Raymond Domenech, à propos de la présidence de la LFP : «Je ne fuis pas mes responsabilités»

Raymond Domenech, dont la candidature au poste de président de la LFP n'a pas été approuvée par l'assemblée générale, estime avoir «joué le rôle d'épouvantail.

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Raymond Domenech, dont la candidature au poste de président de la LFP a été proposée par le conseil d'administration mais rejetée par l'assemblée générale, est revenu sur ce drôle d'épisode, vendredi en fin de journée, dans une tribune sur le Huffington Post.



«Alors quand je vois les grands et petits arrangements qui se préparaient pour l'élection d'un président à la tête du foot professionnel de la Ligue Nationale de Football, moi et mes copains syndicalistes, on a décidé de ne pas se comporter (excusez l'image) tels les bourgeois de Calais. Le foot professionnel mérite mieux que ça.»


«Syndicaliste je suis, syndicaliste je reste»

«Alors oui, au nom des entraîneurs certes, mais aussi des médecins, des administratifs et des sans grades qui ne sont pas présidents de clubs, nous avons décidé de nous faire entendre. Cette prise de parole est passé par ma candidature. Syndicaliste je suis, syndicaliste je reste. Alors je ne fuis pas mes responsabilités».

«Ma candidature était une candidature de circonstance et à durée déterminée. Le temps que Michel Seydoux puisse prendre la place. J'ai une fois de plus joué le rôle de l'épouvantail. Pas de problèmes. J'ai le cuir épais. A vous Messieurs les Présidents de prendre vos responsabilités et bien gérer notre football avant qu'il ne soit trop à la remorque. Si ma candidature vous a convaincu qu'il fallait cesser vos rivalités de football et de travailler pour le bien commun du football. Alors j'aurais fait mon travail», a conclu l'ancien sélectionneur des Bleus.