Nommée le 11 février en remplacement de Fleur Pellerin, cette spécialiste du monde culturel et médiatique vient d’aborder l’avenir de la contribution à l’audiovisuel public au détour d’une question posée par Le Parisien ce mercredi. On y apprend ainsi que la fameuse extension de la taxe aux autres écrans permettant de recevoir la télévision est d’actualité.

« Aujourd’hui, la redevance repose uniquement sur la détention d’un poste, alors qu’on peut regarder la télévision sur Internet, les tablettes, les smartphones. Il faudra donc réfléchir à la manière d’intégrer ces nouveaux modes de diffusion dans la redevance », explique-t-elle. Une sortie qui intéressera sans doute la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte. On devine bien pourquoi.

" IL FAUDRA RÉFLÉCHIR À LA MANIÈRE D’INTÉGRER CES NOUVEAUX MODES DE DIFFUSION DANS LA REDEVANCE"

Reste que dans ce domaine, le président de la République, François Hollande, fait preuve d’une vive réserve. « Je n’y suis pas favorable », avait-t-il prévenu lors d’une conférence de presse en septembre. « Il peut y avoir d’autres pistes, et c’est à partir de la nécessité de financer le service public sans augmenter la redevance de façon déraisonnée que nous prendrons les décisions ».

Quelles sont ces autres pistes ? L’élargissement de l’assiette de la redevance ? Une hausse du prix annuel de la taxe ? Le retour de la publicité sur les chaînes publiques après 20 heures ? Pour la ministre, ces sujets « ne sont pas d’actualité ». Mais, tout comme dans le cas de l’assiette, la réflexion existe. « Quant à la pub, il y aura peut-être des équilibres à changer sur les chaînes publiques », lance-t-elle.

La suite au prochain épisode… ou au prochain ministre.






Nommée le 11 février en remplacement de Fleur Pellerin, cette spécialiste du monde culturel et médiatique vient d’aborder l’avenir de la contribution à l’audiovisuel public au détour d’une question posée par Le Parisien ce mercredi. On y apprend ainsi que la fameuse extension de la taxe aux autres écrans permettant de recevoir la télévision est d’actualité.

« Aujourd’hui, la redevance repose uniquement sur la détention d’un poste, alors qu’on peut regarder la télévision sur Internet, les tablettes, les smartphones. Il faudra donc réfléchir à la manière d’intégrer ces nouveaux modes de diffusion dans la redevance », explique-t-elle. Une sortie qui intéressera sans doute la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte. On devine bien pourquoi.

" IL FAUDRA RÉFLÉCHIR À LA MANIÈRE D’INTÉGRER CES NOUVEAUX MODES DE DIFFUSION DANS LA REDEVANCE"

Reste que dans ce domaine, le président de la République, François Hollande, fait preuve d’une vive réserve. « Je n’y suis pas favorable », avait-t-il prévenu lors d’une conférence de presse en septembre. « Il peut y avoir d’autres pistes, et c’est à partir de la nécessité de financer le service public sans augmenter la redevance de façon déraisonnée que nous prendrons les décisions ».

Quelles sont ces autres pistes ? L’élargissement de l’assiette de la redevance ? Une hausse du prix annuel de la taxe ? Le retour de la publicité sur les chaînes publiques après 20 heures ? Pour la ministre, ces sujets « ne sont pas d’actualité ». Mais, tout comme dans le cas de l’assiette, la réflexion existe. « Quant à la pub, il y aura peut-être des équilibres à changer sur les chaînes publiques », lance-t-elle.

La suite au prochain épisode… ou au prochain ministre.