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    Post La violence continue de marquer l’école

    ECOLE ALGÉRIENNE

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    A la une/Actualité_Les mesures des autorités n’ont pas suffi
    le 16.02.16 | 10h00


    La violence continue de marquer l’école

    Dans l’enceinte des établissements ou à leurs abords, la violence impliquant
    des élèves, des enseignants, des agents,
    ou d’anciens élèves recalés, voire des étrangers
    prend des proportions inquiétantes.


    55% des cas de violences physiques ou verbales sont enregistrés au sein mêmes des établissements.jpg


    Excès de violence dans les établissements scolaires. A l’école de Doukar à Tizi Ouzou,
    des enseignants ont observé, début février, un arrêt des cours pour dénoncer
    les menaces proférées par le parent d’un élève à l’encontre de leur collègue.
    Réuni en session extraordinaire, le bureau local du Syndicat autonome des travailleurs
    de l’éducation et de la formation (Satef) s’est joint au collectif et a rappelé dans
    un communiqué l’origine de l’incident. «Une altercation s’est produite entre deux élèves
    de cinquième année. L’enseignant est intervenu pour les départager, mais il a été établi
    que l’un des enfants a laissé des traces de griffure sur le visage de l’autre.

    Le 28 janvier 2016, le parent de l’élève blessé s’est présenté à l’école, a menacé
    l’enseignant en question d’emprisonnement, le directeur de l’école de licenciement
    et l’école de fermeture», signale le Satef qui exhorte la tutelle à «être aux côtés de
    leurs collègues et défendre la dignité du secteur de l’éducation». Des faits comme
    celui signalé à l’école Doukar se répètent souvent et parfois des drames sont signalés.
    A Bousfer (Oran), un lycéen a été mortellement poignarder par son camarade.
    Même agression mortelle au couteau à Reguiba, à El Oued, où un élève, âgé de 12 ans,
    inscrit en 2e année au CEM Aïssa Messaoudi, a succombé à ses blessures.

    Une enseignante de français, exerçant au CEM Hamida de Boghni (Tizi Ouzou),
    a été agressée par son élève en 4e année moyenne. De pareils faits, parfois mortels,
    se produisent tout au long de l’année scolaire. Dans l’enceinte des établissements ou
    à leurs abords, la violence impliquant des élèves, des enseignants, des agents,
    d’anciens élèves recalés ou encore des étrangers prend des proportions inquiétantes.
    «Il y a eu plusieurs cas de violence cette année.

    Ces cas ont parfois abouti à des meurtres ou à des handicaps. Imaginez si chaque semaine
    il n’y a que 20 cas par wilaya, on aura près de 1000 cas à l’échelle nationale, soit 5000 cas
    par mois et 45 000 par an», s’indigne Bachir Hakem, enseignant de mathématiques
    au lycée Lotfi à Oran et porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie (CLA). Selon un rapport
    cité par Hakem, 55% des cas de violences physique ou verbale sont enregistrés au sein
    des établissements contre 45% dans l’espace environnant des écoles.

    Une commission, puis plus rien !
    «Ces chiffres donnent froid dans le dos, lorsque l’on sait que ces actes ont lieu dans ou
    à proximité d’établissements censés éduquer les futures générations», estime le porte-parole
    du CLA. Pourquoi une telle situation ? Le président de la Fondation nationale pour la promotion
    de la santé et le développement de la recherche (Forem), le professeur Mustapha Khiati,
    qui a organisé une journée d’étude sur la violence en milieu scolaire en collaboration avec
    la CNCPPDH, a évoqué, entre autres, le déficit des conditions d’enseignement, du fait de
    la surcharge des classes et du manque de moyens.

    Mettant en avant le manque de communication à l’intérieur des établissements,
    le Pr Khiati a critiqué la méthode de formation des enseignants en matière de pédagogie,
    ce qui explique le recours systématique à la contrainte.
    Des mesures dans l’immédiat pour endiguer ce phénomène inquiétant ?

    La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a souligné, en marge d’une journée
    parlementaire intitulée «Parlement de l’enfant», la nécessité de prendre des mesures «urgentes»
    pour lutter contre la violence en milieu scolaire. «Etablir un plan de priorité est fondamental
    dans la prise en compte d’un certain nombre de mesures qui viseraient à limiter la violence
    en milieu scolaire», déclare-t-elle, expliquant que ce plan comportera des «mesures urgentes»
    (lesquelles ?) pour lutter contre la violence en milieu scolaire.

    Mme Benghebrit a rappelé l’installation, en octobre 2015, d’une commission composée
    de représentants de son ministère, de syndicats du secteur et de parents d’élèves,
    «en vue d’établir des propositions pour lutter contre la violence en milieu scolaire».
    La commission devra rendre ses conclusions en mars prochain. En attendant,
    un accord signé avec la DGSN permettra de sécuriser quelque 1200 établissements j
    ugés «dangereux», a fait savoir une source au ministère, citée par El Khabar.



    Propositions pour lutter contre la violence

    Le porte-parole du CLA, Bachir Hakem, a formulé, dans une contribution, des propositions
    pour lutter contre la violence en milieu scolaire. En voici quelques-unes :

    - envisager de recruter des gardiens pour protéger les établissements scolaires
    contre la violence et les agressions ;
    - placer des caméras de surveillance dans les environs de l’établissement, connectées
    à l’établissement et au commissariat le plus proche pour lutter contre les agressions,
    l’achat et la consommation de drogue et les enlèvements ;
    - placer des caméras de surveillance à l’intérieur des établissements dans les couloirs
    et dans la cour pour lutter contre la violence à l’intérieur et la destruction de matériel pédagogique ;
    - rendre la pédagogie à l’enseignant et à l’établissement ;
    - créer des établissements regroupant des enfants difficiles encadrés par des psychologues ;
    - se pencher sur un projet de loi qui criminalise les agressions contre les établissements scolaires ;
    - multiplier des patrouilles de surveillance sécuritaire devant les établissements scolaires ;
    - améliorer les conditions des élèves à travers le développement de la sécurité sociale
    et l’institution de l’accompagnateur scolaire avec le recrutement de psychologues ;
    - lutter contre les dangers qui menacent le milieu scolaire, dont le phénomène du suicide,
    la violence et la consommation de stupéfiants.
    Nadir Iddir

    «Donner avant de recevoir, c’est la loi»
    (Alain, Propos sur l’éducation)

    Dernière modification par zadhand ; 16/02/2016 à 22h17.
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    Post Des gendarmes et des policiers pour sécuriser l’école

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    A la une/Actualité_Violence en milieu scolaire
    le 18.03.16 | 10h00


    Des gendarmes et des policiers pour sécuriser l’école

    Le plan contre la violence en milieu scolaire est enfin mis en application.
    Les ministères de l’Education nationale, de l’Intérieur, ainsi que de
    la Défense nationale, représenté par le commandement général de
    la Gendarmerie nationale, ont signé, hier à Alger, une convention-cadre
    visant à lutter contre la violence en milieu scolaire.


    Le document a été paraphé par les ministres Nouria Benghebrit et Nouredine Bedoui,
    ainsi que par le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Menad Nouba,
    et le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel.
    Dans un communiqué rendu public hier par la DGSN, le but de l’opération est de sécuriser
    et à assainir le système éducatif. Le ministre de l’Intérieur a affirmé que «les tentatives visant
    à le désigner comme un espace non sécurisé ont pour but de déstabiliser l’Etat».
    Il est question d’assurer à travers cette démarche «les conditions favorables à
    une bonne scolarité et inculquer les bonnes valeurs morales permettant de former l’élève
    d’aujourd’hui en tant que pilier de l’avenir du pays dans tous les domaines»,
    selon le ministre de l’Intérieur.
    L’école «est la ligne rouge à ne pas franchir», soulignant que
    le gouvernement «est déterminé à lutter contre toutes les formes de violence à travers
    l’adoption de nouvelles mesures à même de réduire la dangerosité de ce phénomène».
    Mme Benghebrit a affirmé, de son côté, que la lutte contre la violence en milieu scolaire passe
    par la «prévention et la sensibilisation en privilégiant le dialogue et la médiation, en redoublant
    de vigilance, et en bannissant l’impunité par l’application de la loi».


    Le ministère de l’Education travaillera avec la DGSN et la Gendarmerie nationale pour
    «faire de l’école un espace protecteur et protégé», selon Mme Benghebrit. Une cellule de suivi
    et de traitement des données relatives au phénomène de la violence a été mise en place
    au niveau de l’Observatoire national de l’éducation et de la formation. Le général-major
    Menad Nouba a, pour sa part, indiqué que la convention «constitue un outil pour le renforcement
    de la coordination et de la collaboration entre les ministères de l’Education, de la Défense
    et de l’Intérieur conformément aux directives contenues dans le programme du gouvernement».


    Le commandant de la Gendarmerie nationale a, quant à lui, assuré de l’aide nécessaire de
    ce corps constitué aux responsables des établissements scolaires lors de l’accomplissement de
    leurs missions. De son côté, le général-major, Abdelghani Hamel, a rappelé le plan sécuritaire mis
    en place par la Sûreté nationale pour protéger les établissements scolaires, ainsi que les enfants
    scolarisés contre «tous les dangers (agressions physiques et psychologiques) et assurer le bon
    fonctionnement du système éducatif et le bon déroulement des examens officiels».

    APS

    «Donner avant de recevoir, c’est la loi»
    (Alain, Propos sur l’éducation)

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