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    Post L’Idéal Démocratique_ Algérie Unie, Plurielle, Démocratique et Sociale

    A la une/Actualité_L’idéal Démocratique
    publié le 07.01.2016

    J’ai lu avec intérêt la contribution de Sadek Hadjeres
    parue le 3 janvier 2016 dans le quotidien El Watan.
    Ce texte constitue un émouvant hommage au militant
    Hocine Aït Ahmed. Il évoque en même temps,
    au détour d’une phrase, une autre personnalité
    du Mouvement national : Ferhat Abbas.


    Pour l’auteur, Hocine Aït Ahmed «fut la seule personnalité à assumer cette position
    de principe – il s’agit de la protestation suite à l’interdiction du Parti communiste algérien (PCA).
    Le président Ferhat Abbas lui-même ne l’a pas fait…». Dans les faits, il en fut autrement.
    Il suffit de se rapporter au livre bien connu de Ferhat Abbas, L’Indépendance confisquée,
    pour le constater. En pages 136 et 137, Ferhat Abbas écrit : «J’étais président de l’Assemblée
    nationale constituante lorsque Ben Bella suspendit la publication du journal communiste
    Alger Républicain et interdit le Parti communiste algérien. Je lui fis observer qu’il portait atteinte
    à la liberté d’expression et se privait d’une opposition souvent constructive et utile.»

    Au-delà du fait relaté, l’attachement de Ferhat Abbas à la démocratie, dont il avait fait l’élément
    moteur de son activité politique, est une constante, un fondement de sa personnalité. Cette position
    le conduisit à respecter les acteurs de la vie politique et à apprécier leur apport. C’est ainsi que dans
    sa protestation auprès de Ben Bella, il n’a pas omis de rendre hommage aux hommes du PCA, dont
    il disait : «Les Alleg, Bachir Hadj Ali, Larbi Bouhali étaient d’authentiques marxistes. Ils étaient
    prudents et savaient tirer la sonnette d’alarme quand le gouvernement s’égarait dans les fausses voies.»

    D’ailleurs, comment peut-il en être autrement quand on sait que Ferhat Abbas a subi lui-même,
    ainsi que ses partisans, les affres de l’intolérance sectaire et politique depuis son combat dans
    les années 1920 contre le code de l’indigénat et le régime colonial ainsi que les phases suivantes.
    Cette même situation, hélas, a perduré au lendemain de l’indépendance puisqu’il fut interné,
    mis en résidence et ses biens confisqués pour être resté fidèle à ses convictions, à la démocratie
    et à la liberté et contre le pouvoir personnel car il en était persuadé que c’était l’unique chemin
    pour l’émancipation, la modernité, la justice sociale et le progrès.

    Cette fidélité, le regretté Hocine Aït Ahmed l’a bien rappelé dans l’hommage rendu dans les colonnes
    du magazine Jeune Afrique, au lendemain du décès de Ferhat Abbas, le 24 décembre 1985. Aït Ahmed
    attestait alors que «ce nationaliste modéré ne fut pas modérément nationaliste (…). Tacticien
    de génie et sans être opportuniste, il eut le sens des opportunités. En leader scrupuleux et intelligent,
    il a toujours eu conscience de ses responsabilités historiques». Il témoigna qu’il fut «un homme
    de conviction et de courage».
    Cela sonne comme un écho aux enseignements et à l’idéal auxquels
    avaient cru aussi bien Ferhat Abbas que Aït Ahmed, Abane Ramdane, Mohamed Boudiaf et
    Ben Khedda, qui ont voué leur vie et leur combat pour la consécration de la démocratie comme
    modèle de gouvernance le plus viable, dont la source est la souveraineté du peuple et l’alternance
    comme règle immuable de gestion.
    Mettre en lumière tous les faits de notre histoire récente,
    des événements et des positions des uns et des autres est, me semble-t-il, une manière de participer
    à l’hommage rendu à ce grand homme qui chérissait la démocratie
    et la liberté et qui vient de nous quitter : Hocine Aït Ahmed.

    Nassim Abbas
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    Post Interroger l histoire

    INTERROGER L HISTOIRE

    20 Août 2016
    Amar
    INTERROGER L’HISTOIRE pour se réveiller d une anesthésie générale c’est surtout
    ouvrir la boite de pandore de l’indépendance!

    Une boite qui a avorté d une génération aveuglée par le pouvoir, tout le pouvoir a n’importe
    quel prix! Voila leurs œuvres 54 ans plus tard !!! Un pays qui a horreur des bilans ! Un pays totalement amarré à un baril de pétrole ! Un pays dont le principal programme est de
    « DÉPENSER » OU DE « réduire la dépense » SELON LA CONJONCTURE !

    Interroger cette histoire qui a séduit de grandes nations mais qui a malheureusement avorté l’essence même de son objectif pour laisser une poignée d individus prendre en otage toute
    une nation et réduire son peuple incapable de se réapproprier ses attributs et d’être l acteur de
    son sort….semer la crainte….pour neutraliser notre élite qui n’évoque cette histoire qu’en
    l’effleurant dans ses événements les plus importants..qui n arrive pas encore a expliquer et
    éclairer les contours des crimes commis contre des hommes dont le seul tort est d avoir
    combattu ou d avoir eu des idées pendant ou après l’indépendance …..54 ans plus tard notre
    élite cherche encore à prolonger la date de départ en retraite …a 70 ans livrant ainsi le pays
    a une geroncratie fragile et tremblotante, épuisée par les vicissitudes de la rente….
    Ce qui est sûr c’est que cette histoire .
    NOUS INTERROGERA ET NOUS IMPOSERA DE NOUS VOIR EN FACE.

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