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    Post Les islamo-conservateurs reprennent du poil de la bête

    A LA UNE/ACTUALITÉ
    16 Avril 2015


    Les islamo-conservateurs reprennent du poil de la bête
    Le laximse coupable de l’Etat

    Après avoir bloqué l’examen du projet de loi sur les violences à l’égard des femmes par les sénateurs, des lobbys islamo-conservateurs ont empêché l’installation du comité ad hoc devant revoir le code de la famille
    dans ses volets liés au divorce.

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    Le drapeau du sinistre Daech brandi dans les rues d’Alger

    Depuis quelque temps, l’Algérie vit au rythme de la régression rappelant le climat qui régnait au début des années 1990 avec l’avènement du parti dissous. Encouragés par la faiblesse de l’Etat, les islamo-conservateurs reviennent en force pour occuper la scène médiatique. Tapis dans les institutions, ils se sont constitués en lobbys pour faire pression sur l’Etat et le faire reculer sur des acquis arrachés au prix du sacrifice.
    Ainsi, après avoir réussi à bloquer l’examen du projet de loi sur les violences à l’égard des femmes au niveau du Sénat (après son adoption au forceps par l’APN), voilà qu’ils récidivent, en utilisant leurs relais au sein de l’administration et au plus haut niveau de l’Etat, pour empêcher toute révision du code de la famille, notamment celle devant toucher le volet lié au divorce.
    Textes de loi bloqués et lynchage de ministres
    Des sources bien informées affirment qu’«à ce jour, l’ordre donné par le président de la République au Premier ministre le 8 mars dernier, pour mettre en place un comité ad hoc chargé de la révision et du réaménagement des articles du code de la famille relatifs au divorce qui prêtent à interprétation, en vue d’y introduire les clarifications et précisions nécessaires, afin de combler les insuffisances et garantir la protection des droits des deux conjoints, n’a pas été exécuté en raison des pressions exercées par certains lobbys islamo-conservateurs.
    Ces derniers font tout pour que ces réaménagements, dans le cas où ils n’arrivent pas à les empêcher, se font dans l’objectif d’amender les dispositions relatives au divorce par le khol’, introduites en 2006, et qui permettent à la femme de demander le divorce d’une manière unilatérale, en rachetant sa liberté.»
    Pour l’instant, le forcing est maintenu dans le but d’empêcher la mise en place de ce comité et, au Premier ministère, il semble qu’il n’est pas du tout à l’ordre du jour. Nos interlocuteurs regrettent que «les questions sociétales, qui renseignent sur le projet de société auquel l’Algérie aspire, fassent l’objet de blocage et de manipulations exercées par des lobbys de plus en plus forts, dans le seul but de faire reculer toute démarche allant dans le sens du respect de l’égalité homme-femme et des libertés individuelles».
    A ce sujet, ils rappellent le lynchage dont ont été victimes deux ministres de la République, Tayeb Louh et Amara Benyounès, par les mêmes courants islamo-conservateurs. «Le premier a fait l’objet de violentes attaques de la part des députés, avant que le projet de loi sur la violence à l’égard des femmes ne soit adopté, et le second a subi un lynchage public, parce qu’il a rétabli une situation de non-droit, lié à l’annulation d’une autorisation d’importation de boissons alcoolisées, imposée illégalement par un ministre MSP, qui l’avait précédé.
    Pourtant tout le monde sait que l’annulation de cette autorisation ne veut pas dire interdiction d’importation de boissons alcoolisées. Le ministre est en droit de réguler cette activité gangrénée par le marché informel. Il n’est pas là pour décider si les boissons alcoolisées sont ‘hallal’ ou ‘haram’. Malheureusement, les lobbys islamo-conservateurs ont fini par avoir gain de cause, puisque le Premier ministre a gelé l’annulation. Cela illustre, parfaitement, la faiblesse du gouvernement.»
    Cette montée en cadence des islamo-conservateurs n’est pas fortuite. Depuis quelque temps, ils occupent les plateaux des chaînes de télévision privées et les colonnes des journaux qui leur sont affiliés, pour distiller des messages rétrogrades, misogynes et, souvent, faisant l’apologie du charlatanisme. Ils se sont même érigés en véritable police des mœurs, qui traque les femmes non ou mal voilées, par des campagnes comme à Constantine, où des véhicules sillonnent la ville avec des pancartes appelant les jeunes filles à porter le voile ou à mieux se voiler. Et les autorités ne réagissent pas.
    Ce cas n’est pas isolé. Une vidéo, qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux, montre un pseudo-imam, dans un bus de l’Etusa, en train de faire de la «daawa» à des passagers qui semblaient tous occupés par autre chose. Dans de nombreuses villes du pays, les femmes sont souvent les premières victimes de cette «police des mœurs» qui n’hésite pas à sermonner en public les récalcitrantes.
    Tabassée pour ne pas avoir porté le foulard
    Il y a quelques semaines, un citoyen avait fait état d’un témoignage émouvant sur l’agression que sa fille a subie dans un train de la banlieue d’Alger. A l’université de Bab Ezzouar, une jeune fille a été tabassée par un jeune qui lui avait reproché de ne pas porter le foulard. La scène s’est déroulée devant de nombreux passagers, qui n’ont pas daigné bouger le petit doigt. Le climat rappelle étrangement celui qui a régné au début des années 1990, et que beaucoup pensaient révolu, après les lourds sacrifices consentis pour une Algérie républicaine où les hommes et les femmes ont les mêmes droits et les mêmes devoirs.

    Qu’en est-il aujourd’hui, lorsqu’un ministre est lynché parce qu’il a présenté un projet de loi qui protège les femmes des violences qu’elles peuvent subir aussi bien dans la rue que dans leur foyer ? Qu’en est-il aujourd’hui, lorsque les femmes sont la cible de campagnes haineuses et violentes parce qu’elles ne portent pas le voile ? Qu’en est-il aujourd’hui, lorsqu’un Premier ministre lâche un de ses ministres juste pour concilier un courant, porteur et défenseur d’un projet de société, qui a engendré mort, destruction et désolation ? Autant de questions qui restent en suspens et interpellent les consciences vives de notre pays.
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    Post Le monde n’est plus ce qu’il était il y a 14 siècles

    A LA UNE/ACTUALITÉ
    21 Avril 2015

    Mounia Meslem. ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition féminine
    «Le monde n’est plus ce qu’il était il y a 14 siècles»


    La ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition féminine a plaidé pour l’ouverture des portes de l’ijtihad et évoqué les violences à l’égard des femmes comme principales sources d’éclatement de la cellule familiale.

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    Les questions sociétales, liées notamment à la place de la femme au sein de la société suscitent à chaque fois des débats houleux marqués par des réactions aussi rétrogrades que violentes. Cela a été le cas, hier, lors de la rencontre d’information organisée à Alger par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine sur la participation de l’Algérie à la 59e session de la commission onusienne de la condition de la femme. Devant un parterre exclusivement féminin, comptant de nombreuses députées, sénatrices et représentantes du mouvement associatif, mais aussi des ministres femmes, Mme Meslem a tenté de faire le bilan des acquis en matière de droits des femmes.

    Les réactions des unes et des autres ont dévoilé une inquiétante régression dans la pensée, poussant quelques députées, les plus téméraires, à exprimer leur crainte de voir les acquis arrachés au prix des sacrifices, s’envoler, appelant à des mécanismes de protection constitutionnelle. Les quelques intervenantes qui ont osé dénoncer les dispositions iniques du code de la famille ont eu du mal à se faire entendre en raison des répliques brutales d’une partie de l’assistance.
    Ce fut le cas de la sénatrice et professeure Louisa Chachoua, présidente de la commission santé. Son plaidoyer pour le système de parité permettant aux femmes d’accéder aux postes de responsabilité et l’ouverture d’un débat sur le principe de l’égalité, à travers notamment une réflexion sur l’héritage, a provoqué des réactions frisant l’hystérie. Pour conclure, la sénatrice a lancé : «Il faut continuer le combat. Les droits s’arrachent. Ils ne se donnent pas !»
    Kouadri Aïcha, présidente de l’Association des femmes cadres, a insisté sur la nécessité de permettre aux Algériennes d’accéder à des postes de responsabilité. Membre de la commission finances de l’APN, Nora Bendaoud a exprimé son refus de «voir les femmes toujours confinées dans des postes ministériels spécifiques». «De grâce, ne nous enfermez pas. Nous sommes capables d’assumer n’importe quel poste», a-t-elle lancé.
    Le cri du cœur est venu de Boutaghène Yassef députée de Tizi Ouzou du Parti des travailleurs : «Nous sommes là grâce à notre militantisme et non pas au Président ou au système des quotas. La femme doit s’imposer par ses compétences.» Interrompue par les cris de la moitié de la salle, elle poursuit cependant dans le brouhaha : «Je suis libre d’exprimer mon opinion. La pensée unique est révolue. Ce qui nous réunit, en tant que députés, c’est l’Algérie. Depuis des heures vous n’avez pas parlé d’égalité entre homme et femme ni du code de la famille qui consacre à la femme le statut de mineure, même si elle est ministre.
    C’est ce code qui a fait éclater des familles entières.» Excédée, elle finit par lâcher : «Je vous ai écouté dire l’impensable et vous, vous n’acceptez même pas l’avis de l’autre. Il faut apprendre à s’accepter. Je ne suis pas venue pour faire les louanges du Président mais pour aider les femmes qui travaillent pour qu’elles puissent avoir dans chaque quartier des crèches publiques afin qu’elles poursuivent leur carrière.»
    Mme Meslem, visiblement très gênée par cette manière d’empêcher l’expression libre, a du mal à recentrer le débat : «La religion est certes un trait rouge qu’il ne faut pas franchir. Néanmoins, nous sommes en 2015, il est temps d’ouvrir les portes de l’ijtihad (jurisprudence). Leur fermeture a conduit le monde arabo-musulman à de graves situations.
    Pour éviter ces crises sanglantes qui nous entourent, il faut impérativement réfléchir à s’ouvrir, parce que le monde n’est plus ce qu’il était il y a 14 siècles. Tout a changé. Les lois élaborées l’ont été par le gouvernement pour protéger la société et son équilibre et, en même temps, lutter contre les fléaux sociaux. Notre défi, aujourd’hui, est de lutter contre la crise des valeurs qui ronge notre société.»
    Des propos que la ministre a réaffirmés lors d’une conférence de presse tenue en marge de la rencontre : «La société a changé et les mentalités aussi. Investissons dans l’école, afin que nos enfants soient porteurs de notre idéal. Il faut que l’école puisse refléter le projet de société auquel nous aspirons.» Pour réussir, a-t-elle souligné, «il faudra que les politiques soient à la hauteur. Nous comptons beaucoup sur la société civile, les médias, mais aussi sur l’élite».
    D’après Mme Meslem, le projet de loi sur les violences à l’égard des femmes n’a pas été retiré, «il est toujours au niveau du Sénat. Il doit être bien étudié et examiné dans un climat plus serein». Néanmoins, elle répond à ceux qui voient dans ce texte une volonté de détruire la cellule familiale : «Ce qui détruit la famille, ce sont les violences exercées contre les femmes devant leurs enfants. Une mère battue ne peut élever ses enfants dans de bonnes conditions. C’est pour protéger la famille, mais surtout les enfants, que le projet de loi a été élaboré. Le Coran n’a jamais dicté ces actes de violence qui ternissent son image.
    Lisez le message d’Adieu du Prophète, il y consacre de longs passages. Ce message doit être enseigné dans nos écoles et les portes de l’jtihad doivent être ouvertes.» Pour la ministre de la Solidarité, le divorce «est aujourd’hui aussi important qu’avant parce que tout simplement, les mentalités ont changé et les jeunes ne voient plus l’institution du mariage comme avant. Il faut peut-être adapter les textes par rapport à cette réalité…»

    Vers des auxiliaires de vie et un numéro vert

    Des auxiliaires de vie seront installés dans les 48 wilayas pour assurer la prise en charge des personnes âgées, mais aussi de celles en difficulté. C’est l’annonce faite par la ministre de la Solidarité, Mounia Meslem.
    Un numéro vert, a-t-elle dit, sera mis à la disposition des femmes en détresse afin de bénéficier d’une prise en charge et d’être informées de tous les dispositifs mis en place dans ce cadre. S. T.

    Salima Tlemçani





    Dernière modification par zadhand ; 22/04/2015 à 13h21. Motif: Le monde n’est plus ce qu’il était il y a 14 siècles
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    Post Inquiétude et mobilisation du mouvement associatif

    A LA UNE/ACTUALITÉ
    Le 17.06.15 | 10h00


    Projet de loi contre les violences faites aux femmes
    Inquiétude et mobilisation du mouvement associatif
    Des animatrices du mouvement associatif sont actuellement en concertation pour définir les voies et moyens de faire pression sur le gouvernement afin de l’amener à adopter le projet de loi.

    Le mouvement associatif entend «presser» le Conseil de la nation et exiger qu’aucune concession ne soit faite. Le projet de loi relatif à la protection des femmes contre toutes formes de violences avait été adopté à la majorité par l’APN, début mars dernier.
    Pourtant, sa présentation au Conseil de la nation n’est toujours pas d’actualité.

    Pression sur les autorités
    Ce qui inquiète au plus haut point les réseaux de protection des femmes. «Nous sommes actuellement en concertation avec d’autres associations afin d’adopter une feuille de route et discuter des actions et démarches à suivre afin de faire pression sur les autorités», affirme ainsi Dalila Djerbal, membre du réseau Wassila.
    Ce projet de loi, tant discuté «a été soumis par le gouvernement au Conseil de la nation et attend d’être débattu», a précisé hier Tayeb Louh, ministre de la Justice et Garde des sceaux, afin d’expliquer «ce retard». «Nous ne sommes pas naïves. Au vu du chahut provoqué par l’adoption de cette loi, nous sommes conscientes des réticences qu’il y a autour de ce projet», explique Mme Djerbal. «Nous sommes étonnées et inquiètes de ce blocage et on ne cerne pas quel en est l’objectif», ajoute-t-elle.
    Et elle n’est pas la seule à être soucieuse de ce qui ressemble à s’y méprendre à un rétropédalage. «Dans le cas où le statu quo perdurerait, l’Algérie deviendrait la risée du monde. Car quoi de plus naturel et nécessaire que de punir les auteurs de violences ?» s’exclame maître Nadia Aït Zai, juriste et présidente du Centre d’information et de documentation sur les droits des enfants et des femmes (Ciddef).
    Celle-ci estime qu’il s’agit d’«une anomalie que ce projet, pourtant adopté au mois de mars, ne soit toujours pas programmé, tandis que d’autres textes de loi sont à l’ordre du jour alors même qu’ils sont ultérieurs». «Il n’y a aucun motif valable et légal, ils doivent laisser la loi suivre son cours,
    car dans la législation, rien ne justifie un éventuel blocage.
    Mais il est tout de même impératif que ce soit fait avant juillet
    et que cela ne soit pas relégué à la session d’automne.
    Car cela signifierait une temporisation
    et une tentative de faire oublier cette loi», s’alarme-t-elle.

    Discours misogyne
    Et si les saillies haineuses et les discours misogynes n’ont pas manqué lors de la présentation de ce texte de loi, il est du devoir des autorités de ne pas céder à la pression d’une minorité au détriment de la volonté populaire et gouvernementale. Car quelle que soit l’hostilité aussi farouche qu’irraisonnée rencontrée au sein de la société, la seule réaction qui importe est celle des personnes victimes de maltraitances qui elles, n’ont pas été entendues et dont la protection est du ressort des législateurs.
    «Les seules qui ne se sont pas exprimées sont les femmes violentées et qui ont trop peur ou trop honte pour en parler», rappelle Me Aït Zai, qui ajoute : «Quant aux hommes qui justifient ou excusent la maltraitance, nous les rencontrons tous les jours lorsqu’ils accompagnent
    leurs filles ou leurs sœurs battues et qu’ils sont aussi indignés que honteux.»

    D’autant plus que ce n’est qu’«une modification du code pénal, un processus de réadaptation des lois pour les mettre en accord avec les mutations de la société et aussi assurer la sécurité de tous», rappelle la juriste. «Cette loi, au contraire de ce qui a été clamé par ses détracteurs, renforcera la structure familiale et non la disloquer en protégeant tous ses membres, femmes, enfants mais aussi hommes», conclut Me Aït Zai.
    Ghania Lassal
    Dernière modification par zadhand ; 17/06/2015 à 13h19. Motif: Inquiétude et mobilisation du mouvement associatif
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    Post Des associations montent au créneau

    A LA UNE/ACTUALITÉ
    Le 07.07.15 | 10h00

    Blocage de la loi sur les violences faites aux femmes

    Des associations montent au créneau

    Le projet de loi sur les violences faites aux femmes a fait sortir de sa léthargie le mouvement associatif féminin. Plusieurs associations, à leur tête le réseau Wassila, ont décidé d’unir leurs forces pour faire pression sur le pouvoir afin qu’il assume ses engagements.


    La loi contre les violences faites aux femmes, adoptée en mars dernier par l’Assemblée populaire nationale (ANP), n’est toujours pas programmée au Conseil de la nation. Pourtant, le projet a été transmis aux membres de la Chambre haute du Parlement pour débat et approbation. D’aucuns s’interrogent sur sa non-programmation au Sénat alors que la commission des affaires juridiques l’a examinée en présence des experts ?
    Douze associations, militant pour l’émancipation de la femme, la défense et l’égalité de ses droits, sa protection, l’aide aux femmes et enfants victimes de violences…, s’inquiètent de ce retard et du silence de cette institution et ont envisagé d’agir en interpellant toutes les instances concernées
    par le phénomène de la violence qui prend de l’ampleur dans notre société.
    A cet effet, une lettre argumentée et signée par toutes les associations féminines sera adressée aux différentes institutions.

    Dans cette missive, il sera d’abord demandé au Conseil de la nation de programmer et de voter le plus rapidement cette loi. Il est également détaillé et argumenté les raisons d’une telle urgence. Les signataires expliquent que cette loi a été proposée après les nombreuses demandes des associations pour lutter contre ces violences qui détruisent les femmes et les familles. «Aujourd’hui, notre inquiétude est grande en constatant qu’aucune date n’a été fixée pour son étude, alors que nombre de lois votées par l’APN
    bien après ont déjà été adoptées par le Conseil de la nation», déplorent ces associations.

    La violence à l’égard des femmes provoque chaque année des décès, des milliers de blessées, sans compter les traumatisées à vie. «Les femmes attendent cette loi qui les encouragera à se protéger, sinon on est en situation de non-assistance à personne en danger. Des femmes osent maintenant déclarer cette violence, ne pas les prendre en charge, c’est les laisser offertes à l’arbitraire et aux représailles des agresseurs»,
    affirment Mme Djerbal, membre du réseau Wassila.

    De son avis, et c’est ce qui est mentionné dans la lettre, la banalisation et la grande tolérance de la société face à cette violence ont fait qu’elle est devenue le modèle d’impunité pour toutes les autres formes de violence. Que ce soit dans la famille, à l’école, dans la rue, au travail, la violence contre les femmes provoque des traumatismes profonds, qui compromettent le bon fonctionnement de la famille et de la société. Cette loi, rappelle Mme Djerbal, a pour but de sanctionner les agresseurs, de dissuader les hommes violents, car si cette violence n’est pas prévenue, encadrée par un texte de loi et des mesures concrètes pour l’appliquer, on perpétue et aggrave le désordre social.
    «Malgré la clause du pardon qui risque d’être obtenu par des pressions sur une victime fragilisée psychologiquement et matériellement par la peur de se retrouver à la rue, nous avons estimé que cette loi est un premier pas pour les victimes, en attendant les mesures concrètes de leur prise en charge», affirment les militantes des droits des femmes. Celles-ci interpellent l’Etat et lui rappellent que la réduction et l’éradication de la violence contre les femmes est de sa responsabilité, avec d’abord une sanction juridique claire, une loi et des mesures d’accompagnement institutionnelles connues et efficaces, effectivement appliquées.

    Nabila Amir

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    Post Les assurances de Bensalah

    A LA UNE/ACTUALITÉ/M. Kebci - Alger (Le Soir)
    Le 08.07.15
    PROJET DE LOI CRIMINALISANT LES VIOLENCES CONTRE LES FEMMES
    Les assurances de Bensalah


    Le tant controversé projet de loi criminalisant les violences contre les femmes n’est ni «retiré» encore moins annulé» contrairement à ce qui est supputé par-ci par-là.
    L’assurance est du président du Conseil de la nation même s’il ne l’a pas expressément cité. Intervenant, hier mardi, à la clôture de la session du printemps du parlement dans ses deux chambres, Abdelkader Bensalah a qualifié le bilan de cette session de positif au vu de nombre de projets de lois étudiés et adoptés brassant plusieurs secteurs (économique social et culturel), ce qui a permis, selon lui, de venir à bout des manques et des vides juridiques enregistrés et qui sont incompatibles avec les développements intervenus localement et à l’international. D’autres de ces lois ont consolidé les droits de l’Homme. Ceci avant de préciser que «si l’adoption n’a pas touché tous les textes au menu au tout début de la session, cela ne veut pas dire que lesdits textes qui n’ont pas été étudiés et pas adoptés ont été annulés ou retirés, mais ils seront pris en considération avec toute l’attention requise à l’avenir».
    Et tout le monde aura compris l’allusion de Bensalah au projet de loi criminalisant les violences contre les femmes qui, une fois adopté dans les conditions que l’on sait à l’APN, début mars écoulé, a stagné au niveau du sénat. Un projet de loi qui n’a de cesse d’être dénoncé par les partis islamistes qui, incapables de freiner son adoption au niveau de la chambre basse du parlement, ont tout fait pour le bloquer au Sénat au motif qu’il n’est pas conforme aux préceptes de l’Islam en ce sens, arguent-ils, qu’il encourage la dislocation de la cellule familiale et qu’il attente à l’intimité de cette dernière.
    Un forcing relayé par les canaux médiatiques apparentés à la mouvance verte qui a eu pour effet de pousser le bureau du Sénat à temporiser, le temps que cette déferlante s’amenuise avant sa reprogrammation lors de la prochaine session parlementaire. Ce que Bensalah vient de signifier on ne peut plus clairement même s’il a pris le soin de ne pas citer ledit projet de loi, préférant l’englober dans un ensemble de projets de lois en attente d’étude et d’adoption. D’un autre côté, le président du Sénat a emboîté le pas à l’Exécutif au sujet des répercussions de la baisse des cours du pétrole dans la situation du pays. Bensalah a évoqué les indicateurs économiques et financiers du pays qui, selon lui, alertent d’un «avenir difficile si l’on n’adopte pas la feuille de route du gouvernement à ce sujet qui dicte la nécessité d’une gestion plus rigoureuse des ressources financières de l’Etat à orienter de manière à assurer les équilibres économiques et à garantir la couverture sociale nécessaire, notamment dans l’éducation, la santé et le logement,…».
    Il invitera, dans ce sillage, la classe politique à participer à l’œuvre de sensibilisation et de conscientisation des divers pans de la société quant au caractère difficile de la conjoncture actuelle.
    A noter que les parlementaires du FFS n’ont pas assisté à cette cérémonie de clôture de la session printanière du parlement.
    Dans un communiqué rendu public la veille, ils dénoncent le bureau de l’APN qui a, selon eux, décidé d’une manière «unilatérale et d’écourter d’un mois cette session, entraînant ainsi l’annulation de deux séances de questions orales ainsi que le débat de deux projets de loi, l’un relatif à l’orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique, l’autre modifiant le code de commerce». Ils qualifient cette décision d’«inacceptable».
    Une décision qui traduit clairement, selon les parlementaires du vieux front de l’opposition, «la soumission d’un bureau totalement inféodé au gouvernement, qui obéit à des agendas qui ne sont pas ceux de l’Assemblée» s’élevant contre «ces pratiques qui réduisent la représentation nationale à des figurants dont on peut se passer sur commande et dénoncent l’absence de débat sur les questions qui engagent l’avenir du pays».
    M. K.
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    Post Amnesty International interpelle Sellal et lance une pétition

    A LA UNE/ACTUALITÉ/Violences faites aux femmes
    Le 03 Août 2015
    Amnesty International interpelle Sellal et lance une pétition

    L’ONG Amnesty International a adressé une pétition au Premier ministre,
    Abdelmalek Sellal, l’appelant à prendre des mesures pour que le projet
    de loi sur les violences faites aux femmes soit présenté au Sénat au plus vite.

    Adopté en début mars dernier par l’Assemblée populaire nationale (APN),
    ce projet de loi est depuis au fond du tiroir du Sénat. Il a suscité un débat houleux
    au Parlement lors de son adoption. Les députés islamistes, dont des femmes,
    l’avaient farouchement critiqué et même qualifié d’«atteinte à la charia»
    que de prévoir des sanctions contre l’époux qui bat sa femme.

    Leurs plaintes semblent avoir été entendues.
    Le processus d’adoption d’une loi veut qu’une fois présentée à l’Assemblée nationale,
    celle-ci doit être examinée par le Sénat tout de suite après.

    Il semble que ce document gêne à tel point que le Conseil de la nation ait examiné
    plusieurs projets de loi, dont certains adoptés par l’APN bien après celui
    sur les violences faites aux femmes, sans que le dossier des violences conjugales
    soit ouvert. Les associations de protection des femmes (un collectif de 15 associations)
    n’ont pas manqué de s’en plaindre,
    en adressant une lettre au président du Sénat,Abdelkader Bensalah,
    le 29 juin dernier, pour dénoncer ce silence.

    En vain. Aujourd’hui, c’est au tour de l’ONG Amnesty International de s’en indigner.
    Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, l’ONG précise avoir adressé
    une pétition au Premier ministre, l’appelant «à prendre toutes les mesures
    nécessaires pour que le projet de loi sur les violences faites aux femmes,
    adopté par l’Assemblée populaire nationale en mars 2015, soit adopté dans les plus brefs délais».


    Atteinte aux droits de l’homme

    Dans cette pétition lancée hier sur le site de l’ONG – Amnesty International
    rassemble près de 7 millions de personnes dans le monde –, on précise que «malgré
    nos réserves sur la clause qui prévoit l’arrêt des poursuites judiciaires
    en cas de pardon de la victime, exposant ainsi les femmes à un risque accru
    de violence et de coercition pour qu’elles retirent leur plainte,
    ce projet de loi représente une avancée positive pour la protection des femmes
    et des jeunes filles contre les violences».

    La lettre précise en outre que «les violences de tout genre,
    y compris les violences sexuelles, sont des violations des droits humains touchant
    à l’intégrité physique et psychique des femmes et des jeunes filles.
    Le projet de loi sur les violences faites aux femmes,
    adopté par l’Assemblée populaire nationale en mars 2015,
    n’a toujours pas été adopté par le Conseil de la nation.
    Nous vous appelons à prendre toutes les mesures nécessaires pour que ce projet de loi
    soit adopté dans les plus brefs délais».

    L’ONG demande également d’adopter une législation qui pénalise
    les violences contre les femmes sous toutes leurs formes ainsi que
    des mesures permettant d’améliorer l’accès des victimes
    à des soins médicaux et des services de soutien adéquats.


    Bouredji Fella
    Dernière modification par zadhand ; 03/08/2015 à 12h15. Motif: Amnesty International interpelle Sellal et lance une pétition
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    Post Angelina Jolie prend la défense des victimes de violences sexuelles

    A LA UNE/ACTUALITÉ/Birmanie
    Le 05 Août 2015
    Angelina Jolie prend la défense des victimes de violences sexuelles

    Cette visite a montré la vulnérabilité des femmes et des filles vivant dans des situations
    de conflit face à la violence sexuelle, la traite, et à d’autres violations des droits humains»,
    a expliqué l’actrice dans un communiqué diffusé par l’ambassade britannique.
    «C’est émouvant et cela rend humble de rencontrer des rescapées de violence sexuelle en Etat Kachin»,
    a-t-elle également confessé.

    Angelina Jolie prend la défense des victimes de violences sexuelles.jpg

    La star hollywoodienne, qui est l’envoyée spéciale pour l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR),
    est dans le pays depuis mercredi à l’invitation de l’opposante et prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi.

    Depuis son arrivée, cette dernière a rencontré le président Thein Sein dans la capitale Naypyidaw,
    avant une visite en Etat Kachin, dans le Nord, région troublée par une guerre civile qui fait rage
    depuis 2011 et a déjà fait plus de 100 000 déplacés. Malgré le travail des ONG locales, il y aurait, selon elle,
    «un besoin urgent d’assistance médicale et de soutien juridique et psychologique»
    et aussi d’un «cadre juridique solide pour s’assurer que tous les auteurs de violences sexuelles
    soient tenus pour responsables».

    La Birmanie est toujours en proie à plusieurs conflits dans ses régions frontalières.
    L’armée, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant des décennies avant de laisser
    la place au gouvernement quasi civil de Thein Sein en 2011,
    a longtemps été accusée de graves violations des droits humains, y compris de violences sexuelles et de travail forcé.
    Les rebelles ont également été accusés d’abus.

    Avant la Birmanie, Angelina Jolie s’est rendue au Cambodge où elle a prévu de tourner,
    pour Netflix, un film sur le régime des Khmers rouges à travers les yeux d’un enfant, prévu pour fin 2016.
    Elle adaptera le livre D’abord ils ont tué mon père, dans lequel la militante des droits de l’homme,
    Loung Ung, se souvient des horreurs vécues pendant le régime qui a fait deux millions de morts entre 1975 et 1979.

    L’actrice a déjà effectué des dizaines de visites dans des camps de réfugiés en Asie.
    Particulièrement touchée par la situation des Rohingyas,
    une minorité birmane musulmane persécutée, elle avait critiqué ouvertement le gouvernement thaïlandais en 2009,
    en suggérant qu’il ne faisait pas assez pour les aider.
    Elle était alors en visite dans un camp de réfugiés à la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande.

    AFP
    Dernière modification par zadhand ; 05/08/2015 à 19h12. Motif: Angelina Jolie prend la défense des victimes de violences sexuelles
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    Post Une jeune femme agressée à l'arme blanche

    A LA UNE/ACTUALITÉ/Violences faites aux femmes
    Le 22 Août 2015|14H23
    Constantine
    Une jeune femme agressée à l'arme blanche


    Une jeune femme âgée d'une vingtaine d'années a été agressée vendredi soir
    vers vingt heures au pied d'un immeuble situé à
    la cité Sakiet Sidi Youcef (ex-la Bum) par trois malfaiteurs.



    Selon des témoignages recueillis sur place, la jeune fille résidant à l'étranger venait d'arriver au domicile de ses parents.
    En descendant du taxi qui la ramenait de l'aéroport Med Boudiaf, elle a été violemment
    agressée par trois individus qui l'ont délestée de son sac à main et de ses bagages.
    La victime qui a tenté de résister à ses agresseurs a été tailladée à l'arme blanche
    au niveau de l'abdomen par l'un des malfaiteurs, précisent des témoins de la scène.

    Evacuée d'urgence au CHU Benbadis, la jeune femme présentait une plaie qui a nécessité
    la pose de pas moins de quinze points de suture, affirment ses voisins.

    Les trois voyous, qui ont pris la clé des champs dès leur forfait accompli,
    ont été reconnus par les riverains habiteraient le quartier mitoyen de Oued el had
    et seraient activement recherchés par la police suite à la plainte déposée
    au commissariat de Ziadia par la famille de la victime le soir même de l'agression.


    F. Raoui
    Dernière modification par zadhand ; 22/08/2015 à 23h06. Motif: Une jeune femme agressée à l'arme blanche
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    Post Deux hommes arrêtés après le viol d’une migrante

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Oran
    16 Octobre 2015

    Deux hommes arrêtés après le viol d’une migrante

    Deux personnes ont été placées sous mandat de dépôt, dimanche dernier,
    après avoir été auditionnées par le procureur pour le viol d’une migrante camerounaise
    dans le quartier de Coca, à la périphérie d’Oran.

    Ces hommes, confondus par la victime, avaient violé et violemment frappé la jeune femme de 32 ans, prénommée Marie. Six autres suspects, en fuite, sont toujours recherchés. Le procureur a demandé à la jeune femme si elle acceptait de pardonner à ses agresseurs, ce qu’elle a refusé. Après son agression, la jeune femme, accompagnée de son mari, avait été rejetée de plusieurs centres de santé, dont le CHU d’Oran. La gendarmerie avait initialement refusé de prendre sa plainte.

    Depuis, la plainte a fini par être enregistrée, grâce à l’aide des associations, mais les séquelles de ce rejet sont importantes pour la jeune femme : «J’ai dû rester avec la saleté de ces hommes en moi pendant trois jours pour que les prélèvements puissent être faits», explique-t-elle à El Watan Week-End. Une prise en charge psychologique a été organisée par le CHU d’Oran, mais Marie ne souhaite pas retourner dans cet établissement. En moins de 24 heures, les associations d’Oran ont alors trouvé un psychologue pour l’assister.

    Ces associations ont également tenu une réunion pour «donner une suite à cette affaire». Elles doivent préparer une déclaration rappelant que «toute personne a le droit de porter plainte», dénonçant l’abus de pouvoir de certains représentants des forces de sécurité qui refusent de prendre les plaintes ou qui conseillent aux victimes de ne pas le faire.

    Marie avait témoigné sur la chaîne de télévision KBC de son agression. Mais la diffusion des images de son visage ne faisait pas partie de l’accord passé avec les journalistes. La jeune femme a ensuite été menacée par un homme dans un bus. Il affirmait être un proche de l’un des agresseurs et la menaçait de représailles, si elle maintenait sa plainte. L’un des employés du CHU a également été menacé de représailles par sa hiérarchie. Il avait protesté contre le refus de prendre en charge la migrante après son agression.


    Leïla Beratto
    Dernière modification par zadhand ; 16/10/2015 à 23h57. Motif: Deux hommes arrêtés après le viol d’une migrante
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    Post L’enfer d’une mineure séquestrée et violée par son père

    A LA UNE/ACTUALITÉ_L’AUTEUR EST ACTIVEMENT RECHERCHÉ PAR LA JUSTICE
    31 Octobre 2015

    L’enfer d’une mineure séquestrée et violée par son père

    La maman de la victime a été écrouée pour complicité
    de ce viol et cette séquestration
    qui ont mis tout Blida en émoi.

    La fillette a commencé à subir les perversions de son père dès l’âge de 10 ans ! .jpg

    Fin du cauchemar pour cette fille de 15 ans violée et séquestrée par son propre père depuis 2010, soit pendant 5 ans. Elle vient d’être délivrée des griffes de ce monstre incestueux. Selon les témoignages produits devant la brigade des mineures relevant de la Gendarmerie nationale de Blida, le cauchemar a commencé en 2010,
    quand le père, un pervers sexuel connu
    dans le milieu de la grande débauche, a décidé de mettre fin aux études de la petite fillette.

    À la fois complice et impuissante, la mère cède au chantage de son époux. Celui-ci exécutait, sans état d’âme, sa sale besogne et violait sa petite fille chaque jour. Séquestrée dans la demeure parentale, la victime a vécu cinq longues années dans le pire des enfers que pouvait connaître une mineure.
    Rouée de coups quotidiennement, violée sous le toit de ses parents,
    la fillette finit par se révolter et décide de dénoncer son violeur de père.

    Alertée le 20 octobre dernier, la brigade des mineures n’a trouvé aucune trace
    de la victime dans la demeure. Sa mère déclare aux enquêteurs
    que sa fille a fugué vers Relizane suite

    aux intenses pressions qu’elle subit de la part de son père.
    Le lendemain, la maman se ravise et se présente avec sa fille chez les enquêteurs. Lors de sa mise en examen, elle avoue que sa fille vivait dans un milieu familial dépravé, des conditions d’hygiène lamentables et qu’elle était violée par son père en sa présence depuis cinq longues années.
    Les examens médicaux opérés sur la fillette ont révélé de graves
    traces de sévices sexuels et d’agressions à la limite de l’insupportable.

    Les enquêteurs avouent que les témoignages de cette mineure sont excessivement choquants. Les violences subies par cette fille, qui aurait pu rejoindre ses copines au lycée cette année, sont, selon les enquêteurs, “indescriptibles”. “À chaque fois que la victime refusait
    de se soumettre, son père la tabassait à mort”, révèlent les enquêteurs.

    De la torture qui durait souvent jusqu’au lever du jour ! Choqué par les faits et les témoignages, le procureur de la République près le tribunal de Boufarik a ordonné de mettre sous mandat de dépôt la mère de la fille, de poursuivre l’enquête afin d’arrêter le principal mis en cause, à savoir le père. Aux dernières nouvelles, les enquêteurs ont obtenu de précieux renseignements pour resserrer l’étau autour de cet individu, dont la peine sera très lourde au vu des exactions qu’il a commises sur une innocente, dont détournement de mineure,
    inceste, coups et blessures volontaires et incitation à la débauche.
    Atlas-HD-200 B102 B118
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