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Re : Re: France Télévisions
La chaîne d'info internationale France 24 lancera mardi une version en espagnol ...

La chaîne d'info internationale France 24 lancera mardi une version en espagnol, fruit d'un projet en gestation depuis plusieurs années, et qui vient s'ajouter à ses déclinaisons existant en français, anglais et arabe. France 24 en espagnol commencera à émettre mardi à 13H00 heure de Paris (soit 11H00 GMT et 06H00 à Bogota), et proposera pour son lancement six heures de programmes quotidiens (complétés par des émissions en français ou en anglais), afin de couvrir le début et la fin de journée dans les divers pays d'Amérique du Sud et latine, qui forment sa cible principale.
Les programmes en espagnol seront aussi diffusés par des chaînes partenaires. Ce projet de diffuser France 24 dans une quatrième langue était en gestation depuis février 2013, rappelle Marie-Christine Saragosse, la patronne de France Médias Monde, entreprise publique qui regroupe France 24 et la radio RFI.
"On a réalisé assez vite qu'on avait trois langues qui marchent bien, le français, l'anglais et l'arabe, avec 55 millions de téléspectateurs mesurés par semaine, en croissance de 31% sur les 5 dernières années, et qu'il n'était pas possible de se passer de l'espagnol, parlé par 500 millions de locuteurs", explique-t-elle à l'AFP.
La chaîne, qui veut conformément à sa mission apporter "un regard français et européen" sur l'actualité, s'est dotée pour sa version hispanophone d'une rédaction multinationale d'une trentaine de journalistes, implantée à Bogota, en Colombie. Outre le réseau mondial de France 24, elle s'appuie également sur RFI, qui émet déjà dans la langue de Cervantes en Amérique latine et a noué des partenariats avec de nombreux médias locaux.
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Re : Re: France Télévisions
La diffusion de"Envoyé spécial" et "Complément d'enquête" sera finalement préservée..
La diffusion des magazines d'investigation de France Télévisions "Envoyé spécial" et "Complément d'enquête" sera finalement préservée même s'ils n'échapperont pas aux coupes budgétaires en 2018 à l'instar des autres émissions d'information du groupe. Pour faire face à de nouvelles coupes budgétaires en 2018, la direction avait envisagé de diffuser moins de numéros d'Envoyé spécial et Complément d'Enquête, actuellement à l'antenne de France 2 trois jeudis par mois, ce qui aurait pu entraîner la suppression de jusqu'à 30 équivalents temps plein (ETP).

Après une forte mobilisation de la rédaction et de nombreux témoignages de soutien de personnalités et journalistes, la direction de l'information a annoncé mardi aux journalistes que le rythme de diffusion serait maintenu.
"Dans un contexte budgétaire contraint, l'entreprise réaffirme que l'information est la première priorité du service public et veillera en 2018 comme au-delà, à préserver son offre, son indépendance et sa qualité. C'est dans cet esprit que son budget est construit et préservé", a assuré le directeur de l'information Yannick Letranchant dans une lettre aux salariés dont l'AFP a obtenu copie.
"Ce cadre nous impose de maîtriser nos effectifs, qui sont aujourd'hui de 1.340. Ces effectifs devront être réduits au global de 30 ETP (équivalents temps plein) au cours de l'année en réinterrogeant nos modes de fonctionnement et nos méthodes de travail", poursuit le directeur, rappelant que "tous les secteurs de l'entreprise contribuent à l'effort collectif".
La direction de l'information visait initialement la suppression de 66 ETP. "Concernant plus particulièrement les magazines du jeudi (...), leur périodicité actuelle sera maintenue et l'effort demandé est de 3 ETP", soit six postes sur une trentaine actuellement, précise Yannick Letranchant.
Les autres suppressions de postes concerneront les JT et les magazines 13H15 et 19H00 le dimanche de Laurent Delahousse, a-t-il précisé à L'Express. La Société des journalistes (SDJ) de France 2, reçue mardi par la patronne du groupe Delphine Ernotte, s'est félicitée de ce "pas en avant", mais a indiqué à l'AFP, à l'issue d'une assemblée générale, que "l'inquiétude de la rédaction n'a pas diminué". "Le principe du vote d'une motion de défiance contre la présidente est maintenu, avec des modalités qui restent à définir", en associant notamment les autres rédactions du groupe (France 3, Franceinfo), explique un membre de la SDJ.
"Delphine Ernotte prend en main des dossiers qu'elle sous-traitait auparavant. Elle a été sensible à la mobilisation des journalistes et des téléspectateurs", souligne un autre journaliste, regrettant toutefois le "retard" de cette prise de conscience. La SDJ avait tiré la sonnette d'alarme dans une tribune publiée dans le Monde mardi, estimant que "l'information sur les chaînes du groupe est aujourd'hui menacée par un plan d'économies sans précédent".
"Au nom de la réduction massive des effectifs imposée par l'Etat, des dizaines de jeunes journalistes en CDD qui travaillaient pourtant depuis des années ont vu leur contrat s'arrêter du jour au lendemain", ont-ils déploré. "Vos journaux sont grignotés de quelques minutes, nos bureaux en région sont menacés et ce sont les reportages que vous regardez qui perdent en qualité ou qui ne voient pas le jour", écrivent-ils encore.
De nombreux journalistes et personnalités ont témoigné leur soutien aux emblématiques magazines du jeudi sur les réseaux sociaux, avec le mot-clé "Touche pas à mon info". Un collectif de médias indépendants regroupant notamment Arrêt sur images, les Jours, Médiapart ou XXI, a fait part mardi dans un communiqué de sa "stupéfaction" face à la réduction "drastique" de budget concernant les magazines d'info.
"Ce projet, qui vise les très rares lieux sur les chaînes de télévision où un journalisme soucieux de l'intérêt général et indépendant des pouvoirs peut pleinement assurer sa mission d'information, est un mauvais coup porté à la démocratie", déplorent-ils. Le gouvernement a décidé fin septembre de réduire de 50 millions d'euros le budget du groupe public l'an prochain, à 2,57 milliards d'euros, par rapport à son contrat d'objectifs et de moyens conclu avec l'ancien exécutif.....
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Re : Re: France Télévisions
préavis de grevemercredi a france télévision

Les syndicats CGT, FO et SNJ de France Télévisions ont déposé un préavis de grève de 24 heures pour mercredi 13 décembre "contre la situation dramatique que les salariés risquent d'affronter" et "pour l'honneur du service public", selon un communiqué. "Au prétexte d'économies à réaliser, l'État et la présidence de France Télévisions préparent une asphyxie de l'entreprise, ainsi qu'un démantèlement partiel", déplorent les organisations syndicales.La présidente du groupe audiovisuel public Delphine Ernotte doit présenter le 21 décembre un vaste plan de réduction des dépenses d'environ 50 millions d'euros, passant notamment par la suppression de 180 postes à la faveur de départs en retraite. Les syndicats dénoncent également une "stratégie de dénigrement de France Télévisions assumée par le chef de l'État en personne".Des propos tenus par Emmanuel Macron devant des députés de la commission des Affaires culturelles lundi soir et rapporté par L'Express ont fait polémique. Selon L'Express, le président aurait notamment dit que l'audiovisuel était "la honte de la République", une formule démentie formellement par l'Elysée et par des élus LREM, qui ont toutefois reconnu qu'Emmanuel Macron avait fait "un constat sévère" sur "la gouvernance" de l'audiovisuel public."Le Contrat d'objectifs et de moyens signé entre l'État et la direction de l'entreprise prévoit déjà la suppression de 500 postes d'ici à 2020, dont 180 en 2018. Le gouvernement, dans le cadre du budget 2018, exige davantage et veut amputer les ressources de l'audiovisuel public de 80 millions d'euros dont 50 millions pour France Télévisions", rappellent les syndicats."Les mesures d'économies envisagées rendent l'entreprise FTV, déjà sous haute tension, ingérable. (...) les salariés n'acceptent plus de servir de variable d'ajustement", poursuivent-ils.
"Pour dénoncer cet état de fait et exiger de l'actionnaire et de la direction de l'entreprise l'arrêt immédiat de ce plan de destruction méthodique de notre entreprise de service public, les syndicats appellent à une première journée de mobilisation le 13 décembre 2017, jour du CCE de France Télévisions, à compter de minuit pour une durée de 24H", annoncent-ils.
La Société des journalistes (SDJ) de France 2 a parallèlement appelé les rédactions nationales du groupe (France 2 et 3, franceinfo et franceinfo.fr) à une assemblée générale commune lundi 11 à 15H00."Notre objectif: préserver une information de service public, en toute indépendance. L'info de bonne qualité nécessite du temps, de l'investissement, des moyens humains", a tweeté la SDJ, qui organisera le lendemain, mardi 12 décembre, le vote sur la confiance accordée -ou non- à la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte.
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