Triste, très triste de voir Gazza ainsi.... une pure légende.
Courage Paul !
Viré de son appart, Gazza a rechuté... Ce jeudi soir le Daily Mirror annonçait que Paul Gascoigne venait d'être hospitalisé.
Les ambulanciers et la police ont dû intervenir car l'icône britannique s'est effondrée devant son appartement à Poole, dans le Sud de l'Angleterre, avec une bouteille de vodka dans la main. Le journal relayait les propos d'un proche de Gascoigne : « Il est très triste. Paul a beaucoup bu ces dernières semaines et là, son propriétaire a été très pressant pour qu'il quitte son appartement dans les dix jours. » Des voisins se seraient en effet plaints du bruit. Gazza aurait téléphoné à un ami pour lui dire « Je suis dans la détresse, aide moi. » Mardi, la légende du foot anglais avait également été vue au balcon d'une librairie près de chez lui, ivre et titubant.
L'ancien joueur de Newcastle de 47 ans devrait entamer sa huitième cure de désintoxication, la dernière datant de janvier dernier pour un montant de 7500€ par mois à Southampton. Paul Gascoigne avait fait reparler de lui ces derniers jours car il s'était engagé pour jouer avec le club d'Abbey FC en quatrième division de la Bournemouth Sunday League, un championnat amateur.
Courage Gazza.
Triste, très triste de voir Gazza ainsi.... une pure légende.
Courage Paul !
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salam
il aurait pu mettre son talent au service des démunis ,cela lui aurait donné un sens a sa vie
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Jim63 connais tu l'histoire de Gazza voulant aider la police à déloger un homme retranché dans son appartement ? Un moment de pure folie... Si je retrouve l'article en question je le colle ici
L'article est un peu long, les liens externes étant je le présume interdits... Je vais tout de même coller l'article
Je recopie tel quel , en laissant le nom de l'auteur de l'article : Kevin Quigagne (un copain habitant Sunderland et supporter de cette équipe, qui oeuvre pas mal sur le foot anglais)
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Le 3 juillet 2010, toute l’Angleterre tremble. Le tonton flingueur Raoul vient de faire un carton à Newcastle et promet de « buter un maximum de flics ». Une chasse à l’homme sans précédent démarre alors. Le 9 juillet, le fugitif est cerné mais refuse de se rendre. Un homme se présente pour raisonner le déséquilibré, façon Sarko avec Human Bomb. Ce négociateur de choc n’est autre que Paul Gascoigne. Sauf que Gazza, lui, fait ça à la bonne franquette. Dans son kit d’intervention de crise : une canne à pêche, du poulet et des bières…
Raoul, caïd bodybuildé, a encore plus la haine des flics que son Pendant sa détention pour violences, sa petite amie, Samantha, lui a affirmé avoir refait sa vie avec un policier (c’est faux mais elle craint Moat et espère ainsi l’éloigner). Deux jours après sa sortie de taule, l’ex videur de boîte défouraille sur Samantha et son compagnon (la jeune femme s’en sortira). Le lendemain, il tire à bout portant sur un policier à Newcastle, David Rathband (qui, tragiquement, perdra la vue et se suicidera en mars 2012). Le tueur communique avec la police par Facebook et media interposé. Ses messages font froid dans le dos :
« Je déclare la guerre à la police de cette région et j’ai déjà commencé en butant l’un des vôtres la nuit dernière. [...] Vous allez payer pour ce que vous m’avez fait à moi et Samantha. Je continuerai à tuer du flic jusqu’à ma mort. »
[cliquer sur les photos facilite la lecture]
Les autorités pensent qu’il se terre sur Newcastle. La police est à cran, elle redoute un carnage. Un mois auparavant, Derrick Bird, un chauffeur de taxi du Cumbria (à 100 kms de là) avait abattu douze personnes et fait autant de blessés en trois heures (ici). La police avait été vivement critiquée pour sa lenteur à intervenir.
La psychose s’installe et les moyens mis en œuvre pour neutraliser Moat sont sans précédent : jusqu’à 4 500 hommes, des hélicoptères, vingt blindés rapatriés d’Irlande du Nord, l’armée de terre en renfort et même des Tornado de la Royal Air Force.
Impasse dans les négociations : à Gazza de jouer !
Le 9 juillet, la police finit par localiser et cerner Moat à Rothbury, pittoresque village de la région de Newcastle. L’Angleterre retient son souffle. Une armée de véhicules médias investit les lieux et des dizaines de radios et télés « retransmettent » l’action en direct. La tension est à son paroxysme dans ce bourg paisible, totalement bouclé par les forces de l’ordre depuis 18 heures. Les pourparlers avec le fugitif ne donnent rien. Moat menace de tout faire péter.
A 21 heures pétantes (et bien rotantes aussi), glorieusement indifférent à tout ce raffut, Gazza se laisse tranquillement tomber de son taxi à l’entrée du village. Il arrive de Newcastle et traîne avec lui tout un barda. L’élocution titubante, il s’adresse aux médias hallucinés :Son agent, Kenny Shepherd, est prévenu illico et même lui est scié net par ce dernier fait d’armes gazzaïen (« Paul est en train de faire quoi là ? Je suis à Majorque, en train de dîner tranquillement… Je suis sans voix. »).« Je suis ici pour offrir ma collaboration à la police et sauver mon pote Raoul. »
Gazza tente de convaincre la police qu’il est l’homme de la situation :
« Ecoutez, je suis venu pour aider Raoul, un vieil ami à moi. Vous verrez, je vais vous régler ça, je le connais bien. Il se rendra si je lui parle. Il a juste besoin d’un peu de thérapie et que je lui dise “Allez Moaty, c’est Gazza, ton pote“. Vous verrez, il me connaît Moaty, on est copains tous les deux, on s’est connus quand il était videur dans le Bigg Market [principal coin soiffard de Newcastle]. Il me tirera jamais dessus. »
La police trouve qu’il pue trop la ). Un moment d’anthologie qui commence avec un Gazza semblant bricoler avec une cigarette et un briquet…
L’interview surréaliste
Journaliste : Terry [le photographe], nous venons d’apprendre que Gazza vient d’arriver sur les lieux, pourrait-on lui parler ?
Photographe : Effectivement, il est avec moi dans la voiture, j’ai dû l’éloigner du village à cause de l’attention qu’il suscite, il dit pouvoir aider Raoul.
[suit alors une bonne minute de bricolage gazzaïenne, on dirait qu'il essaie d'allumer une cigarette tout en marmonnant dans sa barbe]
Journaliste : Paul, bonsoir, vous êtes en direct sur Real Radio, que pouvez-vous faire pour aider la police ? [...] Parlez-nous du Raoul Moat que vous connaissez.
Gazza : Raoul Moat, ça fait des années que je le connais, du temps où je jouais pour Newcastle (photo de gauche), il était videur en ville, c’était un vrai gentleman. Je comprends pas ce qui s’est passé, quelqu’un a dû bien l’énerver… Bon, ce soir, j’allume la télé et je le vois ! Alors, OK, il a tué quelqu’un et a blessé deux personnes, bon, c’est vrai, c’est pas sympa… Il a dû agir sous l’effet de la drogue [Moat était accro aux stéroïdes, ndlr]. Bon, maintenant que Raoul est calmé vu que l’effet de la drogue est nul, je me propose d’aller lui parler, il se rendra. Je vous assure, c’est un charmant garçon, je sais que si je lui parle, il rangera son arme… Il réalisera que s’il se rend et va en prison, bon, au final il prendra quoi pour avoir tué une personne et en avoir blessé deux ? Bon, mettons qu’il prenne douze jours, pardon, je veux dire douze ans, en fait, il pourrait sortir au bout de six ans… Moi je sais que c’est un chouette garçon.
Journaliste : Paul, si vous aviez un message à faire passer à Raoul Moat maintenant, que lui diriez-vous ?
Gazza : Ben, que j’ai pris un taxi de Newcastle jusqu’ici et que ça m’a coûté bonbon ! Je lui ai apporté un peignoir, une veste, du poulet, du pain, et, bon je sais que ça va vous faire rire, je lui ai amené une canette de bière et une canne à pêche, car je sais que la police l’a cerné au bord de la rivière… Je voudrais que la police me laisse lui parler, je pense vraiment être le seul qu’il écoutera.
Journaliste : Gazza, maintenant, à ce moment précis, vous comptez aller voir la police et dire “Écoutez, laissez-moi vous aider à négocier, je connais Raoul Moat, je peux vous aider à régler la situation de manière satisfaisante”, c’est bien ça ?
Gazza : Ben, je viens de parler à la police. Je leur ai dit que je voulais les aider, que je voulais vraiment aller parler à Moat, que je le connaissais bien, que c’était un bon gars au fond. Mais bon, y’a un gros barrage sécurité et la police ne veut rien entendre. Elle me dit que c’est trop dangereux et qu’il pourrait me descendre mais moi je sais qu’il me tirera pas dessus.
Journaliste : C’est une situation dangereuse, non ?
Gazza : Mais non, c’est pas dangereux. Écoutez-moi bien, je viens de sortir de l’hôpital, un accident de voiture, je me suis pris un mur à 150 kilomètres/h et j’ai survécu, alors ! Prendre une balle ne me fait pas peur, surtout que bon, j’suis du genre chanceux, s’il me vise, il me ratera probablement !
Journaliste : Donc, pour résumer, vous voulez parler à Moat, aider la police dans les négociations, vous…
Gazza (interrompant) : J’ai une veste pour lui, j’ai un peignoir, j’ai du poulet, j’ai du pain, une canette de bière, une canne à pêche… Je veux m’asseoir à distance, et crier ”Moaty, c’est Gazza, réponds-moi, t’es où ?” Et je vous assure, il me répondra, il répondra “Je suis ici” et on s’assiéra tous les deux. Y’aura peut-être un peu de friction au début, mais je lui dirai ce qu’il doit faire.
Journaliste et photographe : Vous pensez pouvoir régler la situation comme ça ? Pour vous donc, si je résume, la solution passerait par une discussion d’homme à homme, entre deux potes, au bord de la rivière.
Gazza : Ouais, c’est ça, une conversation entre deux potes de Newcastle, je lui dirai, “Écoute Moaty, fais pas l’idiot, balance le flingue dans la rivière, au pire, tu prendras peut-être douze ans”… Je sais qu’il veut se rendre à ce moment précis parce qu’il n’est plus sous l’influence de la drogue. Je saurai lui parler, le convaincre que personne ne lui fera du mal, qu’il prendra quoi, douze ans… Bon, forcément, il a tué quelqu’un, bon, c’est pas un truc sympa à faire mais il a fait ça sous l’effet de la drogue. Avec les remises de peine pour bonne conduite, il pourrait sortir au bout de six ans.
Journaliste : Paul, avez-vous été en contact avec lui récemment ?
Gazza : Non, j’étais à l’hôpital suite à mon accident de voiture (ici)
Journaliste : Quand lui avez-vous parlé pour la dernière fois ?
Gazza : Y’a un an et demi, à Newcastle.
Journaliste : Et il vous paraissait comment ?
Gazza : Tout à fait normal, aucun problème. C’est vraiment un chouette gars, c’est un gentleman, mais bon, il a pété les plombs quand il a appris que son ex l’avait quitté pour un autre homme, ça détruirait n’importe qui, ça.
Journaliste : Merci Gazza, et bonne chance dans votre tentative de trouver une conclusion pacifique à ce drame.
Gazza : Ouais, rendez-moi un service, souhaitez à Moaty qu’il s’en sorte, c’est pas un mauvais gars, moi je vais aller le trouver, vous savez, je suis venu exprès de Newcastle pour lui parler, et écoutez-moi bien, je suis le seul qu’il écoutera, et j’ai pas peur, oh non !
Journaliste : Paul Gascoigne, merci beaucoup.
Gazza : Merci… et vous pourriez pas m’rendre un p’tit service des fois ?
Journaliste : Oui, quoi ?
Gazza : Envoyez-moi le chèque par courrier… Non, j’ rigole.
A 1 heure du matin, Moat se suicide. Peu après, Gazza démarrera une énième cure de désintoxication à Bournemouth, où il vit désormais (il va beaucoup mieux et a abandonné toute ambition de faire carrière dans le GIGN anglais).
Kevin Quigagne.
Dernière modification par Lako ; 23/08/2014 à 17h54. Motif: cachez les liens svp
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