La connexion sera rétablie d’ici la fin de semaine
A LA UNE/ACTUALITÉ_Selon le PDG d’Algérie télécom
26 Octobre 2015
«La connexion sera rétablie d’ici la fin de semaine»
Quatre jours après le début des fortes perturbations du réseau internet, Azouaou Mehmel, PDG d’Algérie Télécom, a décidé de communiquer sur cet incident. Il a annoncé hier, lors d’une conférence de presse, «le début, dans la nuit de samedi à dimanche, des travaux de réparation du câble sous-marin coupé depuis jeudi en milieu de journée au large de Annaba.
L’opération de recherche entamée vers 23h a abouti au repérage et à la remontée du premier bout du câble sur le pont du navire câblier Raymond Croze à 5h22». Les travaux de réparation de ce premier bout du câble sous-marin ont été immédiatement lancés par les techniciens du navire et trois ingénieurs d’Algérie Télécom montés à bord. M. Mehmel a ajouté que «les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver le deuxième bout du câble endommagé afin d’entamer les travaux de raccordement».
En outre, une plainte contre X a été déposée hier par Algérie Télécom auprès du procureur de la République près du tribunal de Annaba. L’enquête judiciaire déterminera l’auteur de cette coupure qui a affecté le trafic de la bande passante internationale et causé des préjudices à Algérie Télécom et à ses clients. Pour atténuer l’impact de cette coupure qui a privé Algérie Télécom de 80% de la capacité de la bande passante internationale transitant via le SMWE4 à Annaba, des dispositions ont été prises afin de router le trafic vers le deuxième câble Alger-Palma dans les limites de ses capacités actuelles (80 Go).
Dans un communiqué de presse, Algérie Télécom «s’engage à dédommager ses clients à hauteur des journées perdues depuis jeudi 22 octobre». Ainsi, a-t-on appris auprès de sources de l’entreprise, «100 mètres de câble ont été changés parce qu’ils ont été endommagés. Les techniciens ont procédé en outre à la vérification de la continuité entre la coupure et Marseille, et tout va bien. Les travaux ont commencé côté Annaba, pour repérer l’autre bout du câble».
Trafic maintenu
Mohamed Habib, directeur général adjoint d’Algérie Télécom, a déclaré que «la bande passante internationale est répartie sur les deux câbles sous-marins. Nous avons perdu 81% de notre trafic international : 325 gigas sont concernés par la coupure. Nous avons 425 GB disponibles, on a atteint en temps ordinaire le pic de 405. On ne peut utiliser maintenant que 80 gigas restants. Même si les gens ont la connexion, ils ressentent des effets sur la qualité. Nous sommes obligés de restreindre l’utilisation sur 80 gigas uniquement.
Aujourd’hui, on a une politique qui consiste à répartir cette charge : deux liens de 10 gigas ont été réservés pour les corporates (entreprises et opérateurs) ; les autres liens sont dédiés aux particuliers. Pour les gérer de manière dynamique, nous faisons en sorte qu’une plage horaire du jour des clients d’une certaine région puissent avoir une bonne capacité de connexion». Pour M. Mehmel, «il faudrait sécuriser davantage notre trafic parce qu’aujourd’hui, avec son volume, il n’y a que la fibre optique qui puisse le véhiculer.
Des solutions satellites ne pourront jamais véhiculer cette masse qui va en augmentant». Et d’ajouter : «On a un deuxième support à partir d’Alger sur Palma mais nous ne pourrons plus augmenter les capacités de ce câble : nous l’avons augmenté deux fois, il a été réalisé dans le cadre d’un consortium du temps du ministère de la Poste et des Télécommunications, associé avec trois opérateurs historiques européens que sont Telefonica, France Télécom et Telecom Italia et, à l’origine, c’était un 2,5 gigabits, il a été augmenté dans une première phase à 10 gigas, nous avons augmenté à 80 gigas unilatéralement. Nous ne pouvons plus continuer à cause de contraintes économiques. Algérie Télécom a initié le projet d’un troisième câble à partir d’Oran, lancé en 2009, malheureusement, les procédures traînent.
Il est financé dans le cadre du plan Orsec sur budget de l’Etat. Le contrat a été signé récemment, l’ouverture de la lettre de crédit pour lancer les études sur le parcours du câble a été effectuée. On va passer à la phase pratique et nous avons sollicité le ministère pour proposer de réaliser une autre branche sur ce câble à partir d’Alger qu’on va financer nous-mêmes, on aura trois sorties, Annaba à l’Est, Alger au Centre et Oran à l’Ouest. A ce moment-là, nous aurons d’autres trafics internet à sécuriser en termes de capacités et de disponibilité. Les travaux commenceront en 2016.»
Algérie Télécom a pour objectif, dans son plan de développement, d’augmenter ses supports pour sécuriser au maximum le trafic et offrir une meilleure bande passante. En cette période d’absence de service, l’opérateur a tenté de faire en sorte de permettre aux abonnés au moins de consulter leur messagerie. Pour M. Mehmel, «le trafic national internet n’a pas été interrompu, tous les sites hébergés en Algérie sont accessibles. Il n’y a que le contenu hébergé à l’étranger qui a cette contrainte de congestion. On est en train de gérer la bande passante
pour permettre une gestion équitable de cette situation de crise».
«Algérie Télécom a géré d’abord les opérateurs pour qu’ils ne soient pas impactés, puis le secteur économique : la majorité des clients professionnels n’ont été impactés que sensiblement et ceux qui se sont signalés ont été pris en charge, dont le secteur bancaire. Il restait une quantité de bande passante qui a été allouée aux clients résidentiels, mais ce ne sont plus les mêmes débits et capacités qu’ils avaient avant ; l’usager qui téléchargeait des contenus ne peut plus le faire,
mais il y a la possibilité de consulter sa messagerie.
Mais quand vous perdez 80% de bande passante, cela se ressent forcément.» Les clients seront compensés pour la durée de cette situation, précise la direction d’AT, sachant que «ce n’est pas une défaillance d’un équipement ou d’un support d’Algérie Télécom. On essaie de réduire de tels incidents». «Notre objectif est d’offrir une bonne qualité de service à notre clientèle. Peut-être que nous n’avons pas vu venir la vague internet. Facebook et YouTube (plus de 40% d’usagers) sont les plus utilisés.» «La vraie question est soulevée : bâtir une économie numérique nationale. Beaucoup de professionnels se plaignent, ils activent en Algérie et hébergent leurs sites à l’étranger», a conclu M. Mehmel.
Kamel Benelkadi
Algerie Telecom annonce le retablissement de l'internet
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L’opérateur public de la téléphonie fixe Algérie Télécom (AT) a annoncé, mardi, la fin des perturbations dans le trafic internet après réparation du câble sous-marin au large d’Annaba.
On se rappelle que depuis jeudi dernier, l’Algérie a perdu 81% de sa capacité de connexion du fait qu’un seul câble relie le réseau algérien à l’Europe au niveau de Marseille. Un autre câble de secours entre Alger et Palma, d’une capacité largement moindre, assure depuis l’intérim, ce qui a obligé AT à procéder à du délestage.Cette coupure a engendré beaucoup de mécontentements et a démontré que notre pays n’avait pas suffisamment donné de l’importance au réseau mondial en restant tributaire d’un seul câble alors que celui qui devait être mis en place pour relier Oran à l’Espagne est à l’arrêt depuis qu’il a été programmé en 2008.
L’Algérie se doit de rattraper son retard en matière de téléphonie fixe, où les pannes sont récurrentes, et l’Internet qui subit coupures et pannes sans compter le débit faible qui est distribué aux abonnés.
Re : Algerie Telecom annonce le retablissement de l'internet
Tahya Houda FARAOUN :grin:
Re : Algerie Telecom annonce le retablissement de l'internet
echa3b yourid isqat el mouhmil !
Lancement des travaux en novembre
A LA UNE/ACTUALITÉ_Câbles Oran-Valence et Alger-Valence
29 Octobre 2015
Lancement des travaux en novembre
Les travaux de réalisation de câbles en fibre optique sous-marin Oran-Valence et Alger-Valence seront lancés en novembre prochain, a annoncé hier Iman Houda Feraoun,
ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.
Ce projet, d’une longueur de près de 550 km, a été initié en 2009. Son coût global, dont les travaux s’étaleront sur 14 mois, est estimé à 36 millions d’euros (26 millions pour le projet Oran-Valence et 10 pour celui d’Alger-Valence). Il assurera la liaison entre l’Algérie et l’Espagne afin de répondre à la demande croissante en connectivité haut débit. Alcatel-Lucent sera le fournisseur majeur en charge du design et de la production du câble, en groupement avec IT Marine
qui sera responsable des opérations maritimes.
Ces annonces viennent juste après la coupure d’un câble sous-marin au large de Annaba qui a fortement perturbé l’accès à internet sur tout le territoire national durant 6 jours. Un incident qui a mis en évidence l’extrême fragilité du réseau algérien et la nécessité d’augmenter les supports pour sécuriser au maximum le trafic et offrir une meilleure bande passante. C’est ce qu’a laissé entendre Azouaou Mehmel, PDG d’Algérie Télécom,
lors d’une récente conférence de presse.
Ronronnement littéraire, effets d’annonce ou réelle prise de conscience des pouvoirs publics ? La sortie médiatique de la ministre, à ce moment précis qui n’est certainement pas un hasard, laisse supposer
qu’elle veut prendre sérieusement ce dossier en main.
Reste à savoir si elle a reçu le feu vert du gouvernement.
Mme Feraoun a insisté également sur l’amélioration de la qualité de service d’Algérie Télécom et la promotion du contenu algérien hébergé en Algérie. Sur un autre plan, elle a indiqué qu’il y a une «réflexion» sur l’augmentation de taxes d’importation des smartphones et des PC, pour encourager la production locale. La ruée vers la 3G a stimulé le marché des smartphones en Algérie, avec plus de 8,2 millions d’abonnés, un an après son lancement.
De nombreux fabricants étrangers de smartphones sont à la conquête du marché.
Kamel Benelkadi
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Le black-out a mis à nu l’absence de stratégie des TIC en Algérie
A la une/Actualité_Abderrafiq Khenifsa. Directeur d’IT Mag et expert en TIC
le 30.10.15|10h00
Le black-out a mis à nu l’absence de stratégie des TIC en Algérie
Rencontré en marge du salon Med It, qui s’est tenu
du 26 au 29 octobre à Alger, le journaliste
et expert en TIC, Abderrafik Khenifsa, nous dévoile
les non-dits autour de la rupture du câble sous-marin
reliant Marseille à Annaba et les raisons
pour lesquelles elle n’a pu être évitée.
Pièce jointe 19458
- Affaire de la rupture du câble Marseille-Annaba ?
D’abord je pense que c’est un malheureux concours de circonstances qui a engendré les conséquences que l’on sait. Certaines personnes ont voulu lier cette histoire à une éventuelle volonté de contrôler internet ; je n’y crois pas, car il y a toujours moyen de le faire discrètement, sans que le grand public ne s’en rende compte. Par contre, on a peu parlé du câble sous-marin Medcable, qui appartenait à Orascom, les questions que je me pose sont : pourquoi il est éteint ? Pourquoi il n’a pas été activé pour pallier aux conséquences de l’incident ? Est-il mis à jour Qui faut-il payer pour le faire fonctionner ? Ce que je trouve intéressant par contre, c’est l’impact qu’a eu cette histoire sur la population.
Aujourd’hui, les Algériens de six ans à quatre-vingt-dix ans savent qu’il faut un câble sous-marin pour avoir internet, que c’est de la fibre optique, qu’il n’y a que deux câbles qui alimentent le pays, qu’il en faut plus, que mettre 80% de la capacité sur un seule câble n’est pas très intelligent, qu’il faut un navire câblier et des sous-marins de poche pour réparer un câble pareil. Donc, pendant près d’une semaine, on n’a pas parlé du prêcheur télévisuel du moment que dans la dernière fatwa en vogue, on n’a parlé que de ça. Ça a permis à l’Algérien moyen d’acquérir des éléments de langage et j’ai senti une véritable appartenance au XXIe siècle.
- Cet événement est-il un 11 septembre numérique pour l’Algérie ?
Il a en tout cas révélé plusieurs défaillances, d’abord, je trouve inconcevable qu’on place 80% de sa capacité sur un seul câble, ensuite je ne comprends pas qu’un pays de deux millions et demi de kilomètres carrés et de 1600 km de côtes ne soit alimenté que par deux sorties. Pis encore, pourquoi avoir choisi encore une fois l’Espagne pour relier l’Algérie, alors que de l’aveu même des responsables d’Algérie Télécom, le mega-octet envoyé coûte six à dix fois le prix de l’équivalent sur le câble SWM4 Marseille- Annaba, alors qu’on a d’autres ouvertures, comme l’Italie, la Tunisie ou le Maroc ? Pourquoi choisir toujours un consortium qui nous relie à la France ?
Alors qu’il y a des consortiums plus Sud-Sud, comme celui reliant l’Inde à la Grande-Bretagne, ou le câble africain ? Il faudrait être à l’affût et faire de la veille et de la prospective pour rejoindre les consortiums qui ont des projets dans notre région, les rejoindre et en faire bénéficier le pays.
L’autre défaillance révélée a été l’absence du privé du jeu, j’ai rencontré deux fournisseurs d’accès alternatifs, qui disaient, en se basant sur le coût de référence de 30 millions d’euros, payé par Orascom à l’épique, qu’ils étaient prêts à investir dans un câble sous-marin si nécessaire. En dehors du monde des télécoms, cette histoire a peut-être montré la faiblesse de la capitainerie du port Annaba, qui n’a pas prévenu le navire en faute qu’il se trouvait au-dessus d’une zone où il ne fallait pas mouiller.
- Cet incident n’est pas une première, en 2001, 2003 et 2009, ce même câble avait été rompu, pourquoi rien n’a été fait pour prévenir ces répétitions ?
En 2009 il y a eu un plan Orsec Algérie, dans lequel il a été décidé le lancement d’un troisième câble Oran-Valence avec un budget qui lui a été alloué, cependant et malgré le fait que ce genre de chantiers soient compliqués sur le terrain, rien n’a été fait en six ans, ce qui est incompréhensible.
- Quel état des lieux peut-on faire du secteur du Net en Algérie, surtout en comparaison avec les pays voisins ?
Pour ce qui est de la démocratisation de l’accès, on a fait de grands pas. Les chiffres officiels parlent d’un million et demi d’abonnés à l’Adsl et de 8 millions d’abonnés à la 3G, c’est à la fois important et faible, la seule chose qui est certaine, c’est que ce nombre, le mobile aidant, évolue très vite et fera appel à plus de bande passante. Pour ce qui est des voisins du Nord, la Tunisie et le Maroc, leur façon de travailler, d’attaquer le marché international montre qu’ils ont une stratégie au moins pour internet, ils en ont fait un outil de production, de richesse et de valeur ajoutée à part entière et ont mis les moyens pour y parvenir. La Tunisie a aussi connu une coupure de câble au même moment, mais du fait de la redondance, et qu’ils sont mieux organisés, ils ont été peu affectés.
De plus, une entreprise tunisienne est fière d’avoir un site web en TN par exemple, en plus de mise en place de data centers. Tout cela fait que le trafic internet reste captif à l’intérieur du pays et ne génère pas des coûts de location de bande passante à l’international, aujourd’hui le ratio interne/externe approche les 40/60, nous a-t-on dit, et il est prévu de l’inverser prochainement, alors qu’en Algérie, il est de 1/99.
D’ailleurs, la coïncidence de l’affichage des listes AADL, sur leur site web, hébergé à l’étranger, a poussé Algérie Télécom, en pleine panne, à allouer plus de bande passante et donc payer pour que les utilisateurs soient acheminés sur le site et financé par la même, un petit hébergeur étranger et les transporteurs, alors que s’il avait été dans un data center algérien, il n’y aurait eu aucun surcoût, qu’il serait demeuré accessible avec à la clé de l’emploi et de la richesse en Algérie. Tout repose sur l’existence d’une stratégie et d’une vision ou la réponse à la question «que va-t-on faire des IT pour l’Algérie».
- En parlant de stratégie, quel est l’impact de l’absence de paiement électronique sur l’économie ?
Enorme, car sans paiement, on a arrêté ou plutôt suspendu les start-ups et on a donc gelé le passage à la nouvelle économie.
- Quelles sont pour vous les mesures urgentes à prendre pour rattraper le retard accumulé ?
Je ne pense pas que l’Algérie souffre d’un quelconque retard, nous manquons de vision et de stratégie, personne dans le secteur ne semble savoir où se diriger. Nous avons avant tout besoin de faire un point ou faire des assises du secteur, faire un état des lieux précis, connaître nos forces et nos faiblesses.
Il est bien beau de dire que nous avons de bons ingénieurs. Qui peut connaître en détail leurs capacités ou les domaines où ils excellent ? Il faudrait absolument que nous sortions de nos évaluations subjectives, certifier les hommes, normaliser les process et les entreprises et renouer avec l’engineering. L’entité de bureau d’études informatique n’existe pas en Algérie, alors que les institutions font appel à des cabinets étrangers pour établir leurs stratégies. Il faudrait aussi qu’il y ait des appels d’offres nationaux et qu’ils ne se résument pas aux équipements. A partir de cela, il sera possible d’unir un écosystème derrière une stratégie avec des objectifs bien définis.
Akram Kharief
1 pièce(s) jointe(s)
Houda-Imane Faraoun en faveur d’une tarification plus attrayante de l’Internet
A la une Actualité_ Houda-Imane Faraoun 02 Novembre 2015
Houda-Imane Faraoun en faveur d’une tarification plus attrayante de l’Internet
Pièce jointe 19529
La priorité du gouvernement tend à faciliter l’accessibilité de l’Internet au plus grand nombre d’Algériens, en revoyant notamment la tarification à la baisse, assure, Houda Imane Faraoun, ministre des Postes et des technologies de l’information et de la communication.
S’exprimant, lundi, lors de l’émission L’Invité de rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, Mme Feraoun, explique qu’une réduction des prix de la connexion entrainerait tout naturellement l’apport de nouveau clients, mais pour cela, dit-elle, il faudrait déployer davantage les réseaux.
A une question relative à la qualité contestable du réseau de fibre optique, la ministre explique que celui-ci a été déployé sans plan pré-établi. « Il n’empêche, dit-elle, qu’il faudrait poursuivre les travaux de raccordement mais en s’appuyant désormais sur un schéma directeur ».
Commentant la situation créée par la détérioration récente du câble assurant la liaison internet entre les deux rives de la Méditerranée, Mme. Faraoun estime essentiel de multiplier les connexions pour pallier les conséquences que peuvent induire de pareils incidents.
Du navire responsable du sectionnement de ce câble, elle indique que celui-ci n’a pas encore été identifié, précisant toutefois que ce câble semble avoir été accidentellement accroché par une ancre et qu’il ait été alors sciemment coupé « pour s’en débarraser ».
De l’introduction de la connexion en 4G, l’invitée observe qu’il faudrait encore temporiser en prenant en compte la fiabilité économique de ce projet, relevant plus loin que le calendrier de déploiement de la 3G n’a, lui-même, pas encore été mené à son terme.
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La coupure du câble sous-marin causée par un navire panaméen
A LA UNE ACTUALITÉ_Internet
12 Novembre 2015
La coupure du câble sous-marin causée par un navire panaméen
La coupure du câble sous-marin de fibre optique Annaba-Marseille, survenue le 22 octobre dernier, a été provoquée par "l'ancre du navire marchand panaméen le « Paovasa Ace » à proximité dudit câble", a indiqué jeudi le ministère de la Poste
et des Technologies de l'information et de la Communication dans un communiqué.
"Il apparaît dans les résultats préliminaires de l'enquête relative au sectionnement du câble, menée par les services habilités, que la détérioration du câble sous-marin de fibre optique reliant Annaba à Marseille, survenue le 22 octobre dernier, a été provoquée par les man£uvres de mouillage de l'ancre du navire marchand panaméen le « Paovasa Ace » à proximité dudit câble", précise le ministère qui indique
qu'il vient d'être destinataire de ces résultats.
La responsabilité du commandant de ce navire "est ainsi engagée car il s'agit de négligence dans l'application des instructions nautiques lors du choix du point de mouillage", ajoute la même source.
Des dispositions "seront prises à l'encontre des responsables de cet incident, dès l'achèvement de l'enquête, à l'effet d'un dédommagement
des préjudices causés", souligne le ministère.
Pour rappel, la coupure de ce câble sous-marin a causé des perturbations du trafic internet pendant six jours et des pertes commerciales à l'opérateur Algérie Télécom estimées à 100 millions de dinars jour.
APS
Le capitaine du navire panaméen auditionnée le 17 décembre par le tribunal d'Annaba
A LA UNE/ACTUALITÉ_Coupure d'un câble sous-marin
le 01.12.15 | 14h25
Le capitaine du navire panaméen auditionnée le 17 décembre par le tribunal d'Annaba
Le capitaine du navire panaméen Poavosa Ace, identifié par
l’enquête judiciaire comme étant le responsable de la coupure,
en octobre dernier, du câble sous-marin de fibre optique reliant
Annaba à Marseille,sera auditionné le 17 décembre prochain par
le tribunal d'Annaba,annonce mardi Algérie Télécom dans un
communiqué. « La première audience (du capitaine panaméen)
est programmée pour le 17 décembre auprès de la section
commerciale maritime près le tribunal d'Annaba », précise la même
source. Algérie Télécom rappelle que cette audience « fait suite à une
requête introduite en date du 26 novembre 2015 pour demander
la validation de la saisie conservatoire du navire panaméen Poavosa Ace,
identifié parl’enquête judiciaire comme étant responsable de la coupure
du câble sous-marin SMWE4,intervenue le jeudi 22 octobre dernier au
large de Sidi Salem ».« Cette audience a été décidée après l’enregistrement
de ladite requête pour demanderles différents dédommagements pour le
manque à gagner, les frais de réparation
et le préjudice moral subi par Algérie Télécom pendant la durée de la coupure
du câblequi a privé l’entreprise de 80% de ses capacités en bande passante
internationale et provoqué de graves perturbations sur le réseau national ADSL,
pendant 6 jours », souligne le communiqué.
« Une demande de saisie conservatoire avait été introduite par Algérie Télécom
en date du 16 novembre 2015 et une ordonnance a été rendue en date du
17 novembre 2015par le président du tribunal d’Annaba, pour la saisie conservatoire
du navire dirigé parle capitaine Du Chang Long », ajoute la même source.
En plus de la saisie du navire, Algérie Télécom a obtenu « le dépôt de la totalité
de la caution, à savoir 601,4 millions de dinars représentant la valeur du manque
à gagner induit par cet incident ».Algérie Télécom indique, en outre, « avoir exigé
le remboursement de 18 millionsde dinars de frais de réparation et 100 millions de dinars
de dommages et intérêts ». « En attendant le jugement définitif qui sera prononcé
par le tribunal d’Annaba,le capitaine du navire reste sous contrôle judiciaire avec
interdiction de quitterle territoire national et son passeport et les documents
du navire saisis », conclut le communiqué.
APS