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Discussion: Contes d'Algerie

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    Re : Contes d'Algerie

    L’astucieuse fille du paysan





    Séduit par l’intelligence de la fille d’un paysan, le sultan l’épousa tout en lui interdisant d’intervenir dans les affaires du royaume sans y être invitée. Mais la subtile femme finit par intervenir…

    Pour se trouver un vizir, un grand sultan posa une énigme à ses sujets :
    - C’est un arbre qui possède douze branches ; chacune des branches comporte trente feuilles et chacune des feuilles renferme cinq graines ! Sera mon vizir celui qui, dès demain, me rapportera la réponse. Il arrivera au palais nu et habillé à la fois ; transporté et marchant à la fois.
    Parmi les hommes se trouvait un paysan ambitieux. Il courut consulter sa fille qu’il savait intelligente. Sans hésiter, elle lui dévoila la solution:
    - Père ! L’arbre représente l’année, les branches les douze mois, les feuilles les trente jours. Quant aux graines, elles sont les cinq prières quotidiennes qu’effectue le musulman.
    - Mais comment être nu et habillé à la fois ? Comment me déplacer à pied tout en étant transporté ?
    - C’est simple. Demain, très tôt tu t’habilleras du seul vêtement que je vais te confectionner à partir d’un filet de pêcheur. Tu seras donc à la fois habillé et nu. Ensuite, tu n’auras qu’à monter sur notre jeune baudet. Comme tu as de longues jambes, elles toucheront le sol. Tu seras donc à pieds et à dos d’âne.
    À l’aube, le paysan triompha et le sultan qui apprécia son intelligence, en fit son vizir. Ainsi, le nouveau vizir gouverna grâce à l’aide discrète de sa fille. Mais, avec le temps, le sultan qui était un homme d’esprit eut un doute à son sujet. Un jour, il l’interrogea :
    - Voilà un moment que je t’observe. Tes solutions, bien qu’efficaces ne me semblent pas être le fruit d’une intelligence masculine. Éclaire-moi par la vérité et tu seras pardonné. Si je découvre que tu m’as menti, je te ferai couper la tête.
    Le vizir, confus, avoua :
    - Sire ! Je vous demande pardon. C’est ma fille unique qui me conseille.
    Le monarque, qui n’avait pas trouvé la femme de ses rêves, lui pardonna et lui demanda la main de sa fille. Cette dernière accepta. Mais le sultan exigea d’elle de ne jamais intervenir dans les affaires du royaume sans y être invitée. Elle en fit serment. Le temps s’écoula dans l’harmonie et le respect des convenances, jusqu’au jour où un verdict injuste rendu par le sultan suscita le courroux de la jeune femme. Un pauvre paysan se trouva dépossédé de son ânon par un riche marchand qui prétendait que cet ânon était né de sa mule. Or, le sultan avait donné raison au marchand bien que chacun sût que les mules sont stériles.
    Le paysan débouté, l’air attristé, quittait le palais, quand la sultane l’interpella, de sa fenêtre :
    - Hé ! Homme de bien ! Approche, je vais t’aider à récupérer ton animal.
    Intrigué, le paysan écouta attentivement le conseil qu’elle lui souffla, et le sourire aux lèvres, il s’en retourna dans la salle d’audience et demanda la parole :
    - Sire, j’ai oublié de vous signaler un autre étrange phénomène dont j’ai été témoin.
    - Lequel ? Parle vite !
    - Un banc de poisson paissait dans le champ du marchand !
    - Des poissons qui paissent ? Tu te moques de moi ?
    - Ô grand sultan ! Pourquoi ne pas admettre que tout peut arriver à l’époque où les mules mettent bas ?
    Le sultan admit son erreur et fit restituer son bien au paysan. Non sans exiger de lui une explication :
    - Dis-moi ! Pourquoi t’es-tu ravisé ? De qui tiens-tu ces répliques astucieuses ?
    - D’une aimable femme du palais à sa fenêtre, Sire.
    Le sultan, furieux, se précipita auprès de son épouse :
    - Tu as rompu le pacte. Tu es intervenue dans les affaires du royaume sans que je te le demande. Emporte tout ce à quoi tu tiens et quitte ce palais dès demain matin.
    La jeune femme accepta sans broncher la décision souveraine. Pour leur dernier dîner, discrètement, elle versa une poudre soporifique dans le café du sultan. Dès qu’il sombra dans un sommeil profond, elle l’enferma dans un coffre et l’emporta avec elle. Le lendemain, lorsque le sultan ouvrit les yeux, il fulmina :
    - Que fais-tu encore à mes côtés ? Ne t’ai-je pas ordonné de t’en aller ? Mais, où suis-je ?
    Elle répondit d’une voix tendre :
    - Monseigneur ! Je suis partie. Et tu as bien précisé que je pouvais emporter avec moi tout ce à quoi je tenais, n’est-ce pas ? Et comme tu es mon bien le plus précieux, c’est toi que j’ai emporté !
    Le sultan, désarmé, ne put retenir un sourire affectueux. Il dit alors avec douceur :
    - Mon épouse ! Je dois admettre que tu es vraiment subtile et sage. Je te décharge désormais de ton serment car tes conseils me sont les plus précieux. Retournons chez nous à présent !
    Mon histoire a suivi le cours de la rivière et moi je suis restée avec les seigneurs !

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    Re : Contes d'Algerie

    Voici un conte que vous devez tous conaitre : VAVA INOUVA

    «Amachahou rebbi ats iselhou Ats ighzif anechth ousarou»
    (Ecoutez, que je vous conte une histoire, Dieu fasse qu’elle soit belle, longue et se déroule comme un long fil).

    Le conte que vous êtes en train de lire a fait le tour de la planète sous sa version chantée. C’est en effet, grâce à Benmohamed (Benhamadouche), pour les belles paroles, à Idir (Cheriet Hamid) pour musique et chant, que ce conte venu du fin fond des âges a pu comme le Phénix renaître de ses cendres. Nous vous le livrons sous sa forme écrite.

    Ce conte se passe à l’époque où les animaux avaient le don de la parole et communiquaient avec les hommes.

    En ce temps-là, il y avait dans une contrée, une famille composée de cinq membres. Quatre garçons et une très jolie fille prénommée Rova.

    Les garçons étaient tous des gaillards. Ils tenaient tous de leur père, une force herculéenne. Il était capable d’assommer d’un seul coup de poing le plus récalcitrant des taureaux. La famille était crainte et respectée. Rova choyée et gâtée personne ne pouvait l’approcher. L’aîné de ses frères toujours armé d’une grosse massue, avait la faculté de fendre la terre sur plusieurs mètres en surface et en profondeur. Le puîné pouvait voir à travers les murs, le troisième dont l’ouie était très fine, pouvait entendre le rosée tombée (Isel ind’a ma thekath). Le quatrième était tellement habile de ses mains, qu’il était capable de retirer des œufs de perdrix pendant la couvaison sans qu’elle s’aperçoive (Izmar ad ikes thimellalin sedaou theskourth bla ma thfaq).
    Depuis des temps immémoriaux, les Kabyles se rencontrent presque tous les soirs “Di thajmaâthe (agora) pour commenter les nouvelles du jour, ou quand cela est nécessaire, régler certains litiges, qui peuvent parfois survenir. L’autorité de “Thadjmaâthe” fait force de loi avant même l’existence des lois. Le bon sens était la loi.
    Tout à fait, au début de l’humanité, les personnes qui fautaient en public étaient immédiatement punies par Dieu lui-même, pour leur apprendre les bonnes manières et servir d’exemple aux autres. C’est ainsi, que le père des quatre garçons et de Rova, en prenant la parole Di Thajmaâthe et en élevant la voix, fait entendre une flatulence sonore et nauséabonde. Honteux, humilié, il s’assoit, il s’assoit par terre et prend aussitôt racine. On essaye de le relever mais en vain. Impossible de le décoller du sol sans le blesser, voire le tuer.

    Comme il ne peut pas rentrer chez lui, et que l’agora est située en contrebas du hameau les hommes tiennent conseil, et décident de lui bâtir une hutte en torchis, pour le protéger des intempéries et des prédateurs, dont le terrible ogre (Ouaghzen) qui rôde autour des habitants de nuit.

    Comme à l’époque les serrures de portes n’existaient pas, on utilisait des cales qu’on posait contre les portes pour empêcher toute intrusion.

    C’est ainsi que le père des quatre gaillards et de Rova, passait ses jours et ses nuits dans sa lutte de fortune.

    Rova, lui amenait à manger en milieu de journée et en fin de soirée.
    Comme il existe de nombreux prédateurs, pour protéger le pauvre homme, Rova et son père décident d’adopter un mot de passe. A chaque fois qu’elle viendra lui donner à manger elle dira :

    “Ets khilk Eldi Thabbourth A vava inouva” (Papa Inouva, ouvre-moi la porte, c’est moi ta fille Rova !) En l’entendant son père lui dit :

    “Tchène-tchène thizevgathinim a illi rova !” (Fais tinter tes bracelets, Rova, ma fille !)

    En entendant le tintement des bracelets en argent de sa fille, le père enlève la cale de la porte et fait rentrer sa fille, qui lui donne à manger.

    Le manège dure quelques jours, mais un soir, tout bascule. Un ogre qui passait par là, entend les propos échangés entre le père et la fille. Dès qu’elle part, il se rapproche de la hutte et dit à l’homme :

    “Ets khilk eldi thabbourth A vava inouva !” (Papa Inouva ouvre-moi, la porte, je suis ta fille Rova).

    La voix de l’ogre était tellement caverneuse, que l’homme n’a guère de mal à reconnaître, qu’il s’agit d’un imposteur. “Tu n’es pas ma fille, éloigne-toi d’ici, je n’ouvrirai qu’à sa voix et du tintement de ses bracelets. Passe ton chemin maudit !”
    Le lendemain en amenant à manger à son père, celui-ci fait répéter plusieurs fois le mot de passe avant de lui ouvrir la porte. Intriguée elle lui demande pourquoi, il agit ainsi.
    “-C’est parce que ma fille, hier quelqu’un a voulu m’abuser, il a imité ta voix, mais je ne lui ai pas ouvert.

    -Ça doit-être l’ogre (Ouaghzen) il paraît qu’il a été vu rôder dans les environs. Attention papa n’ouvre à personne en dehors de moi !”

    Après plusieurs tentatives sans succès l’ogre décide de prendre conseil chez “Amghar Azemni” (le vieux sage). Il va le voir et lui dit : “Helk’agh thiyarsi inou Youthayi Ouadhou

    Dhelvagh d’g’ek’ H’elou” (J’ai des maux de gorge, ma voix est enrouée, je veux qu’elle devienne aussi fluette que celle d’une jeune fille. Guéris-moi, je t’en prie !)
    -Ta voix est rauque, mon cher, pour la rendre fluette, il n’y a qu’une solution.
    -Laquelle ?
    -Il faut que tu t’enduises les cordes vocales d’une épaisse couche de graisse de mouton et que tu ailles à côté d’une fourmilière, que tu ouvres la bouche et que tu laisses les fourmis rentrer dedans. Elle mangeront la graisse et lubrifieront ton gosier. A la fin de cette opération, tu retrouveras une voix de jeune enfant. Foi de “Amghar Azemni” (vieux sage). A propos des bracelets dont tu m’as parlés, la solution est trop simple aussi, tu n’as qu’às aller à la rivière et ramasser des coquilles d’escargots vides et te faire un collier que tu mettras autour du cou et que tu feras tinter pour amuser les petits. C’est une bonne initiative, tout le monde va apprécier !”
    L’ogre qui avant pris une apparence humaine, remercie “Amghar Azemni” et quitte les lieux, pour se rendre dare-dare dans une fourmilière. Il s’y installe. Le gosier enduit de graisse, il voit défiler durant des heures des milliers de fourmis.
    En fin de journée, quand il ouvre la bouche pour lancer un cri, il est étonné, sa voix était aussi fluette que celle d’une petite fille. Secouant son collier, il produit le même bruit que les bracelets de Rova.

    Très content du résultat, dès le soir venu, il se rend à la hutte, tape à la porte et dit à l’homme “emprisonné”:“Etskhilk Eldi Thabbourth A vava Inouva !” (Papa Inouva, ouvre-moi la porte, c’est moi ta fille Rova !)”

    Pour éviter toute mauvaise surprise, le père lui dit : “Tchène-tchène thizevgathin im A illi Rova !” (Fait tinter tes bracelets, Rova ma fille !)

    La première épreuve passée avec succès, l’ogre fait tinter son collier, dont le tintement ressemble à s’y méprendre à celui de Rova.

    Abusé, il enlève la cale de la porte pour faire rentrer sa fille, mais en guise de fille,c’est un ogre velu avec des grands crocs qui lui saute dessus,et qui lui dit :
    -“Dounith Fella-k’ thekfa Ak Tchagh Assa A vava-s n Rova !” (Tu vas mourir aujourd’hui Je vais te dévorer, père de petite fille !)

    Par où veux-tu que je commence à te déguster, par la tête ou par les pieds ?
    -Commence par les pieds qui ne peuvent bouger”. L’ogre commence à le dévorer, dès qu’il arrive au tronc, Rova arrive.

    En trouvant la porte ouverte, elle laisse tomber le plat et lance un cri d’effroi. Malgré sa peur, elle jette un coup d’œil dedans et aperçoit la bête immonde, qui dévore son papa.
    Ne pouvant rien faire pour lui, elle prend ses jambes à son cou pour avertir les villageois. Mais après avoir fait seulement quelques enjambées, elle est rattrapée.
    Il l’attache à l’aide de ses longs poils et continue son horrible repas. Il l’emmène ensuite dans sa tanière, pour s’en servir de repas, une fois qu’il aura faim.
    Sachant le sort qui l’attend, Rova se met à crier à gorge déployée comme une écorchée vive à laquelle on enlève la peau.

    Ses cris arrivent aux oreilles de son troisième frère, celui qui a l’ouïe fine et capable d’entendre la rosée tomber.

    Dressant les oreilles, il dit à ses frères : “Thedhra El H’adja d’ Rova !” (Quelque chose de grave est arrivé à Rova !) Il faut que nous allions de ce pas la délivrer. Ce n’est pas dans ses habitudes de traîner dehors à la tombée de la nuit.” Mus par un mauvais pressentiment, ils se rendent tous les quatre à la hutte construite autour de leur père. Ils ne trouvent que du sang et des ossements d’homme.
    Point de corps de Rova. Le garçon à l’ouïe fine dit à ses frères :

    “Notre sœur n’est pas encore morte, l’ogre l’a enlevée, il nous faut la délivrer avant qu’il ne soit trop tard ! Les cris qu’elle pousse vont me guider.”

    Et c’est ainsi que Rova fut retrouvée saine et sauve dans une grotte servant de tanière à l’horrible animal, parti pour chasser. Ils la trouvent attachée, avec les poils très solides de l’ogre aux poignets et aux pieds. Elle est contente de voir ses frères au grand complet et éclate en sanglots, quand elle leur apprend que l’ogre veut l’épouser et qu’elle ne veut pas de lui.

    “Ne t’en fais pas, petite sœur, nous allons te délivrer et nous allons le tuer et venger notre père dévoré !”

    Pour ne pas donner l’éveil à l’ogre, ils laissent leur sœur attachée et se mettent à l’affût. Très fatigué, à force de courir après ses proies, dès qu’il rentre chez lui, l’ogre s’affale sur sa couche à côté de Rova.

    Le frère capable de voir à travers les murs surveille son sommeil, dès qu’il tombe dans les bras de Morphée, il dit à ses frères que c’est le moment de tenter de délivrer leur sœur. Entre alors en scène celui qui est capable d’enlever des œufs de perdrix. Avec dextérité, il dénoue un à un les entraves très serrées. L’opération terminée, ils soulèvent leur sœur, la sortent dehors, et prennent leurs jambes à leurs cous. Après s’être éloignés de la tanière de l’ogre, ils se reposent un peu. Le frère à l’ouïe fine colle son oreille au sol et lance : “Ouaghzen ifaq !

    (L’ogre s’est aperçu !)

    Il est à notre poursuite, il ne tardera pas à être là !”

    “Maintenant, c’est mon affaire”, s’écrie l’aîné à la grosse massue, la faisant tournoyer, il l’abat sur le sol avec fracas. Aussitôt un trou géant s’ouvre devant eux. Ils s’engouffrent dedans. A ce moment, arrive l’ogre, il sent la chair humaine mais ne voit personne. Il tourne en rond, mais ne comprend pas, l’esprit embrouillé il dit :

    - Lan our line Iârqiyi tekhmim! (Ils sont ici, mais je ne sais quoi penser !)

    De guerre lasse, il quitte les lieux.

    Pour éviter toute mauvaise surprise, les quatre frères aménagent leur cachette jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Ils veillent sur leur sœur comme sur la prunelle de leurs yeux.

    Après quelques mois d’attente, ils trouvent l’ogre en train de rôder autour de leur sœur. Ils le prennent tous les quatre à partie et le tuent. Victorieux, ils retournent dans leur village où ils sont acclamés en héros.

    "Our kefount eth'houdjay i nou pour kefoun ird'en tsemz'ine. As m-elâid' ametch ak'soum ts h'em'zine ama ng'a thiouanz'iz'ine."

    (Mes contes ne se terminent, comme ne se terminent le blé et l'orge. Le jour de l'aïd, nous mangerons de la viande avec des pâtes, jusqu'à avoir des pommettes rouges et saillantes).

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