Les Retraités 31 Mai 2016
A LA UNE/ACTUALITÉ_Les Retraités
31 Mai 2016
Libre débat
Revalorisation 2016 des retraites, silence total !
L’article 43 de la loi 83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite, modifiée
et complétée, précise que les pensions et allocations de retraite Suite...
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A Monsieur le responsable de la page espace «Retraite» du Soir d’Algérie
J’ai l'honneur de vous adresser ce courrier à l'effet de nous donner plus
de précisions sur le témoignage paru le 10 mai 2016, intitulé : «Pour une Suite...
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Courrier des lecteurs
Revalorisation de la pension de retraite
Mes félicitations pour tous les animateurs de cette rubrique qui ne
ménagent aucun effort pour répondre aux Suite...
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1 pièce(s) jointe(s)
L’âge de départ à la retraite ne sera pas relevé
A LA UNE/ACTUALITÉ_Les Retraités
Par Madjid T
le 04-06-2016 10:00
OUVERTURE DEMAIN DE LA TRIPARTITE À ALGER
L’âge de départ à la retraite ne sera pas relevé
La question relative au relèvement de l’âge de départ à la retraite
ne sera pas à l’ordre du jour, affirme une source syndicale.
Pièce jointe 24085
Le compte à rebours pour entamer une refonte de la retraite sera lancé demain,
lors de la tripartite qui se tiendra à Alger. Aucune indication précise n’a filtré sur
les propositions que le gouvernement compte faire à ses partenaires sociaux et
économiques mais, selon nos informations, cette refonte concerne d’abord
l’ordonnance 97-13, relative à la retraite proportionnelle et à la retraite sans
condition d’âge dont il sera proposé sinon la suppression, à tout le moins la révision.
La question relative au relèvement de l’âge de départ à la retraite, une recommandation
du FCE et des organisations internationales, ne sera pas à l’ordre du jour,
affirme une source syndicale. Les partisans de cette refonte, à leur tête les
organisations patronales, ont été appuyés récemment par un rapport de l’Organisation
mondiale de la santé (OMS), qui place l’Algérie en première position sur le continent
africain avec une espérance de vie de 75,6 ans.“Pour le moment il n’est question que
de l’ordonnance 97-13, relative à la retraite proportionnelle et à la retraite sans condition
mais la loi 83-12, relative à la retraite ne sera pas abordée, le gouvernement veut agir
graduellement et ne prendra pas de décision sans l’accord de ses partenaires et sans
mesurer l’impact qu’elle suscitera sur le plan social et économique”, affirme notre source
en citant l’exemple du Maroc et de la Tunisie, pays voisins, où la proposition de rallonger
l’âge de départ de la retraite respectivement à 63 et 62 ans a soulevé l’ire des syndicats
et de nombreux partis politiques.Pour le moment l’UGTA n’a donné son accord que pour
la suppression de la retraite proportionnelle, comme l’a laissé entendre Sidi-Saïd lors de
la dernière réunion de l’état-major de l’UGTA lorsqu’il avait affirmé qu’“il y a lieu d’adapter
la législation sur la retraite au nouveau contexte économique et aux lois internationales
du travail arguant que l’Algérie est le seul pays au monde où les travailleurs sortent à
la retraite à 50 ans”.Une telle situation a engendré non seulement un déficit à la Caisse,
mais a aussi dépouillé de nombreuses administrations et entreprises de cadres
expérimentés et à forte valeur ajoutée, à leur tête le secteur de l’éducation qui vit
aujourd’hui ses moments les plus difficiles. Par ailleurs, les membres de la commission
de finances de la CNR et son conseil d’administration où siègent de nombreux
syndicalistes, avaient tiré la sonnette d’alarme sur la situation difficile que traverse leur
caisse et avaient proposé carrément l’abrogation de l’ordonnance 97-13 du 31 mai 1997
et cela en raison du déficit de la CNR qui atteint plus de 217 666 429 342 DA .
Et le projet du budget de la caisse au titre de l’exercice 2016 a été adopté en tenant
compte de cet énorme déficit qui s’est aggravé ces deniers mois avec un départ massif
de fonctionnaires notamment dans le secteur de l’éducation. Les experts de la CNR ont
estimé que ce déficit est dû essentiellement à une lente progression des recettes qui sont
passées de 469 671 822 030 DA en 2015 à 491 149 092 552 DA en 2016 soit une variation
de 21 477 270 522 DA et un taux d’évolution de 4,57% alors que les dépenses de
prestations ont connu une augmentation vertigineuse passant de 625 000 000 000 DA
en 2015 à 753 600 000 000 DA en 2016 soit un taux d’évolution de 20,58%.
Ainsi les dépenses évoluent 4 fois plus vite que les recettes. Le déficit constaté est imputé
à la mise en œuvre de l’opération liée à la revalorisation des pensions de retraite
pour l’année 2014 dont le taux a été fixé à 12%, ce qui a grevé lourdement l’équilibre
financier de la CNR, affirment les responsables de la CNR. Actuellement la caisse qui
se trouve dans une situation difficile, ne doit sa survie qu’au concours de la Caisse nationale d’assurance (Cnas) et de Caisse nationale d’assurance des travailleurs non salariés (Casnos).
Par ailleurs et lors de son conseil tenu mardi dernier, la fédération de la CNR avait proposé
une augmentation de 6% pour les retraités en se basant sur le taux d’inflation qui avoisine
les 5,1% alors que le gouvernement tablait sur seulement 2,5%.
Selon nos sources cette augmentation qui sera décidée demain sera de 3% soit la moitié
que celle demandée par la FNTR.
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Age de départ en retraite _Sellal corrige Haddad
Age de départ en retraite
Sellal corrige Haddad
رمضان مبارك للجميع
Pièce jointe 24125
19:12 dimanche 5 juin 2016
Par Ali Idir
L’âge de départ en retraite ne sera pas
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de 60 à 65 ans,comme l’a annoncé samedi 4 juin Ali Haddad,le président
du FCE.Ce dimanche, le premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé
qu’il a été convenu entre les partenaires de la tripartite de
fixer l’âge de départ à la retraite à 60 ans.Lors de la séance de
clôture de la tripartite (gouvernement – centrale syndicale
organisations patronales), M. Sellal a annoncé un nouveau
projet de loi modifiant l’ordonnance 97-13 instituant le départ
à la retraite sans condition d’âge.Une commission sera mise
sur pied pour élaborer ce projet de loi qui fixe l’âge de départ
à la retraite à 60 ans par souci d’équité et de préservation
des capacités de la Caisse nationale des retraites, a-t-il ajouté,
rapporte la Radio nationale.
1 pièce(s) jointe(s)
Face à l’énorme déficit financier que connait la CNR
Face à l’énorme déficit financier que connait la CNR
Le Soir Retraite/7 Juin 2016
Pièce jointe 24200
Le gouvernement contraint de supprimer le dispositif
des retraites proportionnelle et sans condition d’âge
La tripartite - gouvernement-patronat-UGTA -, qui s’est réunie avant-hier,
dimanche 5 juin 2016, a sonné le glas du dispositif des retraites proportionnelle
et sans condition d’âge : à l’avenir, tout départ à la retraite pour les travailleurs
salariés ne se fera pas avant 60 ans.Le gouvernement l'a annoncé le 5 juin 2016
la suppression des retraites proportionnelle et sans condition d'âge
entrera en vigueur bientôt. Retour en arrière sur les 24 heures qui ont jalonné
cette décision, heure par heure, à partir des dépêches de
l’agence gouvernementale «Algérie Presse
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Service» (APS).
Réformer son système de retraites
L’Algérie, frappée par une très forte baisse de ses revenus pétroliers, va réformer son système de retraites qui fragilise les finances publiques, selon un communiqué officiel publié lundi 6 juin. La réforme va se traduire par la suppression du départ à la retraite sans condition d’âge.La décision de réformer le système a été prise après une réunion de la « tripartite » formée du gouvernement, du patronat et des syndicats. « Les participants à la “tripartite” considèrent que les conditions actuelles ne permettent plus le maintien du départ à la retraite sans condition d’âge », explique le communiqué conjoint du gouvernement et des partenaires sociaux.2,7 millions de retraitésLe texte juge le maintien de « ce dispositif (...) dommageable aussi bien aux équilibres financiers de la Caisse nationale de retraite qu’à l’outil de production, qui enregistre chaque année d’importantes déperditions au niveau de ses ressources humaines, notamment les plus qualifiées », poursuit le texte.Dans le système en vigueur, toute personne ayant cumulé trente-deux années d’activité peut partir à la retraite sans attendre l’âge de départ légal de 60 ans de même qu’il permet de cesser toute activité sans avoir forcément atteint trente-deux années de cotisations.En 1994, l’Algérie avait aussi mis en place une procédure de retraite anticipée pour atténuer les effets d’un Plan d’ajustement structurel de son économie (PAS) qui s’était traduit par la suppression de dizaines de milliers d’emplois. La procédure permettait aux hommes de plus de 50 ans et aux femmes de plus de 45 ans de prétendre à la retraite. L’Algérie, pays de 40 millions d’habitants, comptait plus de 2,7 millions de retraités au 31 décembre 2015, selon les chiffres officiels.
Bonsoir ; l'info est déjà passé mais....
Sujet déplacé et fusionné.
Des enseignants retraités menacés d’expulsion & Témoignage C.L
A LA UNE/ACTUALITÉ_Les Retraités
14 Juin 2016
http://www.maghreb-sat.com/forum/att...4&d=1465923399
Locataires en bonne et due forme
Des enseignants retraités menacés d’expulsion
Au nom de ses collègues qui sont dans la même situation
menacés d’expulsion du logement dont ils sont locataires ,
un enseignant retraité vient Suite...
Témoignage
J'ai 60 ans, plus de 15 ans de travail et de 7,5 ans de cotisations à
la Sécurité sociale vive ma retraite normale !
Tout d'abord un grand merci à la tripartite 2016 de ce 5 juin qui n'a pas
changé l'âge légal au départ à la retraite normale qui est de 60 ans Suite...
Courriers des lecteurs
Orientation
Bonsoir à toute l'équipe du Soir d'Algérie, merci pour les efforts que vous faites
pour aider les retraités. J'ai eu ma retraite le 10 Suite...
1 pièce(s) jointe(s)
La décision pourrait faire l’objet d ’un changement
LA DÉCISION POURRAIT FAIRE L’OBJET D ’UN CHANGEMENT
Par M.T.
le 15-06-2016 10:00
http://www.maghreb-sat.com/forum/att...19044965_n.jpg
Les retraites anticipée et sans condition d’âge maintenues pour les métiers pénibles
Pour parer à la vague de contestation de la décision de suppression de
la retraite anticipée et de la retraite sans condition d’âge,
l’UGTA a pris les devants en installant une commission chargée d’élaborer
un texte pour épargner la catégorie des métiers pénibles.
Pièce jointe 24453
Les travailleurs exerçant des métiers pénibles et dangereux continueront
à bénéficier de la retraite sans condition d’âge, a-t-on appris de sources
auprès de l’UGTA.Le comité en charge d’élaborer un avant-projet de loi
sur la retraite a été instruit récemment par le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, pour prendre en compte les conditions de travail
individuelles des travailleurs dans l’élaboration du texte, ajoute notre source.
Nous avons appris également que l’ordonnance 97/13 régissant la retraite
proportionnelle et la retraite sans condition d’âge ne sera pas abrogée tout
de suite, du moins pas en 2016, indique notre source.
Le processus pour le changement de l’ordonnance va prendre un peu de
temps d’autant plus que le comité sera obligé de donner une définition du
concept “métier pénible” et établir une nomenclature des postes de travail
concernés.Ainsi, si l’aspect lié aux conditions de travail est effectivement
retenu pour la retraite, il est fort probable que les milliers de travailleurs
exerçant dans les champs pétroliers au sud du pays ne seront pas concernés
par l’abrogation de l’ordonnance 97/13 et continueront à bénéficier de
la retraite sans condition. Les ouvriers exerçant dans les fonderies et autres
endroits à risques continueront à jouir eux aussi de cet avantage, explique
notre source. En attendant, les travailleurs dans plusieurs wilayas du pays,
notamment dans le Sud, continuent d’exprimer leur colère contre la décision
de la dernière tripartite relative au régime de retraite.Hier encore,
des travailleurs de la SNVI se sont rassemblés à l’intérieur de l’entreprise pour
crier leur colère alors qu’à Hassi-R’mel, des centaines de travailleurs sont sortis,
une fois encore, dans la rue pour demander l’annulation de la décision de
la tripartite.Un communiqué du collectif de la base de Sonatrach a critiqué
l’UGTA pour “son ignorance de la nature des métiers et l’ampleur des risques
qui leur sont liés (…) Tout le monde sait que le secteur des hydrocarbures,
en général, et la direction de Hassi-R’mel enregistrent un taux vertigineux de
mortalité dû à des cancers”.Le document ajoute que “la carrière professionnelle
du travailleur est usante, stressante, dure, pénible et affligeante”,
regrettant que “la tripartite dont l’ordre du jour était de préconiser un nouveau
modèle économique en mesure de sortir le pays du marasme économique a
fini par s’attaquer à un droit chèrement acquis”.Le Cnapest, qui a toujours exigé
une retraite après 25 ans d’activité dans le secteur de l’éducation, a exprimé
son rejet à la décision de la tripartie. Selon Messoud Boudina, le conseil national
du Cnapest devait examiner, hier mardi, cette décision avant d’envisager
les actions à entreprendre.Les autres syndicats également, à l’instar de l’Unpef
et du Snapap, ont critiqué la décision de la tripartite et “appellent à l’unité des
syndicats” pour faire annuler cette décision prise, selon eux, sans consultation
des syndicats les plus représentatifs.
DÉPART À LA RETRAITE À L'ÂGE DE 60 ANS L'Algérie fait sa mue
http://www.lexpressiondz.com/img/art...P160619-10.jpg
Le nouveau texte de loi doit prendre en compte la pénibilité de certains secteurs d'activité (chemins de fer, mines, bâtiment, Protection civile...) et faire l'objet d'un consensus entre partenaires sociaux (syndicats, patronat) et gouvernement.
Il aura fallu une déclaration du Premier ministre pour que l'opinion s'empare du sujet. Abdelmalek Sellal avait annoncé, le 5 juin dernier, un nouveau projet de loi qui modifierait l'ordonnance 97-13 autorisant le départ à la retraite sans condition d'âge. Le débat est désormais sur la place publique. Et c'est tant mieux car il aura à clarifier certaines zones d'ombre et à ouvrir un autre chantier de réformes. Celui des retraites qui couronne la fin de parcours de tout une carrière professionnelle. Une nouvelle vie qui dépendra du système de solidarité qui sera mis en place. Il doit garantir l'avenir de la Caisse nationale des retraites dont la mission essentielle qui lui est confiée est de le pérenniser. Il n'y a donc pas de raison pour que l'Algérie qui a opté pour un nouveau modèle de croissance économique de s'affranchir de sa dépendance aux hydrocarbures ne lance pas le chantier nécessaire pour la réforme de son système de retraite qui serait adapté à la conjoncture économique actuelle. Tout en faisant preuve de plus de justice sociale, une empreinte que porte l'Etat algérien depuis l'indépendance. Car si la majorité des salariés bénéficient des mêmes droits (assurance sociale, allocations familiales, congés payés...) ils ne sont par contre pas tous égaux en matière d'exercice de leur fonction. Ils ne sont pas confrontés aux mêmes conditions exigées par leur métier. Certains ont rejoint le monde du travail très jeunes, d'autres ont exercé leur profession dans des situations extrêmement éprouvantes tout en étant exposés à un certain type de maladies (la silicose, par exemple, une maladie pulmonaire provoquée par l'inhalation de poussière de silice et de charbon que contractent les travailleurs des mines). Le nouveau texte de loi doit donc prendre en compte tous ces aspects ainsi que la pénibilité qui caractérisent certains secteurs d'activité (chemins de fer, mines, bâtiment...) et faire l'objet d'un consensus entre partenaires sociaux (syndicats, patronat) et gouvernement. Il est certainement temps de dépoussiérer l'ordonnance 97-13 qui autorise le départ à la retraite sans condition d'âge. La toute puissante Fédération nationale des travailleurs retraités qui défend les intérêts de près de 2 millions de travailleurs retraités (Fntr) a déjà mis les pieds dans le plat. «La Fntr propose de prendre en compte les travailleurs des professions pénibles dans certains secteurs d'activités», a indiqué son secrétaire général, Smaïl Boukris qui a souligné la nécessité de permettre à ces catégories de travailleurs de bénéficier de leurs pensions de retraite dès l'âge de 55 ans, «en raison précisément de la pénibilité de leur carrière professionnelle». Toutes les grandes nations ont adapté leur système de retraites aux réalités économiques et démographiques d'aujourd'hui. L'espérance de vie n'est plus ce qu'elle était autrefois. Il est donc normal de travailler plus longtemps à partir du moment où l'on vit plus longtemps. Pourquoi en Algérie ferait-on exception? Des départs massifs en retraite anticipée sans qu'il ne soit mis de garde-fous à cette mesure mettraient à coup sûr la trésorerie de la CNR (Caisse nationale des retraites) en péril. Ils représentent surtout un sérieux danger pour la pérennité de ce système de solidarité intergénérationnel que symbolise la retraite. Moins de travailleurs qui y cotisent la fragiliseraient davantage. Et puis quitter le navire au moment où il est demandé plus de bras pour le mener à bon port, la nouvelle orientation économique qu'ont décidé d'imprimer les pouvoirs publics au pays pour le sortir de son addiction à l'or noir signifierait carrément son échec garanti. «L'avenir de la pérennité des caisses de retraite est lié à un nouveau modèle de croissance créant de la valeur, dont les sous-segments sont une nouvelle politique de l'emploi, de la gestion de la sécurité sociale et de la fiscalité.» souligne Abderrahmane Mebtoul, professeur des universités et expert international. Créer de la richesse c'est aussi mettre les mains dans le cambouis le temps qu'il faut. Un trait de caractère des sociétés développées...
SOURCE
Les Retraités 21 Juin 2016
A LA UNE/ACTUALITÉ_Les Retraités
21 Juin 2016
http://www.maghreb-sat.com/forum/att...-shourkoum.jpg
Suppression des retraites proportionnelle et sans condition d’âge
Le cafouillage du gouvernement
Le gouvernement ne sait plus comment gérer les conséquences prévisibles
de sa décision de supprimer le dispositif des retraites proportionnelle et
sans condition d’âge.Craignant des départs massifs avant l’entrée en vigueur
effective de cette décision départs pouvant mettre à Suite...
L’étrange «instruction» du ministre du Travail et du
directeur général de la Fonction publique…
Elle devait rester secrète, mais la presse en a décidé autrement El Watan du
15 juin 2016, Liberté le lendemain, puis le journal en ligne Suite...
La FNTR appelle à la prise en compte de la pénibilité dans la carrière professionnelle
Selon une dépêche de l’APS diffusée le vendredi 17 juin 2016 à 14h55,
la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR, affiliée à Suite...
«Aucune instruction» pour geler les dossiers de départ à la retraite proportionnelle
et sans condition d'âge (CNR)
La Caisse nationale des retraites (CNR) n'a reçu «aucune instruction» pour geler
les dossiers de départ à la retraite proportionnelle et sans Suite...
Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
Une équation à plusieurs inconnues
http://www.lexpressiondz.com/img/art...P160622-09.jpg
La réforme des retraites, décidée dans l'urgence par le gouvernement, risque d'enflammer le front social et de fragiliser davantage le gouvernement qui chancelle sous le poids de «la crise».
Sous la pression induite par la très forte baisse de ses revenus pétroliers, le gouvernement a décidé de réformer le système des retraites à travers notamment la suppression du départ à la retraite sans condition d'âge, l'âge de départ à la retraite étant désormais fixé à 60 ans. Annoncée par le Premier ministre, lors de la tripartite, tenue le 5 juin dernier, cette nouvelle loi vise, nous dit-on, à «préserver les équilibres de la Caisse nationale de retraite et capitaliser, un tant soit peu, l'expérience des cadres sortants». «Les participants à la tripartite, et afin de préserver et consolider le dispositif national de retraite, considèrent que les conditions actuelles ne permettent plus le maintien du départ à la retraite sans condition d'âge», explique le communiqué conjoint du gouvernement et des partenaires sociaux qui ajoute que le dispositif en vigueur actuellement est «dommageable aussi bien aux équilibres financiers de la Caisse nationale des retraites qu'à l'outil de production qui enregistre chaque année d'importantes déperditions au niveau de ses ressources humaines, notamment les plus qualifiées». Quelques jours après, le secrétaire général du RND et néanmoins directeur de cabinet de la présidence de la République a défendu cette loi, en motivant sa position par le fait que c'est la CNAS qui est venue en aide à la CNR, qui est déficitaire, pour éviter les problèmes aux retraités. Bien plus, Ahmed Ouyahia a déclaré que l'âge de la retraite à 60 ans doit être revu à la hausse, soit à 65 ans.
Néanmoins, contre toute attente, la réaction des travailleurs a été violente et leur mobilisation encore plus. En effet, selon beaucoup d'entre eux, le gouvernement est animé de mauvaise foi et veut pousser les travailleurs à «être sur les rotules». Dans un premier temps, dans plusieurs régions du pays (zones industrielles de Rouiba et de Réghaïa, Hassi Messaoud, Hassi R'mel), des centaines de salariés sont sortis dans la rue pour crier leur opposition à cette décision de la tripartite prise de concert avec l'Ugta et appeler le gouvernement à ne pas toucher aux acquis sociaux des travailleurs. Par la suite, la contestation a commencé à s'organiser pour se cristalliser finalement dans le cadre d'un front d'opposition à la démarche du gouvernement. En effet, 13 syndicats des secteurs de la santé, de l'éducation, de l'administration publique, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique se sont réunis dans les locaux de l'Upef et ont mis en garde le gouvernement contre la mise en oeuvre d'une telle décision de supprimer le départ à la retraite sans condition d'âge. «Toucher aux acquis sociaux des travailleurs est une ligne rouge à ne pas franchir et dans le cas contraire le gouvernement se préparera à la gestion d'une nouvelle vague de protestations», lit-on dans leur communiqué. Pour ces contestataires, le gouvernement et son allié traditionnel, l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), se sont entendus pour faire passer cette décision de la «honte» sur le dos des travailleurs. Mais la réaction du monde du travail ne s'arrête pas à ce niveau et bien des syndicats et autres collectifs de travailleurs menacent déjà de recourir à la rue afin de mettre la pression sur le gouvernement et le pousser à reculer. Des partis politiques aussi se préparent pour se mettre de la partie et mener cette bataille avec les syndicats, notamment le FFS, le MSP, le PST, le MDS et, probablement, le RCD.
Acculé par cette poussée contestataire, le gouvernement et la Centrale syndicale tentent de trouver la solution qui s'impose, à savoir celle du juste milieu. Néanmoins, les contestataires de cette loi se trouvent aussi parmi ceux qui l'ont soutenue lors de la tripartite: les patrons. En effet, tous les patrons avec lesquels nous avons eu des échanges autour de cette loi, s'y sont opposés en justifiant leur position, par le fait qu'il est injuste que des travailleurs qui entament leur carrières à des âges différents, les terminent au même âge». De plus, il est question, selon eux, d'élever l'âge de départ à la retraite à 65 ans tout en tenant compte des années travaillées. Le gouvernement doit donc être sur deux fronts: les syndicats qui n'ont pas été associés à la tripartite, et le patronat. Une source du gouvernement citée par Le Quotidien d'Oran considère qu'il faut «déterminer les postes de haute pénibilité pour accorder à leurs détenteurs, deux ans de moins, c'est-à-dire que ceux qui les occupent pourront partir à 58 ans, au lieu de 60 ans, comme l'exige désormais la loi, notamment les postes affiliés aux grosses entreprises comme le Groupe Sonatrach, les cimenteries, les aciéries et autres travaux publics et métiers de dockers...». Néanmoins, ce type de dérogation ne peut que mettre de l'huile sur le feu face au mécontentement des travailleurs des autres secteurs. L'argument financier qui repose sur les données selon lesquelles la CNR est déficitaire et que le monde du travail compte aujourd'hui cinq travailleurs pour trois retraités contre sept travailleurs pour deux retraités il y quelques années, ne tient pas non plus la route car le discours politique s'étant toujours basé sur le réflexe rentier, il est aujourd'hui difficile de briser l'engrenage qui fait fonctionner la machine sociale algérienne, à moins d'une «révolution politique». Pour précision, dans le système actuellement en vigueur, toute personne ayant cumulé 32 ans d'activité peut partir à la retraite sans attendre l'âge de départ légal à 60 ans. Il permet également à tout cotisant de cesser son activité sans avoir cotisé pendant 32 ans et sans attendre l'âge de 60 ans. A cela s'ajoute aussi la procédure de retraite anticipée mise en place en 1994 pour atténuer les effets du plan d'ajustement structurel imposé par le FMI et qui s'est traduite par la suppression de plusieurs milliers d'emplois. Cette procédure conjoncturelle permettait, pour rappel, aux hommes de plus de 50 ans et aux femmes de plus de 45 ans de prétendre à la retraite.
SOURCE