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    Re : Autorité de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV)

    Les candidats aux législatives zappent la télévision pour les réseaux sociaux.

    La récréation est finie, les chaînes de télévision et de radio, publiques et privées, sont désormais fermées aux candidats aux législatives. La campagne électorale des législatives du 4 mai 2017 a pris fin officiellement dimanche à minuit, rappelle l'Autorité de régulation de l'Audiovisuel (Arav) dans un communiqué. «A trois jours du vote, l'Autorité de régulation de l'audiovisuel rappelle qu'il est interdit à toutes les chaînes de télévision et de radio, aussi bien publiques que privées, de continuer à couvrir la campagne électorale sous quelle que forme que ce soit, conformément aux articles 173,174 et 181 de la loi organique n°16-10 du 25 août 2016, relative au régime électoral», précise la même source.
    A cet effet, l'Arav invite tous les responsables des médias audiovisuels à «bannir, durant ces trois jours de silence, toute forme de propagande ou de couverture politique, toute diffusion d'émission directe, toute opération de sondage et toute publication de résultat avant la fermeture du dernier bureau de vote». Mais les candidats n'avaient jamais compté sur les télévisions ou les radios, car leur campagne avait été lancée sur les réseaux sociaux. Ainsi, le Front de Libération nationale (FLN) avait lancé une Web télévision sur son site Internet. Le lancement de cette Web TV intervient au lendemain du lancement de la campagne électorale pour les législatives du 4 mai prochain. Le FLN avait, il y a quelques mois, lancé pendant 24 heures des tests de diffusion d'une chaîne de télévision, mais suite à des plaintes politiques, la chaîne avait été fermée. La Web TV diffuse sur Internet les discours et tous les meetings du FLN sur tout le territoire national. Sur le plan de la communication seul le candidat FLN de la capitale, Ferroukhi, a bénéficié d'une bonne couverture Web. Toutes ses sorties sur le terrain dans la capitale, ont été filmées et mises en ligne avec sur fond musical, le chaâbi et la chanson de Dahmane El Harrachi. De son côté, le RND a actionné sa machine de communication et a misé toute sa campagne sur les réseaux sociaux. Les vidéos, les articles et même les émissions et les interventions des journalistes qui parlent de la campagne du RND, sont mis en ligne par l'équipe de communication du parti de Ahmed Ouyahia. De leur côté, les partis islamistes ne sont pas en reste, puisque TAJ de Amar Ghoul a exploité à fond la force des 17 millions d'utilisateurs de Facebook, puisqu'il a mis en ligne les sorties de son candidat. Ainsi, le Web échappe au contrôle et surtout à la loi sur les élections, puisqu'aucun article n'interdit une campagne sur la Toile.
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    Re : Autorité de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV)

    interdiction des caméras cachées incitant à la violence


    Les programmes incitant à la violence notamment les caméras cachées digne des scénarios hitchcockiens seront interdits durant le mois de Ramadhan. L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a mis en garde les chaînes de télévision algériennes, notamment privées, contre ce genre de programmes comme ce faut le cas l’année dernière lorsque des émissions et des caméras cachées ont été carrément interdites ! Il s’agit en particulier des émissions de caméra cachée où des invités ont été piégés comme étant kidnappé par des groupes terroristes. C’est la caméra cachée d’Echourouk Tv « ouaara » (Forte) produite par Rym Ghazali et présenté par Shamessedine Dz Joker, qui est principalement visée.
    Les chaines de télévision algériennes qui s’évertuent durant le mois de Ramadhan élaborer des programmes à même d’atteindre un grand audimat, ont été mises en garde par l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) et ne sont pas autorisé à diffuser des émissions pouvant choquer les téléspectateurs ou porter ateinte à l’intérêt général.
    Dans un communiqué rendu public ce jeudi par l’ARAV, un appel a été lancés aux chaînes TV algériennes d’observer les « principes d’intérêt général » afin d’éviter les « dérives » constatées les années précédentes, tout en élaborant des programmes spéciaux pour le Ramadhan »qui soient un espace d’éveil à la fois spirituel et rationnel, conciliant authenticité et modernité ».
    « A l’approche du mois de Ramadhan, l’ARAV souhaite saisir cette opportunité pour faire valoir auprès des chaînes de télévision des principes d’intérêt général, afin d’éviter les dérives constatées les années précédentes », précise la même source, faisant observer que « le mois de Ramadhan doit nous offrir une nouvelle opportunité pour nous réapproprier, et ce de manière ferme, notre tradition religieuse immémoriale, menacée par les assauts de la mondialisation et de ses nouvelles formes d’hégémonie médiatique ».
    Dans ce sens, l’Autorité de régulation que préside Zouaoui Benhamadi, exhorte l’ensemble de ses partenaires du champ audiovisuel à « souscrire volontairement à une forme d’autorégulation éthique et esthétique, en élaborant des programmes spéciaux qui soient pendant la période du ramadhan un espace d’éveil à la fois spirituel et rationnel, conciliant authenticité et modernité ».
    « Des émissions, comme par exemple celles de caméra cachée, doivent faire l’objet d’un examen attentif », a averti l’ARAV, faisant observer qu' »il arrive souvent que ce genre d’émissions livre, sous couvert de divertissement, des séquences dont la brutalité et la vulgarité sont une insulte à la dignité humaine ».
    A ce propos, l’ARAV indique qu’elle a déjà reçu de la part de citoyens des « plaintes contre certaines chaînes qui les ont filmés à leur insu dans une situation plus dévalorisante qu’humoristique », appelant par cette occasion « ces chaînes, qui se reconnaitront, à respecter le droit à l’image de chaque individu ».
    « Durant ce mois sacré, la spiritualité devrait prévaloir sur toute autre considération, notamment en veillant au dosage et à la programmation de certaines publicités qui poussent à une surconsommation préjudiciable à la santé, qui proposent des produits inappropriés au moment de la rupture du jeûne, sans oublier la publicité mensongère », déplore l’Autorité de régulation, soulignant que « ces principes expriment la volonté de l’ARAV d’apporter sa contribution à une amélioration des programmes, spécialement durant la période du ramadhan qui mérite un traitement à la mesure des valeurs partagées par tout un peuple spirituellement uni et solidaire ».
    L’ARAV a préféré anticiper afin d’empêcher la diffusion de programmes ne répondant pas aux principes d’intérêt général. Elle n’aura pas à intervenir après coup.










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    Re : Autorité de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV)

    Les caméras cachées algériennes défient l’Arav


    Trois jours après le début du ramadhan les télévisions privées n’ont pas suivi les avertissements de l’Arav diffusés le 18 mai dernier.Dans son communiqué rendu public ce jour là, l’ARAV avait lancé un appel aux chaînes TV algériennes afin d’observer les « principes d’intérêt général » afin d’éviter les « dérives » constatées les années précédentes, tout en élaborant des programmes spéciaux pour le Ramadhan »qui soient un espace d’éveil à la fois spirituel et rationnel, conciliant authenticité et modernité ».L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a mis en garde les chaînes de télévision algériennes, notamment privées, contre ce genre de programmes comme ce fut le cas l’année dernière lorsque des émissions et des caméras cachées ont été carrément interdites ! Il s’agit en particulier des émissions de caméra cachée où des invités ont été piégés comme étant kidnappées par des groupes terroristes.Seulement voila, les télévisions privées n’ont pas suivi les directives de l’Arav et en premier lieu la chaîne Echourouk Tv qui à travers la caméra cachée « El ouaara » produite par Rym Ghazali a utilisé des procédés violents piégeant les victimes dans une opération de contre-bande. L’un des comédiens participant à cette caméra cachée Dz Joker, qui faisait office de policier, utilise même un arme interdite en Algérie, un pistolet mitrailleur Uzi israélien. Dans un autre numéro de la caméra cachée organisé par la productrice Rym Ghazali, elle essaye de piéger Mourad Khan en essayant d’organiser une agression.Sur une autre chaîne, El Bilad, la violence est encore de mise quand un des piégés tente de frapper le piégeur avec un tesson de bouteille. Une vidéo violente qui ne cadre pas avec les concepts sociaux et comiques de la caméras cachée, dont le principe est de piéger l’invité avec une situation indélicate et surtout comique.




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    Re : Autorité de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV)

    Affaire Benagoune-Ennahar : l’ARAV s’en lave les mains

    L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) que préside Zouaoui Benhamadi s’en lave les mains dans ce qui est appelé l’affaire Benagoune Messaoud-Ennahar.

    La qualification des faits reprochés à Benagoune Messaoud, par la chaîne privée Ennahar ne relève pas des prérogatives de l’ARAV, a indiqué ce jeudi un communiqué de l’Autorité.
    « La qualification des faits reprochés à Benagoune Messaoud par la chaîne Ennahar ne relève pas des prérogatives de l’ARAV, mais de la justice. Ce qui, pour autant, ne dédouanerait pas ladite chaîne d’un manque d’éthique et de professionnalisme, si les faits s’avéraient. Le suivi de cette affaire est d’ores et déjà ouvert au niveau des services de l’ARAV », a précisé un communiqué de cette Autorité.
    L’ARAV a ajouté qu’elle avait reçu ce mercredi, en fin d’après-midi, une lettre du président du Mouvement populaire algérien (MPA) faisant état d’une campagne de « diffamation orchestrée contre le ministre du Tourisme et de l’Artisanat sortant, le MPA et son président, menée par la chaîne de télévision Ennahar ».
    « Bien qu’elle ait été rendue publique, alors qu’elle était adressée au président de l’ARAV, cette correspondance a été examinée par son collège », a relevé le communiqué.
    Pour l’ARAV, « défendant ce qu’il estime être son droit, le président du MPA aurait pu faire l’économie d’impliquer l’ARAV dans une controverse politique à laquelle, à l’évidence, elle est parfaitement étrangère ». « Car, en parlant d’étonnement ou encore de silence incompréhensible, il laisse supposer une certaine compréhension de la part de l’ARAV de méthodes et de procédés qu’elle n’a eu de cesse de dénoncer depuis son installation », a soutenu l’instance de régulation.
    Messaoud Benagoun, membre du MPA, a été nommé ministre du Tourisme et de l’Artisanat avant qu’il ne soit démis de ses fonctions par le président de la République.
    Le MPA ne compte donc pas se taire et s’attaque directement à la chaîne Ennahar, laquelle s’est également distinguée par une caméra cachée humiliante pour l’écrivain Boudjedra.
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    Re : Autorité de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV)

    ZOUAOUI BENAMADI, PRÉSIDENT DE L'ARAV
    Il est temps de nettoyer les écuries d'Augias.

    Cette déclaration vient dans un contexte où les médias audiovisuels agissent en dehors du minimum de professionnalisme et de respect de la déontologie et de l'éthique.
    Apparemment le rassemblement des intellectuels et les journalistes devant le siège de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) a donné des résultats après ce qui s'est passé avec la chaîne de télévision algérienne, à savoir Ennahar via son émission «caméra cachée» qui a tendu un piège à l'écrivain Rachid Boudjedra en l'humiliant. Cette attitude avait provoqué l'ire de la société civile et les intellectuels. Ce rassemblement a vu la participation de Saïd Bouteflika, Conseiller à la présidence de la République, venu manifester son soutien à l'écrivain Boudjedra.
    Nombreux étaient les protestataires à solliciter l'Arav pour qu'elle prenne une décision rigoureuse et sans appel envers cette chaîne. Zouaoui Benamadi est sorti de son silence à cause de cet incident en soulignant «la nécessité de parachever l'aspect disciplinaire et réglementaire du champ audiovisuel pour en assurer la bonne organisation afin d'éviter des dépassements constatés, notamment durant le mois sacré du Ramadhan», a-t-il précisé. Cette déclaration vient dans un contexte où les médias audiovisuels agissent en dehors du minimum de professionnalisme et de respect de la déontologie et de l'éthique. Le responsable de l'Arav explique qu'il faut maintenant opter pour des mesures coercitives quant aux dépassements ou au non- respect de la réglementation qui régit la profession de l'audiovisuel. Dans ce sens indique Zouaoui Benamadi: «Nous avons agi jusqu'à maintenant de manière pédagogique, mais il est temps qu'on passe à autre chose pour parachever l'aspect disciplinaire et réglementaire de l'organisation du secteur audiovisuel», a-t-il souligné. Le responsable de l'Arav considère que le temps est venu pour mettre de l'ordre dans ce secteur qui fonctionne de façon presque aléatoire étant donné que beaucoup de chaînes privées de droit étranger ne respectent pas le cahier des charges. Il insiste dans ce sens en affirmant qu' «on peut aller vite dans la régularisation des chaînes privées (qui sont de droit étranger), après, bien sûr, leur mise en conformité avec le cahier des charges», a-t-il noté. Zouaoui Benamadi estime que l'avènement du nouveau gouvernement et un nouveau ministre chargé de la Communication pourraient rectifier le tir et aller de l'avant dans la réforme de ce secteur. Le responsable de l'Arav précise dans ce sens que: «Avec un nouveau gouvernement et un nouveau ministre de la Communication, on va avancer sérieusement sur le dossier de la réglementation du champ audiovisuel», a-t-il mentionné. Par rapport à l'aspect de la déontologie et de l'équité, Zouaoui Benamadi rejette d'emblée les émissions qui s'arc-boutent sur l'insulte, l'invective et la vulgarité. Dans le même sillage, le responsable de l'Arav souligne que «c'est aux personnes mal représentées, de se plaindre et de faire pression sur ces chaînes en ayant recours à la justice», soulignant que l'Arav pouvait intervenir notamment quand elle constate un «dépassement grave, touchant notamment aux symboles de l'Etat», a-t-il dit.
    Cette fois-ci, les choses ont dépassé les limites en matière de prestation audiovisuelle de certains chaînes privées que le responsable de l'Arav qualifie ainsi «Nous sommes abasourdis par tant de légèreté dans certains programmes», a-t-il annoncé en ajoutant qu'il est nécessaire d'entreprendre une réflexion pour la construction du paysage audiovisuel national», a-t-il indiqué. C'est le moment de nettoyer le secteur et le baliser de façon réglementaire pour que citoyen puisse se permettre une prestation audiovisuelle digne de ses choix et en mesure d'apporter une valeur ajoutée sur le plan de la qualité.
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    Re : Autorité de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV)

    ZOUAOUI BENAMADI PRÉSIDENT DE L'ARAV
    "Aucune chaîne privée n'est légale".

    Les chaînes privées ont été créées dans un contexte dépourvu d'un cadre juridique.
    «Les chaînes de télévision privées, y compris celles disposant des autorisations d'activer en Algérie, ne sont pas légales. Les autorisations dont elles disposent ne sont pas définitives et ne peuvent en aucun cas remplacer les autorisations officielles», c'est ce qu'a déclaré hier le président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel(Arav) Zouaoui Benamadi dans un entretien qu'il a accordé au journal arabophone El Khabar. «Ces chaînes ne sont pas légales aussi, car le contexte dans lequel elles ont vu le jour(2013) a été complètement dépourvu d'un cadre juridique», a-t-il ajouté.
    «Les pouvoirs publics ont autorisé la création des chaînes privées à cette époque-là faute de choix», a laissé entendre plus loin dans ses réponses le président de l'Arav, écartant toute responsabilité de l'Arav dans ce qui caractérise actuellement le paysage médiatique, et ce, pour la simple raison que l'Arav n'a été créée que depuis une année. Répondant par la suite sur la question concernant la partie qui est habilitée à autoriser la création des chaînes maintenant après la création de l'Arav, Benamadi a indiqué que la décision finale revient au gouvernement représenté par le ministère de la Communication. «L'Arav n'est là que pour veiller sur le respect du principe de la concurrence entre les chaînes, en étudiant les demandes des postulants et en veillant par la suite sur le respect du cahier des charges que le propriétaire de la chaîne autorisée aura signé», a-t-il précisé. S'exprimant par ailleurs sur les dérapages médiatiques que certaines chaînes privées ont commis, notamment pendant ce mois sacré, Zouaoui Benamadi a souligné que l'Arav a fait un travail de sensibilisation auprès de ces chaînes avant le début de Ramadhan, mais ces dernières n'ont pas respecté leurs engagements. Sur la question de savoir pourquoi l'Arav n'a pas réagi contre ces dérives, Benamadi a avoué que «l'Autorité de régulation de l'audiovisuel ne dispose pas pour l'heure des moyens capables de lui permettre d'intervenir conformément à la loi». Benamadi, qui n'a pas caché sa colère face à cette situation, s'est dit toutefois confiant par rapport au futur, particulièrement après sa récente réception par le nouveau ministre de la Communication. «Les chaînes de télévision privées, pour Benamadi, ne doivent pas être critiquées sur toute la ligne, car il faut reconnaître qu'avant leur création les Algériens regardaient des chaînes étrangères véhiculant des idées et programmes contre l'Algérie», a-t-il nuancé. Poursuivant ses réponses, le président de l'Arav a exprimé son refus quant aux accusations contre celle-ci s'agissant de plusieurs autres questions.
    «L'Arav n'a rien à voir avec l'affaire de Benagoun, ex-ministre du Tourisme. Amara Benyounès s'est lourdement trompé en s'attaquant à l'Arav», a indiqué Benamadi, en ajoutant que cette affaire doit être réglée au niveau de la justice. «C'est le cas aussi par rapport aux programmes incitant à la violence contre les femmes présentés durant ce mois sacré par certaines chaînes de télévision», a-t-il fait observer. «Le Conseil des droits de l'homme ne devait pas accabler l'Arav. Il aurait dû s'informer avant par rapport au cadre juridique régissant les prérogatives de l'Arav», a-t-il tranché. S'exprimant en dernier sur la question de la création prochainement de 10 chaînes, telle que l'ex-ministre de la Communication Hamid Grine l'avait annoncé, le président de l'Arav a affirmé que ces propos n'engagent que celui qui les a exprimés. «La création de nouvelles chaînes et l'accréditation d'autres ne doivent pas se faire comme c'était le cas en 2013. Elles doivent se faire en tenant compte de plusieurs paramètres», a-t-il conclu.
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    Re : Autorité de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV)

    La grande foire de l'audiovisuel algérien racontée de l'intérieur



    L’Algérie n’en finit pas de surprendre, cette fois-ci dans l’audiovisuel : les chaines de télévision les plus regardées ne sont ni algériennes, ni légales, selon Le président de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), M. Zouaoui Benamadi. La grande foire, en somme.



    Chaines de télévision travaillant dans l’illégalité, opacité dans la gestion, absence de règles de fonctionnement, favoritisme, absence de règlementation, des rapports avec les pouvoirs publics gérés de manière aléatoire et peu transparente en raison de rivalités et d’incohérence au sein du pouvoir: le fonctionnement des chaines de télévision "privées "algériennes relève d’un chaos qui dépasse ce que pouvait dénoncer le plus radical des opposants.Ce n’est pas un ancien ministre dépité qui le dit, ni un candidat malheureux aux élections législatives, ni même un patron de chaine de télévision en difficulté. C’est le président de l’Agence de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV), M. Zouaoui Benamadi, qui dénonce une situation qu’il juge insupportable. Mis sous pression ces dernières semaines à la suite de nombreuses affaires dans lesquelles ont été impliquées des chaines de télévision, M. Benamadi décrit une situation faite d’une accumulation de décisions irréfléchies, en marge de la légalité, qui a fini par déboucher sur un magma ingérable, sous le regard bienveillant ou impuissant de ministres qui en tiraient parti. Et quand il lance cette formule : "on n’est tout de même pas dans la jungle", M. Benamadi a tout l’air de penser le contraire, tant ce qu’il décrit ressemble effectivement à une jungle.Le détonateur EnnaharL’ARAV a été mise en cause à la suite d’une caméra cachée de la chaine Ennahar, durant laquelle l’écrivain Rachid Boudjera a été traité de manière odieuse. Un rassemblement de protestation a été organisé dans la foulée devant le siège de l’ARAV, pour protester contre "l’inquisition" de la chaîne Ennahar, dont un représentant demandait à Rachid Boudjedra de prononcer la chahada, la profession de foi de l’Islam.L’émission avait scandalisé une partie de l’opinion. Côté pouvoir, Saïd Bouteflika, frère et conseiller du président de la république, s’était rendu sur les lieux de du rassemblement pour désamorcer la crise. Mais côté officiel, tout le monde s’était renvoyé la balle.Le tout nouveau ministre de la communication, M. Djamel Kaouane, avait reçu le président de l’ARAV, pour l’assurer de "la disponibilité entière "du ministère de la Communication et du gouvernement "à lui apporter aide et soutien afin de lui permettre d'assumer pleinement ses responsabilités et ses missions tels que le stipulent les textes de loi en vigueur".Une manière comme une autre de jeter la balle dans le camp de l’ARAV. La Commission nationale des droits de l'homme, institution officielle, a enfoncé le clou en demandant à l'ARAV d’"assumer ses prérogatives".Une institution sur papierL’ARAV ne dispose ni des textes, ni du pouvoir nécessaire pour exercer une quelconque autorité, affirme M. Benamadi. "Sur la base de quoi l'ARAV peut-elle travailler ? ", demande-t-il, décrivant une institution paralysée par l’indécision du pouvoir, l’absence de vision, et l’absence même de budget.Le statut de l’ARAV n’est pas encore en application. A cela s’ajoute un ostracisme imposé, selon lui, par l’ancien, ministre de la communication Hamid Grine, à la suite d’un différend. "En attendant, les choses continuent à s'alourdir". Les chaines de télévision ont été lancées avant la création de l’ARAV, mais celle-ci ne sait par quel bout entamer son travail. "Ce n'est pas l'ARAV qui a ouvert ces chaînes. Il n'appartient pas à l'ARAV de réagir à quoi que ce soit dans le domaine audiovisuel privé si le cadre adéquat ne lui est pas tracé" dit-il. M. Benhamadi va plus loin quand il déclare que les 55 chaines existantes "ne sont ne sont ni algériennes ni légales". Seules cinq d’entre ont été " autorisées à ouvrir des bureaux de représentation", ce que l’ancien ministre de la communication considérait comme des "agréments".Les non-dits de M. BenhamadiM. Benhamadi occulte cependant le rôle du pouvoir qui a été à l’origine de la création de ces chaines, avec pour but de polluer le paysage audiovisuel. Une gestion sécuritaire avait été à l’origine de ce processus. Des "amis" ont été invités à créer des chaines de télévision à l’étranger, pour en devenir des correspondants en Algérie. La formule permettait d’avoir un paysage audiovisuel apparemment varié, mais parfaitement illégal. De plus, ces chaines étaient totalement vulnérables, car elles n’avaient aucun statut. Leur fragilité garantissait leur obéissance.Comment toutes les institutions du pays sont-elles devenues complices ensuite, en leur accordant registre de commerce, compte bancaire, transfert de devises, et invitations aux cérémonies officielles dont des médias algériens étaient exclus ? En fait, le pouvoir informel a créé un système audiovisuel informel. Tant qu’un chef d’orchestre, incarné par l’ancien patron des services spéciaux Toufik Mediène, gérait la boutique, une certaine discipline régnait. Mais depuis que cet "informel" plus ou moins identifié dans le milieu des médias s’est mis en position "absent", le peu de "cohérence" qui prévalait a laissé place à une grande foire. L’affaire Boudjedra, un homme qui n’a rien d’un opposant au régime, a servi surtout de révélateur de l’ampleur du sentiment d’impunité dont bénéficie une de ces chaînes qui ne sont "ni algériennes, ni légales" selon le désarmant constat du président de l’ARAV.





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    Re : Autorité de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV)

    L’Arav contrôle les élections et ignore les dérapages sur les télévisions privées

    L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) qui était silencieuse jusque-là, s’est soudainement réveillée de son hibernation et a précisé qu’elle n’a pas relevé « d’irrégularités » ou de « transgressions » dans la couverture de la campagne électorale des élections locales par les médias publics et privés.

    Pour le président de cette instance, Zouaoui Benhamadi, il s’agit parfois « d’une poignée de seconde, dont a bénéficié tel ou tel parti, dans une table ronde ou dans une couverture », relevant que « ce n’est pas significatif, ni indicatif d’un penchant politique voulu par la chaîne ».

    M. Benhamadi a affirmé que l’ARAV n’avait reçu « aucune plainte », ni à travers son site internet, ni par le biais des partis politiques ou de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), relevant qu’un travail de suivi est assuré par l’ARAV, tous les matins, en visualisant l’ensemble des données diffusées la veille.

    En revanche, l’Arav est plutôt « aveugle » quand au contenu de certaines chaînes privées. En plus des polémiques et les dérapages soulevés par l’Emission Impossible sur Beur Tv, le champ audiovisuel algérien a été marqué cette semaine par la diffusion d’un documentaire sur Daech sur la chaîne Echourouk News, qui a relancé la question sur le danger de la ligne éditoriale de certaines chaînes.

    Malgré la bonne qualité de son contenu, le documentaire de Nihad Zerouati comportait certaines images de propagande du mouvement del’Etat Islamique, et surtout des séquences d’exécutions publiques. Même si l’image est floutée, la scène est horrible surtout avec les cris des spectateurs. Des images qui ne seraientt jamais diffusées sur une télévision publique algérienne. Le doc ne comportait également aucune indication sur l’age d’interdiction au public, comme pour faire le maximum d’audience.

    L’Arav n’a pas réagi par rapport à l’avalanche d’images sur le CCF français et qui ont été reprises par de nombreuses télévisions étrangères dont France 24 et la chaîne israélienne I24.

    Visiblement, l’Arav qui n’a critiqué aucune chaîne privée, même pas Ennahar Tv quand elle a dérapé face à Rachid Boudjedra, n’entend pas réagir aux dépassements des télévisions privées.
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