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    Post La Décennie Noire Algérienne

    A la une/Actualité_Montréal
    publié le 22.03.16 | 22h22


    Un hommage aux victimes algériennes du terrorisme intégriste

    Ajouad Montréal organisera ce jeudi 24 mars un hommage aux victimes algériennes
    du terrorisme islamiste de la décennie noire.


    La journée contre l’oubli.jpg

    « La journée contre l’oubli », la cinquième, a failli ne pas avoir lieu expliquent les organisateurs.
    « La petite équipe de Ajouad – Montréal, qui initie cet évènement depuis maintenant 5 ans,
    a manqué du souffle nécessaire à l'organisation d'un évènement rassembleur. Manque de temps
    ou d’énergie, plusieurs facteurs pourraient expliquer ce relâchement collectif », peut-on lire dans
    le communiqué annonçant l’événement et signé par idir Sadou et Azzedine Achour.

    La formule change. « Il y aura, bien sûr, un moment de recueillement pour se souvenir des disparus
    et réaffirmer la pérennité du combat mémoriel. Nous rendrons compte également des suites réservées
    aux résolutions prises lors de notre assemblée de l’année dernière », ajoute la même source.

    Les organisateurs croient que « cette fois, le moment est venu de nous arrêter pour réfléchir ensemble
    sur le devenir de cette initiative, ainsi que sur les pistes d’action susceptibles d’ancrer durablement
    ce combat mémoriel dans les réalités de notre diaspora et dans la conscience des jeunes générations ».

    Ils donnent rendez-vous « à celles et ceux qui restent attachés à la commémoration de cette journée de
    la mémoire et qui ont à cœur de témoigner de la barbarie de l’intégrisme islamiste
    et de dénoncer l’amnésie visant à l’absoudre de ses crimes ».

    L’année dernière, Ajouad Montréal avait organisé l’hommage en présence de Karima Bennoune, professeure
    de droit internationale à l’université de Californie qui avait présenté son livre Your Fatwa Does not apply here
    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **

    (Votre fatwa ne s’applique pas ici ou Histoires non-dites de la lutte contre l’intégrisme), un recueil de témoignages
    et de portraits de celles et ceux qui luttent contre l’intégrisme dans les pays musulmans.

    « La journée contre l’oubli » est organisée chaque 22 mars en Algérie et partout dans le monde. Elle est initiée par
    Ajouad Algérie Mémoires, une association basée en France et co-fondée par le fils du journaliste et chroniqueur
    Said Mekbel assassiné le 3 décembre 1994 et Amel Faredeheb, fille de l’économiste Abderahmane Fardeheb
    assassiné le 26 septembre de la même année.

    Infos
    Jeudi 24 mars 2016, à 18h
    Au Centre communautaire Ahuntsic
    10780, rue Laverdure à Montréal
    (Stationnement disponible à l'arrière du Centre communautaire)

    Samir Ben
    Dernière modification par zadhand ; 23/03/2016 à 11h08.
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    Post Souvenir day

    A LA UNE/ACTUALITÉ_ SOUVENIR DAY
    23 AVRIL 2016

    Amel Zenoune, assassinée pour avoir refusé de porter le voile...


    Amel Zenoune, jeune étudiante en droit, quitte Alger dans un bus de l’université
    pour rentrer chez elle, à Sidi Moussa, environ une heure avant la rupture du jeûne.
    En ce dimanche 26 janvier 1997, 17e jour du Ramadhan, sur le chemin, le bus est
    arrêté par ce que les Algériens appelleront «un faux barrage», pour le distinguer
    des barrages de contrôle assurés par les militaires.

    L’embuscade est mise en place par des terroristes du Groupe islamiste armé GIA
    au lieudit Benedja, commune de Bentalha, de triste mémoire, pour avoir subi un
    des massacres les plus terrifiants des années 1990.
    Les passagers du bus tremblent
    de peur et voient leur dernière heure arriver. Mais les terroristes ne semblent pas
    se soucier d’eux. Une seule personne les intéresse : Amel Zenoune. On lui intime
    l’ordre de descendre du bus et la jeune fille s’exécute avec courage.

    L’un des hommes armés aiguise son couteau sur une pierre et, sans le moindre état
    d’âme, égorge la jeune fille sous le regard des autres passagers terrifiés. Il leur dira
    en substance qu’elle servira d’exemple à toutes celles qui fréquentent les universités
    et qui vont au travail sans être voilées. Un message terrifiant pour celles qui refusent
    d’abdiquer à leur ordre moral inique. Elle avait tout juste 22 ans.

    Elle devait servir de modèle pour terrifier toutes les femmes et jeunes filles qui,
    en Algérie, résistaient au diktat du FIS, Front islamique du salut, et ses différents
    bras armés.
    Dans d’autres contrées du monde, en terre d’Islam, des millions de femmes
    à l’image
    de Amel Zenoune, continuent de résister, par tous les moyens, à l’intégrisme
    islamiste
    et son ambition démesurée de soumettre les femmes et les sociétés à leur projet
    théocratique moyenâgeux.C'est à Paris, capitale de la France laïque, héritière des siècles
    des Lumières et de la République, promoteur des droits de l’Homme et de l’égalité des droits
    entre les femmes et les hommes, qu'une initiative dite Hidjab Day est lancée. Initiative
    mondiale lancée en 2013 par un réseau qui réussit parfaitement son marketing politique en
    Europe. La preuve est là sous nos yeux : c’est précisément à Sciences Po Paris, prestigieuse
    école où la raison est enseignée, pour éclairer l’esprit, que l’action démarre !

    Quelles que soient les motivations des jeunes étudiantes «solidaires» qui se sont mobilisées
    pour «soutenir leurs copines voilées», qu'elles n’oublient pas que des centaines de milliers,
    non des millions de femmes, musulmanes occupent l’espace public tête nue dans leurs pays,
    au péril de leur vie. Résister par tous les moyens pour dire leur aspiration à être libres et
    insoumises à l’ordre moral qui veut les cacher parce qu'objet sexuel ! Combien d’entre elles
    ont payé par le viol et la mort le tribut de «butin de guerre» ?

    Que ces jeunes étudiantes, sûrement laïques et émancipées, n’oublient pas que ce combat
    autour du «voile» cache avant tout l’ambition de forces politico-religieuses violentes,
    déterminées à conquérir le monde pour transformer «le citoyen» en communauté de simples
    croyants soumis à un ordre totalitaire où les femmes sont appelées à se cacher, s’effacer, obéir,
    disparaître...
    Que toutes les jeunes filles voilées, que les prêcheurs et «dealers de paradis»
    courtisent par un faux discours de tolérance et de bienveillance, fassent l’effort d’interroger
    cette pratique imposée hors contexte et qui est à des années lumières de l’Islam le plus lumineux
    qu'elles pensent représenter ! Lisez Ibn Sina, Ibn Rochd, Mohamed Arkoun, Fatima Mernissi,
    pour porter un autre esprit de l’Islam que celui qui s’affiche en uniforme.

    Par cette expression qui ne fera sûrement pas l’unanimité, je crie ma rage de militante féministe
    algérienne ayant vécu comme des centaines de milliers de mes concitoyennes l’ordre intégriste
    en marche. Sans la résistance des femmes et tous les citoyens acquis à l’idée de la démocratie
    dans son sens plein d’humanité, le visage de l’Algérie aurait été radicalement transformé.

    Certes, la France n’est ni l’Algérie, ni la Tunisie, ni l’Irak, ni l’Egypte. Seulement, n’oublions pas
    le credo unique des mouvements conquérants, intégristes d’extrême-droite. Quel que soit l’habit
    sous lequel ils se présentent, les premières victimes sont d’abord les femmes. C’est la leçon de
    notre histoire quotidienne.
    Porter le voile est-ce une question de liberté garantie par l’exercice de
    la démocratie ? Je ne le pense pas. La bataille du «voile» est l’expression la plus visible de
    la volonté des intégristes de soumettre les femmes. L’évocation des principes de démocratie et
    de liberté est seulement le moyen d’y arriver...
    N’oublions pas le sacrifice d’Amel l’étudiante,
    de Rachida l’agronome, de Khadidja la vétérinaire, de Lila l’enseignante, de Rabéa mère au foyer,
    et de cette très longue liste de résistantes...
    Zazi Sadou, porte-parole du Rassemblement algérien
    des femmes démocrates, RAFD, 1993-2002
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    Post Une nuit "sanglante" nommée Bentalha

    Une nuit "sanglante" nommée Bentalha

    22 septembre 2016

    C’est en septembre 1997 que survient le plus terrible des drames de
    la décennie noire, le massacre de Bentalha (sud d'Alger).
    Le peuple algérien y découvre l’indicible et une mort dénuée de
    tout sens. Les terroristes tuent systématiquement les individus
    qu’ils ont d'abord mis au ban de l'humanité. Plus de 400 personnes
    sont massacrées dans l’horreur la plus abjecte. Condamnées à
    disparaître comme un déchet, les victimes ont été "animalisées"
    avant d'être complètement anéanties dans des scènes qui expriment
    la négation de toute humanité. Il semble que les terroristes "encagoulés" aient décidé d'abattre les "mécréants". Le but c’est de créer "un enfer fantasmé" tel que décrit dans les textes sacrés.
    C’est ainsi que les
    cadavres s'amoncellent, alors que même des hélicoptères survolent le théâtre des événements sans vouloir intervenir. Des militaires
    apathiques face à la menace et au carnage qui laissent "soupçonner"
    ou penser que l'État était l'instigateur de ces crimes atroces perpétrés plusieurs heures durant (Nesroulah & Mellah, 2000). C’est au lendemain
    de ce drame absurde que le photographe Hocine Zaourar dévoile au
    monde la souffrance "pudique" des Algériens, en publiant "la Madone
    de Bentalha" (Guillot, 2005). Cette femme adossée à un mur exprime le profond malaise qui règne dans une Algérie "traumatisée". Mais ce "dévoilement" a été violemment critiqué, parce que tabou dont la transgression s’avère dangereuse. Encore faudrait-il le préciser ici que
    le cimetière de Bentalha fut le théâtre d’une tragédie des plus atroces, et quasiment indicible. Ce lieu est alors symbole de la mort d’un peuple "rêveur d’une Algérie pacifiée»". Des hommes et des femmes là-bas présents sont noyés dans l'assourdissant bruit des sirènes de la mort.
    On voit des images floues, hachées, entrecoupées, laides, etc. C’est un
    film dramatique sans protagonistes précis, où les regards sont "oblitérés" par la peur, l'incompréhension, l'amertume. Il y a eu une sorte
    d'obligation de regarder ou, du moins, de prendre position pour secourir une humanité en danger.
    Radicalisé, le discours des terroristes se fonde
    sur une division manichéenne entre monde "croyant" et monde "mécréant". Tout devient possible dès lors qu’un individu n’est plus inclus dans cet univers commun. De mon point de vue, les massacres commis ne
    relèvent pas d’une problématique raciste, puisque les terroristes armés n’éliminent pas les Algériens en tant que pères de familles, frères, amis, cousins et voisins, mais bien plutôt parce que ce sont des "mécréants".
    Ces véritables exécuteurs, agissent en vertu d’une mission dont ils se sentent investis. C’est un ordre qui suppose l’Unicité du monde : un seul Dieu, une seule idéologie, une seule conscience et même une seule vie. D’ailleurs, des milliers d’intellectuels et d’artistes s’exilent, car ils se
    sentent d’ores et déjà étrangers au drame. Voilà comment l’Algérie se retrouve progressivement vidée de son intelligentsia et de son potentiel.
    Evidemment, la persécution terroriste a détruit le bonheur de "vivre-ensemble" qui est désormais inconcevable Stora, 2001b). Le film "L'épreuve" (Elmahna) réalisé par Abdelhalim Zerrouki en 2010, montre parfaitement le sadisme de groupes islamistes qui se sont mis au service d’une guerre cruelle et incompréhensible. À plus d'un titre, ce film considéré comme un objet de mémoire dédié aux victimes, retrace avec précision les contours d’une société caractérisée par la haine de la différence. C'est en de pareilles circonstances que la vie des Algériens bascule dans l'absurdité. Humiliés physiquement et psychiquement, les hommes se cachent pour échapper à un destin monstrueux. Ils se retrouvent parfois les spectateurs impuissants du viol de leurs mères,
    sœurs ou épouses. Le viol "tue la femme dans la femme" comme dirait la féministe Gisèle Halimi. De même, le viol collectif constitue le stade
    ultime de toute cette barbarie. En quête du pouvoir, les terroristes perçoivent le corps de la femme comme un lieu de pouvoir à reconquérir. Or, vivre avec un corps "abîmé" rend cette femme déjà meurtrie dans sa chair "intouchable", voire "impossible à marier" dans une société des tabous.
    A cet effet, le rescapé Yous Nesroulah (2000) décrit minutieusement dans son livre intitulé "Qui a tué à Bentalha ?" toute la violence dirigée contre un peuple sérieusement sacrifié. Les événements ont été retranscrits le plus précisément possible dans un souci de fidélité à une réalité quasi pathologique. Le témoignage "Qui a tué à Bentalha ?" est à la fois un acte
    de dénonciation et d’interrogation lisible à travers lequel Nesroulah
    montre l’évolution tragiquement logique vers l'horreur d’une violence instrumentalisée à des fins politiques. En témoigne notamment l'absence d'intervention des forces de l’ordre à proximité du lieu du drame, alors
    que les victimes accablées par l'épouvante d'une "nuit des longs couteaux" demandaient à être secourues !
    La réconcialtion, ce mensonge d'Etat
    La guerre civile a été une période sombre et "tabou" pour l'Algérie. Nombreuses ont été les victimes lâchement assassinées, torturées,
    harcelées et parfois forcées à l’exil. La guerre a symboliquement pris fin suite à la mise en place du "Projet de la Charte pour la Paix et la Réconciliation nationale" en septembre 2005, lequel aurait offert une amnistie totale aux terroristes. L'homme politique qui a échoué
    moralement dans sa mission de construire une société digne de ce nom aurait-il cherché à préserver l'ordre public par tous les moyens ? Cet homme-là, le président Bouteflika en l’occurrence, est porteur d’un programme de réconciliation sur lequel il a focalisé toutes son énergie.
    Mais il aurait fallu sacrifier quand même la mémoire des millions de victimes martyrisées pour garantir "une société de paix". C'est une
    logique qui se fonde cette fois-ci sur un autre discours "au nom des
    martyrs algériens" ; "au nom de la souveraineté nationale" ; "au nom de
    la démocratie", etc. Mais cette vision n’est-elle pas d’ailleurs calquée sur
    le discours de l’antagoniste "au nom de Dieu" ? Beaucoup se sont
    interrogés alors si cette réconciliation décrétée par la Présidence était vraiment susceptible de pacifier la société et préfigurer la fin du
    cauchemar algérien. Et puis, comment est-ce possible d'accepter le
    pardon accordé aux terroristes, en tirant un trait définitif sur tous les
    crimes et les violences que le peuple aurait endurées ? Il est évident
    qu'être reconnu comme victime empêchera l’individu de se venger dans
    le sang. Cette reconnaissance "victimale" est primordiale pour sauver ce
    qui lui reste de dignité, sachant que l’impératif de vengeance
    ("œil pour œil, dent pour dent") a largement façonné jusqu’ici les mœurs
    de la société traditionnelle.
    A dire vrai, on chemine laborieusement vers l’effacement de la mémoire collective au lieu d'aller vers un sérieux travail de vérité et de réparation. L’État a accordé une amnistie totale aux terroristes par le biais d’un référendum et des urnes. Mais cette démarche politique demeure largement insuffisante au regard des crimes commis.
    La victime a été exclue de surcroît des circuits d’échange et de négociation générés en vue d'établir une transition politique. Cette "seconde mort" justifie ici le retour de la vengeance, et ce d’autant plus que les terroristes ont bénéficié d'offres d'intégration et de récompenses après les années de violence (logement, soin, éducation, travail, etc.). N’est-il pas une négation "malveillante" de la victime, contrainte de vivre désormais avec son bourreau ? On s’interroge justement ici sur le rapport des institutions juridiques aux crimes perpétrés puisque la violence terroriste a pris, semble-t-il, une forme d’une violence "fondatrice" d’une nouvelle justice marquée par "l’impunité des crimes".
    En réalité, la réconciliation nationale n’est finalement qu’une "projection politique" pour occulter la vérité des faits au point qu'elle devienne un mensonge d’État "Plus jamais ça !". La répression des revendications véhiculées par des mouvements associatifs des victimes des terroristes (l'ANFV et le Collectif des Familles de
    Disparus notamment) en est un exemple édifiant. Dans l’idéal, ces mouvements-là participent à la "dépolitisation" de la vie publique, en transcendant les préjugés, les tabous et la censure (Benrabah, 2000).
    Ce qui montre bien la difficulté de l’État algérien à concilier politique du pardon et mémoire du massacre du peule. C’est la défaite de la culture politique inconciliable avec les valeurs démocratiques.
    Aujourd’hui, la guerre "d’entre nous" reste encore le symbole d'une situation politique malsaine et inextricable. Ces Algériens assassinés et enterrés sans sépulture sont tout aussi innocents que les survivants. Vingt ans plus tard, aucun
    lieu mémoriel n’a été inauguré pour rendre hommage aux victimes de Bentalha sacrifiées. C’est pourquoi il est urgent de regarder en face la barbarie dont le peuple est victime. Un monument érigé en l'honneur des victimes de la décennie noire est nécessaire afin de lutter symboliquement contre l’oubli et le mépris de la vie humaine. Ces souffrances "d’origine socio-politiques" déniées sont telles "des braises qui crépitent dans des cendres refroidies d’un feu de mort" dirait Claude Allione. Reconstruire une mémoire collective, dans tel contexte, ne se réduit pas à des offres compassionnelles et provisoires (pension symbolique, centre d’hébergement, écoute et/ou soutien psychologique, etc.) qui permettent certes de colmater les brèches sans pour autant régler la problématique de la responsabilité. Cette politique totalisante a été largement critiquée dans la mesure où le travail de deuil, de mémoire et de vérité ont été détruit au nom de l’idéal républicain "l’unité nationale". Or, la reconnaissance de la victime exige nécessairement le respect des droits– que ce soit pour les morts ou les vivants – à travers lequel s’enracine le sentiment
    d’apaisement dans leurs cœurs des victimes.
    Que l’on veuille ou pas, la politique de "l’oubli forcé" maintient l’individu dans une position de victime éternelle dont sa double blessure reste sans guérison possible.En plus de la négation des droits d’un peuple endeuillé, une histoire de haine officielle se construit pour empêcher le travail de
    «réconciliation- reconstruction» dans une "société de mépris" rompue à
    la haine de la parole.




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