Baccalauréat : Benghabrit détaille son plan anti-fraude

De nombreux candidats au baccalauréat ont été exclus lors de la précédente session pour avoir introduit des téléphones portables en classe d’examen, selon la ministre de l’Éducation nationale citée par l’APS. « 1000 postulants au baccalauréat surpris en possession de téléphone mobile en classe d’examen ont été éliminés l’année dernière », a indiqué Nouria Benghabrit qui répondait à une question orale d’une députée du FFS lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN).




La ministre de l’Éducation nationale a rappelé les sanctions prévues en cas de fraude. « L’interdiction est de cinq années pour les candidats scolarisés et de 10 ans pour les candidats libres », a-t-elle dit en assurant que les « dispositions réglementaires relatives à l’interdiction de passer les épreuves du baccalauréat contre les candidats qui se rendent coupable de fraude aux examens officiels » seront appliquées « avec rigueur ».


Pour la ministre, ce genre de mesures donnera « à réfléchir aux candidats qui seraient tentés de frauder ». Elle a ajouté que les sujets d’examens du baccalauréat seront « basés sur la compréhension et non sur la mémorisation tel qu’il est de vigueur actuellement ». Mme Benghabrit a également évoqué les mesures organisationnelles que son département compte adopter pour lutter contre la fraude.


Il s’agit notamment de la « sécurisation du site de l’office national des examens et concours (Onec) », et « l’affichage des objets interdits en classe d’examen ». « La lutte contre la fraude dans ce contexte de progrès technologiques fulgurant est une bataille inégale et quels que soient les moyens de dissuasion mis en œuvre il subsistera toujours quelques aventuriers », a-t-elle prévenu.