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    Post Etablissement de Santé Publique (E.S.P)

    A LA UNE/ACTUALITE_Oran
    08 Août 2015|15h52
    Elle est habillée en short.jpg

    On refuse les soins à une femme parce qu’elle est habillée en short

    Le comble de la bêtise : A Marsat El Hadjadj (ex Port aux Poules), petite station balnéaire à l’Est de la wilaya d’Oran, l’Etablissement de santé publique (E.S.P), le seul au niveau de la commune, a brillé par son sens du ridicule en placardant sur les murs un écriteau, en français et en arabe, dans lequel est écrit : « l’accès à l’établissement est interdit à celles et ceux qui viennent en tenue de plage ».

    Ce matin, une jeune femme répondant aux initiales d’A.B, 28ans, habitant cette commune, a fait les frais de cette stupide directive : arrivée à la polyclinique, elle a du rebrousser chemin après que deux infirmières lui ont signifié qu’elles ne pouvaient la prendre en charge tant qu’elle était habillée d’un short.

    Jointe par téléphone, A.B nous a raconté sa mésaventure : «Quand on n’a pas voulu me prendre en charge, j’ai protesté en leur disant qu’on était dans un établissement de santé publique. Elles m’ont répondu que l’établissement ne reçoit ni les hommes ni les femmes habillés en short, et que c’était partout pareil, y compris à la gendarmerie. Tout de même ! Je vis en bord de mer ! ».

    interdit-2_2606719.jpg

    Les deux infirmières lui ont également expliqué que seuls les cas d’urgence (noyés ou autres) étaient admis dans l’enceinte de la polyclinique en tenue de plage. Pour le reste, celles et ceux habillés légèrement n’ont pas le droit de cité dans l’enceinte de la polyclinique. Il faut dire que dans la wilaya d’Oran, les gens sont habitués, dans les communes côtières, à ce genre d’écriteau d’un autre âge placardés sur les devantures de certains magasins.
    Mais là, ce qu’il y a de grave et de choquant, c’est qu’il s’agit d’un établissement de santé publique, émanant donc d’une institution étatique ! Cela renseigne à quel point notre société est gangrenée par le conservatisme et l’extrémisme religieux, de plus en plus acceptés et banalisés.


    Akram El Kébir

    Dernière modification par zadhand ; 08/08/2015 à 16h11. Motif: Etablissement de Santé Publique (E.S.P)
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    Post Décès d’une parturiente à Bouira

    A LA UNE/ACTUALITE_Trois médecins devant le juge
    08 Septembre 2015|16h05

    Décès d’une parturiente à Bouira

    Le gérant de la clinique privée Lala Khedidja, un chirurgien et un gynécologue ont été entendus, ce mardi 8 septembre, par le juge d’instruction près le tribunal de Bouira, à la suite d’un dépôt de plainte des parents de la jeune Mebarki Zakia,
    25ans, décédée le 8 juillet dernier,
    après son transfert vers l’établissement sanitaire
    de Kouba à Alger, a-t-on appris de sources judiciaires.



    D’autres personnes ont été également convoquées par le magistrat dans le cadre de cette affaire. Le 12 juillet dernier plusieurs personnes issus de la commune d’Ahnif à l’est de Bouira avaient protesté en organisant une marche pour dénoncer « le laisser aller du personnel médical du service maternité »,
    à la suite du décès de la jeune femme qui a donné naissance à une fille.

    Le ministre de la santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière,
    Abdelmalek Boudiaf avait dépêchée une commission d’enquête à la clinique pour tirer au clair les circonstances exactes du décès de la jeune femme.

    Le gérant de la clinique en question s’est rappelons le, exprimé dans les colonnes du journal El Watan, que le personnel médical a tout essayé pour sauver
    la patiente et l’opération s’est déroulé normalement.


    Amar Fedjkhi
    Dernière modification par zadhand ; 08/09/2015 à 22h21. Motif: Décès d’une parturiente à Bouira
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    Post Matériel d’imagerie médical

    A la une/Santé_Matériel d’imagerie médical
    Dimanche, mars 20, 2016, 10:46


    Les pannes récurrentes ou l’autre calvaire des malades

    Pour les Algériens démunis ne pouvant pas se permettre de se soigner dans des cliniques
    médicales privées ou d’effectuer leurs radios dans des centres d’imagerie indépendants,
    le cauchemar continue. Dans les hôpitaux publics, en effet, de perpétuelles pannes
    affectent les équipements médicaux.

    Matériel d’imagerie médical.jpg

    Obtenir un rendez-vous dans un hôpital public afin d’effectuer une imagerie médicale est un véritable parcours
    du combattant. Son obtention n’est pas une fin soi tant les appareils d’imagerie médicale se trouvent souvent
    en panne, ce qui pénalise les malades contraints de prendre leur mal en patience en attendant que le matériel
    soit réparé. Si les plus nantis peuvent se tourner vers le secteur privé pour effectuer leurs radios, ce n’est pas le cas
    des plus défavorisés. Ainsi, pour un scanner ou une IRM, le malade doit souvent attendre trois mois, voire plus.
    Cette situation critique à laquelle sont livrés de nombreux patients persiste depuis des années et aucune solution
    n’a encore été mise en oeuvre par les autorités concernées en dépit de l’urgence du problème.
    Pour comprendre les tenants et aboutissants de ce problème, la Chaîne 3 a interrogé les responsables du service
    de maintenance du CHU de Mustapha Pacha. «On recherche l’historique de l’achat du matériel afin de trouver
    la trace du fournisseur et le contacter pour effectuer la maintenance de l’appareil», a déclaré Akila Khobzi.
    «Le scanner et l’IRM sont des équipements lourds. Leur panne nécessite que le fournisseur procure la pièce.
    Cette dernière coûte excessivement cher, ce qui pousse le fournisseur à la commander outre-mer
    et attendre qu’elle arrive», explique-t-elle.
    En Algérie la question de la maintenance du matériel médical se pose avec acuité car nous ne disposons pas
    d’un personnel qualifié et formé. Une réalité pénalisante pour les malades démunis.
    Nourhane S.
    Cet article Matériel d’imagerie médical/ Les pannes récurrentes ou l’autre calvaire des malades
    est apparu en premier sur Algérie Focus.


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    Post Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP)

    A la une/Actualité_Urgences. L’enquête qui fait mal
    le 25.03.16 | 10h00



    Lyes Merabet. Président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP)
    Cette étude nous renvoie à l’image déformée de notre système de santé


    Suite aux nombreuses agressions verbales et physiques à l’encontre des personnels officiant au niveau
    des pavillons des urgences médico-chirurgicales, des médecins résidents ont décidé de mener
    une étude nationale inéditequi vise à référencer de manière chiffrée le nombre et la nature de ces agressions afin
    de confronterles autorités ministérielles à l’ampleur du phénomène et proposer des solutions pour y mettre un terme.

    Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP).jpg


    Ainsi, selon cette enquête, plus de 61% des médecins questionnés sont âgés entre 20 et 30 ans,
    et la majorité (56,1%) sont des femmes. L’enquête en question a aussi montré que la plupart de ces medecins
    sont des généralistes, pour la majorité (57%) dans le centre du pays.
    Selon l’étude, la majorité des praticiens agressés ont entre 20 et 30 ans. Donc de jeunes médecins, souvent encore en formation...
    Il faut savoir que l’enquête cible en particulier les pavillons des urgences rattachés à des établissements hospitaliers formateurs (CHU, EHS)
    où le personnel est réparti entre médecins assistants de garde, résidents et étudiants en médecine (internes
    et externes), ce qui expliquerait à mon sens cette moyenne d’âge.
    La responsabilité de la gestion des services des urgences dans ces établissements incombe aux chefs de service ou aux chefs d’unité,
    selon le cas, qui sont de rang magistral et qui doivent assurer en permanence un encadrement pédagogique et pratique dans le cadre
    de la formation pour de jeunes médecins et des étudiants affectés à des terrains de stage aussi sensibles que les urgences.
    Par ailleurs, je tiens à saluer cette initiative, car avec ce genre de démarches que les conditions de travail peuvent s’améliorer
    Selon cette étude, la majorité des médecins agressés sont des femmes...
    La tendance à la féminisation dans les études médicales en particulier et dans les professions liées aux soins médicaux en général
    est un état de fait qui traduit, si besoin est, cette situation. Les statistiques en possession du Syndicat national des praticiens de
    santé publique estiment à 90% le taux de féminisation dans le milieu médical du secteur public.
    Pourquoi les agressions verbales sont les plus répandues ?
    On est simplement dans la déformation du comportement sociétal algérien. L’agressivité et le manque de respect envers le personnel
    constituent l’essentiel des requêtes laissées par les médecins de garde à côté des insuffisances liées au plateau technique,
    des perturbations dans la disponibilité de certains médicaments et autres produits consommables nécessaires
    à la bonne marche du service des urgences.Le plus souvent, c’est dans le box de consultation que les médecins sont le plus agressés.
    Pourquoi ? Que faut-il faire pour y remédier ?
    C’est le cas généralement, car le médecin se retrouve seul face au patient et à ses accompagnateurs, il est directement accessible,
    donc vulnérable. Bien que l’on nous rapporte aussi des scènes de violence physique et verbale à l’encontre de médecins dans les couloirs
    de l’établissement de santé, devant les chambres de garde ou dans le parking de l’hôpital.
    Que faire ?
    Eventuellement, repenser l’architecture affectée à nos structures de santé, en particulier aux urgences, former et recruter des agents
    pour l’accueil et l’orientation, sécuriser les structures de santé qui exercent en H24, mieux organiser le réseau de soins pour faire face
    aux flux incessants de malades.Dans la majorité des cas, ce sont les accompagnateurs qui sont les plus violents. Interdire à la famille
    du patient d’entrer aux urgences, est-ce une solution ?La disposition des espaces dédiés aux soins au niveau d’un service des urgences
    et l’existence d’un schéma ou un parcours de prise en charge en est déjà une solution. Ça doit commencer à l’entrée du service dans
    un espace humanisé et convivial où se fait l’accueil de l’urgence et où des explications vont être données régulièrement à
    la famille et aux accompagnateurs.Justement, l’étude montre que les agressions sont le plus souvent dues à un défaut d’accueil et
    d’information, une durée d’attente jugée trop longue ou encore l’absence de lits d’hospitalisation...
    Il y a en fait d’autres considérations, en dehors de l’accueil, qui impactent négativement la relation entre personnel soignant et ceux
    qui accompagnent le malade. Cela nous renvoie à l’image déformée de notre système de santé qui peine à s’organiser efficacement
    pour accompagner les changements intervenus tant au niveau de la donne démographique et socioéconomiques qu’au niveau de
    la transition épidémiologique que vit l’Algérie.Dans 56% des cas, le personnel médical ne dépose pas plainte par manque de soutien
    de la hiérarchie aussi bien médicale qu’administrative. D’après vous, pourquoi n’est-il pas soutenu ?
    Il y a du vrai dans cela. Il faut aussi dire que dans pas mal de situations, des mesures dissuasives ont été prises et des plaintes sont
    régulièrement déposées par les établissements de santé contre les agresseurs.
    Mais cela reste insuffisant. De plus, au niveau personnel, c’est toujours difficile d’assumer une action en justice pour des situations
    qui peuvent se reproduire à chaque garde. Cet aspect doit relever de la responsabilité et des obligations du représentant moral de l’établissement.
    La violence que subissent les médecins est encouragée par l’absence de personnel de sécurité -rarement présent au moment de l’agression.
    Suite aux nombreuses agressions constatées, pourquoi n’a-t-on pas déployé plus d’agents de sécurité dans les hôpitaux ?
    D’une part, il faut trouver ces agents de sécurité «formés» et d’autre part, il faut mettre à la disposition des établissements de santé la possibilité
    de recruter à travers l’octroi de postes budgétaires. Le recours à des sociétés privées spécialisées dans la sécurité demande des moyens financiers
    que, malheureusement, la plupart des établissements ne peuvent pas assurer.
    Face à cette situation alarmante, les médecins résidents proposent des solutions : un diplôme de spécialisation spécifique à la médecine d’urgence
    de manière à ne plus recourir à des médecins généralistes, le plus souvent nouvellement diplômés. Qu’en pensez-vous ?
    Le «résident» est un médecin généraliste en formation post-graduée. En fait, légalement autorisé à exercer en cette qualité mais aussi avec
    un statut d’étudiant relevant de la fac de médecine.Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) ne peut qu’appuyer cette proposition
    d’ériger la médecine générale en tant que spécialité à part entière. Un projet que le SNPSP partage avec d’autres, notamment la Société algérienne
    de médecine générale (SAMG) et nous espérons que les autorités publiques le prendront en considération, comme c’est le cas
    depuis deux ans déjà au Maroc et en Tunisie.
    Selon eux, il serait nécessaire de repenser la graduation de médecine générale pour en faire une spécialité à part entière...

    Il est indéniable que le rôle de la médecine générale est primordial dans l’organisation de tout système de santé et cela pour le respect de
    la hiérarchie des paliers de soins et dans la régulation et la maîtrise des dépenses liées à l’exercice médical en général.
    Les pays scandinaves, tels que la Finlande, la Suède ou encore le Danemark, ont instauré cette spécialité dès les années 1980. Depuis,
    la plupart des pays d’Europe ont suivi cet exemple que les Américains ont adopté également dans les années 1990. C’est un choix qui
    a démontré, sous d’autres cieux, ses avantages sur la bonne marche du système de santé.
    Faut-il, par exemple, instituer au sein des grands établissements de santé une organisation chargée de recenser administrativement les lits disponibles
    en les mutualisant dans le cadre d’une intégration en réseau afin de ne plus placer le médecin des urgences face à des problématiques qui ne sont pas
    de son ressort et qui pourtant sont génératrices de violences à son encontre ?
    Ca peut être une solution. Il faut aussi revoir la cartographie sanitaire de notre pays et avoir la volonté politique et l’intelligence d’imposer un maillage
    fait de structures de santé distribuées sur l’ensemble des paliers de soins.
    Une carte sanitaire qui ne doit pas exclure les CHU, les EHS et autres établissements de haute spécialisation d’un redéploiement éventuel des moyens
    et des ressources humaines pour couvrir de manière juste et efficace les besoins en soins de tous les Algériens.
    Il est aussi important de considérer le rôle du secteur privé dans cette démarche. Les pouvoirs publics doivent accompagner financièrement et inciter
    par un allègement fiscal le privé pour l’amener à investir dans le secteur et le convaincre à venir s’installer dans des zones déshéritées ou enclavées.
    Finalement, et concrètement, que faut-il faire pour assurer la protection des médecins ?
    Il faut faire beaucoup de choses en même temps mais pas n’importe comment. Dans l’urgence, les autorités publiques sont interpellées
    sur la nécessité de trouver des solutions immédiatement et permettre au personnel médical d’accomplir sa mission dignement.
    Sofia Ouahib



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    Re : Etablissement de Santé Publique (E.S.P)

    sincèrement si vous allez faire un tour du coté de l'hopital Zmirli (aux environs d'El harrach) vous aurez froid aux dot ;c'est souk el harrach le vendredi
    je me demande comment le personnel médical arrive à soigner les malades
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

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    Post Un médecin assassiné à Tiaret

    A la une/Actualité_Un médecin assassiné à Tiaret
    06 Mai 2016
    Le crime de trop

    Un médecin retrouvé mort. L'infirmier qui l'accompagnait est toujours dans un état grave.


    Un médecin, N.S., inspecteur de santé publique à la direction de la Santé,
    de la Population (DSP) de Tiaret a été retrouvé, mercredi matin mort.
    Il a été assassiné de dix-sept coups de couteau, abandonné sur la chaussée,
    près de la localité Tagdempt, à une dizaine de kilomètres de Tiaret. L'infirmier F.M.
    qui l'accompagnait, lui aussi atteint aux poumons, de plusieurs coups,
    a été admis aux urgences de l'hôpital Youcef-Damardji, son pronostic vital est engagé.

    Ce sont des éboueurs de passage sur le chemin qui ont découvert les deux corps
    gisant dans une mare de sang. Un couteau à cran d'arrêt a été retrouvé sur
    les lieux du crime, selon les premiers éléments de l'enquête en cours.
    Les circonstances de ce drame qui a secoué la corporation médicale
    à Tiaret ne sont pas encore connues. Une autopsie du corps du médecin
    a été ordonnée par le procureur de la République du Tribunal de Tiaret
    et une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale.
    De Tiaret, Nouredine Si M.
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    Post Le professeur M. Reggabi parle du départ des chefs de service

    Le professeur M. Reggabi parle du départ des chefs de service
    dans les hôpitaux à l’Âge de 65 ans :
    «Partir oui, mais dans la légalité»




    Propos recueillis par Malika Boussouf
    Indispensables aujourd’hui et plus encombrants qu’utiles demain. Est-ce ainsi
    que l’on perçoit désormais les plus hautes instances médicales du pays ?
    Le ministère de la Santé, qui n’aime pas être dérangé dans son confort,
    voudrait les voir vider les lieux mais pas le ministère de l’Enseignement supérieur.
    Lui sait que s’il les mettait à la retraite, il serait bien en peine de les remplacer
    dans l’immédiat ou même dans le futur proche. Pour le ministère de la Santé,
    les inquiétudes ne sont pas de même nature. Poussé par de jeunes maîtres-assistants
    syndicalistes aux dents longues, il préfère céder à la pression que regarder les risques qu’engendrerait une mise à l’écart de tout ce que compte le pays comme maîtres
    chevronnés en la matière. Les centaines de postes vacants n’ont pas trouvé preneur
    que la tutelle travaille encore à en vider d’autres. Quelques jeunes loups se bousculent
    au portillon. On en a identifié une partie mais on ignore qui explicitement tire les ficelles.
    Le malaise qui règne dans la corporation, essentiellement chez ceux que l’on voudrait
    brutalement pousser dehors, autrement dit les professeurs chefs de service, aura fini
    par s’étaler au grand jour par la grâce de jeunes spécialistes hospitalo-universitaires
    impatients d’occuper les postes vacants et qui ne s’en cachent même plus, indifférents
    à l’allure que prend la fin de carrière de leurs aînés embarrassés par la tournure que
    prennent les évènements. Pour mieux comprendre ce qui se passe au cœur de
    la profession et du SNECHU(*), le syndicat censé défendre les intérêts de ses
    adhérents, nous avons approché certains professeurs dont le Pr M. Reggabi,
    professeur de toxicologie, ancien directeur de l’INESSM.
    Alger (Institut national d’enseignement supérieur en sciences médicales)
    et ancien doyen de la Faculté de médecine d’Alger, ex-chef de service du
    laboratoire du CHU Aït Idir. Il a accepté de nous parler de ce que nous qualifions
    de bradage d’un important, pour ne pas dire indispensable pan de notre élite
    au bénéfice d’intérêts inavoués mais dont «l’agressivité» interpelle celles
    et ceux qui n’ont pas toutes les cartes en main.
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    Suite...
    
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    Post Le désespoir d’un médecin

    Le désespoir d’un médecin

    Pédiatrie
    le 02.09.16 | 10h00

    Matériel mal géré, personnel démobilisé, petits arrangements avec
    les normes de l’OMS. Un pédiatre en poste pendant trois ans dans
    un hôpital du centre du pays raconte son quotidien fait d’improvisations
    et ses moments de désespoir face aux vies perdues qui auraient pu être sauvées.

    Aujourd’hui, je m’en vais. C’est mon dernier jour dans cet hôpital où
    je dirige depuis trois ans le service de pédiatrie. Je ne sais pas pourquoi
    je suis triste, si c’est pour les enfants que je laisse à leur sort ou pour
    l’avenir de mon pays. Sans doute un peu les deux. Les patients savent
    que le secteur est défaillant, mais ils ne savent pas qu’en coulisses,
    la situation est bien pire qu’ils ne l’imaginent. Il est communément admis
    que les hôpitaux manquent de moyens.

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