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Discussion: Economie

  1. #81
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    Post Le retour imminent de l’Iran fait chuter les cours_Vers un baril à 20 dollars ?

    A la une/Actualité_Le retour imminent de l’Iran fait chuter les cours
    le 16.01.16 | 10h00

    Vers un baril à 20 dollars ?
    Les cours du pétrole s’enfonçaient dans le rouge, hier, évoluant désormais
    sous le seuil des 30 dollars le baril.Le retour imminent du pétrole iranien
    sur le marché ravive les inquiétudes quant à une offre déjà surabondante.

    petrol_2611394_465x348.jpg

    Hier, l’Union européenne (UE) a pris ses dispositions pour être en mesure de lever ses sanctions contre l’Iran dès que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) aura donné son feu vert, conformément à l’accord signé en juillet.
    Les Etats-Unis et l’ONU doivent également lever leurs sanctions immédiatement après le feu vert de l’AIEA. L’accord en question, qui garantit le caractère civil du nucléaire iranien, met fin à plus d’une décennie d’isolement diplomatique de l’Iran,
    dont l’économie a été lourdement pénalisée par les sanctions occidentales.

    Mais il pourrait, néanmoins, mettre à rude épreuve les marchés pétroliers, dont les cours et les investissements sont très affectés par les excédents de l’offre. Une chose est sûre : la levée des sanctions occidentales qui pèsent
    sur l’économie iranienne renforce les inquiétudes sur les marchés pétroliers.

    Les excédents de l’offre pourraient grimper davantage à l’arrivée des barils iraniens, ce qui contribuerait
    à une rechute des prix qui s’affaissaient hier dangereusement sous les 30 dollars le baril.

    Les cours ne devraient remonter la cote de sitôt, tant les fondamentaux persistent sur une tendance inchangée. Un peu partout chez des membres de l’OPEP et les producteurs non OPEP, l’on se montre désormais très inquiets sur l’avenir des prix. Quatorze mois après l’offensive des Saoudiens contre les producteurs de schiste américains, le bilan de cette stratégie,
    dite de défense des parts du marché, est pour le moins très critique.

    Des économies parmi les membres de l’OPEP se sont effondrées, d’autres ont clairement ralenti. Le coût de la stratégie saoudienne au sein de l’OPEP se révèle décidément insoutenable pour bien des membres. Après avoir légèrement rebondi jeudi sous l’effet d’un rééquilibrage technique, les cours du brent et du light sweet crude (WTI) ont rapidement retrouvé leurs vieux démons hier, plongeant à moins de 30 dollars le baril, leur plus bas niveau en 12 ans.

    Les producteurs au bord de l’asphyxie

    Le pétrole de référence européenne et son homologue new-yorkais ont connu la pire semaine de repli depuis juin 2011, alors que les cours n’ont pas connu de tels niveaux depuis février 2004 pour le brent et novembre 2003 pour le pétrole de référence américaine, le light sweet crude (WTI). Autrement dit, les prix retrouvent leurs niveaux d’avant-l’ascension qui a marqué la précédente décennie.
    L’effet principal de cette dégringolade amorcée depuis juin 2014 s’est évidemment fait ressentir sur les économies des pays exportateurs de pétrole. Alors que les monarchies du Golfe et l’Algérie se sont mises depuis peu au régime d’austérité, la Russie de Vladimir Poutine s’est alarmée hier de voir les cours chuter à de pareils niveaux. Le rouble et la Bourse de Moscou plongeaient hier dans le sillage des prix du pétrole, dont la chute assombrit les perspectives économiques de la Russie et pose des risques sérieux pour le budget, selon le Premier ministre, Dmitri Medvedev.
    Tous les pays exportateurs de pétrole devraient faire face à des déficits record. Mécaniquement, ces pays vont mettre à rude épreuve leurs amortisseurs financiers et brûleraient leurs réserves de change plus vite que prévu, au fur
    et à mesure que les cours se logent encore dans les paliers inférieurs de la pyramide.

    Les analystes n’hésitent plus à évoquer une perspective d’un baril à 20 dollars. La question qui taraude tous les esprits est celle de savoir avec quelle rapidité l’Iran peut augmenter sa production.
    Ce qui est certain pour bon nombre d’observateurs, c’est que l’excédent de pétrole stocké en Iran
    recherchera un débouché dès la levée des sanctions.

    Une donne qui aidera à coup sûr, du moins à court terme, à accroître la fébrilité du marché. Hier vers 15h (heure algérienne), le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 29,71 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,18 dollar par rapport à la clôture de jeudi. A la même heure, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de WTI pour livraison en février perdait 1,48 dollar à 29,72 dollars.
    Face à ces planchers, la clé de la résistance réside dans les capacités de chacun des pays exportateurs à faire valoir ses amortisseurs financiers et les produits de substitution aux recettes pétrolières.
    Ali Titouche
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    Algérie : les recettes des hydrocarbures chutent de 44 % au premier trimestre

    salam
    Si la baisse des volumes exportés est relativement modérée, à cause du net recul du prix du pétrole, les exportations d’hydrocarbures de l’Algérie n’ont rapporté que 8,7 milliards de dollars entre janvier et mars 2015. La baisse des exportations algériennes d’hydrocarbures se poursuit. Durant le premier trimestre 2015, elles ont atteint 23,4 millions de tonnes équivalent pétrole, soit un recul de -8,9 % par rapport à la même période en 2014, a dévoilé le ministère algérien de l’Énergie dans la nouvelle édition de la « Revue algérienne de l’Énergie ». « La valeur de ces exportations a atteint 8,7 milliards de dollars, en forte chute (-44 %), induite par la baisse des prix et dans dans une moindre mesure celle des volumes », a dévoilé Algérie Énergie. Optimisme Ces résultats vont à contre-courant de la note d’optimisme exprimée cette semaine par les autorités algériennes à l’annonce d’une production pétrolière et gazière 2014 plus stable que durant les années précédentes. Les volumes d’hydrocarbures exportés par l’Algérie en 2014 étaient en recul de « seulement 0,6 % » sur un an, après « une forte décélération de -5,5 % en 2013″, a annoncé mardi dernier l’Office national des statistiques, pour qui cette stabilisation semblait » annonciatrice d’une inversion de la tendance baissière qui caractérise le secteur depuis 2006″…
    Recul Les hydrocarbures représentent 60 % des recettes budgétaires de l’Algérie et près de 95 % des recettes en devises du pays. En 2014, les exportations algériennes de gaz et de pétrole ont rapporté 58,5 milliards de dollars (-8,16 % sur un an). En 2015, Alger parie sur un net recul des ventes d’hydrocarbures à 34 milliards de dollars, en raison notamment du recul des prix mondiaux du pétrole. Alors qu’il s’échangeait autour de 110 dollars le baril en juin 2014, le cours du brut a oscillé entre 50 et 60 dollars en moyenne depuis le début de l’année. Ce vendredi 21 août à 12H39 GMT, il était de 45,79 dollars.

    Sujet fusionné.
    Dernière modification par zadhand ; 16/01/2016 à 17h29.
    Zgemma S2 openATV 6.0 hybrid c est l avenir.

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    Post L’Etat face à ses faux calculs

    A la une/Actualité_La crise pétrolière plus grave que prévu
    17 Janvier2016|10h00



    L’Etat face à ses faux calculs


    Le gouvernement sera-t-il amené à actionner plus tôt que prévu le très contesté
    article 71 de la loi de finances 2016 ? Fort probablement, si l’on se réfère à
    la nouvelle réalité des cours pétroliers mondiaux.

    De fait, les prix du brut évoluent désormais à de nouveaux plus bas jamais atteints
    depuis douze ans et, surtout, pas du tout prévus, lors de l’élaboration du budget
    de l’Etat pour l’année qui commence.
    Alors que le baril de brent, qui sert de référence
    pour l’Algérie, ne vaut plus que quelque 29,20 dollars actuellement, les recettes
    et les dépenses prévues dans la loi de finances 2016 sont basées, elles, sur un prix
    de référence fiscale du brut à 37 dollars et un prix réel du marché à 45 dollars.

    A ce calcul, le déficit budgétaire prévisionnel pour l’année en cours sera de l’ordre
    de 3237 milliards de dinars, tandis que le solde du fameux Fonds de régulation
    des recettes (FRR) devra se contracter, après prélèvement pour financer
    le déficit du Trésor, à seulement 1797 milliards de dinars.

    Or, toute cette arithmétique budgétaire, déjà porteuse en l’état de graves déséquilibres
    pour les finances publiques, semble être d’emblée faussée par la nouvelle réalité
    des cours pétroliers, qui se situent désormais - excusez du peu !- à moins de 7 dollars
    de celui de référence fiscale de la loi de finances et à moins de 15 dollars de celui qui
    fonde le cadrage réel du budget de l’Etat.
    Que fera donc le gouvernement pour rectifier
    sa copie et éviter un épuisement accéléré des ressources financières de l’Etat, sachant
    que le nouveau dévissage vertigineux que viennent d’amorcer les prix du brut, risque
    de perdurer, voire de s’accentuer, selon de nombreux analystes ? Voté par l’Assemblée
    populaire nationale (APN), presque «malgré» elle, l’article 71 de la loi de finances offre
    une petite sortie de secours à l’Exécutif, mais qui risque de vite s’avérer socialement
    et politiquement trop coûteuse.
    Cet article, qui outrepasse les attributions du pouvoir
    législatif, donne pour ainsi dire une sorte de pouvoir «discrétionnaire» au ministre des
    Finances de geler ou d’annuler à tout moment et sans passer par le Parlement des
    financements déjà votés par ce dernier, et ce, dans le cas où les équilibres budgétaires
    prévus viennent à être faussés.
    Ce scénario étant déjà de mise, le gouvernement pourrait
    donc recourir à cette solution politiquement périlleuse, qui consisterait à geler des projets
    d’investissements en sacrifiant au passage quelques salaires et emplois. A défaut
    ou même peut-être en même temps - il pourrait être amené à renoncer ne serait-ce que
    partiellement à sa position dogmatique de ne pas recourir aux financements extérieurs,
    en sollicitant dès à présent quelques emprunts auprès de créanciers internationaux.

    Quoi qu’il en soit, la crise de la rente pétrolière étant désormais installée pour longtemps,
    le gouvernement devra tôt ou tard opérer des choix économiques douloureux, même s’il
    dispose encore de quelques subterfuges, dont ses responsables se servent habituellement
    pour ne pas perdre complètement la face.
    Et tandis qu’aucune alternative hors hydrocarbures
    ne s’offre au pays à court terme, toutes les hypothèses convergent actuellement vers
    l’imminence d’un retour à l’endettement extérieur et surtout vers de nouveaux tours de vis
    dans la politique de rigueur et d’austérité. 

    Akli Rezouali
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    Post Les banques sont prêtes

    A la une_Crédit à la consommation
    le 17.01.16 | 15h07 | mis à jour le 17.01.16 | 17h53

    Les banques sont prêtes

    Les banques sont fins prêtes pour lancer « dans quelques jours», l’octroi des crédits à la consommation.
    Sauf que chacune d’entre elles a la possibilité de définir ses conditions.
    Les banques disposent des instruments réglementaires et juridiques pour démarrer,
    « dans quelques jours », l’octroi des crédits, a déclaré ce dimanche le président de
    l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), Boualem Djabar.
    Et de préciser que chaque banque dispose du droit de définir ses conditions d'octroi.
    M.Djabar explique qu’afin d’ouvrir droit à un financement, le demandeur doit présenter
    une attestation du vendeur certifiant que le produit souhaité est fabriqué localement.
    La durée de remboursement peut s'étaler sur cinq années.
    Le président de l’ABEF précise que le montant du financement accordé ne peut dépasser
    30% du revenu du demandeur du crédit. Aussi, la banque se réserve la liberté de fixer
    le taux d’intérêt variable d’un produit à un autre.
    Une Centrale des risques vient conforter les banques dans cette opération. Cette centrale
    a pour mission de s’assurer que le prétendant à un crédit dispose des revenus lui permettant
    de couvrir celui-ci et s’il n’a pas déjà contracté de dette auprès d’autres organismes financiers.
    Mina Adel
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    Re : Economie

    "En 2015, 62 personnes possédaient autant que la moitié la plus pauvre de l'humanité"


    En 2015, 62 personnes possédaient à elles seules les mêmes richesses que la moitié la plus pauvre de l'humanité, soit 3,5 milliards de personnes, ressort-il d'un rapport intitulé "Une économie au service des 1%" et publié lundi par l'ONG de coopération Oxfam-Solidarité à l'occasion du Forum économique mondial de Davos.
    Oxfam avance une série de chiffres démontrant que "le fossé entre les riches et les pauvres est plus abyssal que jamais". Ainsi, la fortune des 62 personnes les plus riches au monde a augmenté de 44% ou de plus de 500 milliards de dollars entre 2010 et 2015, pour s'établir à 1.760 milliards de dollars. Parallèlement, les richesses de la moitié la plus pauvre de l'humanité ont diminué de plus de 1.000 milliards de dollars ou 41% au cours de la même période.


    Un modèle biaisé

    "Depuis le début du XXIe siècle, la moitié la plus pauvre de la population mondiale a bénéficié de seulement 1% de l'augmentation totale des richesses mondiales, alors que les 1% les plus riches se sont partagé la moitié de cette hausse", constate encore Oxfam, tout en estimant que "l'exacerbation des inégalités économiques est néfaste pour l'ensemble de la population, car elle sape croissance et cohésion sociale".
    Oxfam pointe du doigt un modèle économique "fortement biaisé" en faveur des plus fortunés et un "réseau de paradis fiscaux toujours plus élaboré" qui garantit que les revenus et les richesses restent "hors de portée des citoyens ordinaires et de leurs États". Selon une récente estimation, 7.600 milliards de dollars, soit plus que le PIB combiné de l'Allemagne et du Royaume-Uni, seraient actuellement détenus sur des comptes offshore par des particuliers.
    Par ailleurs, est-il rappelé, les pauvres vivent dans les zones les plus vulnérables aux changements climatiques alors que la moitié la plus pauvre de la population n'est responsable que de 10% des émissions totales de gaz à effet de serre.


    "Institutionnalisation de l'optimisation fiscale"

    Les raisons de "cette incroyable concentration des richesses et des revenus" réside, selon Oxfam, dans la croissance des rendements en faveur du capital, au détriment du travail, plus lourdement taxé. En outre, poursuit l'ONG, l'écart se creuse rapidement, dans le monde du travail, entre les travailleurs moyens et ceux qui occupent les plus hauts postes.
    Autre tendance néfaste épinglée: "l'institutionnalisation de l'optimisation fiscale", qui pèse sur les revenus fiscaux des États, et à laquelle ne sont en mesure de recourir que les entreprises et les particuliers fortunés. D'après une analyse d'Oxfam menée sur 200 entreprises, notamment les plus puissantes au monde et les partenaires stratégiques du Forum économique mondial, neuf entreprises sur 10 sont présentes dans au moins un paradis fiscal.
    Autant d'exemples qui illustrent, aux yeux de l'ONG de coopération au développement, combien le modèle économique actuel "ignore la majorité de la population mondiale, et ne tient pas compte de la planète".
    Pour corriger le tir, Oxfam appelle en priorité les dirigeants mondiaux à s'entendre sur une approche globale visant à éradiquer les paradis fiscaux.

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    Post La production croît de 500 000 barils par jour

    A la une/Economie_Retour de l’Iran sur le marché pétrolier
    le 19.01.16 | 10h00

    La production croît de 500 000 barils par jour

    L’Iran, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP),
    a décidé hier d’augmenter de 500 000 barils par jour (b/j) sa production pétrolière,
    deux jours seulement après l’entrée en vigueur de l’accord nucléaire
    et de la fin des sanctions économiques et financièresoccidentales.


    «L’Iran a la capacité d’augmenter sa production de 500 000 barils avec la fin des sanctions, et l’ordre a été donné aujourd’hui (hier, ndlr)d’augmenter cette production», a affirmé le chef de l’Organisation nationale iranienne du pétrole, Rokneddine Javadi. Prévue depuis des mois, cette annonce risque d’aggraver la situation de surabondance d’offre
    qui grève le marché depuis plus d’un an et demi.

    L’Iran, qui dispose des quatrièmes réserves de brut au monde, et des deuxièmes de gaz, produit actuellement 2,8 millions de b/j et en exporte un peu plus d’un million. L’accord historique conclu en juillet sur le programme nucléaire iranien, entré en vigueur samedi dernier, a permis aux Etats-Unis et à l’Union européenne d’annoncer la fin des sanctions
    imposées à Téhéran, qui touchaient notamment les exportations pétrolières.

    Le chef de l’Organisation nationale iranienne du pétrole a reconnu que «le principal problème du marché est une surproduction de deux millions de barils par jour qui pousse à la baisse les prix». Cela dit, «si l’Iran n’augmente pas sa production, les pays voisins pourraient augmenter la leur d’ici six mois à un an et prendre les parts de marché de l’Iran», a-t-il expliqué pour justifier la décision.
    En quête de nouveaux débouchés pour son pétrole, l’Iran envisage, par ailleurs, d’investir dans une raffinerie dans le sud de l’Espagne, a annoncé le chef de la diplomatie espagnole. Les prix du pétrole, qui ont chuté en un an pour s’installer sous la barre des 30 dollars le baril, un seuil jugé improbable il y a encore quelques mois, peinaient à se reprendre hier après avoir fortement chuté depuis vendredi. Le retour de l’Iran sur le marché pétrolier risque de compromettre, à en croire la plupart des analystes, toute reprise des prix dans un futur proche, ouvrant la voie à une chute encore plus prononcée.
    Hocine Lamriben
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    Post Le dinar en déroute

    A la une/Actualité_La monnaie nationale continue de plonger
    le 30.01.16 | 10h00

    Le dinar en déroute

    La monnaie nationale a enregistré une nouvelle dépréciation.

    Le dinar en déroute.jpg

    Sur le marché officiel de change, la valeur du dollar est fixée à 105,81 DA à l’achat
    et à 112,27 DA à la vente. La valeur de l’euro est de 114,96 DA à l’achat et de 122,03 DA
    à la vente, lit-on dans un communiqué de la Banque d’Algérie.

    Les cotations sont valables du 31 janvier au 6 février. Conformes aux valeurs des variables
    liées à la conjoncture, les cotations de la semaine entraînent la valeur du dinar vers
    une nouvelle dépréciation, la plus importante depuis au moins la mi-2014.

    La politique de taux de change de la Banque d’Algérie permet d’ajuster la valeur du dinar
    en fonction des indicateurs économiques et leur impact sur les fondamentaux.
    Depuis juin 2014, alors que les cours du brut s’enfonçaient dans le rouge, atteignant
    des plus bas depuis 12 ans, la valeur de la monnaie nationale n’a cessé de se déprécier
    face à l’euro et au dollar particulièrement.
    Les deux phénomènes sont fortement corrélés.
    Après avoir mené un processus de désinflation tout au long de l’année 2013, il n’était presque
    plus judicieux que la banque centrale maintienne la valeur du dinar au-dessus du prix d’équilibre
    de son modèle de calcul, d’autant que les fondamentaux de l’économie du pays ont nettement
    baissé depuis juin 2014.
    La valeur du dinar souffre elle aussi de la chute des prix du pétrole,
    selon un raisonnement déductif. Il est permis de penser que la Banque d’Algérie serait
    à la manœuvre, en réaction à la chute des recettes en dinar de la fiscalité pétrolière
    et à l’envolée de la valeur des importations.
    En variation annuelle, le dinar s’est fortement déprécié
    contre les principales devises, selon le tableau des cotations de la Banque d’Algérie.
    En effet, il y a un an (cotations allant du 1er au 6 février 2015), la valeur du dollar était fixée
    à 90,83 dinars à l’achat et à 96,38 dinars à la vente, alors que celle de l’euro était de 103,21 dinars
    à l’achat et de 109,54 dinars à la vente.

    La dépréciation est encore plus manifeste sur le tableau comparatif des deux années 2014
    et 2016, puisqu’à fin juin 2014, date de l’amorce d’une dangereuse glissade des cours du brut,
    un dollar valait 78,87 dinars, alors que l’euro s’échangeait contre 107,62 dinars. Comparées
    aux cotations de cette semaine, les variables de juin 2014 font ressortir une dépréciation de plus
    de 30% du dinar face au dollar et d’environ 15% face à l’euro.

    Une nouvelle dépréciation en vue
    Bien plus explicite tant elle dispose de toutes les valeurs des variables, la Banque d’Algérie
    a indiqué que le cours moyen du dinar contre le billet vert a connu une dépréciation de 19,57%
    au cours des neuf premiers mois de 2015 par rapport à la même période de l’exercice 2014.
    Le cours du dinar s’est, par ailleurs, légèrement déprécié par rapport à l’euro (2,16%),
    selon les indicateurs monétaires rapportés par la Banque d’Algérie dans sa note de conjoncture
    pour les neuf premiers mois de l’exercice écoulé.

    La Banque centrale n’exclut pas une nouvelle dépréciation de la monnaie nationale, considérant
    que «le taux de change effectif réel du dinar algérien à septembre 2015 reste apprécié par rapport
    à son niveau d’équilibre de moyen terme». L’institution monétaire justifie ses interventions sur
    le marché de change par le souci de prévenir toute appréciation du taux effectif réel,
    jugé «dommageable pour la stabilité macroéconomique à moyen terme».

    Face à une telle fluctuation, les entrepreneurs et les ménages affichent des inquiétudes, voire
    des pertes sur leur pouvoir d’achat respectif. La dépréciation a entraîné une hausse des prix
    à l’importation et à la consommation, mettant à rude épreuve la trésorerie des entreprises
    et le pouvoir d’achat des ménages.
    Le taux de marge devrait continuer à se détériorer cette année
    compte tenu des perspectives d’évolution des prix du pétrole (37 dollars le baril en moyenne,
    selon la Banque mondiale), des hausses des prix des produits énergétiques
    (carburants, électricité et gaz) et d’une éventuelle nouvelle dépréciation du dinar.
    De quoi frustrer l’espoir des entreprises et des ménages, complètement désarmés face à ce phénomène.

    Sur le marché informel des devises, les cours du dollar et de l’euro ont flambé encore, dopés par
    une demande en forte hausse et d’une offre orientée plutôt vers la baisse. Le billet vert s’échangeait
    contre 168 dinars à la vente et 166 dinars à l’achat, alors que la monnaie unique européenne
    casse carrément les records, s’échangeant à 182,5 dinars à la vente et 181 dinars à l’achat.

    Deux facteurs-clés ont agi ces dernières semaines sur le marché, tant au plan de la demande que
    celui de l’offre ; les détenteurs de capitaux en dinars non déclarés préfèrent les sécuriser dans
    les circuits financiers invisibles, pendant que l’offre d’origine délictuelle (surfacturations) se rétrécit
    comme peau de chagrin sous l’effet des contrôles a priori et a posteriori des importations détaxées
    et/ou sous-taxées.
    C’est dire que l’explication de fond à cette flambée des cours
    sur ce marché illégal tient encore à une affaire de l’offre et de la demande.


    Ali Titouche
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    FRANCE : Comparatif bancaire

    • Disponible en ligne, un outil gratuit lancé par le ministère des Finances s'attaque à la comparaison des tarifs pratiqués par les banques.

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    Post Inaccessible pour les petites bourses

    A la une/Économie_LE CRÉDIT À LA CONSOMMATION EST OPÉRATIONNEL
    publié le 04 Février 2016

    Inaccessible pour les petites bourses
    Attention à la balance devises !

    Le retour au crédit à la consommation est une bonne nouvelle pour la majorité des ménages.
    Face à un pouvoir d’achat qui se réduit au fil des ans en peau de chagrin, le crédit à
    la consommation s’avère une bouffée d’oxygène pour bon nombre de citoyens qui ne sont
    plus obligés de payer cash les biens entrant dans l’équipement ou le renouvellement de l’équipement
    de la maison : appareils électroménagers, ordinateurs, ameublement. Le remboursement du crédit
    s’étalera sur plusieurs années. Une solution qui leur était auparavant inaccessible. Ils paieront
    des échéances plus ou moins importantes selon la nature du bien acquis. Ils seront protégés du
    surendettement par l’application du ratio traditionnel : le montant du paiement mensuel de l’échéance
    ne doit pas dépasser 30% du salaire de l’employé. La Centrale des risques veille également à ce que
    les ménages ne contractent pas plusieurs crédits auprès de plusieurs banques afin de ne pas alourdir
    leur dette et donc éviter les impayés.
    Côté gris, le crédit à la consommation risque d’alourdir
    la facture importations, d’autant que pour nombre de productions éligibles au crédit à la consommation,
    le taux d’intégration est très modeste et donc font appel à des collections importées qu’il suffit juste de monter.
    C’est ce qu’on appelle le SKD. L’obligation d’avoir un taux d’intégration significatif étant supprimée,
    on a fait l’économie du contrôle sur pièces pour savoir s’il s’agit du SKD ou CKD qui, ne l’oublions pas,
    a durant les années 90 ouvert les portes à une évasion fiscale à large échelle. En effet, certains opérateurs
    ont fait passer des collections montées (SKD) pour des productions intégrées (CKD) et donc bénéficié
    illégalement d’un taux de droits de douane réduit. Le crédit à la consommation version 2016 semble tolérer
    cette absence de véritable valeur ajoutée. Le mécanisme du crédit à la consommation manque donc d’un instrument
    de régulation qui encourage les industriels algériens à améliorer le taux d’intégration de leurs produits.

    Quant au crédit véhicule, du fait du retard dans l’émergence d’une industrie d’assemblage de véhicules en Algérie,
    Renault exerce un monopole qui ne dit pas son nom. En effet, seul producteur de véhicules en Algérie,
    il est le seul concessionnaire éligible au crédit à la consommation. Cette situation a un double inconvénient
    elle ne favorise pas la concurrence et la liberté de choix du client. Comme l’offre de Renault est très réduite
    et comme le véhicule est devenu très cher, le crédit véhicule sera inaccessible pour les tranches inférieures
    des couches moyennes.
    Mais face au prix élevé du véhicule,
    le crédit à la consommation ouvre à de nombreux citoyens
    la possibilité d’acquérir une voiture sans être obligés de la payer cash.
    Ce produit destiné à l’acquisition de véhicules neufs deviendra plus intéressant dans le scénario où
    notamment Peugeot et Volkswagen s’engageraient à leur tour dans le montage de véhicules particuliers en Algérie.
    Dans ce cas de figure, les citoyens auront le choix entre plusieurs modèles et plusieurs marques
    dans deux ou trois ans.
    Espérons in fine que le crédit à la consommation boostera la production locale
    et améliorera le taux d’intégration des produits. Du coup, il contribuera à la réduction
    de la facture importations. Encore faut-il que l’État joue son rôle de régulation.
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    Re : Inaccessible pour les petites bourses

    Sony Music aussi veut répartir les bénéfices de l’equity aux artistes

    L'influence des discussions autour de l'accord Schwartz est elle si forte qu'après le patron de Warner Music, c'est maintenant Sony Music qui propose de redistribuer les bénéfices de ses placements aux artistes ?

    Ce point était en effet aux centres des discussions de la mission Schwartz, sans pour cela connaitre une issue heureuse pour les artistes qui étaient demandeurs.

    Et pourtant, hier Warner Music annonçait une nouvelle politique de la major en la matière par laquelle les artistes devenaient aussi destinataires dans le cas de prise de bénéfices sur la cession des parts dans Spotify ou Soundcloud.

    Sony Music ne pouvait rester trop longtemps en dehors du coup, car l'argument devient évidemment un véritable appât pour les artistes attirés par l'argent.

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