Nouveau raté pour Twitter qui dégringole à Wall Street
Le cours du site de micro-blogging s’est effondré de plus de 13 % à mi-séance ce mercredi en Bourse.

Nouvelle désillusion pour Twitter. Une fois encore, les résultats trimestriels du site de micro-blogging ont déçu Wall Street qui n'a pas manqué de le faire savoir. Le titre s'est effondré de plus de 13 % à mi-séance, faisant retomber la à moins de 11,5 milliards de dollars, pas loin de son plus bas historique atteint il y a quelques semaines seulement.
Le cours du site de micro-blogging s’est effondré de plus de 13 % à mi-séance ce mercredi en Bourse.

Nouvelle désillusion pour Twitter. Une fois encore, les résultats trimestriels du site de micro-blogging ont déçu Wall Street qui n'a pas manqué de le faire savoir. Le titre s'est effondré de plus de 13 % à mi-séance, faisant retomber la capitalisation boursière à moins de 11,5 milliards de dollars, pas loin de son plus bas historique atteint il y a quelques semaines seulement.
La firme à l'oiseau bleu a enregistré la croissance la plus faible de son chiffre d'affaires (+20 % sur un an) depuis son entrée en Bourse fin 2013, à 602 millions de dollars. Et les revenus qui se profilent sont de la même trempe puisque Twitter a dit anticiper des recettes comprises entre 590 à 610 millions sur le troisième trimestre quand le consensus des analystes s'établissait autour de 680 millions.
La demande des annonceurs a été moins forte qu'espéré, a justifié le groupe. Twitter subit de plein fouet la concurrence d'Instagram ou de Snapchat qui ne cessent de renforcer leur offre publicitaire et dont l'audience ne piétine pas. Contrairement à celle de Twitter dont le parc d'utilisateurs actifs mensuels n'a que très peu augmenté sur le trimestre (+ 3 millions) et stagne à un niveau qui n'a rien d'himalayen (313 millions contre 500 millions pour Instagram).
« Twitter semble arriver à saturation au niveau des utilisateurs. Le groupe est très loin de la force de frappe de Facebook, ce qui réduit les capacités de couverture et de ciblage de la publicité », note Jérôme Colin, analyste chez Roland Berger.