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Re : Megaupload : Kim Dotcom jubile, son procès sera diffusé sur le Web
Le Canada bloque le lancement du site Megaupload 2.0 de Kim Dotcom
Les autorités boursières canadiennes n'ont pas autorisé une opération financière qui aurait apporté 12 millions de dollars au projet de l'ancien hacker, toujours sous la menace d'une extradition aux Etats-Unis.
Le retour programmé de Kim Dotcom sur le devant de la scène d'Internet semble avoir fait long feu. Via Twitter, celui qui reste le pirate le plus recherché par Washington a finalement levé le voile sur les raisons qui l'ont empêché de lancer, le 20 janvier dernier, Megaupload 2.0, son nouveau site de téléchargement, et Bitcache le service de microtransactions en bitcoins qui lui sera associé.
Si le 20 janvier, date anniversaire de l'intervention du FBI qui a conduit à la fermeture de son précédent site, Kim Dotcom avait évoqué un "incident de parcours " qui serait résolu en un ou deux jours, force est de constater que le problème est plus grave et n'a rien de technique.
Il serait avant tout d'ordre financier, Kim Dotcom n'ayant pas réussi de toute évidence à rassembler les fonds nécessaires au projet.
12 millions de dollars d'argent frais
De son propre aveu, le pirate, de son vrai nom Kim Schmitz, voulait se rapprocher d'une société canadienne cotée en Bourse. Une opération de fusion avec Bitcache aurait permis d'apporter quelque 12 millions de dollars d'argent frais au projet.
De quoi compléter confortablement le million de dollars récolté en octobre dernier via une campagne de financement participatif.
Mais visiblement, les autorités boursières canadiennes se sont avérées réticentes à ce projet et ont décidé de ne pas autoriser l'opération. Ce qui a obligé Kim Dotcom à tout arrêter à quelques heures du lancement annoncé.
S'il ne détaille pas les raisons de ce refus et préfère, par une pirouette, expliquer se concentrer sur les aspects techniques, il y a fort à parier que ce contre-temps est lié au contentieux judiciaire de Kim Dotcom avec les Etats-Unis Et ce même si en 2013, Toronto avait souhaité montrer son indépendance vis-à-vis de Washington en refusant que la justice américaine ait accès aux 32 serveurs de Megaupload installés sur le sol canadien.
Un lancement reporté sans autres précisions
En tout état de cause même Kim Dotcom ne veut pas se départir de son optimisme : "une porte se ferme, deux s'ouvrent" explique-t-il dans un second Tweet posté la nuit dernière.
Mais il reste flou sur la suite des événements. "Nous envisageons un lancement de la version bêta de Megaupload 2.0 et de Bitcache plus tard cette année", explique-t-il en effet sans plus de détails. Sans doute au grand désespoir de ses fans qui étaient nombreux, depuis la semaine dernière, à demander des explications et à manifester leur impatience.
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