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Discussion: Skikda

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    Post Un juriste poursuit en justice Chakib Khelil

    A la une/Actualité_Skikda
    le 25.03.16 | 10h00


    Un juriste poursuit en justice Chakib Khelil


    «La justice algérienne refuse de se saisir du dossier où j’accuse Chakib Khelil d’être le premier responsable
    de l’exploitation ‘illicite’ d’une sablière à Filfila, à 20 km de Skikda.»


    Mohamed Bouaziz, 35 ans, juriste, qui se bat depuis plus de 13 ans pour rendre justice à sa famille dont
    1,5 hectare de terre a été exploité «illégalement» par Granisky, une entreprise d’extraction de sable,
    ne lâche plus l’affaire. «J’accuse l’ex-ministre d’avoir délivré l’autorisation d’exploitation à une personne physique
    et non morale (le responsable de Granisky)», s’indigne-t-il. Selon les documents qu’El Watan Week-end a réussi à
    se procurer, «l’entrepreneur n’avait pas encore de registre de commerce quand Chakib Khelil lui a signé
    la décision d’extraction, le 8 mai 2001».Ce n’est pas tout. Mohamed Bouaziz reproche, entre autres, à l’entreprise
    d’avoir dépassé le périmètre autorisé par Chakib Khelil qui était de 25 hectares dont une partie appartient, à
    son grand étonnement, à la Conservation des forêts de la wilaya de Skikda.
    «Personne ne pouvait l’empêcher car les responsables locaux savaient qu’il était soutenu par l’ex-ministre de l’Energie»,
    avoue-t-il. Mais ce qui a poussé le juriste à persister, c’est de se faire continuellement balader par les différentes institutions
    qui voulaient, selon lui, protéger Chakib Khelil. Mohamed Bouaziz fait donc d’autres rappels de plainte auprès du procureur général,
    de la gendarmerie et de la sûreté de la wilaya. «Ils ont l’obligation d’instruire mon affaire car j’ai été entendu sur PV par la gendarmerie
    et la police de la brigade économique», revendique-t-il.
    Entendu, certes, mais «sans que le nom de Chakib Khelil ne soit mentionné». «L’agent de la police des mines m’avait tenu les mêmes propos.
    Il m’avait dit qu’il pouvait fermer toutes les sablières d’Algérie s’il le fallait, sauf celle-là», confie-t-il. La dernière convocation reçue par le juriste
    date de juillet 2015. Mohamed Bouaziz a été entendu par l’inspection régionale de la police de l’Est, à Constantine.
    «Ils m’ont dit que Chakib Khelil est une ligne rouge qu’ils ne peuvent dépasser. Mais je reste sur mes positions.
    Je le poursuivrai toute ma vie», insiste-t-il.
    Meziane Abane





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    Post La mariée martyre de Skikda

    A la une/Évocation_Fatima Benkhoukha,
    le 30.03.16 | 10h00

    La mariée martyre de Skikda

    Plus d’un demi-siècle après, le moudjahid Redjem Bouchtata continue de garder sur lui la photo de Fatima Benkhoukha,
    son épouse, morte assassinée, le 19 janvier 1961, là-haut, sur les cimes d’El Alia, à quelques dizaines de kilomètres à l’est de Skikda.
    La photo de la martyre ne l’a jamais quitté. Elle est toujours jalousement enfouie dans un vieux portefeuille, dont Bouchtata ne
    se sépare jamais. «Elle avait à peine 17 ans quand elle nous avait rejoint, avec Aïcha, sa sœur aînée, aux maquis d’El Alia. C’est leur père,
    Aïssa, un nationaliste, qui les a conduites à Mechtat Errameche. De là, elles ont regagné El Alia», raconte Bouchtata. Avant de rejoindre
    le maquis, Fatima vivait avec ses quatre sœurs et cinq frères au quartier Sebaa Biar (les citernes romaines).
    Le père, Aïssa, était à la tête d’une cellule du FLN et s’occupait de collecter les cotisations. «Notre père avait l’habitude de nous réunir le soir
    autour d’un poste radio pour écouter Sawt El Arab. C’était un rendez-vous qu’on ne manquait jamais», témoignait Mohamed, un des frères
    de Fatima dans un écrit qu’il avait consacré à sa sœur martyre. Dans ce document manuscrit, Mohamed raconte que Fatima se distinguait
    par son intelligence. «A six ans, elle avait rejoint l’école algérienne El Irchad.
    Elle apprenait vite, et plus tard, elle a commencé à écrire ses états d’âme. Je me souviens une fois que notre père, un homme assez sévère,
    était tombé sur des écrits dans lesquels Fatima parlait de la colonisation et ce qu’enduraient les Algériens. Il lui a aussitôt fait remarquer que
    ces écrits risquaient de lui attirer des ennuis, vu que les soldats français avaient l’habitude de fouiller les maisons», écrivait son frère Mohamed.
    Fatima, tout comme ses frères et sœurs, était élevée dans une famille nationaliste. Son père, docker de son état, était un homme très discret
    et n’avait pas pour habitude de montrer, même chez lui, sa relation avec la Révolution.C’est la jeune Fatima qui finira un jour par
    tout comprendre. «Fatima était la seule de nous tous à se permettre de poser des questions à notre père au sujet de ses activités nationalistes.
    Un jour, il a fini par tout lui dire», raconte Mohamed. Depuis, Fatima était devenue la secrétaire de son propre père. Elle était au courant de tout
    ce qui se passait dans la ville et connaissait, de facto, tous ceux qui militaient au sein des cellules du FLN. Puis, un jour de l’année 1961,
    Fatima a fini par demander à rejoindre les maquis. Le père obtempère. Fatima ne sera pas seule cependant, sa sœur Aïcha l’accompagnera.
    Les deux sont très proches, comme le rapportent des membres de la famille Benkhoukha. «Aïcha avait hérité beaucoup du caractère de notre
    mère et Fatima plutôt de la justesse de notre père», écrit leur frère Mohamed. Fatima et Aïcha rejoignent d’autres jeunes filles de Skikda aux maquis
    d’El Alia. La voilà donc dans le cœur de la Révolution. «Fatima a vite fini par attirer la sympathie de toutes celles et ceux qui luttaient à El Alia.
    Comme elle était instruite, on lui confia la rédaction des correspondances. Elle aimait aussi cuisiner pour les moudjahidine.
    Cette situation durera plusieurs mois puis Redjem Bouchtata, un moudjahid qui s’occupait de l’approvisionnement dans le maquis l’a remarquée et
    a demandé de l’épouser. La mère de Redjem est même venue la voir pour donner son consentement», racontent des membres de
    la famille Benkhoukha. Fatima et Redjem se marieront au maquis en présence d’un imam et des officiels du FLN.
    Deux jours après, Redjem était appelé à rejoindre les maquis du Cap de Fer. Il emmène son épouse. Cette dernière, qui n’avait alors que quelques
    mois de maquis, n’était pas encore habituée à ce genre de déplacements dans une zone montagneuse et infestée de soldats français. Redjem
    se souvient de ce jour.Il en parle : «C’était le 19 janvier 1961. Nous allions sortir des monts de Fil-Fila lorsque les soldats français nous ont repérés.
    Un accrochage s’en est suivi. Puis, les armes se sont tues. J’ai profité de cet instant pour faire passer les membres du groupe qui m’accompagnaient,
    un à un. Ne voyant pas Fatima, je me suis inquiété et je suis retourné quelques mètres en arrière. C’est là que je l’ai vu gisant par terre. Elle était morte.
    Elle a été touchée d’une balle en pleine poitrine.» Ainsi est morte Fatima Benkhoukha. Une colombe qui rêvait de poursuivre ses études.
    Elle ne verra même pas son pays indépendant et mourra, le henné de son mariage encore frais sur ses mains.
    Khider Ouahab
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    Post Incendie au centre de stockage d’hydrocarbures de Skikda

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Incendie au centre de stockage d’hydrocarbures de Skikda
    le 20.04.16 | 10h00
    Quatre blessés dont un grièvement brûlé

    Hier, le centre de stockage d’hydrocarbures de Naftal, situé dans la petite zone industrielle située
    à l’entrée de la ville, a été le théâtre d’un accident où quatre personnes ont été blessées.

    «Trois blessés, dont une femme habitant une cité voisine, ont été choqués. Un autre agent a
    malheureusement été grièvement brûlé. L’incendie a vite été maîtrisé grâce à l’intervention
    des agents d’abord et à celle des éléments des forces d’intervention de réserves (pompiers de Sonatrach)
    appuyés par les éléments de la Protection civile», témoigne un cadre du centre de stockage rencontré sur place.

    Pour revenir aux circonstances de ce énième accident industriel en relation avec les hydrocarbures dans
    la ville de Skikda, des agents rapportent qu’il était 16h40 lorsqu’une explosion a été entendue au niveau
    d’une pompe d’un des bacs de stockage du centre. «En une fraction de seconde, une épaisse couche noirâtre
    a plongé le centre dans l’obscurité. Heureusement que le sinistre a été circonscrit rapidement», rapporte-t-on.
    D’autres agents, encore sous le choc, laissent entendre que cette pompe était vétuste et cela aurait,
    selon leurs dires, déjà signalé.
    L’incident ne s’est pas limité au centre seulement, l’onde de choc a aussi concerné
    des dizaines d’habitations jouxtant les lieux. «On jouait dans les parages lorsqu’on a entendu une première explosion.
    L’agent de sécurité est sorti en courant en criant : ‘‘Allez vite chez vous et demandez à tout le monde de quitter les lieux.’’

    Puis on a entendu une seconde explosion et aussitôt un nuage de fumée noire a couvert les lieux. Nous habitons à côté
    d’une bombe et l’Etat ne veut pas trouver une solution à cette situation. C’est la deuxième fois que des explosions ont lieu
    dans ce centre. Il est temps que les pouvoirs publics réagissent», témoignent des jeunes habitant à quelques mètres de
    ce centre de stockage où, en 2008, avait eu lieu un autre sinistre qui avait occasionné 8 blessés.

    Khider Ouahab
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