Affichage des résultats 1 à 3 sur 3

Mode arborescent

Message précédent Message précédent   Message suivant Message suivant
  1. #1
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    165

    Post Association Algérienne de Lutte contre la Corruption

    Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC)

    logo-ANLC.jpg

    L’Association Algérienne de lutte contre la corruption lève le voile sur certaines zones d’ombre
    du partenariat économique algéro-espagnol, notamment dans le secteur de l’énergie.
    Des relations que Chakib Khelil et une « fausse princesse allemande » se sont chargés de consolider.


    Algérie-Espagne
    23.05.2016 20:06

    La « fausse princesse » par qui le scandale arrive



    COMMUNIQUE
    Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), créée en 1999.

    Le Roi d’Espagne, la princesse Allemande et Chakib Khelil
    Corruption dans le commerce du gaz entre Alger et Madrid sur fond de Panama Papers
    Alger le lundi 23 mai 2016. Après l’affaire Sonatrach 1 en 2010, celle de Sonatrach 2 en 2013,
    2016 verra-elle l’explosion de Sonatrach 3 entre l’Algérie et l’Espagne ? Fort possible,
    et ce ne serait pas une surprise, tant la corruption est généralisée pratiquement à tous les grands
    contrats et marchés à l’international : les relations commerciales, notamment en matière de gaz
    entre l’Algérie et l’Espagne, ne seraient pas épargnées.

    Djilali Hadjadj, le porte-parole de l’AACC, n’hésite pas à qualifier cette nouvelle affaire de « Sonatrach 3 ».
    Dans un communiqué de presse rendu public aujourd’hui, il est fait état des actions de lobbying entreprises
    en Algérie par Corinna zu Sayn-Wittgenstein au profit de certaines compagnies espagnoles.

    « De père hungaro-danois et de mère allemande, elle habite Monaco pour échapper au fisc se
    fait nommer ’’princesse’’, car son deuxième ex-époux est un prince de la noblesse allemande.
    Elle rencontre le roi d’Espagne en Allemagne en 2004. En femme d’affaires avisée, elle crée l’année suivante
    une société, domiciliée à Malte, ’’Apollonio Associates’’ qui a pour objet de ’’mettre en rapport des institutions,
    nationales ou internationales, privées ou publiques’’. Cette intermédiaire ’’met aussi en contact des chefs d’Etat,
    des dirigeants politiques et de puissants entrepreneurs, le tout en échange d’émoluments conséquents’’,
    c’est-à-dire des commissions et autres pots-de-vin placés notamment en Suisse », précise l’AACC.

    La « princesse » s’est donc chargée de remettre de l’ordre dans les relations entre l’Algérie et l’Espagne.
    Citant le journal français Libération, l’AACC indique que l’intervention Corinna zu Sayn-Wittgenstein a permis
    « la mise en place d’une alliance stratégique avec l’Algérie pour l’acheminement de gaz ». « Le juge espagnol
    Castro (chargé d’enquêter sur Corinna zu Sayn-Wittgenstein) est au fait de ces pistes. Plusieurs sources confirment
    que la princesse allemande ’’aurait touché à chaque fois de juteuses commissions, à hauteur de 3% sur la valeur
    d’un contrat obtenu, qui atterrissent sur des comptes suisses’’ ».

    La piste Khelil
    L’Association Algérienne de lutte contre la corruption estime que Chakib Khelil a joué un rôle important dans
    la réussite de la mission de la « fausse princesse ». « Au début des années 2000, les négociations entre l’Algérie
    et l’Espagne sur le gaz (gazoduc, prix du gaz, complexes pétrochimiques) se sont multipliées, et les échanges
    de délégations, même au plus haut niveau, n’ont jamais été aussi nombreux. Chakib Khelil, comme ministre de
    l’Energie et aussi comme patron de Sonatrach, a reçu beaucoup d’officiels espagnols et a souvent pris
    l’avion pour Madrid ».
    En février 2007, Chakib Khelil s’était rendu en Espagne pour faire part du soutien de l’Algérie
    « à la participation de l’entreprise espagnole Gaz Natural dans le projet Medgaz, affirmant que Sonatrach allait
    réduire sa participation dans ce projet pour faciliter l’entrée de Gaz Natural ». Quelques semaines plus tard,
    ce sera au tour du roi Juan Carlos d’entreprendre une visite de deux jours en Algérie. Durant une escapade à
    Djanet, l’ancien ministre de l’Energie avait été chargé d’accompagner le roi d’Espagne. Une virée dans le Sud à
    laquelle a participé Corinna zu Sayn-Wittgenstein. Pour l’AACC, 2007 a été « le début du commencement du
    règlement des contentieux algéro-espagnols ».

    Menaces
    Des médias espagnols et français ont relevé que le nom de la « fausse princesse allemande » est apparu dans
    le listing des Panama Papers. « Corinna zu Sayn-Wittgenstein aurait essayé de vendre des actions d’une société
    située dans l’Etat du Wyoming aux USA, à une autre située dans les Iles Vierges Britanniques, par le biais d’une
    société-écran située à Gibraltar », écrit l’AACC. Sous le coup d’une enquête en Espagne,
    Corinna zu Sayn-Wittgenstein menace de divulguer « tous les documents officiels liés à ses missions très spéciales »
    si elle venait à être inquiétée par la justice. Des menaces qui doivent faire trembler certains responsables à Alger.

    T.H.
    Dernière modification par zadhand ; 29/06/2016 à 22h54.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •