PRIX DES LOGEMENTS AADL 2
La hausse sera de 23%

La hausse des prix des logements du programme AADL 2 est désormais fixée. Les souscripteurs devront payer 23% de plus que le montant initial.
Mohamed Kebci-Alger (Le Soir)- C’est ce que le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a affirmé avant-hier jeudi en marge d’une séance de questions orales au Conseil de la nation. Une augmentation un peu plus consistante que celle annoncée le 22 mai dernier par le même Abdelmadjid Tebboune et dans la même enceinte parlementaire, puisque ce jour-là, faisant part de cette revue à la hausse, il a promis que celle-ci «ne dépassera pas les 20%». Et cette revalorisation sera opérée sur le «montant des versements mensuels» après réception du logement, puisque, selon lui, la valeur des tranches à payer avant la remise des clefs reste inchangée ». Pour le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, «rien ne justifie le maintien des prix actuels alors que le coût de réalisation a fortement augmenté», et il est question «d’honorer un engagement, celui d’appliquer le programme du président de la République», annonçant que tout postulant pouvait payer l’intégralité du prix du logement avec le bénéfice d’un rabais de l’ordre de 10% sur le montant total dudit logement de l’ordre de 2,1 millions de dinars pour les appartements de type F3 et de 2,7 millions de DA pour ceux de type F4. Pour sa part, la ministre de l'Education nationale a fait part d’une batterie de nouvelles mesures visant une lutte plus soutenue contre la fraude aux prochains examens et autres concours. Entre autres de ces mesures, a soutenu Nouria Benghabrit à la même occasion, la sécurisation du site électronique de l'Office national des examens et des concours (Onec) et la préparation de sujets de réserve, la garantie de sujets de réserve aux centres d'examen pour parer à tout imprévu et leur équipement en brouilleurs. Des mesures qui viendront en renfort de celles déjà en cours dont les campagnes de sensibilisation au profit des candidats et leurs parents sur l'utilisation des TIC pour la fraude lors des examens. Pour la ministre de l’Education nationale, «la lutte contre la fraude doit se faire en coordination avec les départements ministériels concernés dont le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales». Sur un autre plan, Benghabrit a confirmé une fois de plus, la réduction du nombre des jours d'examen, avec l’accord, a-t-elle précisé, des partenaires sociaux du secteur. Et de soutenir que d’autres propositions de mesures seront examinées lors du prochain Conseil des ministres. Dont elle a cité, «la prise en compte de toutes les matières, le maintien des coefficients des matières et le calcul de la moyenne au baccalauréat en tenant compte de l'évaluation continue». Car pour elle, il est «nécessaire, voire primordial, de mettre en place une stratégie visant à promouvoir le dispositif d'évaluation national, notamment pour le baccalauréat».
M. K.