel et bien. Il nous vient du centre-est du pays. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

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    Post Re : Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    Dimanche 12 Juillet 2015
    Meskoun !

    Par Hakim Laâlam
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    [email protected]
    Enfin un siège à la dimension du FLN.
    La Grande Poste !Ammar Saâdani jouit d’un statut unique ! Il peut dire et faire une chose, puis, quelques heures après, revenir dire et faire l’exact contraire de cette chose, et… rien ! Il continue de diriger le premier parti du pays. Il continue de revendiquer un gouvernement remanié aux dimensions gargantuesques de sa majorité. Il poursuit son snobage d’Ouyahia. Et il peut même commander autant d’interviews qu’il veut dans le courant d’une même journée. Toi, tu te contredirais juste une fois, sur un machin insignifiant et la colère du monde s’abattrait sur ta tête. Disons par exemple que lors d’une discussion avec des amis, tu déclarerais le dimanche aimer la chorba vermicelle, puis, le lundi, dans le même cercle d’amis, tu avouerais ta préférence pour la chorba frik, tout le quartier serait en émoi, on te chambrerait à longueur de veillées, on te ressortirait cette histoire des années durant. Ammar, non ! Il peut se pointer le mardi et affirmer que le drame de l’Algérie, c’est le DRS et que ce pays n’aura de salut que lorsqu’un pouvoir entièrement civil aura été installé. Revenir le mercredi et jurer la main droite sur le cœur, la gauche sur la derbouka qu’il a transmis jusqu’à la moindre facture du plus petit robinet de son appart’ parisien à Toufik, patron de ce DRS accusé pourtant d’avoir les yeux partout. Ammar peut juger le jeudi que Sellal n’a aucune compétence pour faire de la politique, n’est qu’un technocrate exécutant sans volume. Et se re-pointer le vendredi tout sourire et tendre une belle et luxueuse enveloppe dans laquelle est amoureusement nichée une invitation au même Sellal afin qu’il vienne s’asseoir au premier rang du congrès du FLN. Ammar a le pouvoir extraordinaire de critiquer le samedi l’immixtion de l’armée dans la gestion de la cité, appeler à nouveau de tous ses vœux à l’avènement d’un pouvoir entièrement civil. Puis, se la rappliquer le dimanche aux aurores pour pondre un communiqué dithyrambique dans lequel le FLN se félicite de la prise en mains par les militaires de la gestion de la vallée du M’Zab ! Oh ! Ya plus de limites à la contradiction ? Y a plus de ralentisseurs face à l’incongruité ? Comment peut-on nous jurer que Toufik est trop envahissant et lui confier les plans de notre maison, son acte notarié et la surface des WC au centimètre carré près ? Comment peut-on mépriser le «niveau» de Sellal et se retrouver ensuite au bord de l’orgasme parce que ce «nullard-là» vous applaudit dans la salle ? Comment peut-on menacer tous ceux qui ont divulgué l’affaire de l’appartement parisien, poser la main sur le Coran, en jurer qu’il s’agit de calomnies et de mensonges, et ensuite, nous décrire avec une précision stupéfiante la couleur de la dalle de sol du salon et les tons chatoyants des rideaux de cuisine de cette piaule ? Eh bien, aussi incroyable que ça puisse paraître, Saâdani a ce pouvoir-là. Il en est même habité. Luxueusement habité, habité en SCI, habité à coups de centaines de milliers d’euros, mais habité tout de même ! Meskoun, quoi ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
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    Lundi 13 Juillet 2015
    Encore un p’tit dernier pour la route,
    et après, juré promis, j’arrête !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Aperçu à Paris en train de faire des courses aux Galeries
    Lafayette, Saâdani a tenu aussitôt à préciser : «j’ai…

    … transmis les tickets de caisse à Toufik !»Ouyahia qui demande à Sellal de ne plus mentir à ce peuple, avouez tout de même que c’est l’art de l’autodérision porté à son summum, élevé aux cimes du génie ! J’ose juste espérer que mon H’mimed adoré était en face d’un miroir lorsqu’il a prononcé cette phrase historique, en passe de devenir culte. Il faut arrêter de mentir à ce peuple ! Oui ! Mais quand faut-il arrêter, ya Si Ahmed ? Avant ou après ta 3 456e nomination au poste de ministre de la Justice, de chef du gouvernement, de super-ministre d’Etat ou de ta 3 457e mise en réserve de la république super-menteuse ? Mais non, je ne cherche pas de poux dans les têtes aujourd’hui dégarnies, pour certaines même blanchies sous terre des cadres injustement emprisonnés, lorsque je pose cette question. C’est juste que j’aime la précision. Et donc, je souhaiterais savoir quand exactement le top-départ va être donné à ce «cessage» de mensonge auquel tu viens d’appeler. Ah ! Ben oui ! Je n’aimerais pas être pris de court, rater ce moment magique, passer pour une buse qui dormait alors que sous l’impulsion de celui qui n’a jamais menti à ce peuple durant toute sa carrière, le régime a enfin décidé d’arrêter «lek’dheb». Mais par-dessus tout, j’aimerais tant savoir pourquoi c’est maintenant qu’il faut enfin dire la vérité au peuple, et pas une heure avant ? Cette question, je ne peux la poser qu’à H’mimed, nouveau MTM, Maître du Temps des Menteurs. Lui doit savoir pourquoi la vérité, c’est maintenant. Il l’a décrété, donc, il sait. Donc, il a reçu un signal. Donc, il a eu une révélation. Donc, il a été mandaté. C’est beau, mais c’est en même temps troublant. Confier à un homme, un seul homme le pouvoir d’ordonner à toute la tribu d’arrêter de mentir ! Plus troublant encore ! Lorsque Si Ahmed annonce que le temps du mensonge est terminé, est-il en train de dire la vérité ou ment-il ? Comment croire quelqu’un qui a été le pivot d’un système basé sur le mensonge lorsqu’il revient drapé dans une belle chemise blanche amidonnée nous jurer que «lek’dheb, c’est terminé» ? Faut-il se fier à la couleur de la chemise ? A celle des poils de plus en plus blancs de sa moustache ? Ou à son proverbial sourire Tantra lorsqu’il menace de sortir des chiffres à l’appui de sa théorie. Et puis question suprême : H’mimed nous balancera-t-il les mêmes chiffres ayant déjà servi du temps du mensonge pour défendre sa nouvelle théorie sur la vérité ? Statistiquement, de combien les instituts de sondage dont nous ne disposons pas encore créditent-ils le vrai-faux Ouyahia ? Et puis, me croirez-vous si je vous dis que là, maintenant, il est temps d’arrêter d’écrire, et de lire et de vous mettre résolument à fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue ?
    H. L.
    Dernière modification par zadhand ; 13/07/2015 à 19h51. Motif: Pousse avec eux By Hakim Laâlam
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    Mardi 14 Juillet 2015

    El harbou khidaâ !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Maroc ! Enfin un accord sur la Libye : finalement, Tripoli ne
    sortira pas de la…
    … Zone euro !
    Pour ceux qui ne comprennent pas ma langue «maternelle» l’algérien, le titre de cette chronique, traduit littéralement, veut dire «la guerre est ruse et trahisons». Et la dernière sortie physique de l’islamiste Mokri en direction du Palais d’El-Mouradia en est une preuve flagrante. Les islamistes ont cet adage hérité des «invasions» inscrit dans leurs gènes. Les Frères musulmans n’ont ni «dine ni mella». Aucune doctrine réelle. Sauf celle de l’entrisme, quelle que puisse être l’outrance utilisée pour arriver à leurs fins. Moi, à la limite, je m’en fous des tribulations de l’étrange Monsieur Mokri dans les bureaux du chef de cabinet de Abdekka. Je n’attends rien du MSP. Je ne suis surpris de rien face au comportement des frères à barbes et à costumes. Par contre, j’ai une pensée «émue» pour mes amis démocrates et républicains de la coalition de l’opposition. Je n’irais pas jusqu’à verser une larme sur leur sort aujourd’hui, mais tout de même ! Dans ma tête défilent encore en boucle des images «fortes» de leur fameux congrès de Zéralda. Mon Dieu qu’est-ce qu’on s’est embrassé ce jour-là, entre laïcs et islamistes, entre démocrates et anciens coupeurs de poteaux, et même coupeur de têtes pour au moins l’une des guest-stars du djihad présente ce jour-là à cette kermesse de la fraternité incestueuse. On s’est embrassé partout, sans rechigner, sans même se plaindre que les poils du voisin vous blessent au sang les joues. Ah ! Cette illusion de pouvoir pactiser avec l’islamisme ! Elle a traversé toutes les époques de ce pays, l’Algérie. De Gaulle l’a eue. Ben Bella l’a eue. Boumediène l’a eue. Chadli l’a eue. Le HCE l’a eue. Boudiaf l’a eue. (eh ouais !). Zeroual l’a eue. (re-eh ouais !). Et bien évidemment, Abdekka l’a non seulement eue, mais il en a fait carrément une doctrine ! Avec, à chaque fois, au bout, le même résultat : un entubage en règle ! La religion musulmane enseigne, entre autres, la loyauté. Et c’est l’une des règles la moins respectée par les… islamistes ! Ils n’ont et n’éprouvent de loyauté qu’envers le couloir, court, long, médian qui les emmènera, à coup sûr, vers le Palais. Un jour, bien sûr, ils peuvent «accidentellement» prendre le chemin inverse, du palais vers le dehors. Mais ce que n’ont pas compris mes amis de la coalition de l’opposition, ou que certains d’entre eux feignent de ne pas comprendre, c’est qu’une fois dehors, mis hors du Palais, les islamistes ne font qu’un seul et même rêve. Pas celui du baiser mortel aux démocrates illusionnés. Non ! Pensez-vous ! Ils ont dépassé cette étape puérile. Ils rêvent tout simplement de réemprunter le fameux couloir. Dans le «bon» sens cette fois-ci ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
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    Mercredi 15 Juillet 2015

    Département des Résidences secondaires !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Les Etats-Unis veulent déployer des drones en Algérie. Il est
    vrai que depuis le crash de leur dernier drone…

    … Chakib Khelil !J’y ai repensé à cet instant précis ! Au moment où j’arrivais dans cet hôpital en compagnie d’amis qui, eux, font la tournée toute l’année des structures hospitalières pour y apporter un peu de joie aux enfants malades. Je ne gênerais pas ces femmes et hommes bénévoles en précisant l’identité et les lieux d’intervention de leur association. Ils ne le souhaitent pas, préférant travailler dans l’ombre et sur la durée. Disons qu’ils tenaient à m’avoir avec eux, pour me faire «toucher du doigt» cette Algérie qui se soigne en Algérie. Et c’est à ce moment donc précis que l’épisode le plus hallucinant de l’histoire contemporaine des soins à l’étranger pour des «citoyens» algériens m’est revenu à l’esprit. L’appartement acheté à Paris, capitale de la France, par Ammar Saâdani, secrétaire général du Front de libération nationale de l’Algérie, pays colonisé 132 ans par la France. Trop de choses ne collent pas dans les explications données par Si Ammar pour justifier l’achat de ce bien immobilier. Comme si on avait voulu coller deux morceaux de métal avec de la colle à l’eau, celle qui colle à peine deux minces feuilles de papier. Si sa fille malade nécessitait une présence permanente en France, ou du moins de longue durée, pourquoi ne pas avoir demandé, et très sûrement obtenu une prise en charge à l’étranger, en milieu hospitalier de résidence ? Si ! Si ! Ça existe ! Admettons que Ammar n’y ait pas pensé. Pourquoi avoir alors opté pour le quartier parisien le plus cher de France, voire d’Europe, voire du monde ? Moi, papa paniqué dont l’enfant serait malade et condamné à crécher en terre étrangère, je consacrerais tout mon temps aux soins de mon rejeton, à la nature de ses traitements, je n’aurais pas du tout à l’esprit de sacrifier un dixième de seconde à compulser les revues immobilières prestigieuses pour choisir le nec plus ultra du résidentiel parisien, puis à créer une société immobilière et enfin, à entamer des démarches en haut lieu français pour me faire établir une carte de séjour. C’est ma fille qui est malade et qui doit résider temporairement en France, pas moi, SG du Front de libération nationale d’un pays, l’Algérie, colonisé 132 ans par Fafa ! Autre truc qui ne colle pas et qui me troue l’esprit pour ne pas dire autre chose : d’où vient le blé ? Où Ammar a-t-il dégoté la somme faramineuse en euros ayant servi à acheter cette maison ? De sa paie de SG du FLN ? D’un reliquat ancien de ses prestations dans des fêtes de mariage et de circoncision lorsqu’il était artiste musicien ? On me dit qu’il a contracté un prêt bancaire. D’accord ! Et l’apport initial ? Il est énorme pour une baraque aussi… énorme. Alors, d’où vient l’argent ? Et puis cerise sur le gâteau psychédélique nous ayant été servi en ce Ramadhan par Saâdani : il jure avoir remis à Toufik le dossier complet relatif à cette transaction. Je ne reviendrais pas sur l’incongruité de cette démarche. Insulter le patron des services algériens. Puis lui remettre amoureusement et consciencieusement les papiers administratifs français d’une transaction immobilière. Non ! Il y a plus grave. Si Ammar a effectivement transmis à Toufik de tels documents, il s’est alors rendu coupable d’obstruction aux missions historiques et professionnelles du DRS. A l’heure de Daesh, à l’heure d’un Sahel en combustion terroriste, à l’heure d’une Libye devenue le grenier à armes et munitions de toute la région Maghreb, à l’heure d’une Tunisie blessée, meurtrie, et à l’heure d’un Maroc en overdose de provocation, Saâdani pense-t-il sérieusement que le DRS n’a que ça à foutre ? S’emmerder à éplucher un dossier d’achat d’une piaule ? Ou alors c’est que son inculture crasse lui fait confondre les services avec un vulgaire Département des Résidences secondaires ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
    Dernière modification par zadhand ; 15/07/2015 à 16h14. Motif: Pousse avec eux By Hakim Laâlam
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    Jeudi 16 Juillet 2015
    Hakima !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    MSP. Qu’est-ce qui sépare Mokri de Soltani ? Disons qu’ils sont un…
    … poil différents !
    L’histoire de Hakima de Tizi-Ghenif n’en prend que plus de dimension épique, s’installe résolument dans un panthéon de l’humain dans ce qu’il a de plus beau, surtout lorsqu’on replace ce récit dans le contexte actuel de vilenie institutionnalisée. Lorsqu’on voit, qu’on lit et que l’on endure les frasques des gens qui font ce système, les appartements parisiens qui se vendent et s’achètent à coups de millions d’euros entre les copains et les coquins, les motifs ridicules et limite offensants pour 40 millions d’Algériennes et d’Algériens, avancés pour justifier ces acquisitions crapuleuses, les «grands travaux» du pays confiés à des pousseurs de brouettes devenus soudain oligarques ayant dépendances au château, Hakima bachelière post mortem, lauréate à cet examen après avoir subi, deux ans durant, les affres d’un cancer qui l’a rongée, qui l’a physiquement tuée, mais qu’elle a réussi symboliquement à terrasser par la postérité à laquelle elle vient d’accéder, les vilains, les «monstrions» qui nous gouvernent apparaissent dès lors tels qu’ils sont, des nains regardés de haut par les lilliputiens eux-mêmes ! Minables parasites suceurs de rente, incapables pour beaucoup d’aligner une phrase correcte, quelle que soit la langue, même en tamazight ! Hakima a réussi au bac sciences. Elle se savait condamnée. Elle aurait pu lâcher prise, se dire finalement «qu’importe ce bout de carton que l’on remettra à mes parents, puisque je ne serai déjà plus là, que je n’entendrai même pas les youyous ni ne mangerai mon gâteau». Eh bien non ! Dans cette Algérie des Amar Bouzouar, ce pays transformé en veste kermesse du déchiquetage généralisé, ce pays du passe-droit, des enfants de la nomenklatura percevant bourses d’études à l’étranger, de la crèche jusqu’à leur… retraite, dans ce pays où les gosses de riches et de «hauts cadres de la nation» font la queue chez leur dealer parisien pour se payer à coups de milliers d’euros des vols planés et des moments d’extase payés par le contribuable algérien, dans ce pays-là précisément, une gamine a fait un énorme pied-de-nez à la logique rentière, au vol systémique, en s’arcboutant de toutes ses forces finissantes à la seule chose qui comptait à ses yeux, les études, le bac, le savoir. Quand je pense, pôvre Algérie, qu’au même moment, d’autres, des parents pourtant, utilisent leurs enfants comme bouclier humain, les plaçant d’autorité dans des SCI, des Sociétés Immobilières des bords de Seine, surfant même sur leur état de santé, je n’en suis que plus fier de me sentir algérien en mode Hakima, et surtout pas en mode Ammar ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

    H. L.

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    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    Dimanche 19 Juillet 2015

    Et le pied du 4e bras transparent,
    vous en avez des nouvelles ?

    Par Hakim Laâlam
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    S’il s’avérait vrai, ça serait l’attentat le plus stupide au
    monde. Vouloir réduire au silence…

    Abdekka ! Franchement !C’est entre autres pour ça que je l’adore, ma Tata Louisa ! Pour ce genre de formules uniques, que seule elle est en mesure de nous sortir : «A Ghardaïa, l’hypothèse de la Main d’un 3e Acteur Invisible n’est pas à écarter.» Oui ! Oui ! Le gros bonhomme que vous voyez assis par terre, à même le bitume, sous un soleil de plomb, qui se frotte le menton, se gratte le sommet du crâne et dont les yeux sont en accent circonflexe particulièrement fâché, c’est moi. Je viens de lire cette phrase et j’en suis tombé par terre. Déjà que la vallée du M’Zab, à écouter nos officiels, est infestée de mains de l’étranger qui s’y promènent presque en short, en tee-shirt et en casque colonial ! Voilà maintenant qu’il nous faut composer avec une nouvelle branche dans la famille des mains maléfiques, «La Main du 3e Acteur Invisible». Purée ! Même dans sa période la plus prolifique, Sir Arthur Conan Doyle n’aurait pas imaginé une telle créature ! La Main du 3e Acteur Invisible. Je me pince fort — avec ma… propre main, dois-je le préciser ? — juste pour me convaincre que j’ai bien lu cette phrase, eh… oui ! Je confirme ! J’ai parfaitement lu ! La Main du 3e Acteur Invisible. Mais comment il va faire Sherlock Holmes pour mettre la main sur une… main invisible d’un 3e acteur dont la Tata ne nous dit même pas s’il est algérien, s’il est étranger, dans quel film il a déjà joué, et s’il a figuré un jour dans le casting d’une superproduction hollywoodienne ? Rien ! Tata nous balance ça à la figure, et démerde-toi Einstein ! La Main du 3e Acteur Invisible. En même temps, c’est tellement génial comme formule, que je suis convaincu qu’elle va faire le buzz, créer un effet d’entraînement populaire et intellectuel immense. Moi, de toutes les façons, il n’est pas question que je reste en marge de ce mouvement artistique d’inspiration dadaïste, surréaliste. Je m’engaaaaage à tes côtés Tata ! Je m’implique ! Je me mouille ! Je me libère aussi du carcan des phrases traditionnelles, tristement classiques et convenues. Fichtre de la retenue ! Flûte les convenances langagières ! Laissons libre cours à notre imagination. Redonnons ses titres de gloire à l’écriture automatique. Et donc, à la suite de Tata Louisa et de sa désormais cultissime phrase : «La Main d’un 3e Acteur Invisible !» je dis et j’écris fort à la face des dogmes et du conservatisme pantouflard : «A Ghardaïa, je soupçonne l’implication lourde du pied du 4e bras transparent.» Et si, artistiquement, ce n’est pas assez libertaire à votre goût,
    alors, je sors mon arme fatale fumez du thé et restez éveillés à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

    Dernière modification par zadhand ; 19/07/2015 à 21h43. Motif: Pousse avec eux By Hakim Laâlam
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    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    Lundi 20 Juillet 2015
    La doctrine maintenant ! Demain,
    peut-être, débattrai-je avec vous
    de l’épaisseur du gilet pare-balles !

    Par Hakim Laâlam
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    Lutte contre le terrorisme. A quand un vrai…
    … Etat-Majeur ?Hallucinant tout de même ce débat-là ! On déblatère sur le niveau d’équipement des militaires algériens après l’assassinat de plus d’une dizaine d’entre eux par les hordes terroristes à Aïn-Defla. On jauge de la qualité des rangers. On soupèse les gilets pare-balles. On vérifie la précision des fusils. On évalue les munitions et leur impact sur l’adversaire. Et l’on en conclut que le bidasse algérien est sous-équipé face aux tangos. Un débat d’experts lorsque la seule question valable en terme de lutte contre le terrorisme est celle-là : peut-on décemment encore envoyer des hommes combattre les terros lorsqu’on reçoit encore ces derniers au Palais et qu’on les consulte régulièrement en de «grandes occasions» comme la réforme de la Constitution ? Je rappelle juste au passage que le dernier barbu accueilli en grande pompe au palais présidentiel, et pas dans une casemate discrète du régime, s’est targué et continue de se targuer pleines colonnes de journaux de la manière très chirurgicale dont il a assassiné un tout jeune… soldat. Donc un p’tit frère de ceux qui viennent de tomber à Aïn-Defla. Je m’excuse alors auprès des experts, mais l’épaisseur des gilets pare-balles et le degré de polarisation des lunettes de visée pour empêcher les reflets, on pourra en parler après, un chouia après. Lorsque l’on aura enfin résolu le dilemme à poils qui agite et a agité de tous temps le Palais, même avant Abdekka : faut-il encore accorder une once de dialogue aux émirs, même repentis, inviter à palabrer des bouchers assassins et conférer aux anciens crapahuteurs du GIA et de l’AIS un statut d’interlocuteurs politiques fréquentables ? En clair, et dit brut de décoffrage : on ne peut pas prendre les gâteaux et le thé avec les chefs tangos à 17 heures au château, et pleurer à 20 heures sur la mort d’une dizaine de jeunes militaires, leur décerner des titres de Chouhadas de la Nation. C’est proprement hypocrite. Ou plutôt salement hypocrite ! Un gilet pare-balles de dernière génération peut se commander et se voir livrer en une semaine à la caserne. Une démarche claire par rapport à l’islamisme armée, une doctrine sans faille en matière de projets de société, ça ne peut pas se commander aussi vite. Et on a beau chercher, DHL ou UPS n’en ont jamais livré à aucun pays. Ce genre de «marchandises» soit t’en as à la maison, soit t’en as pas. Et quand t’en as pas, tu en paies le prix, gilets pare-balles dernier cri ou pas ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
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