A LA UNE/ACTUALITE_Affaires Rebrab, Hassan et Benhadid
04.10.15|14h15

Benflis dénonce une épuration politique des opposants
cette escalade constitue l’amorce d’une épuration politique pour crimes de non-allégeance. .jpg

Il s’agit d’une « escalade que le régime politique en place semble avoir décidé
récemment dans le but de faire taire toute opposition
ou critique à ses errements,ses dévires
et ses défaillances de plus en plus graves
et de plus en plus coûteuses pour le pays politiquement,
économiquement et socialement »,
a indiqué le parti dans une déclaration qui a sanctionné
la réunion de son Bureau politique tenue aujourd’hui dimanche à Alger.


Cette escalade, explique-t-on, « constitue l’amorce d’une épuration politique
pour crimes de non-allégeance et rentre
dans le cadre d’une stratégie d’intimidation
et de terreur dont ce régime a déjà menacé ses opposants
par le passé et qu’il met à exécution aujourd’hui ».

Une stratégie « dont sont déjà victimes de nobles enfants de ce pays nourris
du sens le plus élevé du patriotisme acquis auprès de l’ALN et de l’ANP
et inspirés du message sacré des Martyrs de la Nation dans leur long parcours
au service du peuple algérien », ajoute le parti, en allusion
aux généraux à la retraite Hassan et Benhadid mis en prison récemment.


Talaie El Hourriyet a exprimé également son soutien à Issad Rebrab,
en dénonçant les attaques « dirigée contre les véritables créateurs de richesses
qui sont l’objet de harcèlement divers alors que des clientèles rentière
bénéficient de complaisances et des tolérances injustifiées
et injustifiables d’un régime politique dont le gaspillage,
la déperdition des ressources rares et la corruption
sont devenues des caractéristiques intrinsèques ».


Pour le parti de Benflis, « la vacance du pouvoir ajoutée à l’illégitimité
des institutions (...) sont au cœur de l’incapacité avérée du régime politique
en place à mettre le pays en position de relever les défis qui se multiplient
devant lui et que chaque jour qui passe aggrave
et rend plus difficile à prendre en charge à l’avenir ».


Farouk Djouadi