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Discussion: Skikda

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    Post Un juriste poursuit en justice Chakib Khelil

    A la une/Actualité_Skikda
    le 25.03.16 | 10h00


    Un juriste poursuit en justice Chakib Khelil


    «La justice algérienne refuse de se saisir du dossier où j’accuse Chakib Khelil d’être le premier responsable
    de l’exploitation ‘illicite’ d’une sablière à Filfila, à 20 km de Skikda.»


    Mohamed Bouaziz, 35 ans, juriste, qui se bat depuis plus de 13 ans pour rendre justice à sa famille dont
    1,5 hectare de terre a été exploité «illégalement» par Granisky, une entreprise d’extraction de sable,
    ne lâche plus l’affaire. «J’accuse l’ex-ministre d’avoir délivré l’autorisation d’exploitation à une personne physique
    et non morale (le responsable de Granisky)», s’indigne-t-il. Selon les documents qu’El Watan Week-end a réussi à
    se procurer, «l’entrepreneur n’avait pas encore de registre de commerce quand Chakib Khelil lui a signé
    la décision d’extraction, le 8 mai 2001».Ce n’est pas tout. Mohamed Bouaziz reproche, entre autres, à l’entreprise
    d’avoir dépassé le périmètre autorisé par Chakib Khelil qui était de 25 hectares dont une partie appartient, à
    son grand étonnement, à la Conservation des forêts de la wilaya de Skikda.
    «Personne ne pouvait l’empêcher car les responsables locaux savaient qu’il était soutenu par l’ex-ministre de l’Energie»,
    avoue-t-il. Mais ce qui a poussé le juriste à persister, c’est de se faire continuellement balader par les différentes institutions
    qui voulaient, selon lui, protéger Chakib Khelil. Mohamed Bouaziz fait donc d’autres rappels de plainte auprès du procureur général,
    de la gendarmerie et de la sûreté de la wilaya. «Ils ont l’obligation d’instruire mon affaire car j’ai été entendu sur PV par la gendarmerie
    et la police de la brigade économique», revendique-t-il.
    Entendu, certes, mais «sans que le nom de Chakib Khelil ne soit mentionné». «L’agent de la police des mines m’avait tenu les mêmes propos.
    Il m’avait dit qu’il pouvait fermer toutes les sablières d’Algérie s’il le fallait, sauf celle-là», confie-t-il. La dernière convocation reçue par le juriste
    date de juillet 2015. Mohamed Bouaziz a été entendu par l’inspection régionale de la police de l’Est, à Constantine.
    «Ils m’ont dit que Chakib Khelil est une ligne rouge qu’ils ne peuvent dépasser. Mais je reste sur mes positions.
    Je le poursuivrai toute ma vie», insiste-t-il.
    Meziane Abane





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    Post La mariée martyre de Skikda

    A la une/Évocation_Fatima Benkhoukha,
    le 30.03.16 | 10h00

    La mariée martyre de Skikda

    Plus d’un demi-siècle après, le moudjahid Redjem Bouchtata continue de garder sur lui la photo de Fatima Benkhoukha,
    son épouse, morte assassinée, le 19 janvier 1961, là-haut, sur les cimes d’El Alia, à quelques dizaines de kilomètres à l’est de Skikda.
    La photo de la martyre ne l’a jamais quitté. Elle est toujours jalousement enfouie dans un vieux portefeuille, dont Bouchtata ne
    se sépare jamais. «Elle avait à peine 17 ans quand elle nous avait rejoint, avec Aïcha, sa sœur aînée, aux maquis d’El Alia. C’est leur père,
    Aïssa, un nationaliste, qui les a conduites à Mechtat Errameche. De là, elles ont regagné El Alia», raconte Bouchtata. Avant de rejoindre
    le maquis, Fatima vivait avec ses quatre sœurs et cinq frères au quartier Sebaa Biar (les citernes romaines).
    Le père, Aïssa, était à la tête d’une cellule du FLN et s’occupait de collecter les cotisations. «Notre père avait l’habitude de nous réunir le soir
    autour d’un poste radio pour écouter Sawt El Arab. C’était un rendez-vous qu’on ne manquait jamais», témoignait Mohamed, un des frères
    de Fatima dans un écrit qu’il avait consacré à sa sœur martyre. Dans ce document manuscrit, Mohamed raconte que Fatima se distinguait
    par son intelligence. «A six ans, elle avait rejoint l’école algérienne El Irchad.
    Elle apprenait vite, et plus tard, elle a commencé à écrire ses états d’âme. Je me souviens une fois que notre père, un homme assez sévère,
    était tombé sur des écrits dans lesquels Fatima parlait de la colonisation et ce qu’enduraient les Algériens. Il lui a aussitôt fait remarquer que
    ces écrits risquaient de lui attirer des ennuis, vu que les soldats français avaient l’habitude de fouiller les maisons», écrivait son frère Mohamed.
    Fatima, tout comme ses frères et sœurs, était élevée dans une famille nationaliste. Son père, docker de son état, était un homme très discret
    et n’avait pas pour habitude de montrer, même chez lui, sa relation avec la Révolution.C’est la jeune Fatima qui finira un jour par
    tout comprendre. «Fatima était la seule de nous tous à se permettre de poser des questions à notre père au sujet de ses activités nationalistes.
    Un jour, il a fini par tout lui dire», raconte Mohamed. Depuis, Fatima était devenue la secrétaire de son propre père. Elle était au courant de tout
    ce qui se passait dans la ville et connaissait, de facto, tous ceux qui militaient au sein des cellules du FLN. Puis, un jour de l’année 1961,
    Fatima a fini par demander à rejoindre les maquis. Le père obtempère. Fatima ne sera pas seule cependant, sa sœur Aïcha l’accompagnera.
    Les deux sont très proches, comme le rapportent des membres de la famille Benkhoukha. «Aïcha avait hérité beaucoup du caractère de notre
    mère et Fatima plutôt de la justesse de notre père», écrit leur frère Mohamed. Fatima et Aïcha rejoignent d’autres jeunes filles de Skikda aux maquis
    d’El Alia. La voilà donc dans le cœur de la Révolution. «Fatima a vite fini par attirer la sympathie de toutes celles et ceux qui luttaient à El Alia.
    Comme elle était instruite, on lui confia la rédaction des correspondances. Elle aimait aussi cuisiner pour les moudjahidine.
    Cette situation durera plusieurs mois puis Redjem Bouchtata, un moudjahid qui s’occupait de l’approvisionnement dans le maquis l’a remarquée et
    a demandé de l’épouser. La mère de Redjem est même venue la voir pour donner son consentement», racontent des membres de
    la famille Benkhoukha. Fatima et Redjem se marieront au maquis en présence d’un imam et des officiels du FLN.
    Deux jours après, Redjem était appelé à rejoindre les maquis du Cap de Fer. Il emmène son épouse. Cette dernière, qui n’avait alors que quelques
    mois de maquis, n’était pas encore habituée à ce genre de déplacements dans une zone montagneuse et infestée de soldats français. Redjem
    se souvient de ce jour.Il en parle : «C’était le 19 janvier 1961. Nous allions sortir des monts de Fil-Fila lorsque les soldats français nous ont repérés.
    Un accrochage s’en est suivi. Puis, les armes se sont tues. J’ai profité de cet instant pour faire passer les membres du groupe qui m’accompagnaient,
    un à un. Ne voyant pas Fatima, je me suis inquiété et je suis retourné quelques mètres en arrière. C’est là que je l’ai vu gisant par terre. Elle était morte.
    Elle a été touchée d’une balle en pleine poitrine.» Ainsi est morte Fatima Benkhoukha. Une colombe qui rêvait de poursuivre ses études.
    Elle ne verra même pas son pays indépendant et mourra, le henné de son mariage encore frais sur ses mains.
    Khider Ouahab
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    Post Incendie au centre de stockage d’hydrocarbures de Skikda

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Incendie au centre de stockage d’hydrocarbures de Skikda
    le 20.04.16 | 10h00
    Quatre blessés dont un grièvement brûlé

    Hier, le centre de stockage d’hydrocarbures de Naftal, situé dans la petite zone industrielle située
    à l’entrée de la ville, a été le théâtre d’un accident où quatre personnes ont été blessées.

    «Trois blessés, dont une femme habitant une cité voisine, ont été choqués. Un autre agent a
    malheureusement été grièvement brûlé. L’incendie a vite été maîtrisé grâce à l’intervention
    des agents d’abord et à celle des éléments des forces d’intervention de réserves (pompiers de Sonatrach)
    appuyés par les éléments de la Protection civile», témoigne un cadre du centre de stockage rencontré sur place.

    Pour revenir aux circonstances de ce énième accident industriel en relation avec les hydrocarbures dans
    la ville de Skikda, des agents rapportent qu’il était 16h40 lorsqu’une explosion a été entendue au niveau
    d’une pompe d’un des bacs de stockage du centre. «En une fraction de seconde, une épaisse couche noirâtre
    a plongé le centre dans l’obscurité. Heureusement que le sinistre a été circonscrit rapidement», rapporte-t-on.
    D’autres agents, encore sous le choc, laissent entendre que cette pompe était vétuste et cela aurait,
    selon leurs dires, déjà signalé.
    L’incident ne s’est pas limité au centre seulement, l’onde de choc a aussi concerné
    des dizaines d’habitations jouxtant les lieux. «On jouait dans les parages lorsqu’on a entendu une première explosion.
    L’agent de sécurité est sorti en courant en criant : ‘‘Allez vite chez vous et demandez à tout le monde de quitter les lieux.’’

    Puis on a entendu une seconde explosion et aussitôt un nuage de fumée noire a couvert les lieux. Nous habitons à côté
    d’une bombe et l’Etat ne veut pas trouver une solution à cette situation. C’est la deuxième fois que des explosions ont lieu
    dans ce centre. Il est temps que les pouvoirs publics réagissent», témoignent des jeunes habitant à quelques mètres de
    ce centre de stockage où, en 2008, avait eu lieu un autre sinistre qui avait occasionné 8 blessés.

    Khider Ouahab
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    Post La mythique «Truite de Oued Zhor»

    A la une/Actualité_Le poisson de souche algérienne aurait été aperçu près de Skikda
    le 21.04.16|10h00

    A la recherche de la mythique «Truite de Oued Zhor»
    La truite de Oued Zhor continue à ce jour de susciter les passions. Certains disent
    qu’elle a complètement disparu, d’autres témoignent qu’elle survit toujours et
    jurent même l’avoir vu ondoyer dans les eaux de Oued Zhor, à l’extrême sud de Skikda.

    Pour faire la part des choses, voici, ici, une partie de la fabuleuse histoire
    d’un poisson devenu mythe. «A ce jour, nous avons comptabilisé sept truites
    dans les eaux de Oued Zhor. On a entrepris des opérations de sensibilisation
    auprès des jeunes pêcheurs de la région leur recommandant de ne pas toucher
    à cette espèce qui fait la fierté de notre région», témoigne Ahmed Bourbouna,
    maire de Oued Zhor. Le même son de cloche est relevé auprès des plusieurs
    habitants de cette région et chacun y va de sa petite anecdote. Certains disent
    l’avoir vue, pêchée et en donnent même des descriptions standards. D’autres ne
    feront que rapporter ce qu’on a bien voulu leur raconter.

    Rafik Baba Ahmed, enseignant, chercheur en environnement et qui a eu à sillonner
    durant plusieurs mois cette région dans le cadre d’une mission scientifique, estime,
    lui, que les ardeurs devraient plutôt être tempérées. Il témoigne : «Il existe dans
    niveau de l’Oued Zhor une truite , la‘‘Trutta Macrostigma’’ (truite à grosses taches, ndlr),
    de souche algérienne, unique représentant de cette espèce de poisson pour l’Afrique du
    Nord. Une chose est certaine, elle a existé dans la partie ‘‘torrent’’ de l’oued qu'elle
    affectionne jusque vers la fin des années 70'.
    Ensuite, elle avait subitement disparu.
    Pendant notre étude sur le massif du Bougaroune, on l’a cherchée bien entendu, mais on n’a
    pas pu remonter l’oued Zhor pour des considérations sécuritaires. Par contre, on a des
    informations très sérieuses sur sa présence dans un autre cours d'eau de la région dont
    je tairai le nom pour ne pas compromettre la pérennité de cette souche.» Cette passion
    démesurée pour cette truite trouve son essence dans sa singularité. Normal, elle est unique
    en son genre, non seulement en Algérie mais dans tout le continent africain.

    Son histoire remonte à l’année 1857 quand elle fut découverte par un militaire français nommé
    Lapasset, et à l’époque déjà on reconnaissait ses particularités. Le professeur Auguste Duméril,
    zoologiste français et dans le Bulletin de la société zoologique paru en en 1857, note à propos de
    ce cette truite qu’il était aisé «de la distinguer de toutes les truites. Il n’en est aucune qui soit
    aussi trapue.» Duméril, qui gérait à l’époque le Muséum d’histoire naturelle de Paris, jugeait qu’elle
    était «rare, belle et rebelle à forte valeur patrimoniale.»

    Le poisson du bureau arabe ?
    La souche de la truite de Oued Zhour, appelée ‘‘Trutta Macrostigma’’, ressemble beaucoup à la truite
    corse, qui porte d’ailleurs la même dénomination latine. A. Berthoule, secrétaire général de la Société
    nationale de protection de la nature, établit à l’époque l’une des descriptions les plus complètes de
    ce poisson en notant : «A côté des caractères généraux de l'espèce, elle est remarquable par certaines
    particularités morphologiques ; la taille est courte, ramassée, comme trapue, la tête petite, le nez obtus ;
    le dos accuse une forte incurvation ; la queue, large et épaisse, alourdit encore l'apparence du corps ;
    le dos est de teinte sombre, presque noir, avec de vagues reflets bleus, (…) La chair blanche de ce
    poisson est fine et savoureuse.» L’attrait suscité par cette truite amena vers 1869 un certain Vivensang,
    chef du bureau arabe du massif de Collo, à capturer plusieurs individus adultes qu’il transporta dans
    des jarres, avant de les répandre dans l’Oued Zadra, non loin de Collo.

    Cet acte avait alors permis d’emplir de truites plusieurs affluents des cours d’eau de la région.
    L’acclimatation facile de ce poisson dans son milieu naturel poussera plus tard les Français à choisir
    les oueds en aval du Col de Tarras, surtout Oued Abayech, Oued Di Dardar, Oued Di Aissa,... pour
    tenter des expérimentations en pisciculture. C’est ainsi qu’en 1930 une autre truite dite ‘‘truite arc-en-ciel’’
    (Salmogairdneri) fut importée de France et ensemencée aux barrages de Médéa et de Chlef, ainsi que
    dans les eaux de Oued Zhor et ses affluents. Cette opération engendrera cependant un malentendu dans
    la mémoire collective de la région.
    En effet, les habitants du massif de Collo, les vieux surtout, pensent,
    à ce jour, que la truite de Oued Zhor a été plutôt introduite par les colonisateurs et leur bureau arabe.
    Certains vous jureront même qu’ils se souviennent encore des lâchers de cette espèce de truite dans
    les oueds, ignorant certainement que ce poisson a été là, dans ces eaux, bien avant la colonisation.
    D’ailleurs, l’opération d’ensemencement de la truite européenne «arc-en-ciel» ne donnera pas les résultats
    escomptés et seule la truite originelle, celle de Oued Zhor parviendra à survivre dans ces eaux connues
    pour être limpides et surtout les plus fraîches du pays.
    Mais l’histoire n’a pas été tendre avec cette truite.
    Celle-ci vivra deux grandes hécatombes qui avaient failli l’anéantir à jamais. En 1881 déjà, un gigantesque
    incendie avait emporté une grande partie du massif de Collo, occasionnant de graves pertes de poissons
    et de larves. Un siècle après, en 1983, cette région connut un deuxième incendie, le plus grand jamais
    enregistré dans la région. «L’eau des cours d’eau bouillonnait devant nos yeux», se rappellent encore
    les habitants de Oued Zhor, Siouane et de Khnak Mayoune. C’est apparemment ce sinistre qui porta
    un grand coup à ce poisson et qui sera suivi, quelques mois seulement après, d’immenses inondations qui
    se chargeront de lessiver ce qui restait de larves et d’œufs.
    Mais les jeunes de Oued Zhor ne l’entendent pas
    de cette oreille : «Non, ce poisson existe toujours», répliquent quelques représentants du mouvement
    associatif de Oued Zhor. Pour convaincre et appuyer leur thèse, ils vont jusqu’à nommer certains cours d’eau,
    comme celui de Oued Boukarrat, Izguer et Azzakor où ce poisson vivrait encore. «Malheureusement,
    les conditions sécuritaires ne permettent pas d’aller faire un tour le long de ces cours d’eau»,
    expliquent-ils. Ainsi, la truite de Oued Zhor gardera donc son secret comme pour mieux se faire désirer
    et couver encore cette passion qu’elle continue de susciter.

    K. O.


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    Post Camp Kellogg

    A la une/Skikda
    le 02.05.16|10h00

    Camp Kellogg
    La lente déperdition d’un ancien havre de paix

    Le camp Kellogg, implanté par Sonatrach lors de la construction du pôle hydrocarbures de Skikda,
    dans le courant des années 1970, n’est désormais que l’ombre de lui-même.


    Tout n’est que désolation, laisser-aller et mal-vivre. «La commune de Filfila, dont
    nous dépendons administrativement, a entreposé un seul dévidoir aux limites sud
    du camp pour collecter les déchets ménagers de l’ensemble des habitants de
    la zone basse. Nous estimons que c’est un non-sens», dira un de nos accompagnateurs,
    même s’il est aisé de constater aussi que les habitants contribuent directement à
    ce marasme en rejetant leurs déchets n’importe-où, à n’importe quelle heure et n’importe
    comment. Sans parler de l’éclairage public défectueux et de l’eau qui ne coule des robinets
    qu’une fois tous les quatre jours, le camp vit d’autres maux, plus graves encore.
    Des habitants en parlent : «Avant, le camp respirait l’odeur des fleurs et de la brise marine
    de la plage Ben M’hidi. Aujourd’hui, il sent l’odeur nauséabonde des eaux usées,
    des déchets ménagers et de la poussière», témoigne un des habitants, tout en insistant pour
    consolider ses dires par une petite virée sur les lieux. «Regardez où se déversent les eaux usées.
    C’est à l’air libre.Cette canalisation a été réparée par les habitants, mais on ne peut pas tout
    assurer nous-mêmes. Au cours des années 1970/80, le camp disposait de sa propre station d’épuration,
    mais elle a été abandonnée depuis». En effet, le bassin de décantation, et sa station d’épuration,
    ont été emportés par un éboulement et ne sert plus à rien. A côté, on voit l’eau nauséabonde qui
    se déverse dans une chaâba avant de finir, plus loin, dans la grande bleue.

    D’autres évoquent l’épineux problème de leur propre habitation. Un gros problème même. Ecoutons-les
    «Nous occupons de simples chalets, des F1 en préfabriqué plutôt qui, légalement, font partie du
    patrimoine immobilier de Sonatrach. Seulement, cette entreprise, dont nous sommes les travailleurs,
    s’est carrément défaite de notre camp, mais refuse néanmoins de nous accorder des désistements
    pour que nous puissions colmater ou réaménager nos demeures.
    Ce qui nous navre le plus c’est que
    Sonatrach avait facilement accordé des désistements à des collègues à nous habitant dans
    d’autres camps, voire à la partie supérieure de Kellogg. Sommes-nous une quantité négligeable pour
    cette grande entreprise nationale à laquelle nous avons donné le meilleur de nous-mêmes ? Faut-il
    être cadre pour bénéficier du droit à un désistement ?» Mais ce n’est pas tout. Il reste à faire un dernier
    tour à travers ce vaste camp pour voir l’insouciance de Sonatrach et des responsables locaux.
    Pour voir surtout un immense gâchis qui ne semble inquiéter personne. Plusieurs infrastructures
    qui existaient dans ce camp tombent en désuétude et servent aujourd’hui de «havre de débauche».
    D’abord, il y a cette immense salle de cinéma, en préfabriqué, qui ne fait plus tourner les bandes de films.

    Ce sont les pigeons qui l’occupent aujourd’hui et aussi, des jeunes désœuvrés qui y trouvent leurs aises
    pour s’adonner à la consommation de drogue et d’alcool. «On a à maintes fois proposé à ce que cette salle
    soit reconvertie en un lieu de sport, mais apparemment ça n’intéresse aucun responsable», témoigne-t-on.
    Le même sort concerne une ancienne crèche qui, il y a des années déjà, avait fermé ses portes aux bambins
    pour les ouvrir à tous les vices imaginables.Il y a aussi une école primaire, qui avait été consumée par
    un incendie et qui reste aujourd’hui à la merci du temps et de ses aléas. Trop de gâchis, alors que ces
    enceintes auraient pu servir à apporter un plus culturel ou sportif à la jeunesse. Mais rien ne s’est fait.
    L’APC estime toujours que ce camp, ses habitants et tous ses problèmes sont du ressort de Sonatrach
    et cette dernière continue de croire qu’il lui suffirait de s’en délaisser pour clore l’épineux chapitre du
    camp Kellogg. Entre les deux, évidemment, c’est toujours le citoyen… qui trinque !

    Khider Ouahab
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    Post La reine indétrônable

    La fraise de Skikda
    La reine indétrônable
    le 01.06.16|10h00

    Rivalisant avec ses formes, ses couleurs et ses saveurs,
    la fraise de Skikda demeure la «reine» indétrônable
    de tous les fruits dans l’antique Rusicade.



    En forme de cœur, charnue et savoureuse, elle dégage «un parfum de paradis»,
    s’accordent à dire les consommateurs de ce fruit produit en grande quantité dans
    cette wilaya. La Rusicada, variété prestigieuse de fraise dont est célèbre Skikda,
    a été «choisie et désignée» comme la plus succulente de toutes les variétés produites
    dans les autres régions. Introduite par des Italiens dans les monts de Stora, dans
    le voisinage de la grande plage et dans la commune de Aïn Zouit, la Rusicada est,
    en dépit de sa faible grosseur, la plus prisée par les consommateurs qui parlent
    «d’un goût exceptionnel et surtout naturel». La fraise de Skikda est «bio, elle s’est
    adaptée au fil du temps au milieu et au climat de cette région côtière, ce qui lui donne
    une saveur et un aspect particuliers», a confié à l’APS Aziz Dridah, ancien cadre dans
    la commune de Skikda et expert dans la culture de la fraise.

    D’autres variétés — la Douglas, la Kandonga, la Kaltioga — juteuses, fondantes avec
    des arômes sucrés et acidulés, ont été introduites dans la région en 1970, dans le cadre
    de la vulgarisation agricole par l’Institut de développement agricole, a détaillé l’expert.
    Cultivée à Skikda depuis 1920 par des Italiens, la fraise s’est «approprié» d’année en année
    les lieux au point de devenir un des repères de la ville. L’histoire de la fraise a commencé par
    un petit plant de fraisier qu’un Skikdi, manifestement sous le charme de ce petit fruit
    nouvellement introduit dans sa région, décida de planter dans une autre région de Skikda.

    Le plant de fraisier a donné d’autres plants et, peu à peu, la fraise fit son apparition dans l’antique
    Rusicade, sa culture se répand et sa position se consolide au fil des jours. D’un demi-hectare réservé
    à la culture de la fraise en 1920, Skikda compte en 2016, pas moins de 298 ha consacrés à la culture
    de ce fruit savoureux, dont 130 ha dans la commune de Tamalous, 102 au chef-lieu de wilaya, 58
    à Aïn Zouit et 8 hectares à Bouchtata. La filière fraise, un créneau porteur à réorganiser.

    APS

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    Post La wilaya première à l’échelle nationale

    La wilaya première à l’échelle nationale

    Filière de la tomate industrielle à Skikda
    le 05.07.16|10h00

    Bonsoir , http://www.maghreb-sat.com/forum/att...95165846_n.jpg à l'occasion de l'Aid El-Fitr
    je présente mes meilleurs vœux,
    bonheur, de santé et de prospérité
    à la communauté de maghreb-Sat et de la nation arabe et islamique


    Avec une production estimée à plus de 4 millions de quintaux,
    la wilaya de Skikda est passée pour occuper, une fois encore,
    les devants de la filière de la tomate industrielle.



    «Il est vrai qu’on enregistre cette saison, une légère baisse en matière
    de superficies cultivées, qui passent de 8 000 ha en 2015, à 7500 ha
    cette saison. Cette régression est presque volontaire, puisque plusieurs
    agriculteurs ont préféré laisser leurs terres soit au repos soit en diversifiant
    leurs cultures. Néanmoins, cela ne devrait pas se répercuter sur les
    rendements, qui, selon nos estimations, auront à dépasser les quatre millions
    de quintaux. Avec cette production, notre wilaya gardera son hégémonie au
    niveau national», explique un cadre des services agricoles de la wilaya de
    Skikda (DSA). Avec une superficie de plus de 4 000 ha, la commune de
    Ben Azzouz, demeure, il est vrai, le noyau essentiel de la filière dans la wilaya,
    mais il reste aussi à noter une intéressante pesée de cette culture dans 15 autres communes, concentrées, dans leur globalité, à l’est et au sud de la wilaya de Skikda.
    Ces communes et celle de Ben Azzouz assurent à elles seules plus de la moitié de
    la production nationale de tomate industrielle.
    C’est dire l’importante mue que continue
    de vivre cette filière à Skikda. Selon les services de la DSA, la production de cette
    année permettra de combler la demande des transformateurs locaux «Notre wilaya comptera désormais trois conservateurs avec l’inauguration d’une nouvelle conserverie
    à Bekkouche Lakhdar. Cette dernière, d’une capacité de production de 600 tonnes / jour
    de double concentré de tomate, aura à appuyer les productions des deux autres conserveries qui, toutes deux, assuraient disposaient déjà d’une capacité de
    transformation globale de 5 600 tonnes/ jour» explique-t-on à la DSA.

    On apprendra qu’en plus de la tomate industrielle, la région de Ben Azzouz, Djendel, Azzaba, la Marsa, Bekkouche et Aïn Cherchar, cultivent également le piment, dont
    le gros de la production est destiné à la transformation. «Les agriculteurs trouvent
    dans la culture du piment, qui reste de très bonne qualité, un moyen d’appui financier considérable, puisque son prix au kilogramme vaut parfois plus de deux fois le prix de
    la tomate», expliquent les mêmes sources. Ces dernières ajoutent que les premières récoltes opérées dernièrement sur 80 ha ont permis de produire plus de 32 000 tonnes
    de tomates, qui ont été exclusivement destinées au marché du frais, c’est-à-dire à la consommation. «Ceci a permis de faire chuter le prix de la tomate, surtout ces derniers jours du Ramadhan», jugent les services agricoles en attendant l’entame effective de
    la récolte qui sera dans sa majorité destinée aux conservateurs de Skikda
    et d’autres wilayas du pays.

    Khider Ouahab

    عيد مبارك سعيد لكم و للأمة العربية و الإسلامي
    يا من احبهم في الله .. ويا من احن واشتاق اليهم كل يوم .. لا املك سوى الدعاء لكم بالصحة والعافية وللجزائر والامة الإسلامية بالخير والمن والبركات .. يارب الف رحمة على أرواح موتانا، والشفاء للمرضى واللطف بذوي الحاجة.. يارب
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    Post La page oubliée du 20 Août à Skikda

    La page oubliée du 20 Août à Skikda

    60e anniversaire du congrès de la Soummam
    De l’insurrection à la Révolution

    ‘Stade Cuttoli’, l’antichambre du massacre

    le 20.08.16 | 10h00


    Soixante-et-un ans après, l’histoire du 20 Août 1955 à Skikda reste encore à raconter.
    Tout n’a pas été dit. Volontairement ou pas.

    Il suffit juste de se défaire, l’instant d’une commémoration, des clichés
    habituels de l’Algérie officielle pour trouver encore, dans chaque rue,
    dans chaque café et dans chaque maison de la vieille ville, mille et une
    histoires à narrer.
    Que ce soit pour les anciennes générations ou les nouvelles,
    on ne peut aujourd’hui évoquer cette date historique sans se référer,
    instinctivement, à quelques repères. Les rafles des Arcades, les assassinats
    au stade communal, l’accrochage de la rue de Paris, les tueries d’El Alia,
    de Fil-Fila, de Sidi Ahmed et de Zef Zef représentent les bastions phares de
    cet événement historique.
    Quant aux images des massacres perpétrés au stade
    communal, elles ont fini par s’incruster dans la mémoire collective nationale au
    point de résumer, à elles seules, toute la tragédie du 20 Août 1955.
    Mais il
    demeure encore des lieux, des faits et des hommes qui sont restés en marge
    de l’Histoire. Le stade Cuttoli constitue, indéniablement, l’un de ces maillons
    manquants dans l’histoire du processus global de répression mis en place par
    les militaires français. Ce qui s’est passé dans ce lieu n’a jamais été évoqué.
    On s’est toujours limité à citer ce stade sans assumer le devoir de s’y incruster
    pour mieux comprendre et en témoigner.
    Retour au stade 61 ans après !

    Le stade Cuttoli, d’autres le désignent sous l’appellation de Kessler, porte
    aujourd’hui le nom de stade du 8 Mai 1945. C’est en fait ce petit terrain de
    basket-ball situé au cœur de la ville, juste en face de la salle Aïssat Idir. Avant l’indépendance, son enceinte était beaucoup plus grande et englobait un large
    espace allant jusqu’aux environs de Dar El Mouallim.
    Son étendue et sa proximité
    des casernes et des quartiers populaires de la ville de Skikda semblent avoir
    encouragé les militaires à en faire le premier lieu de regroupement de tous les
    interpellés. Ici, des centaines d’Algériens ont séjourné dans d’atroces conditions
    plusieurs jours durant. Certains seront relâchés, d’autres déportés et plusieurs
    autres se verront reconduits au stade communal, loin de moins d’un kilomètre au
    sud pour y être assassinés.
    Il fallait donc revenir sur ces lieux, même 61 ans après.
    Juste pour comprendre. Pour savoir aussi ce qui s’y était passé. Mais encore fallait-il trouver des témoins qui ont séjourné dans ce stade pour mieux faire la part des choses. «La peur se transmettait d’un visage à un autre. La peur nous étranglait», témoigne
    Salah Sid, un ancien champion national de natation. Le 20 Août 1955, il avait juste
    17 ans. Bouhadja Chaâbane, dit Mabrouk, lui avait 28 ans à cette date. Tous deux ont «séjourné» au stade Cuttoli. Ils acceptent, ici, de faire le flash-back et revenir sur ce
    qu’ils ont vu, senti et enduré.
    Salah Sid témoigne «Je rentrais du port où je travaillais. J’étais en compagnie de Lamine Bekkouche et de Boughlita Aliouat. Il était midi et on
    s’est retrouvés au cœur des événements. Mes deux compagnons furent blessés.
    Ils ont tenté de fuir, mais ils furent achevés non loin des escaliers des Zig-Zag. On n’entendra plus jamais parler d’eux.»
    Lui, il tentera de regagner son domicile au quartier Zkake arabe (quartier arabe). Il sera arrêté dans une gargote du quartier avec plusieurs personnes qui s’y cachaient pour éviter la folie furieuse des soldats français.
    Tout le monde est conduit directement au stade Cuttoli . Salah y passera 8 jours.
    «Oui, on a passé 8 jours sans manger. On dormait à même le sol. Le stade était plein.
    On nous scindait en plusieurs groupes. Moi, je faisais partie de ceux qui devaient être déportés vers un centre de concentration au sud du pays. Le stade ne désemplissait jamais. Certains partaient, on ne sait où et d’autres venaient les remplacer.

    Il était impossible d’imaginer la moindre tentative d’évasion. Juste en face et sur le
    perron de l’actuelle salle Aïssat Idir, il y avait en continuité des CRS qui tenaient une
    pièce de 12-7. Des fois, il leur arrivait même de tirer en l’air pour faire disperser les centaines de parents. Ces derniers prenaient place sur le monticule situé non loin du
    stade pour essayer de voir si l’un des leurs était parmi les arrêtés», rapporte Salah.
    La peur pour communiquer

    Il faut rappeler que les militaires avaient peur de ces rassemblements d’Algériens.
    Ils avaient peur que les choses dégénèrent encore. D’ailleurs, à partir du 21 août, une instruction interdisait tout rassemblement d’Algériens. «On n’avait droit qu’à une
    discussion à deux. Si on voyait trois Skikdis se parler, ils devenaient automatiquement suspects et risquaient des représailles», rapportent ceux qui ont vécu cette période.

    Dans son témoignage, Salah répétait et à plusieurs reprises deux ou trois événements
    qui semblent l’avoir profondément marqué. «Au deuxième jour de mon séjour, les
    militaires avaient emmené un groupe de 15 hommes qu’ils ont placés au centre du stade pour éviter tout contact. Ils étaient mouillés comme s’ils venaient d’être trempés dans de l’eau de la tête aux pieds. Je me souviens de leurs regards apeurés. On apprendra plus tard qu’ils avaient été arrêtés à El Alia.»
    Il évoque aussi les exactions commises par les militaires et par les CRS. «L’intimidation et l’humiliation faisaient partie de notre quotidien. On tentait de nous briser. On avait même notre lot de travaux forcés. Au cinquième jour
    de mon séjour au stade Cuttoli, les militaires sont venus m’emmener avec d’autres personnes vers le cimetière chrétien. On nous a ordonné de creuser une tranchée de
    15 m de longueur et de 1,5 m de profondeur. On était affamés et à bout de forces,
    mais il fallait creuser. L’un de nous, un jeune que je ne connaissais pas, n’en pouvait
    plus. Les militaires sont venus lui intimer l’ordre de reprendre le travail et comme il n’y arrivait plus, ils l’ont conduit en bas du cimetière et l’ont abattu...»
    Hamid Boudoukhana, le guerrier entêté

    Comme pour profiter de la détresse de ceux qui gisaient au stade, chaque matin, des colons venaient leur proposer un travail aux champs. «Aucun Algérien n’acceptait cet
    offre. Aucun !» témoigne Salah. Salah se rappelle aussi d’autres souffrances.
    «On avait l’impression d’être des jouets vivants pour des militaires qui n’avaient rien
    à faire, alors ils s’amusaient à nous humilier. Je me souviens de Teffahi Bachir qui
    faisait partie de mon groupe. Les militaires l’obligeaient à faire des pompes sous leurs coups de crosse.»
    Salah Sid évoque longuement l’histoire de Hamid Boudoukhana, un Skikdi connu pour ses activités nationalistes : «Hamid était un homme très courageux.
    Il était obstiné et ne se laissait pas faire. Il avait une belle montre que lui avait donnée
    son ami Mohamed Tarfaya. Les militaires ne cessaient de l’intimider en vue de lui
    prendre son bien. Il avait compris et comme les militaires devenaient plus insistants et menaçants, il enleva sa montre et l’écrasa devant eux. Il subira par la suite des représailles. On est allé jusqu’à lui taillader le crâne avant de décider de le sortir du
    stade pour le liquider. Il a connu le même sort que Khaldi, dit Keli, et d’autres encore.»

    Bouhadja Chaabane dit Mabrouk narre presque les même faits même s’il faisait partie
    d’un autre groupe. Lui a été arrêté à El Kobbia alors qu’il rentrait de Ramdane Djamel
    où il travaillait. Le 20 août 1955, il avait 28 ans. «Au stade Cuttoli, il y avait beaucoup
    de monde. Il y avait des Skikdis que je connaissais et d’autres personnes étrangères
    à la ville», raconte-t-il. Effectivement, en ce 20 août 1955, Skikda grouillait de monde.
    Il y avait des Algériens qui venaient juste de débarquer du navire Sidi-Okba en
    provenance de Marseille, en plus de tous ceux venus des hameaux et des villages
    pour prendre part à l’offensive.
    Mabrouk poursuit son témoignage «On devait constamment rester assis. Même pour aller aux sanitaires, il nous fallait ramper.
    C’était dur. Au bout de deux jours au stade, j’ai fini par comprendre qu’il allait éviter
    de faire partie du groupe des corvées de bois. Tous ceux qui ont été désignés par les militaires pour faire ces corvées ne sont jamais revenus. On apprendra plus tard qu’ils avaient été emmené aux maquis d’El Alia pour y être assassinés.»
    Mabrouk ne manque pas d’évoquer le souvenir de ses amis qui, eux, n’auront pas la chance de sortir
    indemnes du stade : «Je me souviens de Allouche, dit Moumouh, que les militaires
    étaient venus chercher vers minuit. Je me souviens aussi de Zada, qui était à
    l’isolement et constamment surveillé par deux militaires. Lundi 22 août, on est venu
    le chercher.On ne l’a plus jamais revu depuis...»


    Khider Ouahab
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    Post Neuf morts et 28 blessés dans un accident de la circulation

    Neuf morts et 28 blessés dans un accident de la circulation

    Skikda
    le 28.08.16 | 13h12

    Selon un bilan rendu public ce dimanche, neuf personnes ont trouvé la mort et 28 autres
    ont été blessées dans un accident de la circulation survenu,samedi , vers 19h 30 à Boulekroud,
    à moins de 05 Km à l’ouest de Skikda.

    Les victimes, se trouvaient à bord d’un bus et d’un véhicule léger qui se
    sont violemment percutés avant de dans chuter dans un ravin.

    Des témoins oculaires rapportent que le bus qui avait perdu l’usage de ses freins,
    est allé percuter, de plein fouet le véhicule léger le propulsant à plus de 60 m
    en bas de la chaussée. Continuant sa course folle, le bus connaitra le même
    sort et se renversa dans le même ravin.

    O. Khider
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    Post Skikda-A la recherche de structures sportives

    A la recherche de structures sportives

    Skikda
    le 03.10.16 | 10h00


    Samedi dernier, la salle de sport jouxtant la cité CIA, au centre-ville,
    était bondée de monde. Des dizaines d’enfants accompagnés de leurs
    parents étaient venus s’inscrire à l’école de Handball de la JSES, un
    club local qui fait désormais partie de l’élite nationale.Le spectacle
    qu’offraient ces gosses âgés de 08 à 12 ans témoigne d’abord de
    l’intérêt que portent les skikdis à un sport qui a donné à la ville ses
    titres de noblesse, plus que tous les autres sports, football compris.
    Il témoigne aussi du sérieux et du niveau de formation qui sont
    devenus un label indéniable de la JSES en matière de formation.

    Normal, l’école de ce club est dirigée par Rabah Sayad, l’ancienne
    gloire de l’EN, soutenu par son ami, Kiati, qui a eu lui aussi à garder
    les bois de cette même EN à l’époque de l’âge d’or du handball algérien.

    «Cela fait des années que je suis à la tête de cette école et nous ne
    cessons de saison en saison d’être submergés par le nombre
    impressionnant de gosses qui veulent se former à la JSES. Vous savez,
    moi je ne pourrai jamais dire à un enfant que je ne peux pas l’inscrire à
    l’école, car il y a trop de monde. Si on fait ça, on donnera le mauvais
    exemple au risque même de briser ces enfants», affirme Rabah Sayad,
    connu pour ne pas mâcher ses mots.Seulement, il faut aussi reconnaître
    que cette ferveur ne peut cacher les limites des infrastructures qui
    caractérisent Skikda depuis plus d’un demi-siècle déjà sans que cela ne
    gêne, ni inquiète personne.Le bon vouloir de ces messieurs du handball
    national s’estompe souvent devant une réalité pas toujours facile à digérer.
    Rabah Sayad en parle : «Ce qui me choque surtout et que je trouve
    intolérable c’est qu’il nous arrive souvent de ne pas faire bénéficier ces
    gamins de leur entrainement parce qu’il n’y a qu’une salle.Cette triste
    réalité devient presque courante lorsqu’il pleut. Il ne faut se mentir ; nous
    accusons un manque flagrant en matière d’infrastructures sportives.»

    On retrouve le même son de cloche auprès de Kiati «L’école ne dispose
    que d’un seul créneau à raison de deux fois par semaine et cette salle, à
    elle seule, ne peut satisfaire l’ensemble des clubs qui s’y entraînent. Le
    salut du sport en général à Skikda réside dans l’urgence de doter cette
    ville de véritables infrastructures. Regardez cette salle, c’est un fut en
    taule galvanisée. Elle fait honte à une ville plusieurs fois championne
    d’Algérie en Handball. On pourrait à la rigueur la déboulonner et utiliser
    son assiette pour élever une salle à la mesure de la renommée et de
    l’histoire du handball à Skikda. La JSES a d’ailleurs proposé de participer
    financièrement à cette opération, mais les échos tardent à se faire entendre.»

    Cette situation n’incommode pas uniquement les gosses mais les
    responsables de la JSES également qui se retrouvent la plupart du temps
    contraints de penser à réduire l’effectif de l’école même si Rabah Sayad
    refuse catégoriquement cette option «on ne peut pas priver un gamin de
    son droit de faire du sport. Les gosses ne doivent en aucun cas payer les
    erreurs des adultes» a-t-il jugé.En attendant des jours meilleurs qui tardent
    à venir, on a eu à relever, sur place, une seule décision prise par
    l’administration en charge des sports. Cette dernière a en effet décidé de
    fermer le grand portail de l’enceinte pour n’ouvrir qu’une petite porte
    dérobée sans pour autant placarder ne serait-ce qu’un écriteau afin
    d’informer les enfants et leurs parents. Cette décision n’a d’ailleurs pas
    tardé à pousser les enfants à escalader le portail, avec tous les risques
    imaginables. Ainsi, à Skikda, au lieu d’ouvrir de nouvelles salles, on
    s’occupe à fermer les portes.

    Khider Ouahab
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