PSG : les surprenantes mises au point d’Ezequiel Lavezzi
04/09/2013 - 16 h 51 FOOT FRANÇAIS » LIGUE 1 COMMENTAIRESLavezzi rembarre les détracteurs du PSG©Maxppp
Réputé pour être l'un des animateurs du vestiaire parisien, Ezequiel Lavezzi sait également se faire entendre. Dans les colonnes de So Foot, l'Argentin du PSG en a en effet profité pour remettre à leur place certaines idées reçues sur le groupe francilien.Si le Paris Saint-Germain réalise son meilleur début de saison depuis la prise de contrôle des Qataris de QSI (8 points sur 12), les critiques vont pourtant bon train sur le fond de jeu proposé par les hommes de Laurent Blanc. Mais dernièrement, un homme est la cible des attaques faites à l’encontre du club de la capitale : Javier Pastore. Sifflé par le public du Parc des Princes samedi dernier contre Guingamp (2-0), égratigné par la presse, l’Argentin en prend pour son grade suite à sa nouvelle crise de confiance.
Dans les colonnes de So Foot, un de ses coéquipiers est monté au créneau pour le défendre : Ezequiel Lavezzi. Peu habitué aux déclarations tapageuses, El Pocho semble avoir identifié la raison du mal-être d’El Flaco. « Pastore, il joue à une position qui n’est pas la sienne. Difficile d’exprimer ses qualités à 100%. » Laurent Blanc appréciera. Positionné sur le flanc gauche dans le 4-4-2 puis replacé dans l’axe (mais toujours de manière un peu excentrée) du milieu à trois dans le nouveau schéma tactique du Président, Pastore a démontré lors de ses débuts à Paris qu’il était plus performant en position de neuf et demi. Blanc saura-t-il écouter les conseils de Lavezzi ? Pas sûr, car depuis, Ibrahimovic et Cavani ont rejoint les rangs parisiens. Difficile donc de les bouger.
Lavezzi, Pastore même combat !
Mais Lavezzi ne s’arrête pas là. Buteur décisif contre le FC Nantes (2-1), l’ancien Napolitain n’affiche pas lui non plus un visage transcendant depuis le début de la saison. Et là encore, un mauvais positionnement sur le terrain pourrait servir d’explication. « Moi, pareil : je ne joue pas à mon poste. Après, je m’adapte aux besoins de l’équipe parce que j’ai envie de jouer. T’es obligé de laisser ton égoïsme de côté. » S’il joue la carte du collectif, Lavezzi a tout de même évoqué pour la première fois une contrariété personnelle. Là encore, Blanc sait à quoi s’en tenir.
Autres critiques faites au PSG : les clans du vestiaire. Avec une campagne de recrutement très axée sur la Serie A du temps de Leonardo, les Français du groupe parisien se sont retrouvés en position minoritaire. Mais pour El Pocho, ces histoires de clans sont surtout une invention des médias. « Le groupe des Italiens, ça n’existe pas. Si tu as cinq Français dans un club italien, ils vont toujours être ensemble, c’est normal, ça ne fait pas d’eux ’le groupe des Français’. À Naples, on était huit Sud-Américains, on ne se lâchait pas. Et ça ne posait pas de problème, les Italiens ne disaient pas que les Sud-Américains étaient différents ou voulaient gérer leurs trucs. Après, c’est comme dans ton boulot, tu n’es pas ami avec tous les gens avec qui tu travailles. D’autant plus si tu es en concurrence. Ici, tu te bats pour pouvoir jouer, donc c’est normal que tu ne t’entendes pas ou que tu n’ailles pas manger avec tout le monde. »
Enfin, le nº 22 parisien en termine avec les détracteurs des Rouge-et-Bleu. Et cette fois-ci, ce sont tous ceux en France qui n’attendent qu’une chose : voir le PSG et ses pétrodollars échouer et perdre des matches. « Tout le monde est content. C’est normal, ça fait partie de la culture française et je ne vais pas commencer à ronchonner sur votre manière d’être. Quand tu viens d’un autre pays, c’est à toi de t’adapter à la culture, que ça te plaise ou pas. Moi, je joue au football, donc j’essaie de gagner. Après, si les gens veulent qu’on perde... » À bon entendeu
PSG : les surprenantes mises au point d’Ezequiel Lavezzi
04/09/2013 - 16 h 51 FOOT FRANÇAIS » LIGUE 1 COMMENTAIRESLavezzi rembarre les détracteurs du PSG©Maxppp
Réputé pour être l'un des animateurs du vestiaire parisien, Ezequiel Lavezzi sait également se faire entendre. Dans les colonnes de So Foot, l'Argentin du PSG en a en effet profité pour remettre à leur place certaines idées reçues sur le groupe francilien.Si le Paris Saint-Germain réalise son meilleur début de saison depuis la prise de contrôle des Qataris de QSI (8 points sur 12), les critiques vont pourtant bon train sur le fond de jeu proposé par les hommes de Laurent Blanc. Mais dernièrement, un homme est la cible des attaques faites à l’encontre du club de la capitale : Javier Pastore. Sifflé par le public du Parc des Princes samedi dernier contre Guingamp (2-0), égratigné par la presse, l’Argentin en prend pour son grade suite à sa nouvelle crise de confiance.
Dans les colonnes de So Foot, un de ses coéquipiers est monté au créneau pour le défendre : Ezequiel Lavezzi. Peu habitué aux déclarations tapageuses, El Pocho semble avoir identifié la raison du mal-être d’El Flaco. « Pastore, il joue à une position qui n’est pas la sienne. Difficile d’exprimer ses qualités à 100%. » Laurent Blanc appréciera. Positionné sur le flanc gauche dans le 4-4-2 puis replacé dans l’axe (mais toujours de manière un peu excentrée) du milieu à trois dans le nouveau schéma tactique du Président, Pastore a démontré lors de ses débuts à Paris qu’il était plus performant en position de neuf et demi. Blanc saura-t-il écouter les conseils de Lavezzi ? Pas sûr, car depuis, Ibrahimovic et Cavani ont rejoint les rangs parisiens. Difficile donc de les bouger.
Lavezzi, Pastore même combat !
Mais Lavezzi ne s’arrête pas là. Buteur décisif contre le FC Nantes (2-1), l’ancien Napolitain n’affiche pas lui non plus un visage transcendant depuis le début de la saison. Et là encore, un mauvais positionnement sur le terrain pourrait servir d’explication. « Moi, pareil : je ne joue pas à mon poste. Après, je m’adapte aux besoins de l’équipe parce que j’ai envie de jouer. T’es obligé de laisser ton égoïsme de côté. » S’il joue la carte du collectif, Lavezzi a tout de même évoqué pour la première fois une contrariété personnelle. Là encore, Blanc sait à quoi s’en tenir.
Autres critiques faites au PSG : les clans du vestiaire. Avec une campagne de recrutement très axée sur la Serie A du temps de Leonardo, les Français du groupe parisien se sont retrouvés en position minoritaire. Mais pour El Pocho, ces histoires de clans sont surtout une invention des médias. « Le groupe des Italiens, ça n’existe pas. Si tu as cinq Français dans un club italien, ils vont toujours être ensemble, c’est normal, ça ne fait pas d’eux ’le groupe des Français’. À Naples, on était huit Sud-Américains, on ne se lâchait pas. Et ça ne posait pas de problème, les Italiens ne disaient pas que les Sud-Américains étaient différents ou voulaient gérer leurs trucs. Après, c’est comme dans ton boulot, tu n’es pas ami avec tous les gens avec qui tu travailles. D’autant plus si tu es en concurrence. Ici, tu te bats pour pouvoir jouer, donc c’est normal que tu ne t’entendes pas ou que tu n’ailles pas manger avec tout le monde. »
Enfin, le nº 22 parisien en termine avec les détracteurs des Rouge-et-Bleu. Et cette fois-ci, ce sont tous ceux en France qui n’attendent qu’une chose : voir le PSG et ses pétrodollars échouer et perdre des matches. « Tout le monde est content. C’est normal, ça fait partie de la culture française et je ne vais pas commencer à ronchonner sur votre manière d’être. Quand tu viens d’un autre pays, c’est à toi de t’adapter à la culture, que ça te plaise ou pas. Moi, je joue au football, donc j’essaie de gagner. Après, si les gens veulent qu’on perde... » À bon entendeu