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Re : TF1 Le Groupe
Pour 2017, TF1 met l’accent sur sa marge
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Le groupe audiovisuel table sur une marge à deux chiffres et veut booster sa production.
Rentabilité. C'était l'un des maîtres mot des dirigeants de TF1, pour la présentation des résultats annuels et surtout de ses perspectives. Pour la première fois depuis des années, le groupe audiovisuel a donné au marché un objectif de marge : une marge opérationnelle courante à deux chiffres en 2019, à comparer avec une marge de 6,3 % en 2016. Les investisseurs ont applaudi, d'autant que le résultat du quatrième trimestre était meilleur que prévu : le titre a bondi de 11 % en séance, et clôturé sur un gain de 5,8 %.
« C'est appréciable d'avoir un objectif, qui est a priori atteignable. Malgré cela, TF1 continuera d'avoir l'une des plus faibles marges parmi les diffuseurs européens, loin derrière M6 (autour de 16 %) », souligne Jean-Baptiste Sergeant, analyste chez Mainfirst.
Dans une stratégie « multichaînes, multimédias et multimétiers », cette course à la rentabilité passe par une meilleure maîtrise des coûts, en maintenant le coût annuel des programmes (hors événements sportifs) à 980 millions d'euros pour les 5 chaînes gratuites, à comparer à 960,5 millions en 2016 (en excluant l'Euro de football). Et hors coûts des programmes, TF1 prévoit des économies récurrentes de 25-30 millions d'euros dès cette année (comme il l'avait annoncé il y a quelques mois), qui passeront par des réorganisations, des optimisations sur des achats ou encore une plus grande « digitalisation » de l'entreprise.
« On est moins obsédé par la puissance »
Pour la chaîne star TF1, dont l'audience s'est effritée en 2016, « on est peut-être moins obsédé par la puissance à tout prix », a dit Gilles Pélisson, le pdg. Ainsi, les gros investissements seront mieux ciblés sur les moments clés de la télévision. Par exemple, en access, Ara Aprikian, le numéro 2 de TF1, a annoncé pour fin février ce qu'il appelle « le plus grand jeu de l'histoire de la télévision » : « The Wall ».
Parallèlement, des efforts seront aussi faits pour « booster » les revenus. A t itre d'illustration, dans la fiction, afin de mieux amortir ses programmes, TF1 veut continuer à proposer des multidiffusions sur ses différentes antennes et également le digital (notamment en payant, pour suivre l'essor « binge watching », c'est-à-dire le fait de voir plusieurs épisodes d'affilée). TF1 poursuit également le développement de ses « petites » chaînes, conforté par la progression de TMC depuis son repositionnement et l'arrivée de Yann Barthès.
L'un des autres grands axes de TF1 pour cette année et les futures est de parvenir à une moindre dépendance vis-à-vis de la publicité.
Pas d'accord avec les opérateurs télécoms
Ainsi, les « activités hors publicité des chaînes gratuites » doivent représenter un tiers du chiffre d'affaires consolidé en 2019, contre un peu moins de 30 % aujourd'hui. Cela passe notamment par un développement du numérique et de Newen, société de production dont il avait annoncé l'acquisition (à l'époque très contestée) fin 2015. Plus globalement,afin de mieux pouvoir maîtriser ses droits, le groupe veut produire davantage en interne. Il espère aller au maximum de sa part dite « dépendante » à 26 %.
Autre piste de revenu complémentaire : T F1 négocie un accord avec les opérateurs télécoms pour faire payer son signal. Le groupe n'a pas communiqué sur les recettes attendues mais certains évoquent 100 millions d'euros . « Nous sommes déterminés », a prévenu Régis Ravanas, directeur diversification, indiquant que cela pourrait aller jusqu'à couper le signal TF1 s'il le faut.
La présentation des résultats 2016 est passée au second plan pour les marchés. Le net résultat a chuté de 58,2 % à 41,7 millions. Le chiffre d'affaires a progressé de 2,9 %.
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Re : TF1 Le Groupe
TF1 menace de déserter Freebox, Livebox et autres box Internet
En quête de nouvelles sources de revenus pour améliorer sa rentabilité en berne, le groupe TF1 veut faire payer les opérateurs télécoms et fait mine d'une position jusqu'au-boutiste.
Coup de pression de TF1 sur les opérateurs télécoms. À l'occasion de la publication de ses résultats annuels 2016, le groupe de télévision (filiale de Bouygues) a menacé de couper la diffusion du signal de TF1 sur les box Internet.
Depuis plusieurs mois, le groupe TF1 bataille pour obtenir une rémunération en échange de la distribution de ses chaînes sur les box de Free, Orange ou encore SFR. Les câblo-opérateurs et opérateurs satellites sont également concernés mais les négociations n'ont toujours pas abouti. On imagine qu'il n'y a pas de problème avec Bouygues Telecom.
Le groupe TF1 - qui comprend plusieurs chaînes - cherche d'autres leviers de monétisation avec les box des opérateurs que les services de type replay à l'instar de MyTF1. Selon BFM Business, TF1 viserait 100 millions d'euros pas an par ce biais, soit dix fois plus qu'actuellement.
" Il y a vraiment un problème de partage de valeur à rééquilibrer. Nous sommes très déterminés ", a déclaré Régis Ravanas, directeur général adjoint publicité et diversification de TF1 (propos rapportés par Reuters).
" Les discussions ne sont pas simples naturellement parce que c'est un changement de modèle. Mais nous voulons aller jusqu'au bout et si cela devenait nécessaire - ce que nous n'espérons pas - aller jusqu'à se passer de diffusion du signal TF1 sur certaines plates-formes ", a-t-il ajouté.
L'ultimatum est lancé.
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Re : TF1 Le Groupe
Vers un retrait de TF1 chez certains opérateurs ?
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TF1 s'est lancé depuis plusieurs mois dans un bras de fer avec les opérateurs proposant la première chaîne nationale française, et est bien décidé à aller jusqu'au bout.
Depuis l'été dernier, TF1 demande aux opérateurs qui souhaitent reprendre la chaîne dans leurs offres TV de payer un "Pack Premium" dont le prix s'élève à 100 millions d'euros par an.
Et par jusqu'au bout, TF1 entend retirer sa chaîne à ceux qui ne veulent pas payer. "Nous voulons aller jusqu'au bout et si cela devenait nécessaire aller jusqu'à se passer de diffusion du signal TF1 sur certaines plateformes" à prévenu un responsable de TF1. Et TF1 a de quoi mettre la pression sur les opérateurs. En effet, selon une enquête de la chaîne, 64% des personnes interrogées seraient prêtes à changer d'opérateur si TF1 n'était plus disponible.
Pour les opérateurs, l'échéance s'approche à grands pas puisque les contrats avec le groupe TF1 toucheront à leur fin en avril.
Un bras de fer dangereux pour TF1, dont les résultats annoncés cette semaine accusent un important recul.
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Re : TF1 Le Groupe
TF1 lance une nouvelle version de l'application TFOU MAX sur Freebox Revolution.
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Deux ans après le lancement du service, le groupe TF1 a lancé une nouvelle version de son application de vidéo à la demande par abonnement TFOU MAX sur la Freebox Révolution de Free.
Pour cette nouvelle version, le groupe TF1 a choisit Hubee, une société de services informatiques qui développe des applications et interfaces pour les téléviseurs connectés, les box TV, les tablettes et smartphones.
Une interface simplifiée, le contrôle parental, qui permet de filtrer les contenus et de limiter la durée de visionnage par les enfants, la reprise de lecture ou encore le filtre par âge font partie des nouveautés de la nouvelle version de TFOU MAX.
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Re : TF1 Le Groupe
TF1 lance une offre d’info dédiée aux réseaux sociaux
« Pour vous, par nous, partout ». C'est le slogan de la nouvelle offre pour les jeunes de TF1. Lancé discrètement cette semaine, comme l'a révélé la lettre d'information Mind, TF1 One se présente comme un « média d'information 100 % vidéo et 100 % réseaux sociaux ». Le coup d'envoi officiel est prévu pour le début avril.
TF1 One est le fruit d'un partenariat avec MinuteBuzz, dans lequel le groupe de médias a pris une participation majoritaire en décembre, avec l'objectif de se développer sur le numérique et d'être plus offensif sur la cible très convoitée des millennials. A l'époque, TF1 et MinuteBuzz avaient d'ailleurs évoqué un possible projet dans l'info. TF1 One est - ou sera dans les prochains jours - accessible sur Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat et YouTube.
« L'objectif est de s'adresser à une population qui s'informe essentiellement sur le digital, et pour laquelle il faut avoir d'autres codes qu'une simple déclinaison de nos rendez-vous d'information », explique Michel Floquet, directeur adjoint de l'information de TF1. « On est convaincus que les 25-35 ans aiment l'info mais que les formats actuels, comme les JT classiques, ne leur correspondent pas forcément », ajoute Romain Duvivier, en charge du projet chez MinuteBuzz.
10 millions de vidéos vues
La start-up va pouvoir utiliser toute la production de TF1 - sous le contrôle de la chaîne - mais en les mettant à une « sauce » plus « réseaux sociaux ». Par exemple, un extrait du débat politique de lundi, avec les promesses des candidats égrenées les unes après les autres sur fond de musique de Noël... « Ca restera de l'info TF1, mais avec une liberté de ton que l'on ne pourrait pas se permettre à la télévision, précise Romain Duvivier, ajoutant : Nous avons vocation à être neutres, à ne pas choisir que des sujets marrants et pas à avoir un ton potache ou incisif, comme le font certains, tels Brut ».
MinuteBuzz, où une petite équipe se charge du projet, espère produire aussi à terme ses propres sujets. Elle vise rapidement 10 millions de vidéos vues par mois et 30 à 40 millions d'ici à la fin de l'année, sachant que le groupe MinuteBuzz en entier « fait » 300 millions de vues. Le projet sera financé par du brand content (contenu créé par et pour les marques).
TF1 avait lancé Focus en 2015
Pour TF1, cette nouvelle offre est complémentaire avec ce qui existe déjà sur le Web, comme « TF1 le JT ». Le groupe avait déjà tenté une expérience à l'été 2015 avec un JT social et digital avec Facebook, baptisé « Focus », porté par les présentateurs de la chaîne, sur des sujets d'actualité ayant une forte résonnance sur le Web. Il avait été arrêté au bout d'un an environ. « Même si les audiences étaient au rendez-vous, on ne pouvait pas multiplier les choses sur le Web et on s'était aperçu que les jeunes voulaient des formats très différenciants de ceux de l'antenne », précise-t-on chez TF1.
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Re : TF1 Le Groupe
TF1 va bien économiquement.
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Pour une fois que Bouygues pourra remercier Xavier Niels, c’est plutôt rare à souligner. En effet le groupe TF1 a généré un bénéfice net de 27,7 millions d’euros au premier trimestre 2017 après une perte nette de 13,1 millions sur la même période l’année dernière, en partie issu de l’encaissement du produit de la cession de la participation (33,5%) de TF1 dans AB Group à Mediawan, le fonds d’investissement de Xavier Niels, Matthieu Pigasse et Pierre-Antoine Capton qui a racheté AB pour 250 millions d’euros.
Mais ce n’est pas la seule raison, et TF1 voit également ses recettes publicitaires grimper de 2,5% au premier trimestre 2017 atteignant les 365,1 millions d’euros et de 2% « pour les seules chaînes gratuites ». Les recettes de TF1 sont certes en baisse, mais les recettes de TMC NT1 HD1 et LCI compensent.
Bref la santé du groupe TF1 est plutôt appréciable, il reste à savoir si le conflit l’opposant aux distributeurs aura des conséquences néfastes sur les prochains trimestres ou si l’embellie sera confirmée par la renégociation à la hausse des accords de reprises des chaînes TNT du groupe et services replay associés.
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Re : TF1 Le Groupe
TF1 : pas d’écran noir sur les interfaces Web de SFR et Canal
TF1 a demandé à ces distributeurs de « cesser l’exploitation commerciale » de ses chaînes. Mais il n’y a pas eu d’écran noir. Le CSA appelé à trancher.
L'utlimatum a expiré mais il n'y a pas eu d'écran noir. TF1 a ainsi bien demandé, dimanche 30 avril, à SFR et Canal de « cesser l'exploitation commerciale » de ses chaînes pour leurs interfaces de diffusion télé sur smartphones, ordinateurs et tablettes puisque ces distributeurs refusaient de lui payer le signal. Mais TF1, LCI, TMC, NT1 et HD1 sont toujours disponibles au même titre que leurs concurrentes.
En réalité, pour des raisons techniques, TF1 n'a pas la possibilité de couper le signal lui-même. C'est aux distributeurs de le faire. S'ils ne le font pas, une autorité tierce pourrait être amenée à trancher entre les deux camps.
Pour l'instant, aussi bien du côté des chaînes que des distributeurs, on s'attend à ce que ce soit le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) qui fasse office d'arbitre. « Nous ne prendrons position que dans le cadre d'un règlement de différend, procédure contradictoire qui nécessite une instruction de plusieurs mois, » dit l'autorité. En attendant, selon une source proche du dossier, SFR aurait déposé une demande de règlement, information que le groupe de Patrick Drahi refusait lundi de commenter.
Une guerre d'un an
Cela fait un peu plus d'un an que TF1 et M6 menacent de priver de leurs chaînes les SFR, Orange et Canal qui commercialisent via leurs services de télécommunications, de câble ou de satellite des bouquets audiovisuels. Ces deux groupes de chaînes gratuites veulent être payés au-delà des quelques 10 millions qu'ils récolteraient des opérateurs pour des services comme la télévision de rattrapage. Elles estiment que leur signal a une valeur _sinon SFR et Canal l'aurait coupé ce week-end, s'amuse un proche du dossier_ et qu'il serait correctement valorisé à l'étranger. TF1 a lancé un ultimatum au 30 avril pour les offres Web de SFR et Canal (Orange a quelques mois de plus) et à cet été pour le signal télé sur l'écran traditionnel, le gros du marché.
Côté opérateurs, la position n'a pas bougé d'un pouce : pourquoi payer alors que c'était gratuit ? Manifestement très énervé contre TF1, Stéphane Richard, le PDG d'Orange, a récemment douté que TF1 mette sa menace d'écran noir à exécution. « Le modèle actuel est équilibré : les opérateurs apportent aux éditeurs de la TNT gratuite, dont TF1, une exposition maximale de leurs chaînes auprès de leurs clients, sur tous les écrans ; exposition dont elles monétisent l'audience à leur seul bénéfice, faisait récemment valoir Orange. Les opérateurs supportent seuls les coûts de cette distribution sans exiger de rémunération de la part des éditeurs ». Dans ce camp, on dit que TF1 n'a pas de pouvoir de négociation puisqu'il ne peut pas se couper de 50 % des foyers qui reçoivent leur télévision par des box. Les opérateurs sont également de gros annonceurs et peuvent couper leur budget publicitaire sur la première chaîne et ses petites soeurs, note l'acteur du secteur cité plus haut.
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Re : TF1 Le Groupe
TF1 sur le point d’obtenir une coupure de publicité dans ses journaux
La concurrence se mobilise pour empêcher que le CSA entérine une modification de la convention de la chaîne qui pourrait lui rapporter jusqu’à 80 millions d’euros.
TF1 serait sur le point d'obtenir l'autorisation de couper ses journaux de 13 heures et 20 heures avec des pages publicitaires et cela n'est pas du goût de ses concurrents. Ces derniers estiment, selon nos informations, que cela permettrait à la première chaîne de générer plusieurs dizaines de millions d'euros de chiffre d'affaires supplémentaires, et ce à leur détriment puisque le marché stagne.
Dans le cadre du renouvellement de sa convention qui arrive à échéance en fin d'année, la première chaîne française a demandé à l'automne 2016 au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) que soit inscrite l'autorisation d'ouvrir ces nouveaux espaces publicitaires dans ces deux carrefours de grande écoute. Les concurrents du groupe s'inquiètent que le gendarme de l'audiovisuel soit enclin à accéder à cette demande, peut-être dès la réunion plénière de son collège mercredi.
Les concurrents montent au créneau
« C'est effectivement une demande de TF1, a expliqué un porte-parole du CSA jeudi matin. La porte n'a pas été fermée mais aucune décision n'a été prise ». TF1 n'a pas souhaité commenter.
La loi autorise une chaîne à couper ses journaux avec de la publicité s'ils durent plus de 30 minutes. Mais pour pouvoir le faire, il faut le feu vert du CSA et une modification de la convention de la chaîne de télévision. Gilles Pélisson, le patron de TF1, avait expliqué l'an dernier qu'il ne s'agissait que d'un alignement sur les obligations des autres chaînes et qu'il ne couperait pas ses JT de façon intempestive car cela lui ferait perdre des téléspectateurs.
Selon des études faites par la concurrence, le revenu supplémentaire généré par la chaîne pourrait atteindre 30 à 80 millions d'euros, sur un marché publicitaire télévisuel de 3,2 milliards en France. « 50 millions est une estimation raisonnable », dit un cadre du secteur. Cela peut paraître peu au regard du marché, mais ce serait potentiellement de la marge gagnée pour TF1 et perdue pour ses concurrents, disent certains d'entre eux. Or beaucoup de chaînes de la TNT sont déjà déficitaires. « Un impact de 50 millions d'euros serait supérieur au chiffre d'affaires de la grande majorité des chaînes de la TNT, » dit ce cadre. La radio et la presse pourraient être affectées puisqu'elles ont une audience qui se recoupe avec celle des JT lorsqu'il s'agit d'information.
Selon nos informations, aucune étude d'impact n'a été demandée pour l'heure par le CSA et les acteurs vivant de la publicité (télévisions, radio, presse écrite) souhaitent que ce soit le cas avant que le sujet ne soit tranché. « C'est très étonnant car le CSA est généralement très sourcilleux sur ce point, » dit un professionnel en mentionnant la demande de passage de LCI au gratuit.
En outre, les rivaux de TF1 craignent que cette nouvelle fenêtre attribuée à TF1 n'incite France Télévisions à revenir à la charge pour étendre ses plages publicitaires lui aussi, par exemple après son 20 heures.
Le surcroît de marge de manoeuvre potentiellement donné à TF1 coïncide avec de grands espoirs de simplification de la réglementation audiovisuelle en matière de publicité formulés par les chaînes françaises suite à l'élection d'Emmanuel Macron. Les télés espèrent notamment pouvoir accueillir des bandes-annonces de films dans leurs écrans publicitaires. « Il y a une logique à libéraliser mais il faut que cela profite à tous et que ce soit fait d'une façon ordonnée », dit un acteur du secteur.
TF1 avait formulé d'autres demandes à la faveur de ce toilettage de sa convention, comme la « suppression de l'obligation de réserver un volume annuel d'au moins 750 heures à des émissions destinées à la jeunesse ».
Sa grande concurrente M6 procède aussi à un toilettage de sa convention. Ses demandes concernent notamment une « évolution des obligations musicales ».
Dernière modification par luchugsat ; 13/07/2017 à 17h29.
Motif: Lien non caché
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Re : TF1 Le Groupe
l’ultimatum de TF1 impressionne peu.
Dans la volonté de faire payer plus les opérateurs reprenant ses chaînes, TF1 a sommé Orange de ne plus diffuser son signal dans ses offres internet à compter de juillet, mais l’opérateur télécoms n’a pas tenu compte de la demande. Après SFR et Canal c’est donc Orange qui a décidé d’ignorer l’ultimatum de TF1. La filiale du groupe Bouygues avait exigé que l’opérateur téléphonique cesse de diffuser la Une après le 30 juin. Mais l’ex-France Télécom est passé outre, et continue de diffuser la chaîne.
Jusqu’à présent,TF1 reçoit des opérateurs une dizaine de millions d’euros par an, dont environ 5 millions d’Orange. Mais TF1 exige désormais une centaine de millions d’euros des distributeurs, lesquels refusent catégoriquement une révision tarifaire aussi élevée. TF1 a donc écrit aux distributeurs pour les sommer de ne plus diffuser la chaîne en OTT, qui permettent de regarder la Une sur téléphone mobile, ordinateur ou tablette, échéance fixée au 30 avril pour SFR et CanalSat, et au 30 juin pour Orange. Mais tous les distributeurs sont passés outre et continuent à diffuser la chaîne la plus regardée de France. Pour la diffusion sur les box, TF1 a fixé l’ultimatum à fin août. Techniquement, TF1 ne peut pas couper lui-même son signal uniquement pour ces offres OTT. C’est à l’opérateur télécoms de le faire.
Ce sera sans doute à la justice pour trancher cette épineuse question, puisque le 25 avril dernier, une demande d’arbitrage a été déposée devant le CSA par SFR. Le gendarme de l’audiovisuel dispose de 4 mois pour trancher, soit d’ici fin août, mais devrait se déclarer incompétent et dans ce cas là, TF1 saisirait alors le tribunal de commerce ou le tribunal de grande instance. Ce qui prendrait au moins un an pour aboutir. Sans considérer les formes d’appels possibles.
Mais à ce duel d’ordre économique, qui aurait donc le plus à perdre ? TF1 ou les opérateurs ? Ces derniers peuvent aisément encourager les clients à récupérer TF1 via la TNT ou en diffusion « live » sur le site www.tf1.fr alors que TF1 pourrait se priver de millions de téléspectateurs à la fin de l’été, et se retrouver avec des courbes d’audience affaiblies, ce qui n’est jamais très bon pour une chaîne privée ne vivant que de la pub.
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Re : TF1 Le Groupe
Coupe du Monde de football féminin 2019 : TF1 sous-licencie les droits payants à CANAL+

En janvier 2016, le groupe TF1 avait acquis auprès de la FIFA les 28 meilleures affiches de la Coupe du Monde 2018 et 2022 ainsi que l’intégralité de la Coupe des Confédérations 2017 et de la Coupe du Monde féminine 2019.La Coupe du Monde féminine 2019 qui se déroulera en France du 7 juin au 7 juillet avait fait l’objet d’une bataille entre TF1 et C8 pour acquérir les droits de la compétition. Le groupe TF1 l’avait emporté au second tour contre un chèque de 10 millions d’euros.Ne souhaitant conserver que les meilleures affiches dont les matchs de l’Équipe de France, le groupe TF1 a décidé de sous-licencier au groupe CANAL+ les droits payants de la Coupe du Monde 2019.Dans le détail, le groupe TF1 diffusera les 25 meilleures affiches de la compétition en clair dont tous les matchs de l’Équipe de France de Corinne Diacre. Le groupe CANAL+ codiffusera ces 25 matchs et proposera les 27 autres en exclusivité.Deux jours après avoir obtenu les droits de la D1 féminine pour la période 2018 – 2023 et diffuseur depuis deux saisons des matchs de l’OL en Ligue des Champions féminine, le groupe CANAL+ confirme son implication dans le football féminin.De son côté, le groupe TF1 proposera le meilleur de la compétition en clair tout en rentabilisant une partie des droits versés à la FIFA.
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