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Re : Ordinateur portable : lequel acheter ?
6. Les Ultrabooks
Présenté par Intel en 2011, l’Ultrabook est un concept qui allie la polyvalence d’un ordinateur portable à la mobilité d’une tablette. Fin, performant, autonome et rapide, voilà le Credo de ce type de machine qui sévit désormais depuis un an sur le marché du PC portable.
Encombrement et conception
Pour bénéficier de l’appellation Ultrabook, les constructeurs doivent respecter un cahier des charges édicté par Intel. Et cela commence par le design de la machine. Si la diagonale de l’écran est inférieur à 14 pouces, son épaisseur ne doit pas dépasser 18 millimètres. Si elle est supérieure ou égale à 14 pouces, elle peut aller jusqu’à 21 millimètres. Au-delà, ce n’est plus un Ultrabook au sens d’Intel. Le poids n’est pas réglementé par Intel. Néanmoins, les fabricants le contiennent aux alentours de 1 kg ou 1,5 kg pour un modèle de 13,3 pouces, la taille favorisée par l’Ultrabook. Pour ce faire, on a droit à des matériaux « luxueux » tels que le carbone ou l’aluminium. Certains « trichent » en employant un alliage de plastique et de métal pour alléger leurs Ultrabooks. L’effet est réussi.
Processeur
Lorsque l’on parle d’Ultrabook, sa configuration est la partie la plus rapide à aborder. Avec pour père Intel, il n’a droit d’être équipé que d’un processeur du même fondeur. Dès lors, on se retrouve face à une pléthore de Core i3, i5 et i7. Débutée en 2011, la production des Ultrabooks mêle donc dans ses rangs des processeurs Sandy Bridge (seconde génération de Core iX) et Ivy Bridge (troisième génération de Core iX).
Mémoire vive
Elle est au moins de 4 Go et peut atteindre 16 Go sur certains modèles comme les EliteBook de HP. Attention, contrairement aux ordinateurs portables classiques, la mémoire est le plus souvent soudée à la carte mère sur un Ultrabook. De facto, il est impossible d’en ajouter ultérieurement, à moins de jouer du fer à souder, ce qui n’est pas recommandé. Il faut donc prendre ce point en considération lors de l’achat.
Stockage
L’Ultrabook doit être rapide et donc démarrer en une poignée de secondes. Pour remplir cette condition, les constructeurs n’ont eu d’autre choix que d’utiliser des SSD, beaucoup plus véloces que les disques durs. En prime, ils sont silencieux et compacts. Seul souci, leur capacité de stockage. Au-delà de 256 Go, le coût répercuté sur la facture est énorme, empêchant de vendre l’Ultrabook à bon prix. Pour franchir cet obstacle, on a vu apparaître des solutions hybrides embarquant un SSD de faible capacité et un disque dur classique offrant plusieurs centaines de gigaoctets. Cette solution est la plus satisfaisante. À noter que quelques constructeurs se sont même aventurés à proposer des solutions hybrides à base d’un SSD de 128 Go et d’un disque dur de 750 Go, comme Gigabyte et son U2442.
Autonomie
Pour respecter les règles d’Intel, un Ultrabook est censé offrir au minimum cinq heures d’autonomie à son utilisateur, huit heures étant préférées. En réalité, même les processeurs basse consommations qu’utilisent les marques ne permettent pas d’atteindre la valeur haute en activité. Les machines respectent ces données si elles restent allumées, mais non utilisées. En usage intensif, nous n’avons jamais dépassé les trois heures d’autonomie, soit entre trois et cinq heures dans un usage normal.
Carte graphique
Afin d’économiser de l’espace dans la machine et de proposer des machines à prix avantageux, les constructeurs se sont arrêtés à la solution tout-en-un d’Intel qui intègre ses HD3000 et HD4000 dans ses processeurs. Néanmoins, depuis quelques mois, on voit arriver quelques Ultrabooks pourvus de cartes graphiques plus performantes telles que des GeForce GT640M, Radeon HD 8550M et même une GT650M sur l’Asus U500. Par contre, une carte graphique dédiée fait rapidement grimper la note. Comptez un ticket d’entrée de 1600 dollars pour le U500.
Tactile/transformable
Apparus il y a quelques semaines, les Ultrabooks tactiles et transformables font écho à la sortie de Windows 8. La dernière version du système d’exploitation de Microsoft faisant la part belle au toucher avec Modern UI, le marché s’est mis à niveau pour l’accueillir comme il se doit. De nombreuses machines ont donc pris le parti d’être soit simplement tactiles soit de complètement se transformer en tablette. Taichi, U920t, Yoga ou encore XPS 12 sont autant de modèles que l’on peut utiliser sur un bureau en PC ou depuis son canapé en tablette. Suite à nos tests, ce concept intéressant se révèle ne pas être encore abouti, l’ordinateur transformé en tablette ne permettant pas d’offrir la même prise en main qu’une tablette classique.
Dernière modification par SIDALI55 ; 25/12/2012 à 10h52.
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