Vers la régularisation des instituts privés

Enseignement supérieur

le 11.10.16 | 10h00

La situation des instituts et établissements privés, qui offrent des formations
sanctionnées de diplômes supérieurs, sera revue afin de les régulariser vis-à-vis
de la loi relative à l’enseignement supérieur permettant ainsi de reconnaître
les diplômes remis.


C’est ce qu’a déclaré hier le ministre de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, lors de la cérémonie d’ouverture de l’année universitaire de l’Ecole supérieure de la
sécurité sociale, sise à Ben Aknoun, Alger. Dans son allocution d’ouverture, le ministre est revenu sur cette plaie de son secteur en rassurant qu’une commission mixte a été installée récemment pour étudier cette situation et trouver les meilleures solutions pour
remettre les pendules à l’heure.
Il revient également sur le problème
de la non-reconnaissance des diplômes délivrés par les écoles supérieures, 11 au total, par les recruteurs privés et même publics. Il appelle dans ce sens les institutions pourvoyeuses de postes d’emploi
à valoriser ces diplômes spécialisés comme ceux délivrés par cette
école supérieure.
Pour le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, cette infrastructure est un acquis qui a pour objectif d’assurer la formation de cadres hautement qualifiés, de personnels d’encadrement exerçant au niveau des organismes et institutions de sécurité sociale, la formation continue des cadres des secteurs public et privé, ainsi que des membres des organisations professionnelles.Cette école, d’une capacité de 400 places pédagogiques, assurera également l’entreprise d’études et de recherches concernant les questions de la sécurité sociale, la publication d’ouvrages et périodiques relatifs aux spécialités et aux études et recherches réalisées par l’école et la mise en œuvre les actions de coopération régionales et internationales de formation et de recherche en matière de sécurité sociale.Constituant
le résultat de la coopération avec le Bureau international du travail, consacrée par un accord entre le gouvernement algérien et l’OIT, signé en 2013, 25% des places pédagogiques de cette école sont réservées aux étudiants des pays de l’Union du Maghreb arabe et des pays africains.

Concernant la problématique de la suppression de la retraite anticipée sans condition d’âge, M. El Ghazi explique que la procédure d’adoption de cette loi suit son cours et sera présentée devant l’APN dans les prochaines semaines. Il s’est montré, toutefois, catégorique et ferme face aux différentes menaces de grèves dans plusieurs secteurs. Il déclare texto : «L’Algérie n’a jamais eu peur des menaces et n’y a jamais cédé.»

Asma Bersali