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    Post Algériennes des Eaux (ADE)

    A LA UNE/ACTUALITÉ_ Algériennes des Eaux (ADE)
    18:20 jeudi 10 décembre 2015
    Par Zahra Rahmouni

    L’Algérienne des Eaux au cœur d’une affaire de corruption impliquant de hauts responsables espagnols

    alger-eau.jpg

    Gustavo de Arístegui, actuel ambassadeur d’Espagne en Inde
    et Pedro Gomez de la Serna, député du Parti
    Populaire espagnol (droite) sont soupçonnés d’avoir touché
    plusieurs millions d’euros de commission via leur société
    Voltar Lassen, suite à l’obtention de contrats publics
    par des sociétés espagnoles en Afrique et en Amérique Latine.
    Ces informations révélées par le quotidien espagnol El Mundo,
    impliquent notamment l’entreprise espagnole Elecnor
    et l’entreprise publique Algériennes des Eaux (ADE).

    Deux contrats sur la table

    Ce sont deux lettres déposées aux services anticorruption
    espagnols par un ancien associé de Voltar Lassen qui ont
    permis de révéler cette affaire impliquant des cadres de
    l’ADE. Dans les missives, on apprend que Cristobal Tomé,
    un intermédiaire présent en Algérie, indique avoir versé
    de l’argent aux membres de la famille des responsables de
    l’Algérienne des Eaux pour l’obtention d’un contrat de
    construction et de montage d’une canalisation dans
    le cadre du projet de station de dessalement d’eau de mer
    à Souk Tleta, dans la wilaya de Tlemcen. Le contrat
    d’un montant de 250 millions d’euros permettait à
    Arístegui et De la Serna de toucher une commission
    de 1% via leur société Voltar Lassen.

    Dans ses écrits datant de 2012, l’intermédiaire espagnol
    indique explicitement avoir procédé à des versements,
    la plupart effectués par Western Union vers la France
    et « destinés aux familles des dirigeants de
    l’entreprise publique ». Il explique pouvoir remettre
    les justificatifs des avances qu’il a lui-même versées
    pour faciliter l’obtention du contrat et demande
    ainsi que les sommes promises soient complétées par Elecnor.

    Ces paiements qui tardent à arriver poussent l’intermédiaire
    à écrire un second courrier dans lequel il indique que
    le neveu d’un des dirigeants algériens (supposément
    le Directeur Général de la société) est hospitalisé à Paris
    et attend le versement de 10 000 euros. Il ajoute que
    le non-paiement du reste de la somme le discrédite
    personnellement auprès de ses interlocuteurs algériens
    et pourrait compromettre « les futures relations avec l’oncle ».
    Cristobal Tomé qui travaille en Algérie depuis 30 ans admet
    à El Mundo qu’il faille « payer pour faciliter les affaires »
    et assure que la société Elecnor n’a pas versé d’argent
    malgré une facture qui s’élèverait à 575 000 euros.

    À travers la société Voltar Lassen, le groupe espagnol a
    également obtenu un autre contrat portant sur la construction
    de la première ligne de tramway de Ouargla, marché octroyé
    en 2013 pour un montant de 230 millions d’euros.
    Pour ces deux contrats, Arístegui et De la Serna auraient
    donc touché une somme mensuelle de 15 000 euros
    et au moins 737 000 euros de commission, ajoute El Mundo.

    De la Serna nie les faits

    Le parlementaire espagnol s’est déjà exprimé pour démentir
    ces informations. Il explique que ces accusations ont été
    formulées par un ancien associé contre lequel il affirme
    avoir déposé quatre plaintes pour menaces et extorsions
    et ajoute que ses activités professionnelles en dehors
    du territoire espagnol sont transparentes et légales.
    De son côté l’ambassadeur Arístegui indique avoir
    cédé la gestion de ses affaires à son fils.
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    Post Ali Hammam nouveau DG de l’ADE

    Ali Hammam nouveau DG de l’ADE



    le 21.06.16 | 20h06


    Ali Hammam vient d’être nommé à la tête de l’Algérienne des eaux (ADE)
    en remplacement à Merah Zidane qui a démissionné son poste au bout
    d’une année de service.Avant d’être nommé DG de l’ADE, M.Hammam a
    occupé plusieurs postes de responsabilités au sein de l’entreprise. Il était
    directeur des ressources en eau dans les wilayas d’Annaba, de Sétif et
    dernièrement de Constantine, indique la page facebook de l’entreprise.

    La démission de M.Zidane coïncide avec la nomination d’Abdelkader Ouali
    à la tête du ministère des ressources en eaux dans le cadre du
    dernier remaniement ministériel partiel.

    Mina Adel
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    Post Lutte contre le gaspillage de l’eau

    Lutte contre le gaspillage de l’eau

    Sursaut ou profession de foi ?
    le 03.08.16 | 10h00

    Sursaut ou simple opération de communication, la nouvelle mesure annoncée lundi à Bouira
    par Abdelkader Ouali, ministre des Ressources en eau et de l’Environnement,
    pour l’économie du précieux liquide devra faire l’épreuve du terrain.

    Des brigades de surveillance sont déployées progressivement à travers
    les 48 wilayas, a-t-il affirmé, dans le cadre d’un nouveau dispositif de
    lutte contre le gaspillage de ce liquide vital. Une annonce qui ne peut
    qu’être applaudie par tous.
    Mais au moment où le ministre annonçait cette
    mesure devant les journalistes, les deux tiers de la ville de Constantine
    avaient vu l’alimentation en eau suspendue pour cause de perturbations
    sur le réseau. Mieux, la wilaya de Mila, intronisée capitale de l’eau, souffre
    encore de rationnement comme aux pires années de la crise.
    La radioscopie du secteur montre que partout, sur le territoire national, des
    points noirs persistent dans la distribution de l’eau, créant des inégalités entre
    villes et villages, parfois entre quartiers d’une même agglomération. A la faveur
    de l’été, a fortiori quand les précipitations hivernales ne sont pas importantes,
    à l’image de l’année en cours, le déficit est exacerbé et la crise se fait sentir.
    Pour le gouvernement, c’est pour parer justement à ce genre de situations que
    la lutte contre le gaspillage est engagée. Pour le citoyen, par contre, les autorités
    devraient montrer d’abord l’exemple et arrêter de remplir les piscines personnelles
    avec les camions des pompiers au moment où des populations souffrent de la soif.
    Les citoyens de Khenchela en savent quelque chose.
    Ratés
    Depuis que l’Etat a repris l’investissement dans le secteur pour répondre à la crise
    aiguë du début des années 2000 et rendre démocratique l’accès à l’eau, beaucoup d’argent a été alloué pour construire des barrages et des systèmes complexes
    d’adduction et de distribution. 50 milliards de dollars, a rappelé M. Ouali ;
    une enveloppe que peu d’Etats sont capables d’investir. Cependant, les ratés de cette politique amorcée depuis plus de dix ans écornent l’image d’un Etat soucieux de
    préserver la ressource et alimentent la méfiance des populations chaque fois que des décisions sont annoncées. Officiellement, ces brigades ont été mises en place pour
    veiller à économiser l’eau dans notre pays et préserver les réalisations qu’a connues
    le secteur ces dernières années, a expliqué M. Ouali. Mais de quelles économies
    peut-on parler dès lors que la promesse d’une alimentation en eau en H24 n’a été
    tenue que sur des territoires limités ? A moins que «la police de l’eau» que vient de
    créer le ministre ne s’intéresse qu’au piquage illicite et à la déperdition de la
    ressource à travers des réseaux vétustes ou mal installés.
    Le gaspillage induit par la mauvaise gestion de l’eau par l’ADE et les sociétés créées dans les grandes villes est l’ennemi à combattre si l’on veut régler le problème en amont. La volonté de
    moderniser le système par la création dans les grandes villes de sociétés mixtes en partenariat avec des sociétés européennes ont donné des résultats mitigés, voire nuls dans le cas de Annaba
    Impunité
    A Constantine par exemple, le départ de la Marseillaise des eaux après 5 ans d’intervention dans le cadre d’un contrat généreusement payé par l’Algérie a laissé
    la Seaco dans un état d’immaturité et de désorientation. Cette société créée entre la Marseillaise et l’ADE pour la gestion de l’eau dans la capitale de l’Est est aujourd’hui
    loin de satisfaire aux besoins d’un réseau dense et complexe, marqué par des
    déperditions non encore maîtrisées. Les Français ont omis, entre autres, de former
    les équipes locales, comme stipulé dans le contrat, ce qui n’est pas pour améliorer
    l’état d’un réseau à problèmes. Les nombreuses défaillances françaises
    ont été «pardonnées» par l’Etat algérien, alors que les conséquences font
    qu’aujourd’hui il y a besoin de revoir le réseau en entier, sur des milliers de
    kilomètres.
    Et c’est dans le sillage de cette «impunité» que les Algériens se
    sont mis à reproduire de mauvais comportements et l’irresponsabilité vis-à-vis
    de l’eau. Des cas nombreux de piquage illicite sont signalés ; des lotissements
    entiers sont alimentés frauduleusement. Aussi, les sociétés de gestion sont
    confrontées à des créances qui se chiffrent en centaines de milliards.
    Beaucoup de citoyens ne payent plus l’eau qu’ils consomment et il s’agit
    manifestement d’une attitude assumée. Entre les défaillances systémiques et
    les impertinences du citoyen, l’avenir de l’eau pose un sérieux problème en
    Algérie.Et c’est d’abord un problème de relation de confiance avec le citoyen
    que l’Etat doit résoudre, d’autant que si la révision du prix de l’eau n’est pas
    à l’ordre du jour, comme l’a confié à El Khabar Abdelkader Ouali, tôt ou tard,
    la question sera remise sur le tapis. A ce moment-là, l’Etat devra être irréprochable.
    Nouri Nesrouche

    Dernière modification par zadhand ; 03/08/2016 à 15h24.
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