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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
Retraite anticipée : la démarche syndicale est inappropriée !
La grogne des travailleurs autour de la retraite anticipée à laquelle s’ajoutent accessoirement le fantomatique code du travail et surtout le pouvoir d’achat ne change en rien la réalité du terrain.
Cette dernière revendication est une conséquence de la baisse des recettes pétrolières et le glissement de la valeur du dinar et qui ont pris une telle ampleur qu’ils devraient attirer l’attention même de la principale centrale syndicale, favorie des pouvoirs publics. Que l’intersyndicale montre ses muscles pendant que l’Etat en minimise la portée, c’est de bonne guerre et cela se fait dans tous les conflits sociaux aussi bien en Algérie qu’ailleurs. Qu’aussi les experts ne soient pas d’accord avec les chiffres avancés par les organismes sociaux pour expliquer le déficit de leurs caisses et qui semblent effectivement peu convaincants car cacheraient leur mauvaise gestion prévisionnelle.En effet, les 900 000 travailleurs qui émargent à ce mécanisme ont déjà pour la majorité dépassé l’âge légal de la retraite c'est-à-dire 60 ans et donc ne justifie plus le manque à gagner de près de 4 milliards de dollars cumulé depuis 1997, avancé comme argument par les pouvoirs publics. Il est clair aussi que quand bien même le chômage ait affecté le nombre de cotisant par pension qui est passé de 7 à 2, les salaires ont augmenté de près de 2,5 pour permettre de compenser cette lacune. Il devient incontestablement évident que la faillite de la protection sociale est due à une très mauvaise maîtrise de la gestion des deux caisses (CNAS et CNR) par ses dirigeants y compris la partie syndicale mais est-ce la première fois que les décideurs faillent à leur système de gouvernance ? Depuis quand les pouvoirs publics reconnaissent t-ils leurs erreurs ? Alors pourquoi ce débat stérile ? Si le conseil d’administration de la Caisse de retraite a consenti une augmentation toutes pensions confondues de 12% en 2014 c’est sur injonction politique pour l’accalmie sociale suite à des augmentations dans tous les secteurs d’activité.Le syndicat qui y siège en assume la responsabilité. N’a-t-on pas fermé les yeux sur la pratique des entreprises publiques ou privées d’ailleurs qui, pour se débarrasser de certains salariés gênants, les mettent en retraite en gonflant leur salaire au détriment de cette de dernière. D’autres dysfonctionnements ont été opérés avec la complicité de tout le monde. Depuis quand une simple recommandation d’un organisme international venu en Algérie dans le cadre de l’ajustement structurel qui dénote la faillite de la gouvernance est devenu un acquis ? Qui a lutté pour ce dernier ? C’est une ordonnance forcée portant le n°97-13 du 31/05/1997 qui a obligé les mauvais gestionnaires d’éponger le sureffectif dans les entreprises né de la politique de plein emploi entreprise dans les années 70 dans des circonstances précises que nous développerons plus loin. Le fait que l’intersyndical gonfle sa plateforme de revendication sur des sujets qui la dépasse, la retraite anticipés n’est qu’un prétexte pour cacher cet avantage qui permettrait à n’importe quel salarié de cesser son travail à 50 ans pour s'adonner à la débrouille afin de compléter ou améliorer sa pension. Mais est-ce un acquis ? Certainement pas, car les vrais acquis sont la défense du système de protection sociale basé sur la solidarité des travailleurs entrepris par l’Algérie dès le lendemain de l’indépendance. C’est aussi le tissu industriel complètement déstructuré avec la complicité de tout le monde y compris les syndicats et qui a vu les sacrifices de toute une décennie partir en fumé. C’est aussi la faillite des milliers d’hectares de terres arables transformé en béton.L’ancien grenier de Rome qui a nourri les soldats de Napoléon Bonaparte lors de sa conquête en Egypte est devenu aujourd’hui dépendant de son colonisateur pour près de 3,5 milliards de dollars par an et qui fait travailler près de 100 000 paysans Français alors que le taux de chômage en Algérie dépasse les 10%. L’acquis c’est aussi l’indépendance économique promise qui, après 50 ans, a permis aux colons de revenir sous une autre forme cette fois-ci à travers des artifices économiques.Aujourd’hui la réalité est là. A qui doit-on demander des comptes ? Qui en est responsable ? Le système, comment l’identifier et à quoi servirait-il ? Aujourd’hui aussi la réalité est que la protection sociale comme acquis considérable est menacée de faillite. Cette situation n’est pas propre à l’Algérie mais dans tous les pays qui ont optés pour ce type de solidarité. Des progrès énormes ont été faits au niveau de la santé publique pour faire avancer l’espérance de vie. Il s’agit par conséquent de faire travailler les salariés un peu plus et c’est logique. Des pays comme la Finlande l’a reculé à 65 ans et progressera à 67 d’ici 15 ans, la Grèce a commencé directement à 67 ans et de nombreux pays européen vont suivre. Pourquoi alors ouvrir un débat sur un sujet qui ne mène nulle part ? Maintenant par rapport aux autres pays, comment en est on arrivé là et qui a mené les institutions à la faillite, est une autre question qui mérite qu’on s’y attarde pour que chacun prenne la place qu’il mérite.1- L’émergence plurisyndicale a été biaisée
Sans entrer dans une analyse détaillée, ces causes peuvent se résumer historiquement comme suit :1. Certains syndicats n’étaient dans les faits que l’excroissance de partis politiques qui ont profité d’une crise aigue qui a affaibli l’immunité du corps social du monde de travail pour enfoncer les entreprises dans des problèmes inextricables. Les pouvoirs publics ont réagi violemment pour interdire carrément ce type d’organisation (01). Il faut souligner au passage que le travail de proximité qui a été entrepris a permis une mobilisation considérable du collectif des travailleurs. Les différentes analyses imputent cela à une capacité extraordinaire de «capter l’indignation et le désarroi d’une masse désorientée»car ils savaient habillement ramener des réponses simples à des questions complexe.(02) Ils n’avaient pas besoin, selon ces recherches d’une assise quelconque. Les pratiques de la charia suffisaient pour les légitimer.2. Les procédures de prévention des conflits et de négociation se sont avérées inefficaces. Les grèves durent dans le temps et usent les participants qui désertent les rangs syndicaux car ne croyant plus à son efficacité. Etant donné les enjeux, les acteurs en amont de la relation de travail n’avaient qu’un pouvoir limité et apparent qui ne leur permettait pas de prendre des décisions qui restent à ce jour centralisées. Le pouvoir réel étant ailleurs, les différentes discussions pour ne pas dire négociations tournaient en rond pour aboutir à des pourrissements, souvent au détriment de la base syndicale à l’exception des secteurs dit névralgiques (03) qui ont toujours eu gain de cause.3. L’arbitrage dans son sens le plus large a montré une certaine partialité pour favoriser les institutions au nom de «l’intérêt suprême» Il limite les marges de manœuvre pour les moyens de luttes syndicales. Il faut ajouter à cela la lenteur et la non application des décisions de justice qui ont découragé une base qui a certainement d’autres priorités que de militer dans des organisations rendues ainsi stériles. Certains syndicats ont brillé par leur position soit négativiste soit de principe et cela n’a pas plu à leur base orientée vers le côté strictement matériel.2- La centrale syndicale a épaulé l’establishment
Cette crise dans les relations de travail plurisyndicale a favorisé l’UGTA qui a été et reste à ce jour le seul partenaire des pouvoirs publics. Il a été reçu au plus haut niveau des instances du pays au moment où il connaissait une crise aigue de sa représentativité : mai 1990, octobre 1990, puis avril 1991 sans compter les différentes triparties jusqu’à 2016. Des analyses au demeurant très superficielles voire même intentionnées aussi bien à l’intérieur que de l’extérieur de la centrale tentent en vain d’imputer cela à une forme de pseudo-crédibilité montée par l’Etat pour instrumentaliser sa direction pour des objectifs inavoués. La légèreté de ces analyses réside dans le fait qu’elles ne prennent pas en compte que ce syndicat a toujours été confronté historiquement à un compromis entre des actions politiques et celui d’ordre social et souvent au détriment de ses principes syndicaux et de la mobilisation de sa base. En effet, sa fondation un 24 février 1956 par feu Aissat Idir visait en plus des objectifs classiques syndicaux à :
- Contrecarrer la naissance d’un syndicat de la tendance Messaliste dont les rivalités sanglantes sont très connues dans les milieux de l’immigration en France ;
- Susciter l’adhésion de l’internationale syndicale à la cause algérienne ;
- Toucher le monde du travail pour faire pression sur l’administration coloniale en créant un goulot d’étranglement dans les principales activités économiques : les dockers pour l’import/export, les cheminots pour le transport des marchandises etc.
- Les travailleurs étaient les principaux pourvoyeurs de fonds pour la révolution algérienne surtout en ses débuts.
- Sa position vis-à-vis de l’action politique, l’UGTA, l’a affichée ouvertement lors de la grève lancée par le FLN le 28 janvier 1957 qu’il qualifia dans son organe «l’ouvrier algérien» de grande bataille (04)
Cet élan pour la libération de la nation s’était fait au prix de centaines et de centaines syndicalistes avec à leur tête le principal fondateur qu’ils trouvent tous un hommage solennel en cette occasion. Ces objectifs ont réussi de rassembler toutes les tendances au sein de cette centrale jusqu’à la libération, nous insistons politique du pays. Au lendemain de l’indépendance la ligne de conduite syndicale et le pouvoir se sont posés avec acuité. L’éclatement des différentes tendances paraissait logique à partir du moment où l’objectif politique est atteint. A la lecture des mémoires d’un membre fondateur (05), il y avait plusieurs groupes dont deux pouvons-nous déduire posaient un problème particulier :
- D’abord celui constitué par les militants de l’ex PPA/MTLD et qui étaient proches de la CGT. Ils militaient pour une autonomie syndicale et donc une indépendance totale à l’égard du pouvoir. "Il avait selon l’auteur cité plus haut, souvenance des contraintes endurées par la CGT du fait du PPA et ne voulaient pas voir renouveler cette expérience".
- Ensuite les partisans de ce qu’ils appellent le «légalisme» et qui avaient entièrement confiance en le pouvoir en place et qui trouvaient que la lutte contre les français suffisait pour déterminer l’objectif commun à tout le monde. Un pouvoir libérateur ne peut que bénéficier du soutien total et inconditionnel d’un "oui" acquis d’avance. Selon lui, ce sont malheureusement ceux-là même qui feront une longue carrière dans ce syndicat.
Ce pouvoir en place qui avait opté pour une voie socialiste non pas par idéologie mais par nécessité de développement (06), a pris en compte cette classification pour asseoir sa stratégie. Il s’agit d’un nettoyage du premier groupe qui présentait de nombreuses contradictions avec les objectifs pour la politique de développement national. Il favorisait le second, jugé plus synergique. Une phraséologie bien orientée suffisait amplement pour maîtriser le reste, plutôt électrique et formé par des militants fortement imprégnés d’idées marxistes et prônait la transformation du syndicat en parti politique révolutionnaire et perpétuellement contestataire. La mise en œuvre de cette stratégie, qui a commencé début 1962 a atteint ses objectifs le 20 décembre de la même, année avec un lourd tribut payé par des syndicalistes soucieux du libre exercice du droit syndical et pour lesquels, en dépit des circonstances, ils méritent un grand respect pour la revendication de ce principe canonique.Il n’est un secret pour personne que l’UGTA était acquise au FLN avec lui ou malgré lui depuis le début de l’indépendance par un accord dont la teneur a été reprise par l’organe du parti unique El Chaab (07)En effet, on pouvait lire : "Il suffit de rappeler que rien sépare le syndicaliste du militant FLN pour comprendre et admettre que rien peut opposer l’UGTA au FLN ou le FLN à l’UGTA. Avant d’être syndicaliste, le militant qui active au sein de l’UGTA est d’abord un patriote militant du FLN dont le rôle essentiel est la défense des intérêts de l’ensemble du peuple algérien, donc des travailleurs et des paysans. Si à un moment ou un autre des dissensions ont pu se manifester entre l’UGTA et le parti, elles ne pouvaient en aucun cas revêtir un quelconque caractère de gravité. Créée par le parti (son fondateur le regretté Aissat Idir était membre du CNRA) l’UGTA est un élément constitutif du parti au même titre que les autres organisations nationales".Cette déclaration selon notre analyse n’est que le reflet de la tendance qui l’a emporté. En effet, certaines contradictions persistaient au sein même de la centrale mais elles n’étaient pas assez fortes pour se manifester d’une façon ostentatoire. Encore une fois l’action politique a prévalu sur celle sociale mais cette fois-ci la «grande bataille des travailleurs n’est pas l’indépendance politique mais celle économique. Cette «alliance» aurait pu être rompue suite à la réorientation du développement économique entamé début des années 80 (08) mais la rente pétrolière a réussi d’entretenir un climat social favorable jusqu’à l’explosion en 19883- Conclusion
Les citoyens ont constaté avec amertume qu’après le regroupement des principaux syndicats autonomes au sein de cette intersyndicale censé faire barrage à ce que les différents membres appellent un acquis dans l’intérêt général des travailleurs tous secteur confondu, il a suffit que le secteur de la santé promette d’inscrire le métier comme pénible afin de continuer de bénéficier du dispositif de la retraite avant l’âge pour que son syndicat se retire du groupement, On peut se demander où est la solidarité et cet intérêt général ? Le problème aurait eu plus d’impact s’il avait été posé sous sa forme d’équité. En quoi les salariés sont-ils responsables de la fraude parafiscale qui fait que plus de 4 millions de travailleurs ne sont pas affiliés aux caisses sociales ? Ensuite, sachant que la croissance de l’activité économique est due à des paramètres exogènes : Prix du baril, montée du dollar et les conditions pluviométriques, aucune création humaine n’y contribue, pourquoi une telle différence de salaire dans les entreprises publiques et les autres secteurs étatiques, notamment les fonctionnaires, pourquoi l’Etat, totalement propriétaire des moyens de production reste le parent pauvre et le cordonnier mal chaussé du rouage ? Donc une harmonisation des salaires reste plus que nécessaire. Enfin, maintenant que la rente ne suffit plus pour colmater les brèches, il faudrait unifier les différents fonds de retraite pour n’accorder aucun privilège à une catégorie par rapport à une autre quelqu’en soit son rang.Si la vache est maigre, elle doit l’être pour tout le monde. En supposant que la pression de ces syndicats va faire fléchir le gouvernement pour retirer son texte et laisser les choses évoluer comme elle le sont, à moyen terme, les caisse de retraite ne pourra plus payer la totalité de ses pensionnaires, elle sera donc obligée de diviser les pensions par deux comme l’a déjà fait la mutuelle de l’industrie du pétrole il n’y a pas si longtemps. Qui sera le perdant ? Certainement pas ceux qui en sont responsable de leur faillite car ils ont fait leur beurre en dehors de l’Algérie. Est-ce là le but recherché ?Rabah Rabah, consultant et économiste pétrolier
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
La réforme des retraites provoque des tensions à l’APN
Des députés du PT, de l’Alliance de l’Algérie verte, d’El Adala et du FFS membres de la commission des affaires sociales ont annoncé ce mardi 8 novembre, leur retrait des travaux de la séance de travail consacrée au rapport préliminaire sur le projet de loi relative à la retraite dont « le contenu n’a pas été étudié ».« On affirme à l’opinion publique que le projet de loi n’a fait l’objet d’aucune étude de la part des membres de la commission qui a été privée de la possibilité d’écouter les points de vue des spécialistes et des syndicats comme cela est prévu et pratiqué par d’autres commissions », affirment les protestataires.« Nous avons tenté dès le début et à travers tous les moyens d’avertir le président de la commission sur la nécessité de respecter les dispositions de façon à permettre d’écouter les parties concernées et d’étudier les mesures de la loi article par article avant de préparer le rapport préliminaire », ajoutent-ils.Les membres protestataires de la commission, invités à la lecture du rapport préliminaire, accusent le président de la commission de vouloir imposer « le fait accompli ». « Devant cette colère sociale et la protestation provoquée par ce projet de loi, le président de la commission et la majorité parlementaire assument leurs responsabilités », insistent-ils.Les députés protestataires ont également envoyé une lettre au président de l’APN pour dénoncer le non-respect des dispositions juridiques et réglementaires de l’assemblée qui organisent le travail des commissions parlementaires avant de l’appeler à intervenir.Interrogé par TSA, le président de la commission des affaires sociales assure qu’il ne s’agit que d’un « brouillon de rapport préliminaire qui a été présenté pour enrichissement, débat et validation » avant de le présenter le 26 novembre devant l’APN.« Nous avons présenté le brouillon du rapport pour le débattre et l’enrichir et voir s’il y a des amendements. Nous avons écouté le ministre du Travail, le directeur de la Caisse nationale des retraites et deux syndicats dont l’UGTA qui représente un nombre important de travailleurs », explique Ali Melakhssou.Pour ce qui des autres syndicats notamment les syndicats autonomes qui s’apprêtent à organiser une nouvelle grève cyclique à partir du 21 novembre prochain, M. Melakhssou rappelle que ces organisations étaient en grève au moment des débats au sein de la commission.
By TSA
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
PROJET DE LOI PORTANT REGIME DES RETRAITES
Des membres de la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l’APN dénoncent la politique du fait accompli adoptée par le président de ladite commission, qui a voulu imposer un rapport préliminaire avant même l’épuisement de l’ordre du jour au sujet du projet de loi portant réforme des retraites.
- En effet, huit députés (quatre de l’Alliance de l’Algérie verte, deux du PT, un du FJD et un autre du FFS), ont dans un communiqué signé conjointement, soutenu avoir été « surpris par la convocation du président de ladite commission pour la lecture du rapport préliminaire».
Un étonnement du fait, écrivent-ils, que les travaux de la commission ont été gelés trois semaines durant sans aucune explication». Ce que lesdits parlementaires qualifient de «dérapage dangereux qui porte atteinte au règlement et aux us du Parlement».
Et d’annoncer leur «retrait» des travaux de cette séance, tout en dégageant leur responsabilité de ce rapport dont ils disent «ignorer l’origine». Les huit parlementaires tiennent, par ailleurs, à porter à la connaissance de l’opinion publique que ledit «projet de loi n’a bénéficié d’aucune étude dans son contenu de la part des membres de ladite commission qui a été privée d’entendre les avis et points de vue d’experts et autres syndicats comme prévu et programmé d’ailleurs pour les autres commissions de l’assemblée».
Soutenant avoir essayé dès le début d’user de tous les moyens pour attirer l’attention du président de la commission quant à la nécessité de respect des procédures à même de permettre à la commission de terminer les auditions des parties concernées (experts, Intersyndicale autonome, ensuite l’étude dudit projet de loi article par article avant la rédaction de tout rapport», ces députés dénoncent la rétraction de ce dernier en faisant montre d’un comportement irresponsable et en imposant le fait accompli».
Devant cette grogne sociale et la contestation suscitées par ce projet, les huit députés portent au «président de la commission et la majorité parlementaire la responsabilité de tourner le dos à ces manifestations et le refus de la commission d’écouter les préoccupations, les cris et les propositions des travailleurs et des syndicats».
By Mohamed Kebci - Alger (Le Soir)
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
Retraite anticipée : comment le gouvernement entend calmer l’intersyndicale

Le préavis de grève lancé par l’intersyndical de l’éducation pour les journées du 27, 28 et 29 novembre met la pression sur le gouvernement. Ce dernier, en dépit d’une fermeté de façade, à travers les expressions publiques de plusieurs ministres au sujet de la retraite, cherchent à sortir du bourbier avant la date buttoir du 27.Comme nous l’avions déjà écrit, dans notre rubrique «indiscrétions», sur la foi d’informations données par un député, le ministre du travail va intégrer le métier d’enseignant, de médecin et d’agent de l’administration dans la nomenclature des fonctions dites à «pénibilité» avérée.La commission technique qui a travaillé sous l’égide de l’UGTA a finalisé déjà une première liste, qui comporte les travailleurs de la sidérurgie, les pétroliers, les travailleurs des ports, les transporteurs des grandes lignes, les travailleurs de nuit. Cette même commission va devoir reprendre à nouveau son travail pour identifier d’autres critères, comme «le préjudice moral», «la pression psychologique» de façon à pouvoir intégrer enseignants et médecins qui pourront du coup bénéficier du privilège de la retraite sans condition d’âge.Le gouvernement entend ainsi calmer les syndicats qui ruent actuellement dans les brancards, dans une sorte d’additif à son projet de retraite qui, nous-a-t-on dit, sera adoptée dans sa version actuelle.Si tous les moyens sont les bienvenus pour éviter encore une grève de trois jours avec ses conséquences préjudiciables sur les élèves, le fait pour le gouvernement de soustraire ces trois catégories, qui constituent le gros du mammouth de la Fonction publique revient à vider son projet de retraite de sa substance.
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
Retraite à 60 ans/ Les syndicats autonomes haussent le ton
Deux jours après la rencontre gouvernement-walis, les syndicats autonomes répliquent. Ils dénoncent, dans un communiqué rendu public lundi, suite à une réunion de concertation, «l’atteinte à la liberté de l’activité syndicale ». Cela intervient suite à des poursuites judiciaires engagées par l’administration à l’encontre d’adhérents du Syndicat national des praticiens de la santé publique et d’autres, du syndicat autonome du groupe Sonelgaz.
Alors qu’ils s’apprêtent à déclencher, la semaine prochaine, une grève cyclique de trois jours, les syndicats autonomes dénoncent «la politique de fuite en avant du gouvernement». Ils mettent surtout en cause le fait que les autorités «ont fermé les portes du dialogue». Chose qui pousse les fonctionnaires à hausser le ton.
Sur le fond, les syndicats autonomes ne changent rien. Ils s’accrochent à leur plateforme de revendications qui porte essentiellement sur le retrait de la nouvelle loi sur les retraites, l’augmentation du pouvoir d’achat (donc l’augmentation des salaires) et leur participation aux travaux de la tripartite.
Deux grèves de trois jours chacune auront lieu le 21 et le 27 novembre prochain. Des sit-in locaux, régionaux puis nationaux auront lieu également lors de dernière semaine de novembre pour dénoncer notamment l’obligation qui sera faite, dès janvier, de ne pouvoir partir à la retraite qu’après l’âge de 60 ans.
Lors d’une récente sortie publique, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réitéré la volonté du gouvernement de faire aboutir son projet de loi portant réforme du régime des retraites.
Essaïd Wakli
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
Pour une réforme des caisses de retraite, conciliant efficacité économique et justice sociale

Le projet de Loi sur les retraites est actuellement en discussion, devant être applicable pour le gouvernement à compter du 01 janvier 2017. De ce fait, tenant compte de la structure démographique, et d'une économie rentière, l'alimentation des Caisses de retraite en est dépendante. C'est un sujet très sensible d'où l'importance d'une transparence dans les décisions et surtout d'un dialogue social soutenu. Car en Algérie, la valeur de la monnaie, le dinar, le taux d'emploi est fonction directement et indirectement à plus de 70% via la dépense publique, de la rente des hydrocarbures, qui représente avec les dérivées plus de 97% des exportations en devises et est à l'origine de l'essentiel de nos réserves de change.
1.- La population algérienne est passée de 12 millions en 1965, de 34 591 000 le 1er juillet 2008, à 37,5 millions d'habitants en 2010, 39,5 millions d'habitants au 1er janvier 2015, et 40,4 millions d’habitants au 1er janvier 2016. Selon l’enquête de 2013 de l’ONS, la structure de l’emploi selon le secteur d’activité fait ressortir un secteur tertiaire (commerce et services), en progression, ce dernier absorbe 59,8% de la main d’œuvre totale, suivi par le BTP (16,6%), l’industrie (13,0%) et enfin l’agriculture (10,6%). Quelle est la part de la fonction publique ? Selon la direction générale de la fonction publique le nombre de fonctionnaires au 01 janvier 2015 est de 20020.172 fonctionnaires dont 1.608.964 à temps plein (79,64%) et 411.208 agents contractuels (20,30%). A titre de comparaison, la France comptait 5.416.900 en 2014, agents de la fonction publique, fin 2014, dont 2.385.00focntion publique d’Etat, 1878.7000 fonction publique territoriale, 1.152.000 fonction publique hospitalière juste derrière vient l'Allemagne et ses 4,9 millions d'agents publics. La part des fonctionnaires français dans la population reste toutefois nettement supérieure à la médiane européenne (61), Par contre, elle est loin derrière certains pays européens lorsque l'on considère le nombre d'agents publics pour 1000 habitants, avec 80 fonctionnaires pour 1000 habitants, se situant au même niveau que la Belgique, loin derrière le Danemark, avec plus de 145 agents pour 1000 habitants, la Finlande 129,40 agents et la Suède 123,60. Le Maroc comptait en 2015 900.000 fonctionnaires pour 35 millions d’habitants,(ratio 25,7) la Tunisie pour 11 millions d’habitants 630.000 fonctionnaires (69,3) alors que selon le FMI, pour 2013, la Tunisie comptait 44 fonctionnaires pour 1 000 habitants, alors que le Maroc avait le ratio de 27 fonctionnaires pour le même nombre d’habitant. L’Algérie contrairement à certaines supputations a un ratio pour 2015 de 50,5 loin derrière les normes européennes. Mais un ratio global peut voiler l’efficacité devant donc calculer l’optimalisation de la valeur de la fonction publique, qui ne crée pas de valeur, excepté l’éducation et la santé indirectement selon le rapport du PNUD et ce afin de rapprocher l’Etat du citoyen..
2.- Dans le système en vigueur, toute personne ayant cumulé trente-deux années d'activité peut, s'il en fait la demande, partir à la retraite sans attendre l'âge de départ légal de 60 ans. Selon les chiffres de la Caisse nationale de retraite, 246 503 Algériens ont bénéficié de cette retraite sans condition d'âge, sur un total de 1 740 281 allocataires au 31 décembre 2015.. Quant au nouveau projet des caisses de retraites, le gouvernement y voit un moyen de parer au risque de faillite des caisses, d’autres certaines y voient une injustice sociale, du fait que n’existe pas d’uniformisation des différentes caisses de retraite. Pour le gouvernement, le dispositif de la retraite proportionnelle et sans conditions d'âge constitue une menace sur les équilibres financiers de la CNR et doit, de ce fait, faire sa mue. Pour le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale entre 1997 à 2016, près de 890.000 retraités sont des bénéficiaires de retraite avant 60 ans, soit 52% du nombre total de pensions de retraite directes servies par le système national de retraite, avec une charge financière annuelle de plus de 405 milliards de dinars. Le ratio du nombre de travailleurs cotisants pour un retraité est actuellement à 2/1 alors que la norme pour garantir la viabilité d'un système de retraite est d'au moins 5 actifs cotisants pour un retraité. Le système national de retraite sert actuellement plus de 3 millions de pensions et allocations de retraite pour une dépense globale annuelle de plus de 870 milliards de DA. Selon le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une déclaration à l'APS, le nombre des cotisants pour un retraité a baissé de manière considérable depuis 1980, une situation qui a imposé une réforme du système national de retraites, à travers notamment la révision de l'âge de départ à la retraite où dans les années 80, on avait sept (7) travailleurs pour un (1) retraité. Aujourd'hui, ils sont moins de trois (3) à cotiser pour chaque pensionné ». A cet pour le gouvernement, le système de retraite, se fonde sur le principe de solidarité intergénérationnelle, pouvant assurer le versement de plus de 3 millions de pensions et que le souci de l'Etat, à travers ces nouvelles mesures législatives, est de garantir le droit des générations montantes à la pension de retraite et la pérennité du financement de la Caisse nationale des retraites (CNR). A ce titre, le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi 83-12 du 02 juillet 1983 relative à la retraite, prévoit essentiellement, le maintien de l'âge minimum de la retraite à 60 ans et le maintien de la possibilité de départ à la retraite de la femme travailleuse à sa demande dès 55 ans, permettant aux travailleurs de poursuivre volontairement leur activité au-delà de l'âge minimum de 60 ans, dans la limite de 5 années. Cette disposition devrait permettre aux travailleurs concernés de valider des années de travail supplémentaires au titre de leur retraite et d'augmenter le montant de leur pension. Les travailleurs dans les métiers pénibles, pourront également bénéficier de la retraite avant l'âge de 60 ans, un décret exécutif définissant les différents métiers concernés. Enfin, le projet de loi introduit des «règles spécifiques» concernant les travailleurs exerçant des professions hautement qualifiées ou des métiers déficitaires qui pourront bénéficier, à leur demande, d'un recul de l'âge de leur retraite avec, en contrepartie, des avantages spécifiques liés aux modalités de liquidation de leur pension.
3.-Pour les syndicats autonomes, qui s’opposent à ce projet, au-delà du déficit de la CNR, qui semble s'installer dans la chronicité, la situation financière de la CNAS n'est pas aussi reluisante car si le remboursement des médicaments ne sont pas révisées à la baisse en prenant des mesures drastiques et sans remettre en cause le droit à l'accès aux soins des assurés sociaux et de leurs ayants droit, dans les 2 ou 3 années qui viennent, la CNAS risque d’avoir d’énormes difficultés. Les syndicats mettent en relief les données de l’ONS, selon lesquelles que plus de 4 millions de salariés (issus principalement du secteur privé) ne sont pas déclarés à la sécurité sociale, ce qui donnerait en 10 millions de salariés affiliés à la CNAS, et non 6 millions comme c'est le cas actuellement mais ne préconisent pas de solutions opérationnelles pour intégrer la sphère informelle qui paradoxalement avec la crise du logement ( revenu familial) joue le rôle de soupape social.. Pour le Ministre du travail, des efforts sont menés dans cette direction dans la mesure où en 2015, 153.000 employeurs se sont acquittés de leurs obligations vis-à-vis de la Cnas et les recouvrements de la Cnas et de la Casnos, incluses dans la LFC-2015, ont atteint respectivement les 1.600 et 300 milliards de dinars. Par ailleurs, ces syndicats préconisent de revoir le Fonds spécial des retraites (FSR) pour les «cadres supérieurs de l'Etat» instauré le 8 mars 1980 par décret présidentiel, intitulé «Fonds spécial des retraites qui au départ incluait des membres de la direction politique du Front de libération nationale et du gouvernement qui après avoir fait partie de la Caisse générale des retraites des fonctionnaires, a été placé sous la tutelle du ministère des Finances. Cette liste, très «restreinte» au départ (Présidence, ministères, chefs de Régions militaires, présidents de la Cour des comptes , Cour suprême, ambassadeurs, consuls généraux, walis, chefs des entreprises publiques, députés, etc.), intégrera les sous-directeurs de ministères, les magistrats, et plus récemment en 2011, les magistrats de la Cour des comptes, les directeurs d'exécutif de wilaya et les secrétaires généraux de daïras et de commune. Par ailleurs, l’alinéa 1er de l'article 49 de la loi n°89-14 sur le statut du député : stipule que le député ayant accompli 20 ans de service, dont une législature quelle qu'en soit la durée, peut prétendre, sans condition d'âge, à une pension égale à 100 % de l'indemnité principale et complémentaire perçue en sa qualité de député ou sa rémunération la plus favorable.» Et l’avantage du FSR, qui remplit toutes les conditions, c'est de bénéficier d'une pension correspondant non seulement à 100% du dernier salaire perçu, indemnités comprises, mais c'est aussi de voir augmenter sa pension au fur et à mesure des revalorisations du salaire du dernier poste occupé. Consacrant le cumul, le retraité FSR qui est rappelé pour reprendre du service pourra conserver le bénéfice de sa pension FSR et bénéficiera d'une «indemnité» à hauteur de 40% de la rémunération au titre de la nouvelle fonction. Constat injuste : un simple directeur de Ministère, un sous directeur ou un secrétaire général d’APC sont plus avantagés qu’un professeur d’Université ou un chef de service des hôpitaux.
4.-Sans entrer dans des polémiques sur un sujet si sensible, devant tenir compte des arguments productifs des uns et des autres privilégiant les intérêts supérieurs du pays, tenant compte tant de la situation financière du pays que des nouvelles mutations mondiales, il s’agit de modifier les pratiques collectives et réduire les à-coups sur l'emploi en accroissant la flexibilité des revenus et des temps de travail par une formation permanente pour permettre l'adaptation aux nouvelles techniques et organisations. Dans le cadre de l'amélioration de la qualité qui s'est nettement détériorée. Il est souhaitable une décentralisation de la gestion de l'éducation d'une manière globale afin de faire jouer la concurrence régionale et son adaptation aux besoins de la société, avec quatre (04) grand pôles d'excellence et éviter ce mythe d'une université par wilaya. Un axe majeur de la cohésion sociale est celui d'une nouvelle gestion de la sécurité sociale. Le financement de la protection sociale continue à être assis pour l'essentiel sur les cotisations sociales et absorber les gains de productivité au détriment de l'emploi et des salaires directs. Force est de reconnaître qu'avec la baisse de la salarisation due à l'accroissement du chômage, cela pèse sur le compte de la sécurité sociale et par la présence à la fois des dépenses de transfert et leur mode de financement, le déficit étant couvert par des prêts à moyen terme qui sont supportés sur les générations futures. Aussi la pérennité du système risque d'être menacée à moyen terme et nécessite de profondes réformes structurelles. En cas de chute brutale des cours du pétrole et si la panne dans le développement persiste, l'on doit réfléchir par des mesures pérennes et non conjoncturelles. La notion d'équité a changé et l'accès à l'emploi doit être une priorité car la protection sociale actuelle accroît le chômage. e Cn'est pas un changement d'assiette des prélèvements qui résoudra les problèmes mais dans la maîtrise de la dépense aussi bien la dépense globale que la dépense remboursée, car dans cette sphère spécifique, celui qui consomme n'est pas celui nécessairement celui qui finance, et cela n'est pas neutre pour l'activité productive. Aussi l'ensemble des dépenses de la sécurité sociale ne doit pas croître, en volume, plus vite que la croissance du Produit intérieur brut (PIB). Cette rationalisation des dépenses ne saurait signifier restriction aveugle afin de permettre de couvrir les besoins des plus démunis, supposant des enquêtes ciblées sur le terrain. Quant au système fiscal, le niveau de l'impôt direct dans une société mesurant le degré d'adhésion de la population, il y a urgence d'une nouvelle politique, car le système d'impôt est au cœur même de l'équité. Mais l'impôt pouvant tuer l'impôt car il modifie l'allocation des ressources réalisée notamment l'offre de capital et de travail ainsi que la demande de biens et services. Je déplore qu'aucune enquête précise quantifiée dans le temps ne mette en relief les liens entre la répartition du revenu national entre les couches sociales, l'évolution du processus inflationniste et le modèle de consommation, information indispensable.. Un système fiscal efficace doit trouver le moyen de prélever des recettes en perturbant le moins possible les mécanismes qui conduisent à l'optimum économique et s'articuler autour des prélèvements faiblement progressifs sur des assiettes larges. Il s’agit d’apaiser les tensions, afin de permettre une meilleure efficacité économique et reposant sur plus de justice sociale qui saurait signifier égalitarisme, supposant une mutation de l'Etat providence.
5.- En résumé, l’objet des Caisses de retraite, n'est pas propre à l'Algérie, la mondialisation imposant à bon nombre de pays des revirements déchirants comme facteur d'adaptation à la compétitivité internationale. S’impose en urgence une réforme au profit des générations futures, .passant par l’émergence d’entreprises productives pour sa pérennisation. Mais l’austérité doit être partagée, les responsables devant donner l’exemple impliquant l’uniformisation des caisses.. L'avenir de la pérennité des caisses de retraite est lié à un nouveau modèle de croissance créant de la valeur, dont les sous segments sont une nouvelle politique de l'emploi, de la gestion de la sécurité sociale et de la fiscalité. En ce qui concerne l'emploi la politique passée et actuelle a été de préférer la distribution de revenus (salaires versés sans contreparties productives) à l'emploi, c'est à dire contribuant implicitement à favoriser le chômage. Aussi, la solution pérenne implique un nouveau modèle social collant aux réalités économiques et donc une révision profonde de l'actuelle politique socio-économique loin des schémas périmés du passé, devant méditer la récente faillite de l'économie vénézuélienne, pays beaucoup plus riche que l'Algérie. Avec la chute drastique du cours des hydrocarbures menaçant la pérennité des Caisses de retraite, c'est un sujet très sensible, impliquant une transparence dans les décisions reposant sur une profonde justice sociale, tout en ne sacrifiant pas l'efficacité économique. Espérons que le dialogue l'emporte sur les passions.
By AdemMebtoul
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
La retraite anticipée maintenue jusqu’à 2019
M. El Ghazi a présenté un amendement verbal qui prévoit une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier d'une pension de retraite au travailleur totalisant 32 années de service effectif au moins et ayant donné lieu au versement des cotisations au titre de la sécurité sociale.
Les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, mercredi à la majorité, un amendement verbal présenté par le ministre du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale Mohamed El Ghazi, au projet de loi relatif à la retraite "sur instruction du président de la République Abdelaziz Bouteflika".
L'amendement en question porte sur une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier de la pension de retraite au profit du travailleur qui a totalisé 32 années de service effectif au moins. Lors d'une audience plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, M. El Ghazi a présenté un amendement verbal qui prévoit une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier d'une pension de retraite au travailleur totalisant 32 années de service effectif au moins et ayant donné lieu au versement des cotisations au titre de la sécurité sociale.
Cette mesure intervient dans le cadre du suivi et de l'intérêt permanent accordé par le président de la République à la classe ouvrière de notre pays, toutes catégories confondues, à l'effet de la prise en charge de ses préoccupations notamment ce qui a trait au droit de bénéficier de la pension de retraite sans préjudice des équilibres financiers de la caisse de retraite", a soutenu le ministre.
APS
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
L’APN adopte le projet de loi sur les retraites : l’amendement de Bouteflika « est satisfaisant sur le principe »
Le projet de loi relatif à la retraite a été adopté, ce mercredi 30 novembre, par la majorité des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN). À l’issue de l’adoption de la loi, le ministre du Travail a « réaffirmé l’importance de ce texte législatif qui se propose de renforcer le principe de solidarité intergénérationnelle », rapporte l’agence APS.« Le régime de retraite en vigueur en Algérie compte parmi les meilleurs en ce sens qu’il garantit les droits des travailleurs et des générations montantes », selon la même source qui appelle « toutes les composantes de la société à composer de manière positive avec la conjoncture actuelle ».Le texte a été adopté après l’introduction d’un amendement présenté par le ministre du Travail sur orientation du président de la République. Cette mesure stipule que « qu’il est possible d’attribuer pendant deux années la pension de retraite, avec jouissance immédiate au profit des travailleurs salariés, âgés de 58 ans en 2017 et 59 ans en 2018 et qui ont totalisé 32 années au moins de service effectif ayant donné lieu au versement de cotisations ».Pour le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui est membre de l’intersyndicale, cet « amendement est satisfaisant sur le principe mais pas sur le fond ». « On est satisfait du fait que le président de la République réagisse par rapport aux sollicitations de l’intersyndicale. On est satisfait parce qu’on a prouvé qu’il y avait moyen de faire autrement, même si il ne règle pas le problème de la plupart des travailleurs », estime Dr. Lyes Merabet.« Aujourd’hui, il y a une possibilité d’aller sur une période de transition qui pourrait être une occasion de discuter ou de rediscuter du dossier et apporter des corrections », poursuit-il. Le SNPSP qui tient actuellement son 7e congrès compte demander la réouverture des négociations avec les autres membres de l’intersyndicale. « Nous gardons notre droit de revenir vers la protestation s’il le faut. Mais nous espérons qu’on va aller vers un dialogue ouvert avec tout le monde », conclut-il.
By TSA
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
L’Algérie n’est presque plus capable de payer les pensions de retraite
“Si le système de retraite anticipée avait été maintenu, les ressources de la Caisse nationale de retraite (CNR) n’auraient été en mesure, à terme, de pouvoir payer que 60% des pensions”. C’est avec ces mots que le directeur de la Sécurité sociale au ministère du Travail, Djaouad Bourkaï s’est exprimé ce jeudi sur les ondes de la radio nationale Chaîne III pour expliquer aux Algériens l’impact de la crise financière sur le système des retraites de notre pays. L’Algérie n’est donc presque plus capable de payer les pensions de retraite si elle maintient le fonctionnement de son actuelle système qui nécessite en 2016 un budget de près de 9 milliards de dollars. Djaouad Bourkaï a fait savoir que le départ à la retraite à 45 ou 50 ans est une exception qui n’existe que « chez nous » et qui a fini par mettre en danger la pérennité du versement de pensions aux ayants droit. L’Algérie dispose, néanmoins, du Fonds national de réserve des retraites, financé par une quote-part de la fiscalité pétrolière. Mais ce fonds est destiné aux générations futures et “on n’y touche pas”, a prévenu le même haut responsable.
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
L’âge de départ à la retraite : l’Algérie fait-elle exception ?
L’Algérie fait-elle exception en matière de l’âge de départ à la retraite ? Djaouad Bourkaib, directeur général de la Sécurité sociale, dépendant du ministère du Travail, est revenu sur le projet de loi relatif à la réformedes retraites qui a été adopté mercredi par l’APN.Le projet en question, qui porte l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans, provoque des contestations au sein des organisations syndicales. Ce jeudi Djaouad Bourkaïb, , tente de justifier les réformes menées par l’État. « Partir à la retraite à 45 ans ou 50 ans, ça n’existe que chez nous », affirme-t-il. « Si on veut assurer un système de retraite pérenne qui puisse avoir assez de ressources pour revaloriser les pensions retraites et pour garder les mêmes paramètres généreux du système de retraite, il faut qu’on revienne à l’âge minimum qui a été fixé en 1983, c’est l‘intérêt de tout le monde », ajoute-t-il. « On ne laissera pas pour compte les gens qui travaillent durement puisqu’il y a cette brèche des métiers pénibles ».
En évoquant l’exception algérienne sur l’âge de départ en retraite, le directeur de la Cnas, n’a pas tout à fait tort. En comparant la situation d’autres pays, on observe que l’âge de départ à la retraite s’allonge un peu partout malgré les contestations au sein de la société civile.En Tunisie, l’âge de la retraite est fixé à 60 ans et peut être prolongé jusqu’à 62 ans dans le secteur public alors qu’au Maroc, le nouveau régime de retraites, qui vient d’entrer en vigueur, fait passer l’âge de la retraite de 60 ans à 63 ans. Cette mesure progressive devrait être appliquée dès janvier 2017.Concernant d’autres États africains, une étude comparative datant de 2007, indiquait déjà que dans les « capitales d’Afrique de l’ouest, un âge à la retraite a été fixé à 55 ans sauf exception pour certains corps de la fonction publique ». Au Sénégal, l’âge de la retraite est par exemple passé de 55 à 60 ans pour les travailleurs du secteur privé.En Europe, « la proportion de personnes en âge de travailler dans l’UE-28 se réduit, tandis que le nombre relatif de personnes retraitées augmente », indique une étude d’Eurostat publiée en 2015. Par conséquent, le nombre d’années travaillées fait continuellement l’objet de débats. En France, le candidat de droite François Fillon envisage d’allonger l’âge de départ à la retraite à 65 ans alors qu’au Royaume-Uni, le nouveau gouvernement britannique planche sur une réforme pour un départ à 68 ans contre 65 ans actuellement. En Allemagne, l’âge de départ à la retraite est de 65 ans et la Banque centrale propose de l’étendre à 69 ans à l’horizon 2060, pour sauver le système de retraite, dont la réforme est en cours.
bY tsa
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